L’Ukraine, pays mafieux et corrompu qui n’intéresse personne, sera-t-elle le tombeau de l’Europe ?
Ces quatre leaders surfent sur la peur de leurs peuples, en agitant une menace russe imaginaire. Mais leur bellicisme peut mal finir.
On ne mesure pas la puissance d’un pays ennemi à son PIB mais à son armée. Un critère élémentaire qui a fait cruellement défaut à nos élites occidentales avant de s’engager dans une guerre par procuration contre la Russie. Au 1350e jour de guerre, on mesure les conséquences de cet amateurisme sidérant.
Non seulement l’Occident a cru naïvement mettre l’économie russe à genoux en trois mois, en oubliant de prendre en compte les inépuisables ressources géologiques de la Russie, mais de plus, il a largement sous-estimé la puissance de son armée, totalement remise à niveau par Poutine pendant vingt ans. Cela est tout de même consternant après un demi-siècle de guerre froide.
Car durant des décennies, les Occidentaux ne se sont guère penchés sur le PIB de l’URSS, restant davantage obsédés par le nombre de divisions du Pacte de Varsovie ou le nombre de ses têtes nucléaires. Ce fut une longue course aux armements dans laquelle Moscou a fini par s’épuiser. Gorbatchev a finalement fait le choix de la paix.
En 2022, les mêmes Occidentaux, toujours aussi russophobes, ont pensé tout le contraire, persuadés que l’armée russe était un vestige totalement dépassé de l’armée soviétique, engluée dans sa doctrine d’un autre âge, donc incapable de rivaliser avec la doctrine otanienne, le saint des saints de la pensée militaire.
Résultat, l’Occident a perdu une guerre qu’il croyait imperdable. C’est le prix à payer pour l’arrogance et le mépris envers cette armée russe, moquée par des généraux de troisième niveau, aussi ignares qu’incompétents.
L’armée russe est aujourd’hui la plus puissante du monde, par son armement conventionnel du futur, son arsenal nucléaire inégalé, son industrie de l’armement en constante progression et son expérience de la guerre de haute intensité qu’aucune armée occidentale ne possède. On est loin de la débandade russe, annoncée par nos guerriers des plateaux TV en 2022, alors que la plupart de ces lumières n’ont jamais vraiment risqué leur peau sur un grand théâtre d’opérations. Ils devraient raser les murs pour avoir étalé leur médiocrité pendant des années.
Mais bien au contraire, enfourchant leur cheval de bataille derrière nos quatre cavaliers de l’Apocalypse, Macron, Starmer, Merz et Tusk, qui n’ont rien de figures bibliques, tous sèment la peur chez leur peuple, agitant une menace russe imminente, prête à déferler sur l’Europe. De loser avec son armée d’incapables, Poutine devient soudain l’ogre qui va tout avaler. Chez nos Rambo européens, on n’est pas à une contradiction près.
Tout cela serait risible si nos quatre leaders les plus russophobes n’étaient pas aussi dangereux. Tous sont rejetés massivement par leurs peuples alors qu’ils s’accrochent désespérément au pouvoir. Et quoi de plus opportun qu’une guerre pour conserver leur fonction, qu’ils exercent en régnant sans partage, en imposant une guerre que leurs peuples ne veulent pas ?
Nous en sommes là. Quatre illuminés veulent embraser l’Europe pour garder le pouvoir comme Zelensky et faire oublier le rejet dont ils sont l’objet, à cause de leur sinistre incompétence.
Avec ses 11 % d’opinions favorables et à 18 mois de son éviction, c’est Macron le plus agité, donc le plus dangereux du lot. Sans en avoir la moyens, il veut néanmoins la guerre pour de multiples raisons :
Pour garder le pouvoir, pour imposer sa dictature à un peuple qui le rejette, pour faire oublier son bilan dévastateur, pour combler la dette en puisant massivement dans l’épargne des citoyens, pour accélérer le fédéralisme européen, en rêvant d’être un jour Président de l’Europe fédérale. Car la guerre permet toutes les violences envers le peuple, au nom de l’intérêt national.
« La guerre est toujours la pire des solutions », disait Chirac avec sagesse. Mais comment un illuminé comme Macron, qui n’a aucun sens de l’État mais ne fait que gérer ses propres intérêts, pourrait montrer un soupçon de sagesse ? Il est capable du pire si cela peut le servir.
Je vous laisse lire le lien ci-dessous, paru chez Polémia. Un texte écrit par Michel Geoffroy, qui souligne le dangereux bellicisme des principaux leaders européens.
https://www.polemia.com/guerre-contre-la-russie-non-guerre-contre-les-peuples-europeens/
La guerre est déjà perdue par l’Ukraine, saignée à mort par la faute des Occidentaux. Mais avec des illuminés comme Macron, dont les comportements imprévisibles et les décisions intempestives jouent avec le feu, un dérapage peut entraîner l’embrasement du continent, voire la généralisation du conflit.
Bien davantage que l’Ours russe, ces quatre excités sont une menace permanente pour la paix en Europe et dans le monde. Qu’attendent les oppositions pour dire non à l’escalade, comme le fait avec prudence et sagesse Giorgia Meloni, qui refuse l’envoi de troupes au sol en Ukraine ?
Jacques Guillemain
https://ripostelaique.com/ces-quatre-illumines-nous-mentent-et-nous-conduisent-au-desastre.html