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Le Système totalitaire

Chronique de Paysan Savoyard (n° 329 – Octobre 2024)

Nous l’avons dit à plusieurs reprises : le Système au pouvoir est de nature totalitaire (voir cette chroniquecelle-cicelle-ci). La recension des événements intervenus depuis notre chronique précédente sur ce thème le démontre une fois encore.

Les politiques conduites par le Système sont entièrement guidées par son idéologie, l’humanisme, héritée des Lumières et de la révolution française et composée des principaux axiomes suivants : primat de l’individu, libre et égal aux autres, placé au centre de la société ; universalisme ; matérialisme ; progressisme (voir cette chronique). Animé de ces principes, le Système entend mettre en œuvre une « ingénierie sociale » pour fabriquer une société nouvelle et un homme nouveau. Le Système considère que son idéologie représente le Bien : il est donc pour lui légitime de l’imposer à tous, même lorsque les politiques qui en découlent ne correspondent manifestement pas aux vœux de la population et qu’elles bouleversent en profondeur les conceptions communes et la vie de chacun. Pour imposer son idéologie, le Système veut persuader et s’emparer des esprits, par la propagande omniprésente, le mensonge et la manipulation, le contrôle des médias, l’usage permanent du deux poids deux mesures, l’utilisation d’une novlangue et la réécriture de l’Histoire. L’imposition de l’idéologie du Système et des politiques qui en découlent passent également par la contrainte : limitation de la liberté d’expression, harcèlement des opposants, volonté d’installer un climat de crainte pour s’assurer de la docilité de la population. La toute puissance de l’idéologie, la volonté de remodeler la société et l’homme lui-même, la volonté d’imposer à tous l’idéologie officielle par la persuasion et par la contrainte sont les marques nettes, nous semble-t-il, de ce que nous sommes en présence d’un régime de nature totalitaire.

  • Les politiques conduites par le Système sont entièrement guidées par l’idéologie 

Le terrain où le processus est le plus évident est celui de la poursuite de la politique d’immigration de masse, la plus décisive de toutes et la plus lourde de conséquences. L’immigration est une conséquence directe de l’idéologie humaniste, individualiste et universaliste : tout individu doit disposer de la liberté de circuler et de s’installer où il le désire. Tous les sondages montrent qu’une large majorité de la population (entre 60 et 70 % selon les sondages), même parmi les électeurs du Système, souhaiterait un arrêt de l’immigration. Or non seulement les autorités ne ralentissent nullement les flux mais au contraire ils ne cessent de les accroître. C’est ainsi que les deux mandats de Macron enregistrent de nouveaux records d’immigration légale (voir cette chronique).

Pour imposer cette politique, le Système s’appuie notamment sur les juges, chargés d’imposer ce qu’il appelle « l’Etat de droit » à un éventuel gouvernement qui voudrait s’écarter de la direction fixée. C’est ainsi que pendant la campagne présidentielle de 2022, le président du conseil constitutionnel, L. Fabius, a déclaré que le référendum sur l’immigration que le RN souhaitait organiser était contraire aux valeurs à caractère constitutionnel et que le conseil constitutionnel s’opposerait dès lors à son organisation. A cette même occasion, L. Fabius a ajouté cette déclaration, qui reflète parfaitement l’état d’esprit totalitaire du Système et mérite d’être mise en exergue : «  L’une des caractéristiques des démocraties avancées comme la nôtre, c’est que la loi qu’elle soit votée par le Parlement ou le fruit d’un référendum, ne peut pas faire n’importe quoi et qu’elle doit être conforme à la Constitution et aux grands principes » (voir ici). Dans cet esprit, le conseil constitutionnel et le conseil d’Etat ont ces dernières années rendu plusieurs décisions pour empêcher le durcissement des lois et des décrets régissant l’immigration (voir ici, ici, iciiciiciici, iciici). Précisons que cette orientation des « hautes juridictions » n’ont rien de récent (voir ici et ici).

Le Système entend imposer l’immigration à tous et sur tous les points du territoire. Il s’agit d’abord d’imposer la présence d’immigrés aux postes de responsabilité grâce à la « discrimination positive », procédé fondé sur l’arbitraire et le deux-poids-deux-mesures, dont la nature totalitaire est par là même indéniable. Imposer l’immigration à tous passe aussi par le logement. Il s’agit ainsi de contraindre toutes les communes à disposer d’un quota de logements sociaux, c’est-à-dire de logements qui en pratique seront le plus souvent occupés par des immigrés (notamment parce que les préfets, qui disposent d’un quota pour l’attribution des logements, choisissent presque toujours des immigrés ; l’Etat s’efforce par exemple de ventiler les immigrés en province pour désengorger la région parisienne). Ces dernières années les communes récalcitrantes ont dû s’acquitter d’amendes d’un montant croissant ou perdre, à titre de sanction, leur pouvoir d’attribution des permis de construire (voir par exemple iciici et ici). Dans le même registre, l’Etat impose à une série de petites communes l’installation d’un centre de rétention d’immigrés clandestins (CRA) sur le territoire de leur commune, généralement avec la complicité du maire, sur lequel l’Etat a le cas échéant fait pression, mais contre l’avis de la majorité de la population (voir ici, ici, iciici). L’immigration imposée à tous passe aussi par la politique de mixité scolaire, qui vise à imposer la présence d’immigrés dans tous les établissements scolaires. En 2019 la « carte scolaire » a mis en place un dispositif de mixage obligatoire, en forçant les collèges et lycées à ne pas accueillir seulement des élèves habitant à proximité mais également des boursiers ou élèves « défavorisés » habitant d’autres quartiers plus « populaires » (voir ici). En sens inverse, une partie des élèves des beaux quartiers se voient désormais affectés dans des établissements plus éloignés et moins bien cotés. Restaient les grands lycées Louis-le-Grand et Henri IV qui conservaient la possibilité d’échapper au système commun d’affectation géographique et de sélectionner leurs élèves. Cette anomalie a été supprimée en 2022 (voir ici). Les grands lycées sont désormais contraints à leur tour d’accueillir des mauvais élèves et des élèves perturbateurs. Ce procédé d’ingénierie sociale typiquement totalitaire va évidemment se traduire par une baisse du niveau dans ces établissements. Le Système veut maintenant franchir dans ce domaine un cap supplémentaire. Comme on le sait, les familles qui veulent échapper à cette mixité imposée peuvent fuir vers l’enseignement privé. C’est pourquoi le Système souhaite maintenant contraindre le privé à participer au mécanisme dit de carte scolaire, c’est à dire de mixité imposée (voir ici et ici).

L’immigration est la politique la plus lourde de conséquences, mais ce n’est pas la seule que le Système veut imposer, contre l’avis de la population si nécessaire. Le domaine sociétal est un autre terrain de manœuvre privilégié du Système. Là encore, les « avancées sociétales » résultent de l’idéologie individualiste et progressiste : l’individu doit être totalement libre de conduire sa vie comme il l’entend et ne doit être tenu par aucune tradition ni règle morale. Il doit pouvoir choisir de se marier avec qui il veut, avorter selon son bon plaisir (jusqu’à 14 semaines depuis 2022, voir ici) ou changer de sexe. Il doit pouvoir également choisir librement le moment de sa mort : à l’ordre du jour sociétal, le suicide assisté est aujourd’hui au premier rang des priorités (une loi est en cours de discussion). Sur le plan des méthodes, le Système procède par étapes. Sur le dossier des homosexuels, il a d’abord autorisé le PACS, en 1999, puis le mariage pour tous en 2013, puis l’ouverture de la PMA aux couples de femmes en 2021 (voir ici). Viendra le moment venu l’étape de la GPA (mais les juges considèrent d’ores et déjà que des enfants nés par GPA à l’étranger peuvent être reconnus ; voir ici). De façon générale, dans le domaine sociétal, il s’agit pour le Système de promouvoir, au nom de l’égalité, toutes les parties de la population qu’il juge en situation d’infériorité : les immigrés, les femmes, les LGBT, les transgenres, les handicapés. Tous ces combats woke sont la résultante de l’idéologie du Système, au cœur de laquelle la religion de l’égalité occupe une place déterminante. Pour le Système, les populations majoritaires ou jugées en position de force sont au contraire une cible : les Blancs, les hommes, les hétéros, d’autant plus lorsqu’ils sont aisés, valides, cathos…

Un autre champ de manœuvre, où l’idéologie joue là encore un rôle majeur, est le domaine fiscal. L’impératif de redistribution, au nom de l’égalité, est l’un des piliers des politiques sociales et fiscales conduites par le Système. Comme nous l’avons évoqué dans différentes chroniques précédentes, les tenants du Système n’ont pas tous la même conception de l’égalité : l’aile libérale et individualiste cherche l’égalité devant la loi, l’aile communiste veut l’égalité des conditions ; ces deux conceptions sont évidemment sources de contradictions et d’antagonismes entre les deux ailes. Aujourd’hui en France cette contradiction se résout de la façon suivante : le prélèvement au profit des « pauvres » pèse essentiellement sur la classe moyenne, tandis que la classe supérieure y échappe dans une large mesure. Dans ce contexte, le Système peut pratiquer un prélèvement confiscatoire (48 % du PIB), le plus élevé du monde (voir ici). Mais il n’entend pas s’arrêter en chemin. Pour imposer plus facilement ces prélèvements confiscatoires, il a mis en place en 2019 le prélèvement à la source, qui vise à rendre l’impôt sur le revenu aussi indolore que les cotisations sociales, pourtant elles-mêmes démesurées. Le Système s’est également fixé pour objectif, au nom de l’égalité, d’augmenter l’imposition des successions. Pour le Système et son idéologie à la fois individualiste et égalitaire, il est insupportable que la famille puisse engendrer une reproduction des inégalités. L’objectif ultime est d’empêcher les héritages significatifs voire l’héritage tout court. On en est au stade des tribunes d’intellectuels et de cercles de réflexion et des articles dans les médias, pour préparer l’opinion à des évolutions futures (voir iciici, iciici, ici).

  • Le goût des moyens de coercition

Les politiques énumérées ci-dessus, dictées par l’idéologie, sont imposées à la société, même contre l’avis de la majorité. Mais il est une autre facette qui doit être soulignée : non seulement le Système veut imposer ses orientations même contre l’avis de la majorité, mais il est porté à utiliser de façon croissante différents moyens de coercition. Il le fait au nom des grands principes, l’intérêt général, la santé, l’environnement, mais l’objectif associé – et même, selon nous, l’objectif principal – est de faire plier, de forcer, de museler la population, de la contraindre à adopter l’idéologie officielle.

Nous avons traité dans une précédente chronique de la politique de sécurité routière, conçue avant tout, selon nous, pour placer la population sous pression (voir cette chronique ). Le domaine de l’environnement est l’un de ceux où le Système se montre désormais le plus directif. Là encore l’idéologie est présente : le climat, la planète sont devenus de nouveaux tabous. Mais c’est l’ivresse de la coercition en elle-même qui dans ces domaines nous paraît être devenue dominante : elle s’exerce à l’égard d’une population, les Français moyens de souche, que le Système méprise. C’est ainsi que le Système multiplie désormais les champs d’éoliennes, défigurant de façon définitive les paysages. Il ouvre sans cesse de nouveaux grands chantiers à l’utilité douteuse (et même suspecte) et très coûteux pour les finances, avec un très fort impact sur l’environnement et les paysages (mais très profitables aux entreprises qui les réalisent) : A 69, TGV Bordeaux Toulouse, Tunnel Lyon Turin. Une nouvelle ligne Paris Normandie est, apprend-on, en projet.

Le motif du respect de l’environnement sous-tend différentes politiques coercitives que le Système entend mettre en œuvre, pour modifier les comportements et les modes de vie. La voiture individuelle est ainsi une cible privilégiée. Son usage dans les grandes agglomérations a été progressivement restreint (ce que pour notre part nous trouvons très souhaitable). Mais la politique anti voiture va désormais beaucoup plus loin et vise à modifier les comportements bien au-delà des villes. C’est ainsi que les autorités ont mis en place une prime à l’achat de voiture électrique. A l’inverse ils ont mis en place un malus écologique frappant de façon de plus lourde les véhicules les plus polluants. Ce malus vient s’ajouter à la taxation sur les carburants qui atteint le niveau confiscatoire de 60 % (TVA + TICPE). Surtout, elles ont décidé, dans le cadre de l’UE, l’interdiction de la vente de véhicules neufs non électriques en 2035. Pourtant tout indique que les véhicules électriques ne sont pas à même, et ne le seront pas avant longtemps, de rendre les mêmes services à la population que les véhicules traditionnels (coût, temps de recharge, nombre de bornes, autonomie…). C’est qu’en réalité la cible n’est pas seulement la voiture thermique mais la voiture individuelle, au nom d’une vision idéologique favorable aux transports collectifs. On voit par exemple des municipalités réserver des voies urbaines à ceux qui se déplacent en respectant les principes du camp du Bien : électrique, transports en commun, covoiturage. Dans le même esprit, le Système mène depuis deux décennies une propagande constante en faveur du vélo en ville. Non seulement les cyclistes sont encouragés et célébrés mais ils ont de fait été autorisés à ne respecter aucune règle : ce que le Système, expert en novlangue, appelle la mobilité douce (vélos, trottinettes…) fait vivre aux piétons un enfer.

D’autres cibles sont désignées par le Système et seront à n’en pas douter les prochains chantiers coercitifs, là encore au nom des grands principes, comme l’environnement et la santé. Une politique de lutte contre le tabac a été conduite avec détermination (ce qui ne peut qu’être approuvé bien sûr). Mais le Système a désormais d’autres ambitions. La consommation de viande est devenue une cible, le Système faisant valoir l’impact de l’élevage sur la pollution de l’eau et de l’air. Les premières mesures coercitives interviennent désormais, à bas bruit pour l’instant. C’est ainsi que la ville de Lyon avait décidé de ne proposer désormais que des repas sans viandes dans ses restaurants scolaires (voir ici ; cette décision a depuis été annulée par le tribunal administratif, mais l’idée reviendra probablement à l’ordre du jour le moment venu). Au service de cette politique, l’industrie propose désormais des « steaks » végétaux, qui seront peut-être imposés le moment venu dans la restauration collective. Le pavillon individuel, accusé de consommer trop d’espace, constitue, lui aussi désormais, une cible du Système. Dans le même esprit il est régulièrement question de taxer ou de réquisitionner les logements vacants. On voit même désormais évoquer l’idée d’inciter les gens qui habitent des logements trop grands pour eux à les partager : par exemple une veuve aurait tout intérêt, selon le Système, à partager son logement devenu trop grand avec des étudiants. On sait que le Système totalitaire procède le plus souvent par étapes. Il commence par la sensibilisation et de l’incitation (voir ici). Viendront ensuite probablement la taxation puis l’interdiction.  On notera au passage que nombre de ces cibles sont choisies en fonction de critères valables dans les grandes agglomérations : les tenants du Système sont avant tout des bourgeois grandes villes.

Le Covid a donné lieu, au nom de la santé, à des mesures générales qui ont attenté de façon inédite aux libertés de tous. Les gens ont été confinés à domicile pendant des mois et ils y ont consenti sans grande difficultés. Pour notre part nous ne pensons pas que ces mesures ont été prises avec le souci de tester des méthodes totalitaires : elles résultaient plutôt de choix effectués dans l’incertitude et dans une atmosphère de panique. En revanche le Système a bien mesuré qu’il était possible d’utiliser des moyens de contrainte puissants, dès lors qu’ils sont justifiés par un objectif d’intérêt général : il a retenu la leçon et y a très probablement pris goût. Dans le même registre, on peut constater que grâce aux nouvelles technologies (internet, IA…) se mettent progressivement en place les moyens d’une surveillance généralisée de la population. On sait qu’en Chine les choses sont avancées au point que chaque fait et geste est connu du pouvoir et permet d’attribuer des notes de bon comportement social, débouchant sur un système de récompenses et de sanction. On peut parier qu’une évolution dans cette direction s’opèrera progressivement dans les pays occidentaux.

On notera au passage que le Système se trouve le plus souvent aux prises avec une contradiction majeure. Il veut mener différentes politiques au nom de la liberté individuelle la plus grande, par exemple en matière de mœurs ou d’immigration. Mais il entend également conduire des politiques de coercition, comme en matière fiscale, environnementale ou de mise en place de moyens de surveillance générale. On voit ici s’exercer la tension entre les différents principes qui composent l’idéologie du Système, en particulier la liberté et l’égalité, qui le plus souvent sont antagonistes. Nous revenons sur ce point essentiel en conclusion de cette chronique.

  • La propagande omniprésente

La propagande incessante est l’une des marques des régimes totalitaires. Le Système s’y livre sans relâche. Les thèmes de propagande sont avant tout les thèmes sociétaux qui servent de support à l’ingénierie sociale développée par le Système. L’immigration en premier lieu, le féminisme, les LGBT, le handicap et désormais les transgenres.

La propagande en faveur de ces thèmes et de ces catégories est permanente, emprunte tous les canaux et saisit toutes les occasions. Sous le mandat de E. Macron, les événements et commémorations sont des occasions privilégiées. E. Macron a multiplié les occasions de mettre en avant la repentance de la France à l’égard de tous ceux qui ont été selon lui ses victimes, les pays africains colonisés, en premier lieu l’Algérie (voir notamment iciiciiciiciiciiciiciici, ici, ici, ici). De même les fêtes nationales à l’Elysée ont été l’occasion de mettre en avant le rap et les homosexuels. Les JO de Paris, en particulier lors des cérémonies d’ouverture et de clôture, ont mis en avant tous les thèmes du Système : féminisme, homosexualité et transgenre, handicap, immigration. Se sont ajoutées également les moqueries contre la religion catholique (voir cette chronique).

Les films, les séries télé, les pubs sont des vecteurs de propagande privilégiés. La représentation de l’immigration y est aujourd’hui omniprésente. Des films célébrant l’accueil des immigrés sortent avec régularité. Une partie des pubs désormais ne mettent plus en scène que des personnes issues de l’immigration. Les écoles sont également un lieu de propagande intensive. Les associations au service de l’idéologie sont autorisées et financées pour y multiplier leurs interventions. On a même vu des drag-queens invitées à effectuer des prestations, sous le prétexte de l’encouragement à la lecture (voir ici). Au-delà de l’école, les livres et revues pour enfants sont eux aussi des moyens d’une propagande systématique.

  • Le contrôle des médias

Conformément aux canons du totalitarisme, le Système contrôle la plupart des médias : tous les médias publics et la grande majorité des médias privés. L’action de V. Bolloré a soustrait plusieurs médias privés à sa mainmise, ce qui constitue une première (une radio, Europe 1, une télé, CNews, un journal, le JDD). Après avoir retiré la fréquence TNT attribuée à C8, appartenant à M. Bolloré, le Système se demande désormais s’il va oser faire de même avec CNews.

Les réseaux sociaux sont un secteur qui échappent dans une certaine mesure au Système. Mais il multiplie les tentatives pour reprendre la main. C’est ainsi que Facebook France est dirigé par un préfet en disponibilité. En se prévalant de la nécessité de lutter contre le racisme, la désinformation, la criminalité, les ingérences étrangères, il multiplie les pressions contre les réseaux sociaux. Ces jours-ci des comptes Instagram viennent d’être supprimés (Instagram appartient à FB). La prise de contrôle de Twitter par E. Musk, son adversaire déclaré, a été pour le Système une mauvaise nouvelle. Là encore le Système ne restera probablement pas sans réaction. Le PDG de Télégram, lié à la Russie et concurrent des GAFAM, vient d’être arrêté en France, au nom de la lutte contre la criminalité et les ingérences étrangères (comme si les GAFAM n’étaient pas des outils d’influence et d’ingérence autrement puissants).

Dans le même registre du contrôle de l’information, on peut signaler également la création d’une commission chargée de lutter contre le complotisme (voir ici).

  • Mensonges et manipulations au cœur des pratiques du Système

Le mensonge permanent est l’une des techniques utilisées intensivement par le Système en place. Nous en donnerons différents exemples récents.

Le dossier de l’immigration est celui où les mensonges sont les plus fréquents et complets. Le mensonge porte en particulier sur deux terrains. Il s’agit d’abord de refuser d’établir des statistiques ethniques, ce qui permet de nier la réalité de l’invasion migratoire. Aux Etats-Unis on sait précisément combien représentent les Blancs, les Noirs, le Hispaniques. En France aucun chiffre ne permet de connaître le nombre de personnes issues de l’immigration (pour notre part nous les évaluons à un niveau compris entre 18 et 20 millions). L’autre aspect du mensonge officiel consiste à tout faire pour réduire le débat public sur le sujet à la seule immigration clandestine. L’immigration légale, pourtant encore plus massive, est purement et simplement passée sous silence. Dans le même esprit on sait que le Système et ses médias s’efforcent le plus possible de cacher les noms des délinquants, très généralement issus de l’immigration.

Parmi les secteurs où le mensonge officiel a été le plus flagrant ces dernières années, il faut mettre en avant le sujet de la voiture électrique. Le Système a matraqué que le véhicule électrique était une chose excellente pour l’environnement, en cachant tous les éléments qui montrent le contraire (nécessité d’utiliser des terres rares, non réparabilité, bilan carbone négatif avant 40 000 km parcourus, pollution liée aux pneus et aux freins supérieure à celle des véhicules thermiques, moins lourds…). Autre exemple de mensonge et de manipulation, le Système dénonce le pavillon consommateur d’espace mais favorise dans le même temps l’augmentation de la population par l’immigration de masse qu’il organise.

Dans le registre du mensonge et de la manipulation, le Système utilise également la technique efficace de l’inversion accusatoire. Elle consiste à taxer les opposants d’être des extrémistes, des provocateurs et des porteurs de haine, alors que le Système est le plus extrémiste dans tous les domaines qui se puisse envisager. Les JO viennent de fournir un exemple. Le Système a ainsi conçu une cérémonie insultant les chrétiens : devant les quelques protestations, il a ensuite accusé les opposants d’être des extrémistes et des porteurs de haine.

  • Le deux poids deux mesures est une autre marque de fabrique du Système

Les exemples de l’utilisation du deux poids deux mesures par le Système, et de l’arbitraire qui en découle, abondent. Le Système lutte contre le tabac au nom de la santé mais dépénalise l’utilisation du cannabis et le CBD a pignon sur rue. Le Système tape sur la voiture mais n’agit en rien pour réduire le transport par camion, qui au contraire ne cesse de se développer.

Le deux poids deux mesures est particulièrement net pour ce qui est des atteintes aux édifices religieux. Les atteintes aux mosquées sont très peu nombreuses et généralement très peu graves, se limitant à des tags sur les murs : ces quelques cas enregistrés donnent lieu à une condamnation pénale sévère des auteurs et à une publicité maximale. Les églises en revanche sont touchées par des actes beaucoup plus nombreux et graves : vandalisme, incendies… (voir iciici). Ces faits graves sont généralement tus par la presse et les autorités. Les auteurs, s’ils sont appréhendés sont laissés libres.

Autre exemple du deux poids deux mesures, l’ultra droite fait l’objet de condamnations extrêmement sévères (nous revenons sur ce point au paragraphe suivant). Dans le même temps les milices antifas sont impunies depuis leur apparition il y a une trentaine d’années, alors que leurs quelques centaines de membres sont parfaitement identifiés. Un casseur antifa vient même d’être élu député LFI.

Le deux poids deux mesures et l’arbitraire s’exercent à plein dans le registre de la propagande bien-pensante woke. On donnera l’exemple des quotas « de genre ». Sont ainsi mis en place des quotas femmes dans les mandats politiques, dans les conseils d’administration des grandes entreprises et dans la haute fonction publique. Mais il n’y pas de quotas femmes dans le BTP par exemple… Et pas non plus de quotas hommes dans un certain nombre de professions désirables fortement féminisées, comme la magistrature ou la médecine…

Le deux poids deux mesures est maximal dans le domaine de la gestion des faits de délinquance et des événements tragiques. Le Système s’efforce de cacher le plus possible les actes délinquants commis par des immigrés et accuse l’extrême droite de les « récupérer » abusivement. L’étouffement des meurtres de Blancs commis par les immigrés est pour le Système une priorité de premier rang (voir cette chronique). Pour étouffer le plus possible les événements en question, le Système met en avant le souci de la dignité des victimes et de la douleur de la famille : c’est l’argument qui a été utilisé par exemple dans l’affaire du meurtre de la petite Lola par une immigrée algérienne (voir cette chronique). Le Système fait également valoir la nécessité d’attendre les résultats de l’enquête avant de tirer des conclusions hâtives et de se livrer à des manifestations indécentes, comme dans l’affaire du meurtre de Crépol (voir cette chronique). De son côté le Système procède à une récupération politique maximale des événements qui l’arrangent. L’exploitation de la mort d’un délinquant noir aux Etats-Unis tué par un policier a duré des mois et a donné lieu au mouvement mondial Black lives matter. Ces dernières semaines, le Système met en exergue le procès des viols de Mazan pour dénoncer les comportements masculins (Le Monde a déjà consacré plus de 70 articles (sic) à ce procès et la série n’est pas terminée. Les plaintes pour viol déposées contre Gérard Miller en revanche n’ont donné lieu en tout et pour tout, autre illustration du deux poids deux mesures, qu’à un seul article du Monde, à partir d’une dépêche de l’AFP). Dans l’affaire de Mazan, il n’est pas question cette fois de faire preuve de discrétion à l’égard de la victime, qui est au contraire mise sur le pavois. Dans l’affaire Nahel, le Système n’a pas attendu les conclusions de l’enquête pour se prononcer dans les heures qui ont suivi les événements et condamner vigoureusement au sommet de l’Etat (E. Macron, E. Borne…) les violences policières (voir cette chronique).

  • L’utilisation intensive de la novlangue

L’utilisation d’une novlangue est comme on le sait une des caractéristiques des régimes totalitaires. Le Système est très actif sur ce registre aussi.

La novlangue en matière d’immigration est ancienne et le vocabulaire est fixé depuis longtemps. Les quartiers immigrés sont nommés « quartiers populaires » ou plus cursivement « les quartiers ». Les immigrés émeutiers sont nommés des « jeunes », quel que soit leur âge d’ailleurs…

Ces dernières années c’est le féminisme et le LGBT qui ont été les terrains de manœuvre privilégiés. L’écriture inclusive a du mal à s’imposer. En revanche la féminisation systématique des noms masculins est un succès. Les professions sont féminisées : auteure, écrivaine… La notion du masculin ayant valeur de neutre est rejetée. Cette tendance va pourtant à l’encontre de la logique et de l’histoire de la langue. On signalera à cet égard que le neutre n’est pas seulement masculin : il existe des noms féminins importants, englobant eux-aussi les personnes des deux sexes : par exemple une personne, précisément, une victime… Pour illustrer la mauvaise foi et les visées manipulatoires du Système, on notera également que celui-ci ne cherche à féminiser que les professions considérées comme nobles (il est vrai que les femmes sont peu présentes dans les professions physiquement exigeantes comme celles des charpentiers, maçons ou plombiers).

L’écologie est également ces dernières années un registre où la novlangue prospère : les différentes activités économiques se doivent ainsi d’être « durables », « engagées » et « solidaires ». On vante de même les « mobilités douces » pour promouvoir le vélo et la trottinette, alors même que leurs utilisateurs se montrent souvent agressifs et sectaires. A la fois contre vérité et provocation, ce slogan « mobilités douces » est typique des procédés totalitaires.

  • La réécriture de l’Histoire

La réécriture de l’Histoire pour l’adapter à l’idéologie au pouvoir est l’une des marques des régimes totalitaires. On se rappelle par exemple des photos trafiquées par le régime communiste en URSS. Le Système au pouvoir n’est pas en reste.

Ces dernières années des historiens officiels ont été chargés de réécrire l’Histoire de France, sous la direction de P. Boucheron. Une « Histoire mondiale de la France » (sic) parue en 2017 a voulu montrer que la France dans son Histoire n’est rien sans l’apport des étrangers et des autres pays et que même elle n’existe pas en tant que telle mais seulement comme élément d’un ensemble plus vaste, en particulier l’ensemble méditerranéen. Le même Boucheron a été chargé du service après-vente, en bénéficiant depuis d’une tribune permanente dans le journal officiel Le Monde. De même c’est lui qui a été chargé de l’écriture du scénario de la cérémonie des JO de Paris.

Dans le même registre on peut relever que le Système a décidé de s’attaquer à la réécriture des œuvres du passé pour les faire précéder d’avertissements et de mises en contexte et même pour les expurger de tout ce qui est contraire à l’idéologie du Système. Sont visés par exemple les romans d’Agatha Christie (voir iciici).

  • Le harcèlement des opposants

Le harcèlement des opposants s’est poursuivi de plus belle. On ne pourra citer que quelques événements tellement ils sont nombreux.

Le harcèlement est judiciaire : les procédures contre le RN sont toujours aussi nombreuses. La plus importante touche l’affaire des assistants parlementaires. On reproche aux collaborateurs du RN de ne pas avoir eu d’activité liée à l’UE. Ces reproches sont évidemment illégitimes. Le rôle des élus du RN et de leurs collaborateurs est de servir leurs idées et leur combat politique comme ils l’entendent, pas de se mettre au service des institutions du Système. Toutes les procédures ne débouchent pas sur des condamnations : mais elles font peser sur le parti une pression permanente qui l’oblige à consacrer des moyens et de l’énergie à sa défense. Elles placent également en permanence le RN en position de délinquant potentiel.

Le Système a poursuivi également la voie du harcèlement de ce qu’il appelle l’ultra droite. Il a par exemple dissous différents groupes « identitaires ». Pour paraître justifier sa décision le gouvernement dissous parfois en même temps un groupe d’ultra gauche : mais il s’agit là d’une simple mise en scène. La cible véritable est l’extrême droite, que le Système considère comme son opposition la plus dangereuse (voir iciiciici, iciici).

Différents complots d’ultra droite ont été déjoués. En admettant que les comploteurs aient été véritablement décidés à passer aux actes, ils ont été en tout cas arrêtés avant. Le fait qu’on leur reproche seulement des projets et la détention d’armes dans certains cas ne les empêchent d’être emprisonnés de façon préventive et d’être ensuite sévèrement condamnés. Donnons l’exemple récent de cette condamnation incroyable de personnes d’ultradroite ayant eu « l’intention » de commettre des attentats : 18 ans de prison ! (voir ici). Dans le même temps des délinquants multirécidivistes sont laissés libres dans l’attente de procès et ensuite condamnés à des peines avec sursis : il s’agit là d’un deux poids deux mesures typique des régimes totalitaires, que nous avons signalé plus avant.

Dans le registre du harcèlement et de la pression exercée en permanence sur les opposants, on relèvera la façon dont ont été traités, gardés à vue et prison préventive, pour les manifestants de l’affaire de Crépol qui protestaient contre le meurtre. Ils s’étaient contentés de manifester en brandissant des banderoles alors que la manifestation n’avait pas été autorisée. Le Système a prétendu que des policiers avaient été blessés, mais n’a donné aucune précision sur ce point, qui paraît pour le moins douteux.

On pourra relever également les différents procès qui visent Damien Rieu, l’un des fondateurs de Génération identitaire. La dernière procédure en cours le met en cause pour avoir diffusé les vidéos d’un acte de de délinquance : comme d’habitude ce sont les lanceurs d’alerte que le Système poursuit, généralement plus activement que les coupables eux-mêmes (voir ici).

Le harcèlement est aussi physique. Depuis des décennies, la plupart des réunions politiques d’extrême droite sont perturbées par la présence de l’extrême gauche, qui exerce une pression physique sur les participants, que la police doit souvent protéger. De même les antifas agressent régulièrement les militants et candidats d’extrême droite qui distribuent des tracts.

  • Installer un climat de crainte pour s’assurer de la docilité de la population

Si le Système pourchasse ses opposants, il se montre en revanche largement laxiste à l’égard des délinquants. Le choix du laxisme effectué par le Système, ses législateurs et ses juges, est une autre preuve de ce que nous sommes en présence d’un Système totalitaire. Pour installer un climat de crainte et s’assurer de la docilité de la population, le Système fait le choix délibérer de laisser les délinquants s’ébattre en liberté.

Chaque jour la presse locale se fait l’écho de quelque méfait grave commis par un multirécidiviste déjà condamné 15 ou 20 fois et qui avait été laissé tout à fait libre d’aller et venir. Souvent même le délinquant dont il s’agit sera une fois encore relâché après ce nouveau méfait commis, en l’attente d’un nième procès. La surpopulation des prisons est l’une des raisons invoquées pour justifier les décisions laxistes. Mais il s’agit là selon nous avant tout d’un prétexte : le laxisme de la justice pénale est délibéré et voulu. Le Système en effet ne cherche pas en réalité à combattre les délinquants. D’une part parce que les mis en cause sont le plus souvent issus de l’immigration : le Système les protège et les privilégie par principe, en cohérence avec sa politique d’acceptation et d’encouragement à l’immigration massive. En outre les victimes de la délinquance immigrée sont pour la plupart ces Français moyens de souche que le Système perçoit comme des ennemis, qui de fait votent souvent RN et qu’il faut de toute façon faire disparaître en tant que population homogène et cohérente. La délinquance des immigrés, comme les émeutes des quartiers, sont un moyen d’accélérer le processus, en démoralisant et en fragilisant la population autochtone en voie de remplacement (voir cette chroniquecelle-ci, celle-ci).

Il faut ici insister sur ce qui vient de se passer en Angleterre. Des manifestations contre les crimes commis par un immigré et contre l’immigration de masse avaient dégénéré en émeutes. Le Système a fait preuve de la plus grande sévérité envers les manifestants et émeutiers. Le premier ministre anglais a déclaré sans ambiguïté qu’il avait pour objectif de se montrer impitoyable contre le racisme. Le deux poids deux mesures et la préférence immigrée pratiqués par le Système sont ainsi apparus en pleine lumière (voir ici).

On notera au passage l’importance du rôle joué par les juges, maillons importants du Système : on fait appel à eux dans un triple registre : pour fixer ce qu’ils appellent l’Etat de droit, c’est-à-dire les principes woke érigés par le Système ; pour condamner les opposants, en s’appuyant notamment sur les lois antiracistes limitant la liberté d’expression ; et enfin pour appliquer le laxisme judiciaire à l’égard des immigrés protégés du Système.

  • La dimension occidentale et européenne du totalitarisme

Le totalitarisme n’est pas propre au Système tel qu’il agit en France : il a bien entendu une dimension européenne (étant entendu que le Système que nous évoquons ici est celui qui règne sur l’Europe et sur l’Occident de façon plus générale ; nous reviendrons sur le sujet dans une future chronique). L’UE est un acteur majeur sur un nombre croissant de dossiers. Ses responsables répètent ainsi que l’immigration est nécessaire et qu’elle va de toute façon se poursuivre (voir ici, à propos du pacte de Marrakech de 2018 ; voir également les multiples déclarations immigrationnistes du commissaire européen Mme Johansonn ; iciiciici).

Dans le registre des politiques environnementales, la décision prise dans le cadre de l’UE d’interdire d’ici dix ans la vente de véhicules à moteur thermique va probablement entraîner de lourdes conséquences pour l’industrie automobile européenne.

Indépendamment de l’UE, les différents pays européens mènent la même politique à dimension totalitaire que celle que nous venons de décrire concernant la France, à commencer par l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Les gouvernements des quelques pays européens qui ne s’alignent pas sur les objectifs du Système font l’objet d’une pression permanente de l’UE et des principaux pays européens. Ces gouvernements récalcitrants sont pourtant issus d’élections libres : la nature totalitaire du Système est là encore manifeste.

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Le passage en revue de ces différents registres nous paraît démontrer que nous sommes bien en présence d’une entreprise totalitaire. D’abord quant à ses objectifs. Les régimes autoritaires ou dictatoriaux se contentent d’empêcher toute opposition à leur pouvoir. Le Système totalitaire, lui, est beaucoup plus ambitieux : il entend imposer son idéologie et veut modifier la société, les comportements, les modes de vie, changer l’homme lui-même. Cette ambition démiurgique passe par des procédés d’ingénierie sociale dont l’immigration, les mœurs et désormais les comportements quotidiens au nom de leur impact sur l’environnement constituent, comme nous l’avons vu, autant de champs de manœuvres. Quant à ses méthodes, le Système procède par étapes. Il fait précéder les évolutions et les avancées sociétales qu’il souhaite de ballons d’essai lancés à intervalles réguliers, par des tribunes d’intellectuels ou d’experts ou de cercles de réflexion dans Le Monde ou Libération. La deuxième étape est une préparation d’artillerie de propagande intense, où le Système cette fois fait donner toutes ses batteries (cinéma, télé…) pour promouvoir les changements de comportements souhaités. Dans un troisième temps il taxe les comportements nocifs et subventionnent les bons. Dans un dernier temps les comportements jugés nuisibles sont interdits.

Le dernier point qui nous paraît devoir être souligné en conclusion est le suivant. Le primat de l’idéologie – l’idéologie progressiste – place fréquemment le Système dans une situation de contradiction qui naît en particulier de la tension entre ses deux principes majeurs, la liberté et l’égalité. Dans certains domaines les deux principes s’accordent et congruent : les réformes sociétales se font ainsi à la fois au nom de la liberté des individus et de l’égalité des droits. L’immigration répond également aux aspirations du courant libéral du progressisme et de son courant égalitaire : les individus du monde entier sont libres d’aller et venir et ont un droit égal de s’installer là où ils le désirent. Dans le domaine fiscal, comme nous l’avons vu, c’est l’égalitarisme qui domine et impose une redistribution massive (mais à laquelle la classe supérieure à pris soin d’échapper).

Le Système balance ainsi selon les domaines entre les deux pôles du progressisme. Tantôt laisser à l’individu toute licence de se comporter comme il l’entend, en particulier dans le domaine de l’immigration et des mœurs, au détriment du mode de vie, de la sécurité et de la vie même de la population des Français et des Européens ordinaires de souche. Tantôt restreindre les libertés, au nom de l’égalité et du Bien. Les deux ailes du progressisme, l’aile libérale et l’aile égalitaire, sont toutes deux, comme on le voit, d’essence totalitaire. Et toutes deux également malfaisantes.

Voir également ces chroniques :

Actualité du totalitarisme

Chronique du totalitarisme en marche

Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme (6e et dernière partie)

https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2024/10/22/le-systeme-totalitaire/

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