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Saint-Jacques-de-la-Lande (35) : Wilhem, père de famille et artiste, tué à coups de pied dans la tête. Bachir, Bilel, Alan, Adile et un Mahorais mineur écopent de 10 à 20 ans de prison (MàJ : ouverture du procès en appel)

12/11/2025

Une nouvelle étape s’ouvre dans l’affaire du meurtre de Wilhem Houssin. À partir de ce mercredi 12 novembre et jusqu’au vendredi 21 novembre 2025, un nouveau procès en appel va se dérouler devant la cour d’assises du Morbihan. Pour mémoire, le mercredi 21 juillet 2021, Wilhem Houssin avait été violemment agressé par un groupe de jeunes, à Saint-Jacques-de-la-Lande, près de Rennes. Pris en charge par les secours, l’homme de 49 ans était décédé des suites de ses blessures le samedi 24 juillet 2021.

Adile T. a demandé sa remise en liberté. Requête examinée le 3 avril 2025 et rejetée par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes.

En octobre 2025, Bachir B., Bilel A. et Alan R. avaient demandé leur libération en attendant le procès en appel, en raison du délai légal dépassé entre l’appel et le nouveau procès. Là encore, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a ordonné le maintien en détention des trois accusés.
Du 12 au 21 novembre, Bilel A., Bachir B., le co-accusé mineur au moment des faits, ainsi que Alan R. seront donc rejugés en appel devant la cour d’assises de Vannes. Adile T. a renoncé à faire appel.

ActuRennes

26/10/2024

Parmi les condamnés figure un homme tunisien de 24 ans, qui a écopé de 20 ans de réclusion, avec une période de sûreté de deux tiers, et «une interdiction définitive du territoire français», a précisé le parquet.

Trois autres accusés reconnus coupables de «violences volontaires ayant entraîné la mort en réunion» ont été condamnés à 14 ans de prison pour deux, et 10 ans pour le troisième.

Le dernier condamné, mineur au moment des faits, a écopé de 12 ans de réclusion criminelle.

CNews

24/10/2024

Les suspects sont Bachir Ben Chouika, Bilel Azzouz, Alan Ribal, Adile Tabbal et un jeune Mahorais, mineur au moment des faits (1).

(1) Contrairement à celle des majeurs, nous ne communiquerons pas l’identité de l’accusé mineur tout au long du procès, la loi l’interdisant.

Ouest-France

Bachir Ben Chouika est un jeune homme mince, à l’allure fière, dans le box de la cour d’assises d’Ille-et-Vilaine. Un temps Algérien, il se dit, aujourd’hui, Tunisien. D’abord né en 2003, quand le fait d’être mineur et donc protégé en France l’arrangeait, il avoue, finalement, avoir 24 ans. Son identité elle-même a longtemps évolué, en fonction de son parcours de vie chaotique, de sa dérive délinquante sur le sol français. Depuis jeudi, il comparaît, avec quatre autres jeunes, pour le meurtre de Wilhem Houssin, ce musicien bohème, âgé de 49 ans, sauvagement tué à coups de pied dans la tête.

Vendredi, confronté à ses contradictions, voire ses mensonges, celui qui apparaît comme l’un des principaux mis en cause, a fendu l’armure. “J’ai tué un père de famille et je l’assume, lâche Bachir Ben Chouika. Je vais payer et finir ma vie en prison”. Le jeune homme, dont l’expert psychiatre pointe “la personnalité égocentrique, antisociale et peu empathique”, a-t-il changé, après trois ans de détention provisoire ? Ses multiples incidents en prison (injures, friction avec les surveillants et ses codétenus, le feu à sa cellule) ne vont pas dans le sens d’une prise de conscience. “Vous avez menacé d’égorger un surveillant” relève Nicolas Léger, le président de la cour d’assises.

Ouest-France

Les réquisitions sont tombées au procès des jeunes accusés du meurtre de Wilhem Houssin : jusqu’à 20 ans de prison. La famille de la victime a livré des témoignages poignants, dénonçant une violence inouïe. “Ils jouaient au foot avec la tête de mon fils”, a déclaré son père, sans haine.

Au tribunal de Rennes, l’atmosphère est lourde dans la cour d’assises des mineurs, ce jeudi 24 octobre 2024. Le procès des cinq jeunes accusés d’avoir battu à mort Wilhem Houssin, un musicien de 49 ans, touche à sa fin. C’était une journée d’été, le 21 juillet 2021, lorsqu’ils ont croisé la route de Wilhem. Un hasard tragique. Dix secondes ont suffi pour lui ôter la vie.

Ce jour-là, Wilhem Houssin accompagnait une amie venue visiter un appartement près de Rennes. Perdus, ils demandent leur chemin à un groupe de jeunes. En quelques secondes, une explosion de violence s’abat sur Wilhem. Dix secondes de coups, c’est le temps qu’il leur a fallu pour tuer ce père de famille. L’avocate de la famille, Jade Dousselin, ouvre sa plaidoirie en mimant ce terrible décompte : dix secondes pour massacrer un homme qui n’avait rien fait d’autre que poser une question. Les faits se sont déroulés sous l’œil d’une caméra de surveillance. Un déchaînement de violence, une brutalité qui laisse sans voix. La famille de Wilhem, elle, choisit la dignité pour raconter la vie brisée de cet homme.

Le père de Wilhem prend la parole, ému mais calme : “Je viens sans haine”. Il parle de son fils, cet homme qui souffrait d’une maladie incurable, “la gentillesse”. Son fils n’aurait jamais fait de mal à personne. Avec une voix posée, il dépeint l’horreur des faits : “Ces jeunes jouaient au foot avec la tête de mon fils. Ils criaient pénalty !”. L’indicible est gravé dans sa mémoire.

Face à la défense qui avait évoqué une consommation excessive de cannabis pour expliquer la violence, le père balaye cette excuse : “Le cannabis rend calme, pas violent”, lance-t-il. Puis, il termine : “Notre vie a changé. Il me manque terriblement”.

La suite sur F de Souche

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