Malgré quelques articles de presse, les grands médias télévisés n’ont pas trop parlé de ce rapport produit sous la direction du LR, maire de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, par le think-tank France2050 et concernant l’entrisme islamiste, notamment frériste et iranien, avec les Gardiens de la révolution islamique et leurs opérations d’infiltration des services secrets de la République islamique d’Iran en France.
Le rapport se penche sur les entrelacs idéologiques, politiques et religieux, passant par le Hamas en Palestine, le Hezbollah au Liban, les Houtis au Yémen, les milices chiites pro-iraniennes en Irak, les forces pro-assad en Syrie, jusque dans les sociétés occidentales, en particulier la France en tête, avec comme objectif général le djihad mondial, c’est à dire, la planète islam. Ces services secrets iraniens progressent en France depuis des décennies, par leurs structures officielles diplomatiques en premier lieux mais aussi en utilisant des relais dans le milieu universitaire, le parti LFI pour tenter de d’influencer, de noyauter, en particulier la France qui gêne, par la présence des bases militaires d’Abu Dhabi et Djibouti qui sont en capacité de surveiller en permanence les opérations militaires iraniennes dans le golfe Persique, en Mer Rouge.
Dans un autre axe, le rapport souligne une forme de cécité permanente des organismes français de bien pensance, mobilisés à fond sur le problème palestinien, mais qui ne trouvent trop rien à dire sur l’attaque du 7 octobre, le massacres des enfants soudanais par des milices islamistes, le villages chrétiens décimés au Nigéria par Boko Haram, ou la terreur des Talibans en Afghanistan, ou des Houtis au Yémen. Quant aux féministes, de gauche bien sûr, on ne les entend quasiment pas sur l’oppression des femmes iraniennes tuées pour des peccadilles liées à leurs tenues vestimentaires non conformes à la charia. Des « associations », la plupart du temps subventionnées par de l’argent public, qui dénoncent les crimes quand ils viennent de Washington ou de Tel-Aviv, mais les minimisent, voire les nient, quand ils sont commis par des régimes ou des groupes radicaux de confession musulmane, en arguant de lutte contre « l’islamophobie ».
On retrouve les mêmes à la manœuvre dans l’omniprésence du drapeau palestinien dans les manifestations publiques en France, quelles qu’elles soient d’ailleurs, portés par des activistes chargés de faire de la cause palestinienne l’étendard du djihad mondial, avec des militants, émeutiers, recrutés dans les quartiers, qui s’en prennent aux symboles de la République et dans les facultés, où désormais pour être enseigné ou enseigner il faut de manière quasi-obligatoire, être de gauche et faire allégeance à la cause palestinienne, on a d’ailleurs vu régulièrement des manœuvres d’intimidation contre des professeurs ou des étudiants n’ayant pas le bon ton de se soumettre. Ce rapport reprend en fait ce que nous avons sous les yeux et que nous ne voulons surtout pas voir. Au RPF, nous avons déjà parlé de cet entrisme et le faire reculer doit passer par une maîtrise accrue de l’immigration arabo-afro-musulmane, par bien moins de complaisance à l’égard des mosquées radicales, organisées en réseaux selon des influences étrangères, iranienne, mais aussi turque, algérienne, qatari et la fin des subventions d’état à des « associations » complices. La fermeture des robinets à allocations pour les arrivants, les expulsions systématiques en cas de radicalisation, la non-délivrance de visas à des individus connus pour leur capacité de prosélytisme, sont également des pistes de lutte et enfin, ainsi que la fin des relations économiques et diplomatiques avec des pays radicaux.