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Les ruptures conventionnelles servent à payer l’année sabbatique d’un HEC de 35 ans… et pas que !

C’est l’édito de Raphaël Legendre du BFM TV source ici qui n’y va pas par 4 chemins pour parler des effets délétères des ruptures conventionnelles ! « Elles servent parfois à payer le tour du monde de HEC de 35 ans »: les ruptures conventionnelles c’est un quart des indemnités chômage en France

Il a raison.

Et maintenant cela suffit les ouins-ouins et les couineurs, le pays s’effondre sous les yeux de tous et cela se terminera par un bain de sang économique, financier et social si personne n’a le courage de dire les choses et de faire ce qui doit être fait à savoir mettre fin aux abus de l’assistanat pour en revenir à la juste solidarité qui est bien la seule chose que l’on puisse se payer durablement !

Alors on paye uniquement les vraies maladies, le vrai chômage et pas celui de convenance, on cesse de surprotéger tout le monde à commencer par les salariés qui se mettent en arrêt à la moindre remarque du chef, remarque qui consiste à dire dans 99 % des cas qu’ils viennent de faire une erreur ou de mal travailler ce qui est la base du bon travail et de la progression. Alors cela suffit.

Autrefois les indemnités chômage étaient dégressive, et vous savez quoi ? A chaque pallier de baisse correspondait un pallier de hausses de retour à l’emploi ! Evidemment !

Les gens sont des agents économiques parfaitement rationnels. Mettez leur 24 mois de chômage à 3 000 euros sans rien faire et ils ne feront rien. Il ne faut pas leur en vouloir, il faut juste changer les incitations pour changer les comportement. Tout ceci est un évidence.

A force de surprotéger on passe d’une protection totale que l’on se paye à crédit à plus rien du tout le jour où l’on a fait faillite.

Le fait que personne ne veuille comprendre cela me laisse assez pantois pour tout vous dire.

Alors, je sais comment cela se finira.

Il n’y aura plus aucune protection sociale et le « modèle social » français sombrera comme le Titanic dans les profondeurs de l’histoire.

Et Legendre de terminer et conclure son édito en disant « Ce n’est pas de l’injustice, ce n’est pas un « carnage », c’est de la responsabilité ».

Oui.

La responsabilité individuelle.

C’est une valeur essentielle et elle est le préalable à toutes les réussites, à toutes les prospérités et au bonheur parce qu’elle est la base de la… liberté.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

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