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Les Barbie de l’OTAN : brushing inclus, cerveau en option

Deux blondes, un même logiciel : transformer l’Europe en porte-avions américain sans flotte ni avions. Kaja Kallas, la télégraphiste balte qui voit des chars russes partout, et Ursula von der Leyen, reine du texto secret et des actifs russes recyclés en «justice poétique». Entre l’arrestation de Mogherini, le Pfizergate et le premier chèque de 1,5 milliard arraché à Moscou, Bruxelles nous offre le plus beau vaudeville géopolitique de l’année. Bienvenue dans le grand théâtre des marionnettes de l’OTAN : brushing impeccable, cerveau en option… et facture pour nous.

On dirait deux marionnettes bruxelloises made in Washington, sorties du même catalogue OTAN : brushing impeccable, regard de porcelaine vide, sourire de présentatrice qui annonce la fin du monde comme un week-end prolongé. L’une est une blonde L’Oréal balte ; l’autre, une blonde administrative prussienne. On les imagine livrées en kit IKEA, modèle «fauconne européenne», notice en anglais, cerveau en option.

Le serpentarium bruxellois explose

Pendant que ce kit est encore en cours de montage, le serpentarium bruxellois est en ébullition : Federica Mogherini, l’ex-cheffe de la diplomatie de l’UE, a été placée en garde à vue le 2 décembre 2025, puis inculpée pour fraude, corruption et favoritisme selon les éléments connus à ce stade. Les charges concernent l’attribution frauduleuse d’un contrat de formation diplomatique au Collège d’Europe – une affaire qui s’est déroulée sous l’ombre du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), une institution devenue si opaque qu’elle n’a jamais rendu publiques ses structures de contrôle interne.

Transparence ? Un concept réservé aux stories Instagram.

L’enquête du Parquet européen cible un appel d’offres truqué pour l’Académie diplomatique de l’UE. Elle a donné lieu à des perquisitions au siège du SEAE, au Collège d’Europe et au domicile des principaux suspects. Libérée après son audition, Mogherini a promptement démissionné de son poste de rectrice le 4 décembre, invoquant des raisons de «rigueur et d’équité». Elle est inculpée aux côtés de Stefano Sannino et d’un autre cadre. Si Kaja Kallas, haute représentante depuis un an, n’est pas directement visée, le timing interroge : simple coïncidence ou ménage de printemps à tendance atlantiste ?

Les deux égéries du grand cirque euro-atlantiste

Kaja Kallas, 1,3 million d’âmes sous sa botte ; Ursula von der Leyen, 450 millions de gueux sous sa couronne. Elles partagent le même logiciel et la même mission : transformer l’Europe en porte-avions américain, sans flotte ni avions, mais avec beaucoup de selfies.

Au-delà du théâtre : choix géopolitiques

Kaja, très ancrée dans la logique atlantiste, milite pour une armée européenne forte et insiste sur le rôle central de l’OTAN comme pilier de la défense collective. Son discours alarmiste sur une «menace russe à long terme» n’est pas pure rhétorique : elle dénonce un plan d’agression présumé et pousse à une augmentation massive des dépenses militaires européennes pour éviter la dépendance à Washington.

Ursula, quant à elle, joue la carte du «renforcement stratégique» : sous sa direction, la Commission propose des prêts de défense massifs pour acheter des armes «fabriquées en Europe» afin de bâtir une industrie de l’armement autonome. Mais cette posture est ternie par un manque de transparence : la justice européenne a récemment condamné la Commission (arrêt de la Cour générale du 14 mai 2025) pour avoir refusé de publier des SMS échangés avec Pfizer, en pleine négociation de vaccins. Ce «Pfizergate» alimente l’idée d’une gouvernance opaque, déconnectée des valeurs démocratiques que l’on prétend défendre.

Fille d’Ernst Albrecht1 et épouse du patron d’Orgenesis (biotech génétique), Ursula négocie les milliards de doses par texto et classe tout «secret défense» – Big Pharma remercie.

En scène : le spectacle permanent

Regardez-les à l’œuvre.

  • Kaja pose en gilet pare-balles trop grand et joue la guerre en direct sur Instagram avec Zelensky.

  • Ursula brandit le drapeau ukrainien comme un sac Birkin.

  • Kaja sanctionne le gaz russe jusqu’à ce que les vieux Estoniens claquent des dents.

  • Ursula négocie les vaccins par SMS et classe les contrats «secret défense».

Même hypocrisie, même fond de teint.

Les perles de Kaja

•  «La Russie a attaqué 19 pays étrangers au cours des 100 dernières années». (Kaja, comptant sur ses doigts, oubliant au passage que l’URSS et la Russie ne sont pas toujours interchangeables et que l’Allemagne nazie a peut-être un mot à dire là-dessus.)
•  «L’Estonie serait rayée de la carte avant d’être défendue !» (Kaja, tremblante, comme si les 450 000 habitants de Tallinn étaient déjà en train de faire leurs valises.)
•  «La faiblesse provoque la Russie !» (Kaja, théâtrale, en mode cause à effet simpliste, comme si Moscou n’attendait qu’un rhume européen pour envahir.)
•  «Notre culture et notre peuple pourraient être détruits !» (Kaja, au bord des larmes, évoquant un Ragnarök balte où les saunas traditionnels fondraient sous les tirs de Kalachnikov.)
•  «La Russie deviendra une menace sérieuse dans trois à cinq ans !» (Kaja, qui voit l’avenir dans sa boule de cristal balte – spoiler : on y est déjà, et c’est toujours dans trois à cinq ans depuis 2014.)
•  «Défendre la liberté a un prix !» (Kaja, qui trouve que le prix, c’est surtout celui du chauffage des autres, pendant que les Estoniens claquent des dents sous les sanctions qu’elle pousse.)

Le mantra d’Ursula se résume à une formule d’une simplicité confondante : «Readiness 2030 !» – 800 milliards pour armer l’Europe jusqu’aux dents, drones, boucliers anti-aériens et feuille de route verrouillée dès octobre 2025. Dès lors, toute opposition relève évidemment du «piège de Moscou», tout contrat douteux se pare des vertus du «secret-défense», des SMS de Pfizer aux actifs russes gelés – une logique aussi implacable que commode. «Poutine paiera la facture de la reconstruction», promet-elle en décembre 2025, avec ce sens aigu du timing qui coïncide parfaitement avec le gel indéfini des 210 milliards russes, première étape d’une expropriation encore juridiquement fragile, mais politiquement irréversible à Bruxelles. Et quand l’affaire prend une ampleur planétaire, la réponse conserve cette fraîcheur candide : «solidarité européenne», une formule magique qui dispense de tout examen de conscience. Dans ce bestiaire atlantiste où chaque nation trouve son rôle, Kaja aura ainsi métamorphosé l’Estonie en «chihuahua de l’OTAN», tandis qu’Ursula, avec une ambition certaine, aura élevé l’Europe au rang de «caniche de salon» – preuve, s’il en fallait, que la géopolitique a aussi ses races d’agrément.

Vertus d’affichage et morale familiale

•  Kaja, en pleine croisade anti-russe, avait exigé que son mari coupe tout lien commercial avec Moscou… alors que Stark Logistics, la société de son associé Arvo Hallik (dont la famille Kallas était proche), a continué à expédier pour environ 32 millions d’euros de matériel vers la Russie après février 2022 – affaire qui a fait grand bruit en 2023 avant d’être politiquement enterrée.
•  Quant à papa Siim Kallas, (ancien membre du Parti communiste soviétique (1972-1990), une très vieille histoire de dizaines de millions de dollars «disparus» refait régulièrement surface dans la presse locale, sans jamais avoir été jugée. La vertu, disons qu’elle est… familiale et à géométrie variable.
•  Ursula, elle, négocie des milliards par texto et refuse toujours de montrer les SMS.

L’une prêche la vertu en bloquant les roubles, l’autre promet la transparence en classant tout «top secret».

L’une a été adoubée par une lettre du Council on Foreign Relations («really good») – rumeur rapportée – avant de décrocher le job ; l’autre a le mari en biotech et les SMS classés plus secret que les plans du F-35.

Épilogue : rêves et marchepieds

Leurs rêves ?

  • Pour Kaja, c’est Bruxelles (accompli).

  • Pour Ursula, c’est un troisième mandat… ou l’ONU.

L’Europe n’est qu’un marchepied.

Elles ont cru qu’on gèlerait pour leurs beaux yeux de porcelaine. On les laissera poser en icônes glacées tant qu’elles font «joli» sur la photo – après, rideau.

Un jour, peut-être deux bustes en cire au Musée des Erreurs Géopolitiques. Brushing éternel, regard vide.

Palmarès officiel

  • Prix de la meilleure actrice dans un rôle de faucon : Kaja Kallas
  • Grand Prix de l’hypocrisie transparente : Ursula von der Leyen
  • Oscar du selfie géopolitique : ex-æquo
  • César du «je négocie par SMS mais vous, montrez patte blanche» : Ursula von der Leyen
  • Médaille du «mon peuple gèle mais j’ai raison» : Kaja Kallas
  • Trophée spécial : «Duo le plus vide à l’Est de l’Oder»
  • Trophée hors compétition : «Je gèle aujourd’hui, j’exproprie demain» : Ursula von der Leyen

ÉTIQUETTE COMMUNE 2019–2025
Kallas – von der Leyen

  • Spécialité : Transformer un continent en confetti, puis en notes de frais hystériques.
  • Cause du décès : Overdose d’illusions atlantistes ; pénurie d’idées autonomes.
  • Mention spéciale : N’ont jamais fait rêver que des néocons, des lobbyistes et les généraux du Pentagone.
  • Label de qualité : Certifié 100% OTAN, vassal-compatible, sans traces d’OGM gaulliste.
  • Effets secondaires connus : Inflation, désindustrialisation, fous rires à Moscou et Pékin.
  • Contre-indication : Exposition prolongée à la réalité géopolitique.

En résumé, voilà le duo qui nous a vendu la guerre froide 2.0 en kit prêt-à-poser : brushing inclus, autonomie stratégique en solde, et cerveau toujours en option. Pendant qu’elles paradent en fauconnes de salon, l’Europe gèle, paie et se tait. Les milliards russes sont bloqués pour l’éternité, nos usines ferment pour de bon, et le thermostat descend plus bas que leur sens des réalités.

Merci, Mesdames, pour ce moment de vassalité pure et dure. On remettra le chauffage quand Moscou demandera pardon… ou quand on aura enfin compris qu’on s’est fait avoir comme des bleus.

Dignité mon cul. Bloquez les milliards russes, on bloquera le thermostat.

L’Europe paiera la facture pendant des décennies.

Et le chauffage, on le remettra quand, exactement ?

Nota bene : Ce texte relève de la satire géopolitique. S’il s’appuie sur des faits réels et vérifiables (articles de presse, décisions de justice), son traitement, ses exagérations et ses raccourcis relèvent d’un point de vue subjectif. Il convient de le lire avec détachement et sens de l’humour.

Mounir Kilani

  1. Ancien ministre-président de Basse-Saxe

https://reseauinternational.net/les-barbie-de-lotan-brushing-inclus-cerveau-en-option-2/

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