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Viktor Orbàn, Matteo Salvini, Elon Musk : tous dénoncent l’activisme judiciaire

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L’assassinat de Philippine Le Noir de Carlan en décembre dernier avait remis sous les projecteurs le laxisme des juges. Un laxisme qualifié de meurtrier par certains : si la mort de l’étudiante ne peut être directement imputée à un dysfonctionnement dans la chaîne pénale et administrative, c’est bien la décision d’une juge des libertés qui avait ordonné la libération du suspect Taha Oualidat qui l’a rendu possible. Et dans tout ce qui touche à l’immigration, à quelque niveau que ce soit, on le retrouve : le pouvoir d’interprétation des juges. Chose qui n’a pas échappé à trois personnalités – Viktor Orbàn, Matteo Salvini, Elon Musk.

De la simple gestion des affaires de délinquance et de criminalité à l’organisation de l’invasion de l’Europel’idéologisation des magistrats est plus que manifeste. Partout en Europe, des criminels multirécidivistes sont relâchés par des juges permissifs qui appliquent les peines minimales… quand ils les appliquent. C’est ainsi sur leur peau – ou pire, celle de leurs enfants – que les citoyens d’Europe payent les conséquences des décisions des magistrats. Bien lire : il est écrit les « décisions des magistrats » et non les « décisions de justice », histoire de bien faire comprendre que le problème ne réside pas tant dans l’appareil mais dans le pouvoir d’interprétation que ces derniers possèdent.

Plus haut, ce sont les mêmes, ces magistrats pétris d’idéologie gauchiste (un mélange mortifère de culture de l’excuse et de sanctification de l’Autre) qui empêchent les rapatriements et qui, plus en haut encore, minent toutes tentatives de freiner les migrations vers le continent. Cela est criant en Italie où l’ex-premier Ministre Matteo Salvini risque encore six ans de prison pour avoir barré la route à un navire ONG chargé de migrants (qui avait dédaigné l’aide de Malte, de l’Espagne et de la Tunisie) suite à une chasse aux sorcières menée par des procureurs, qu’il qualifie de « communistes« .. tout en ajoutant que cela ne serait pas un problème, s’ils ne sortaient pas de leurs prérogatives en n’appliquant pas les lois votées par le parlement, et donc par le peuple souverain.

Mais le bras de fer entre magistrats et exécutif ne s’arrête pas à l’action du leader de la Lega. Des magistrats usent actuellement de tous les subterfuges possibles pour faire annuler le Plan-Albanie qui prévoit le déplacement temporaire des clandestins dans des centres construits à cet effet dans la nation balkanique pour l’étude de leur dossier. Ils ont saisi le décret gouvernemental sur les pays sûrs, le jugeant contraire au droit européen et ordonné le retour des migrants envoyés en Albanie.

Une OPA judiciaire remarquée outre-Atlantique par un Élon Musk qui tweete « Ces juges doivent partir. » Une intromission dans les affaires internes du pays peu appréciée par le président de la République italienne, Sergio Mattarella, soudainement devenu souverainiste. Mais le ministre de « l’Efficacité gouvernementale » du  futur gouvernement Trump persiste et signe arguant qu’il a bien le droit d’avoir une opinion…

Dernier en date à souligner la politisation des juges, Viktor Orbàn, à la tribune du cinquième sommet de la Communauté européenne du 7 novembre dernier :

« L’immigration est en train de détruire les piliers de notre système institutionnel. Tout le monde est insatisfait de cette situation et appelle au changement. Aujourd’hui, je constate qu’il y a un obstacle à l’intention d’amener ces changements et cet obstacle a un nom, il s’appelle l’activisme judiciaire.

La Hongrie s’est révoltée contre l’activisme judiciaire. Je crois que nous ne pourrons pas stopper les migrations si nous ne nous révoltons pas contre les décisions judiciaires actuelles. »

Le décor est planté : du Texas à Budapest, de la Méditerranée à Londres, « l’activisme judiciaire » est vu comme une force politique favorable à l’immigration. Une force politique qu’il faut contrer pour pouvoir mettre en œuvre les programmes anti-migrations voulus par les populations. Le décor est planté aussi au sein de ces populations qui ont de plus en plus de mal à supporter la toute-puissance de juges qui interprètent la loi comme ils l’entendent, sans jamais que leur responsabilité ne soit engagée, sans jamais rendre compte de leurs décisions. Même quand ces dernières débouchent sur le pire : le viol et le meurtre de nos enfants.

Audrey D’Aguanno

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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