Ci-dessous une tribune que nous a adressée par mail, Elise M, une lectrice, par ailleurs institutrice, qui nous indique vivre à côté de Londres et qui voulait réagir aux silences, permanents de la gauche, Outre Manche mais c’est aussi valable en France, sur la question des violences sexuelles commises par des extra européens.. Nous la reproduisons ci-dessous.
On peut être féministe, de gauche dans l’âme, et ne plus se reconnaître dans les discours tenus aujourd’hui par cette même gauche qui fut, jadis, la plus fervente défenseuse des droits des femmes. On peut aimer la solidarité, l’égalité, la liberté, et pourtant ressentir aujourd’hui un profond malaise face à une hypocrisie grandissante : celle d’une gauche progressiste plus soucieuse de défendre des dogmes que de protéger les femmes.
Car comment expliquer ce silence assourdissant, cette gêne permanente, quand il s’agit d’évoquer les violences sexuelles commises par certains immigrés issus de sociétés ultra-patriarcales ? En 2024, selon les chiffres officiels britanniques, 40 % des agressions sexuelles à Londres ont été commises par des étrangers, alors que ceux-ci ne représentent que 9 % de la population. Ces faits ne sont pas de l’« islamophobie » ni de la xénophobie : ce sont des données froides, réelles, que l’on devrait pouvoir analyser avec rigueur – surtout lorsque l’on se dit du côté des femmes.
Mais chaque fois qu’un responsable ose aborder ces sujets – qu’il soit de droite, de gauche ou d’ailleurs – il est aussitôt accusé de racisme, de stigmatisation, de “faire le jeu de l’extrême droite”. La gauche bien-pensante préfère détourner le regard. Elle s’indigne à juste titre des propos d’un Andrew Tate ou d’un Donald Trump, mais reste muette quand des jeunes filles anglaises sont victimes de réseaux de viols organisés à Rotherham, Rochdale ou Telford.
Ce deux poids deux mesures est insupportable. Il n’est pas raciste de dénoncer le sexisme, d’où qu’il vienne. Et il est encore plus impératif de le faire quand il s’implante dans nos quartiers, dans nos écoles, dans nos structures sociales, par le biais de modèles culturels qui considèrent la femme comme inférieure, impure ou disponible. L’accueil inconditionnel de dizaines de milliers d’hommes jeunes, souvent sans famille, venus de pays où les femmes n’ont ni droits ni valeur, ne peut pas être fait sans réflexion ni précaution. Sinon, ce sont nos filles qui en paient le prix.
Et que dire du traitement médiatique ? Quand une femme est victime d’un attentat sexiste ou d’un viol par un migrant, c’est le silence ou l’excuse. Mais si elle ose protester, elle est suspecte. La compassion semble réservée à ceux qui, parfois, représentent un danger réel pour les droits des femmes.
Je suis féministe. Et je suis en colère.
En colère que des femmes comme moi soient taxées de racistes quand elles dénoncent la multiplication de comportements sexistes dans des quartiers gangrénés par l’islamisme ou par le patriarcat importé. En colère que la gauche, qui s’est battue pour le droit à l’avortement, pour la libération sexuelle, pour l’égalité professionnelle, choisisse aujourd’hui de se taire ou, pire, de nous accuser d’intolérance.
La réalité est simple : certaines cultures sont fondamentalement incompatibles avec les droits des femmes. Les accueillir, sans conditions, sans dialogue, sans exigence d’assimilation, c’est trahir le combat féministe. Le féminisme ne peut pas être un cheval de Troie pour une idéologie multiculturaliste aveugle.
Je n’ai pas de solution miracle. Mais je sais que la première étape, c’est de briser le tabou. Il est temps que la gauche retrouve sa colonne vertébrale. Il est temps qu’elle cesse de pactiser avec ceux qui haïssent les femmes, qu’ils soient intégristes religieux ou machos en costume. Protéger les femmes n’est pas de droite. Ce devrait être un consensus. Un devoir. Un impératif.
Elise M
Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine