Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Alerte aux œufs ukrainiens bourrés d’antibiotiques !

Jeudi 28 août, dans un communiqué, la filière professionnelle des œufs a dénonce l’importation d’œufs ukrainiens ensuite distribués dans les grandes surfaces françaises. Une menace économique pour le secteur, mais aussi pour la santé des consommateurs, puisqu’ils contiennent des antibiotiques interdits. L’UE a imposé une directive pour que les produits agricoles ukrainiens, pas aux normes européennes, soient vendus dans nos magasins.

Depuis le printemps, des dizaines de milliers de lots d’œufs ukrainiens estampillés code 3 (élevage en cage) sont venus garnir les rayons de grandes surfaces, notamment chez Carrefour et E. Leclerc. Le premier avait d’ailleurs déjà été épinglé par la Coordination Rurale.

Depuis plusieurs mois et l’inflation galopante qui touche la majorité des Français, l’œuf devient une des protéines les plus accessibles au détriment de la viande rouge, par exemple. Sa consommation présente une hausse de 5 % depuis le début de l’année. En volume, cela équivaut à environ 350 millions d’œufs supplémentaires par rapport à 2024.

Qu’on en importe un peu d’Espagne ou d’Italie, ça reste en Union européenne. Mais quand on va chercher en Ukraine, dont les normes ne sont pas en adéquation avec la réglementation européenne, ce n’est simplement pas possible”, insiste Yves-Marie Beaudet, président du CNPO. Selon l’interprofession, ces œufs ne respectent pas la réglementation européenne sur l’élevage en cage, tout comme l’accord français sur l’ovosexage (destiné à éviter le broyage des poussins mâles), ainsi que les règles sanitaires en matière d’antibiotiques. Au moins quatre antibiotiques interdits ont été détectés par le système européen Rasff entre juillet et août dans ces œufs ukrainiens. Une menace réelle pour la santé des consommateurs d’après le CNPO. Les consommateurs ne peuvent pas le savoir à moins d’être avertis : l’UE a fait en sorte que les étiquettes des produits ne permettent pas de lire d’où viennent les produits alimentaires que vous achetez.

Le distributeur Leclerc l’a reconnu, mais il s’agit selon lui d’un cas isolé. Les lots incriminés vont être retirés de la vente. Carrefour et Auchan, également pointés du doigt, affirment ne pas avoir commercialisé un seul de ces œufs.

En réponse, l’interprofession a proposé à la grande distribution une « réunion d’urgence » pour régler la situation face à ce qu’elle considère comme une concurrence déloyale.

Ces œufs, issus d’élevages en cage et conditionnés en Ukraine, ne respectent ni les normes sanitaires européennes ni les standards français. Plusieurs alertes récentes ont révélé la présence de résidus d’antibiotiques interdits depuis plus de 15 ans dans l’Union européenne. Les consommateurs sont donc exposés à des risques sanitaires majeurs.

Nos agriculteurs crèvent une fois de plus de cette concurrence déloyale. L’UE tue nos productions et nous appauvrit.

Pour rappel, voici ce que nous a coûté et nous coûtera ce pays, l’Ukraine, corrompu jusqu’à la moelle :

Aides de la France à l’Ukraine

Engagement militaire : La France s’est engagée à fournir jusqu’à 3 milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire à l’Ukraine en 2024, après 1,7 milliard en 2022 et 2,1 milliards en 2023. Cet engagement a été formalisé par un accord bilatéral de sécurité signé en février 2024 entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky. L’aide inclut des équipements militaires (chars, blindés, artillerie, etc.).

Soutien via l’UE : La France contribue également à la Facilité européenne pour la paix (FEP), avec 900 millions d’euros versés en 2024, portant le total de son aide militaire directe et indirecte à plus de 1,32 milliard d’euros depuis janvier 2024.

Aides de l’Union européenne à l’Ukraine

Montant global : Depuis 2022, l’UE a apporté un soutien total estimé à 167,4 milliards d’euros (juillet 2025), couvrant les aspects financiers, humanitaires et militaires. Pour la période 2024-2027, l’UE prévoit 50 milliards d’euros supplémentaires (32 milliards de prêts et 17 milliards de dons). À ce jour, 28,3 milliards ont déjà été débloqués.

Aide militaire : L’UE a formé plus de 40 500 soldats ukrainiens et prévoit d’en former 60 000 d’ici l’été 2024. Elle a aussi accéléré la production de munitions (2 millions prévues en 2025) et soutenu la modernisation de l’industrie de défense européenne.

Aide humanitaire et économique : L’UE a mis en place des corridors de solidarité pour l’exportation de produits agricoles ukrainiens et l’acheminement de l’aide humanitaire, tout en prolongeant les mesures de libéralisation des échanges jusqu’en juin 2025.

L’Europe est désormais le premier contributeur mondial, devant les États-Unis, avec une aide totale dépassant 167 milliards d’euros depuis 2022. La part de la France représente environ 4,6 à 5 milliards d’euros d’aide bilatérale (tous types confondus). Si l’on inclut la contribution française au budget de l’UE (quote-part), le montant total des aides de la France à l’Ukraine atteint environ 11,5 milliards d’euros d’aides directes et 16,5 milliards d’euros en comptant la part des aides européennes financées par la France

Pendant ce temps, nos services publics sont en ruine et les chiffres de la pauvreté explosent : en France, selon les dernières données disponibles (2024-2025), environ 14,4 % de la population vit au-dessous le seuil de pauvreté (fixé à 60 % du niveau de vie médian), ce qui représente plus de 9 millions de personnes.

Henri Dubost

https://ripostelaique.com/alerte-aux-oeufs-ukrainiens-bourres-dantibiotiques.html

Écrire un commentaire

Optionnel