Jean-Yves Le Gallou, co-fondateur de l’Institut Iliade et président de Polémia, donne rendez-vous le samedi 16 novembre à Paris, au Forum de la Dissidence, sur le thème « 3000 milliards de dette : chassons les dépenses nuisibles ! ». Il répond aux abonnés à la lettre de l’Institut Iliade, à un certain nombre de questions :
On attend Polémia sur les affirmations identitaires et voilà que vous abordez les questions budgétaires, pourquoi ?
Rien n’est plus politique qu’un budget. Et comme le dit Renaud Camus, les Européens sont le premier peuple à financer son propre remplacement ! Beaucoup de sous pour l’immigration. Bien peu pour les familles françaises.
Comment les dépenses publiques françaises influencent-elles les enjeux de civilisation ?
Des milliards sont consacrés à des dépenses de propagande axées sur la déconstruction de notre identité : 2 milliards pour les associations immigrationnistes, 1 milliard pour les associations LGBTQ, 250 millions pour l’aide judiciaire aux clandestins, 250 millions pour le remboursement des changements de sexe, 500 millions pour le Centre national du cinéma (CNC) qui promeut les pires pitchs wokistes, 4 milliards pour la désinformation des médias de service public, deux milliards pour la presse subventionnée, 4 milliards pour l’agitation syndicale qui œuvre entre promotion de la médiocrité et agitation d’extrême gauche.
Peut-on dire que l’impôt finance la destruction des valeurs françaises ?
Oui, les valeurs d’identité et de liberté notamment. Pas la liberté abstraite mais les libertés concrètes, enracinées, situées, qui sont au cœur de la civilisation européenne.
Vous avez des exemples ?
J’en regorge. Les services de la jeunesse et des sports persécutent les mouvements scouts. Les inspections académiques s’agitent pour entraver les libertés scolaires : brimer les écoles libres, entraver la création des écoles hors contrat et interdire l’école à domicile. Les agences régionales de santé (ARS) brident les libertés médicales, celles des patients comme celles des médecins. Toutes libertés pourtant essentielles.
Quelles solutions proposer pour que les dépenses publiques protègent davantage l’identité et les valeurs françaises ?
Revoir les priorités : réduire l’aide excessive à l’immigration et réinvestir dans des programmes qui favorisent la transmission culturelle et l’innovation nationale. Diminuer les charges publiques pour alléger l’impôt et permettre aux citoyens de disposer librement de leur revenu, tout en renforçant le tissu identitaire de la nation. Et puis sabrer, sabrer dans les dépenses nuisibles. En bref, plus de liberté pour plus d’identité.