Le peuple ne doit pas savoir, ne doit pas comprendre, c’est pour cela que Macron veut absolument faire taire les réseaux sociaux. Le mensonge doit devenir le socle d’une république corrompue, qui ne peut survivre que grâce à la forfaiture. Toutes les fausses bonnes intentions énoncées ne sont que des tromperies.
Nunez le fameux ministre de l’Intérieur que d’aucuns encensaient parce qu’il avait maté les gilets jaunes, et qu’avec lui on allait voir ce qu’on allait voir, considérant que la violence à réprimer un peuple en souffrance était le gage d’une irréprochabilité, voire d’une compétence en la matière, ont eu un exemple de la sournoiserie ou de la compromission de l’homme face à la réalité. Interrogé sur Cnews sur l’immigration, il n’a fait que fuir, avouant sa volonté à éviter les bons mots, au risque de dévoiler la situation catastrophique dans laquelle se trouve la France et qu’il est idéologiquement préférable de nier.
La submersion migratoire est un vocable qu’il rejette, non pas car qu’il est inapproprié, mais bien parce qu’il gêne et qu’il est urgent de choisir un terme plus neutre ou ambivalent. C’est donc défi migratoire qui lui sera préféré, ce qui en soit ne veut rien dire puisque chacun y puisera ce qu’il entend en négatif ou positif, selon la tendance de pensée de chacun, refusant dans la foulée de reconnaître un quelconque problème lié à ce thème. Il va jusqu’à nier le lien entre l’immigration et la délinquance, justifiant son propos en s’excusant à l’avance d’une blessure qu’il pourrait occasionner à la diversité, sans même évaluer celle qu’il fait aux Français, en se réfugiant dans une posture de déni. Nunez ne veut même plus utiliser le mot assimilation cher au Général de Gaulle. Aurait-il admis qu’elle est devenue impossible aujourd’hui, car le nombre d’immigrés est trop important pour être assimilés ? Si tel est le cas il y a bien une submersion ! Mais comme le mensonge n’était pas assez gros, il a précisé que la France était construite sur la diversité, sous-entendu, cessez de geindre, acceptez ce qui arrive puisque c’est ainsi depuis la nuit des temps. Philippe De Villiers nous rappelle que cette allégation est totalement fausse. La France n’a pas été un pays d’immigration, ce mythe repose sur l’assertion que depuis 2000 ans la France est un pays de brassage ethnique. Durant toute la période de la Gaule soit pendant cinq siècles et selon les conclusions de la paléo-démographie, il n’y a pas eu de changement de la population pendant des siècles. Il poursuit, selon Jacques Dupaquier, démographe de son état, jusqu’en 1851, il y avait 380 000 étrangers sur notre sol et pas spécialement de confession musulmane.
Jusqu’en 1981, l’immigration est essentiellement européenne. Elle est de travail et non d’établissement. Mais il faut bien abuser le quidam, et pour dispenser la parole mondialiste, quoi de mieux que de répéter ce que la gauche s’égosille à marteler pour refuser de changer les choses ! C’est l’art de berner le monde et de s’en tirer avec une pirouette, plus facile de faire charger des gens qui souffrent et n’arrivent plus à vivre que d’avoir le courage de s’exprimer clairement sur ce sujet! Et de continuer à s’empêtrer dans l’approximation, passant de 200 000 clandestins la veille à 700 000 devant la journaliste ! En réalité, on serait plus proche du million. Le boniment doit avoir les accents du pouvoir pour paraître plus vrai et même se parer du sceau de l’immunité. Ça ne prend plus, la réalité est désormais vue et éprouvée par tous. Il faut aussi que le peuple ne puisse pas découvrir que ce qui se passe à l’extérieur n’est pas ce qu’en dit le discours officiel. Dans le dernier paquet de sanctions contre la Russie il est interdit aux agences de voyages de proposer des séjours en Russie. Le but n’est pas d’affaiblir l’économie, depuis le temps si un seul paquet avait dû être efficace on le saurait, mais bien d’éviter que les touristes ne constatent de leurs yeux que c’est un pays qui se porte bien, que sa capitale est propre et sécurisée, que les gens ne font pas la queue pour se nourrir. C’est exactement ce que faisait l’ex-URSS en interdisant à ses ressortissants de voyager pour se rendre compte que derrière le mur, la situation n’était pas celle que l’on prétendait. L’unique solution, restreindre les déplacements, veiller à ce que les communications soient contrôlées pour que le discours corresponde bien à ce que le pouvoir entend diffuser. Voilà la politique menée.
Masquer la réalité, raconter des sornettes, éviter le vocabulaire approprié pour ne pas affoler. C’est sans doute ce cumul de duplicité qui amène Macron à tout juste 11% d’avis favorables. Un tel score est –il encore compatible avec l’exercice du pouvoir ? Dans une vraie démocratie non, mais en France oui. Si nos oppositions avaient du cran, et écoutaient les électeurs, elles demanderaient à Macron de démissionner sous 48 heures, faute de quoi, elles le destitueraient, car on ne peut prétendre gouverner avec une confiance aussi basse. C’est la position du RPF. Ce score révèle le malaise de nos institutions et de leurs fonctionnements. Tout ceci devrait être corrigé par les Parlementaires eux-mêmes, or ils n’en font rien, et pendant qu’ils s’échinent à trouver de nouvelles taxes, monsieur 11% promet 1.5 milliard à l’Afrique des Grands Lacs.