Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • D’un 21 avril à l’autre

    Le Parti socialiste semble mal parti pour 2017, mais il est assuré d’une claque monumentale s’il est représenté par le président sortant.   

    Tous ceux qui l’ont vécue se rappellent l’indescriptible et grotesque panique qui déferla sur la France lorsque le 21 avril 2002, contre toute attente – à commencer par la sienne –, Jean-Marie Le Pen se qualifia pour le second tour de l’élection présidentielle. Celui qui était alors le président en exercice du Front national n’avait nullement envisagé une éventualité à laquelle il ne s’était donc pas préparé, et ce résultat inattendu l’embarrassait encore plus qu’il ne le réjouissait.

    Encore avait-il assez de sang-froid, de connaissance du pays et d’expérience politique pour savoir qu’il n’avait aucune chance de transformer l’essai en victoire. À l’inverse, les uns par calcul feignaient de croire, les autres, pris d’un accès de folie collective et de déraison moutonnière, crurent vraiment que la bête immonde était de retour et qu’à son score de 16 %, sans bénéficier d’aucun désistement, d’aucune réserve, et sans faire campagne, le challenger pouvait ajouter la bagatelle de 34 points et l’emporter.

    Lire la suite 

  • La candidature de Jean-Claude Martinez aux élections européennes

     Jean-Claude Martinez, qui sera présent à la réunion publique du 10 mai prochain organisé par l’Action française, est candidat aux élections européennes, comme tête de liste de Force Vie pour le Sud-Ouest. Il est également l’auteur du livre : Euthanasie : stade suprême du capitalisme

    Jean-Claude Martinez est professeur agrégé de droit public et de sciences politiques à l’université Panthéon-Assas et professeur visiteur d’universités étrangères. Il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages de référence sur la fiscalité et les institutions européennes. Son expérience de consultant international l’amène à exercer des responsabilités auprès de différents gouvernements et associations, en apportant notamment son conseil en stratégie fiscale.De 1989 à 2009, il est député européen du grand Sud-Ouest. Ancien député de l’Hérault, et ancien conseiller municipal de Montpellier, membre du Conseil régional du Languedoc-Roussillon (1992-2004), il est un élu enraciné dans les pays d’Oc, basque et catalan.

    Faire face à la déshumanisation

    Face à une idéologie folle de la rentabilité et de la performance, il faut assurer plus que jamais la défense de l’homme. La GPA, PMA et autres mariages pour tous, s’en prennent non seulement au droit naturel de la famille, de la filiation et de la parenté, mais à la vie elle-même.

    La pérennité de l’engagement européen de la France

    Le problème majeur de l’Europe, c’est son manque de finalité. Plaçons la vie au cœur des décisions et réfléchissons sur les conditions d’une Europe sérieuse.

    D’abord, une condition pour l’emploi : inscrire dans les statuts de la BCE l’obligation de rechercher la prospérité de l’Union et pas seulement la stabilité des prix. Ensuite, la condition fiscale : il s’agit d’instaurer un code fiscal européen modèle, posant les grandes protections de la liberté des contribuables. La condition agricole et rurale est prioritaire : poser le principe d’une agriculture européenne absolue, et les bases d’une PAM, une politique agricole du monde.

    La condition budgétaire est un autre enjeu : avec un budget européen augmenté et un financement dans la justice qui évite les grands gagnants, comme le Luxembourg et de grands perdants comme la France. Finalement la condition stratégique est nécessaire : à l’Ouest, établir une Alliance de civilisation Europe Amérique Latine. Au Sud, une Communauté méditerranéenne de destin, pour avoir enfin un lien institutionnel où traiter les problèmes des relations avec le Proche-Orient et les pays du Maghreb.

    Force Vie

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-candidature-de-Jean-Claude

  • France : L’agroalimentaire en berne en 2013

    Premier secteur industriel de France, l’agroalimentaire a connu une année 2013 difficile, avec une activité commerciale atone, un recul de l’excédent commercial et une nette aggravation du nombre de défaillances de ses entreprises.

    Mais où sont donc passées les forces vives qui animent traditionnellement le secteur agroalimentaire, premier secteur industriel français ? “Nous avons connu une année 2013 extrêmement difficile”, a reconnu le 10 avril, le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), Jean-Philippe Girard.

    Confrontés à une guerre des prix entre les distributeurs, une consommation des ménages atone et une rentabilité déclinante, le moral des industriels de l’agroalimentaire est clairement en berne.

    Si le chiffre d’affaires global du secteur a encore légèrement progressé de 0,6 % en 2013, à 160,5 milliards d’euros (contre +2,2 % en 2012), la production manufacturière a reculé de 2,2 %.

    Pire encore, après plusieurs années de progression, la balance commerciale a reculé à 8,466 milliards d’euros contre 9,185 milliards d’euros en 2012.

    Une déception pour la filière, qui reste quand-même le second secteur exportateur de France, derrière l’aéronautique. Malgré une image forte à l’international pour la qualité de ses produits agroalimentaires, la France a vu ses exportations timidement augmenté de 1,4%, tandis que les importations ont bondi de près de 4 %. “Nous finançons la guerre des prix que se livrent les distributeurs, sans pouvoir répercuter la hausse des matières premières”, a insisté Jean-Philippe Girard.

    Enfin, le niveau des défaillances a encore progressé, passant à 316 en 2013, après 297 en 2012 et 247 en 2011.

    Lueur d’espoir pour 2014

    “Malgré des performances décevantes en 2013, nous avons mieux résisté que le reste de l’industrie française, tant en matière d’évolution de la production, que d’emplois”, a insisté le président de l’Ania. Le secteur pourrait entrevoir le bout du tunnel en 2014. A fin janvier, les prévisions d’investissements industriels dans le secteur en 2014 sont en hausse de 7%, alors qu’il y a encore peu de temps l’Ania anticipait des investissements en baisse de 2%.

    “Si la guerre des prix entre enseignes ne s’arrête pas, je suis pessimiste sur l’évolution de l’activité du secteur”, a prévenu Jean-Philippe Girard. La situation au niveau social, ne devrait en tous cas pas s’améliorer. Après 5 000 emplois détruits en 2013, les prévisions de l’Ania font état de 1 000 emplois en danger depuis le début de l’année et peut-être encore 4 000 à 5 000 pour l’année 2014, si la conjoncture ne se redresse pas.

    Usine Nouvelle

    http://fortune.fdesouche.com/336291-france-lagroalimentaire-en-berne-en-2013#more-336291

  • Le GIEC, idiot utile du capitalisme !

    Le GIEC est une incroyable imposture cherchant avant tout à redistribuer la manne et la rosée capitalistique.   

    À certaines époques de l’histoire de l’humanité, l’Église catholique devisait le plus sérieusement du monde sur le sexe des anges ou sur la question de savoir si les Indiens avaient une âme (la fameuse controverse de Valladolid). Débats aussi inutiles que stériles car, finalement, les conclusions auxquelles arrivèrent les clercs les plus éclairés n’ont pas changé la face du monde, sauf si l’on tient compte du fait que ces pauvres Indiens furent quasiment tous éradiqués.

    Le GIEC, ou autrement pompeusement dénommé Groupe intergouvernemental d’experts (sic) sur le climat (créé sous l’égides des Nations unies), s’est peu ou prou substitué à Rome dans la poursuite de questionnements vains et creux. C’est désormais le « réchauffement climatique » et ses corollaires – les incontournables « gaz à effet de serre » (GES) – qui tiennent lieu d’anges maudits et d’entités maléfiques.

    Le dernier rapport pondu par ces « experts » autoproclamé, ou promus là par endogamies collusives ou connivences consanguines, est formel. D’ici à 2050 (?), il faudra réduire drastiquement les GES. Il convient de s’y employer séance tenante car demain, comme aurait dit le bon vieux La Palice, il sera bien évidemment trop tard. Pour ce faire, un objectif : limiter à 2 °C (?) la hausse de la température. Un unique moyen : le développement d’énergies forcément « alternatives ».

    Lire la suite 

  • Le GIEC, idiot utile du capitalisme !

    Le GIEC est une incroyable imposture cherchant avant tout à redistribuer la manne et la rosée capitalistique.   

    À certaines époques de l’histoire de l’humanité, l’Église catholique devisait le plus sérieusement du monde sur le sexe des anges ou sur la question de savoir si les Indiens avaient une âme (la fameuse controverse de Valladolid). Débats aussi inutiles que stériles car, finalement, les conclusions auxquelles arrivèrent les clercs les plus éclairés n’ont pas changé la face du monde, sauf si l’on tient compte du fait que ces pauvres Indiens furent quasiment tous éradiqués.

    Le GIEC, ou autrement pompeusement dénommé Groupe intergouvernemental d’experts (sic) sur le climat (créé sous l’égides des Nations unies), s’est peu ou prou substitué à Rome dans la poursuite de questionnements vains et creux. C’est désormais le « réchauffement climatique » et ses corollaires – les incontournables « gaz à effet de serre » (GES) – qui tiennent lieu d’anges maudits et d’entités maléfiques.

    Le dernier rapport pondu par ces « experts » autoproclamé, ou promus là par endogamies collusives ou connivences consanguines, est formel. D’ici à 2050 (?), il faudra réduire drastiquement les GES. Il convient de s’y employer séance tenante car demain, comme aurait dit le bon vieux La Palice, il sera bien évidemment trop tard. Pour ce faire, un objectif : limiter à 2 °C (?) la hausse de la température. Un unique moyen : le développement d’énergies forcément « alternatives ».

    Lire la suite 

  • Oui, nous n’avons pas les mêmes valeurs

    Au moment ou la rigueur (ce n’est pas un gros mot) nécessaire au redressement de la France est évacuée par Manuel Valls au profit d’une politique euro-austéritaire qui accablera encore plus les catégories populaires et les  classes moyennes, le gouvernement se cherche des  soutiens à gauche. Rien de tel que de susciter des réflexes pavloviens en  réitérant ses attaques  sous la ceinture contre  le FN. Rien de nouveau sous le soleil. Le ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filipetti,  dont la contribution remarquable au monde des lettres avec son roman de gare érotique Un Homme dans  ma poche a suscité l’hilarité générale, endosse son habit de croisé(e) et le fait savoir.  Invitée hier de Guillaume Durand sur radio classique et LCI, Mme Filipetti,  dont les tropismes et le sectarisme ont même été critiqués dernièrement par Ségolène Royal et Frédéric Mitterrand,   a réaffirmé qu’elle  se rendrait dans toutes les villes FN où des associations dites culturelles sont menacées.

      Comprendre  que  certaines structures   sans grande audience et jusqu’alors  subventionnées  pourraient être mises au régime sec dans le cadre d’un effort de maîtrise des dépenses et de la fiscalité dans les communes  gérées par le FN. Ce ne sera d’ailleurs pas forcément une obligation, car il a peut être échappé à Mme Filipetti que certaines  de ces  associations  ont d’ores et déjà annoncé leur souhait de ne pas pactiser avec la Bête en refusant toutes subventions des mairies frontistes comme à Fréjus,  voire de déménager comme à Beaucaire

     Mme Filipetti  a affirmé hier qu’en 1995, «quand les villes sont passées au Front National,  les premières victimes ça a été (sic)  les associations culturelles, on se rappelle le festival de Châteauvallon, par exemple, on se rappelle la déprogrammation de Marek Halter d’unfestival du livre à Toulon, on se rappelle notamment d’attaques contre les rayonnages des bibliothèques, enfin avec des formes de censure dans d’autres villes…».

     L’honnêteté commande de rappeler ce que Mme Filipetti ne fait pas. A savoir  la violence de l’offensive  menée  alors contre le verdict des urnes à Toulon  par les animateurs du festival de Châteauvallon et ses soutiens (Gérard Paquet, le membre fondateur de  SOS  racisme Marek Halter, Bertrand Tavernier, François Léotard,  Philippe Douste-Blazy, alors ministre de la Culture…). Quant à  la réputation controversée   de M. Halter,  elle n’était pas réductible à  son militantisme antinational. Le journaliste Piotr Smolar, qui n’est pas un compagnon de route du FN, nous le rappelions sur ce blog,   dressait en 2008 le portrait d’un Marek Halter appréhendé comme  un  «bonimenteur  faisant  « un usage esthétique du mensonge », aux  amitiés sulfureuses, politiques et financières,  soupçonné dans les années 70  par la DSTd’être  «un agent des services israéliens ».

     Quant aux attaques contre les rayonnages des bibliothèques  municipales, Marine rappelait dernièrement que le FN  fait confiance à l’intelligence et au sens  critique des Français.Bref que nous n’entendons pas  supprimer des livres mais en proposer de  supplémentaires, qui, certes, ont l’inconvénient fâcheux aux yeux des   petits marquis de la culture de Gôche, de ne pas forcément  d’inscrire dans le moule de la pensée unique, de faire entendre une autre musique que celle  de l’idéologie dominante.

     Oui, souligne Bruno Gollnisch,  nous n’avons pas de leçons de démocratie  ou de pluralismeà recevoir d’une gauche qui n’a pas abdiqué ses  pulsions totalitaires. Malek Boutih,  député PS de l’Essonne, et qui n’est pourtant pas le plus sot des socialistes, a dévoilé  cette facette inquiétante en octobre dernier dans l’émission Mots croisés lors du   débat l’opposant notamment à Florian Philippot.

     Multipliant les références indécentes et oiseuses  aux  «aux années les plus noires de notre pays », M. Boutih avait osé cette sortie qui en dit long :   « Nous sommes des millions de Français… Même si vous (le FN, NDLR)  gagnez,  vous aurez un problème de légitimité à notre égard. On ne se laissera pas faire ».Un aveu qui en dit long sur le mépris, teinté de peur vis-à-vis de la souveraineté populaire,  qui anime les figures du Système en place, dés lors que  les Français refusent de penser  dans les clous et veulent  secouer  le joug euromondialiste.

     C’est ce même PS qui, de manière emblématique et  main dans la main avec l’UMP,  adopta  en 2008 une Constitution européenne rejetée par nos compatriotes trois plus tôt lors du referendum de 2005. Il n’est guère étonnant que  dans cette même émission le politologuespécialiste du FN et professeur à Sciences-po, Dominique Reynié,  à  la tête du  club de réflexion progressiste et européen Fondapol, très  proche de l’UMP, ait soutenu implicitement les propos de M Boutih. Il avait ainsi  qualifié  le FN de parti  à la fois nationaliste et socialiste, suivez son regard…

     Fondapol défend il est vrai des positions identiques à celles de l’écrasante majorité du PS : inféodation   plus poussée de la France à  l’euro-atlantisme bruxellois, régularisation des clandestins,  poursuite de l’immigration,  ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe,  légalisation de la GPA…

     Alors en effet, si nous n’avons pas forcément la même culture, il est évident que le FN n’a pas les mêmes valeurs que les grands prêtres de l’UMPS qui combattent l’hérésie patriotique.

    http://gollnisch.com/2014/04/17/navons-pas-les-memes-valeurs/

  • Smic : le Medef s'empare de l'idée d'un salaire minimum « transitoire »

    Deux semaines après l'ancien directeur de l'Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy (1) c'est au tour de Pierre Gattaz de réclamer une réforme du smic. Le président du Medef s'est prononcé, mardi 15 avril, pour l'instauration à titre « temporaire » d'un salaire « transitoire » inférieur au salaire minimum.

    « Le niveau élevé du smic est une marche d'escalier à franchir en France » pour trouver du travail, a souligné le patron des patrons, lors de son point de presse mensuel. M. Gattaz plaide pour l'intauration temporaire « d'un système permettant la première année pour un jeune ou quelqu'un qui ne trouve pas de travail, de rentrer dans l'entreprise de façon transitoire avec un salaire adapté, qui ne serait pas forcément le salaire du smic.»

    Le président du Medef, qui souhaite en discuter avec le gouvernement et les partenaires sociaux, estime que cette idée est une des pistes pour faire baisser le chômage de masse : 

    « Il vaut mieux quelqu'un qui travaille dans l'entreprise avec un salaire un peu moins élevé que le smic, de façon temporaire et transitoire, plutôt que de le laisser au chômage. (...) Avec un niveau de chômage à 11 %, cela fait partie des pistes à explorer. » 

    Une évolution du Smic ?

    Depuis plusieurs jours, de nombreuses personnalités du monde économique se prononcent pour une évolution du smic. Le 2 avril, M. Lamy, une voix très écoutée par les socialistes, avait surpris, lors de l'émisison « Questions d'info », sur LCP, en partenariat avec Le Monde, France Info et l'AFP :

    « Je sais que je ne suis pas en harmonie avec une bonne partie de mes camarades socialistes, mais je pense qu'à ce niveau de chômage il faut aller vers davantage de flexibilité, et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au smic. »

    Mardi 15 avril, François Hollande reçoit à l'Elysée Elie Cohen, Philippe Aghion et Gilbert Cette, selon BFMTV. Ces trois économistes, favorables aux 35 heures, viennent d'écrire le livre Changer de modèle où ils prônent une plus grande flexibilité du marché du travail et une baisse du smic devenu, selon eux, une « machine à fabriquer des chômeurs » au fil des années. Ils y expliquent que le ce salaire minimum garanti a évolué deux fois plus vite que le salaire moyen depuis quarante ans et que son niveau pénalise l'économie française par rapport aux autres économies européennes.

    Une "logique esclavagiste", selon Parisot

    Le monde syndical commence à s'insurger contre ces opinions. Dans une première réaction à l'analyse de M. Gattaz, FO a affirmé qu'« une telle proposition est indécente et sera combattue ». Selon FO, cette demande « devrait faire réfléchir le gouvernement qui accède très facilement aux revendications du Medef », notamment en dispensant « les employeurs de leurs cotisations aux accidents du travail et aux maladies professionnelles pour les salariés au smic ».

    Plus surprenante, l'intervention sur Twitter de l'ancienne présidente du Medef, Laurence Parisot, qui juge que « proposer un salaire en dessous du smic s'apparente à une logique esclavagiste ».

    Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/04/15/pierre-gattaz-souhaite-l-instauration-d-un-smic-transitoire_4401922_3234.html#

    (1) http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/04/02/pascal-lamy-evoque-des-boulots-pas-forcement-payes-au-smic_4394559_823448.html

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAZyVFAklLjCiKgjD.shtml

  • Pour sortir d'une UE sans identité, les partis de gouvernements ne sont d'aucun secours

    A l'approche des européennes, l'ancien ministre Charles Millon livre sa vision de l'Europe au Figarovox :

    "La corruption des meilleurs engendre le pire, comme le savaient les Anciens. C'est peut-être ce qui menace le monde aujourd'hui si l'Europe ne se reprend pas. Je veux parler ici de la véritable Europe, non du monstre hybride de Bruxelles moitié techno moitié despote éclairé qui entend régler la vie de chaque citoyen dans chaque détail. Et qui dans le même temps est incapable d'assurer la protection de ses membres, de s'asseoir seule, comme une grande, à la table des négociations avec la Russie, ni même d'organiser la projection de troupes pour soutenir l'armée française en Centrafrique. [...]

    Dans la grande bataille en cours qui verra l'Europe ou disparaître sous les traits d'un hypermarché sans identité, vassalisé encore plus par un Traité transatlantique que l'on négocie secrètement, ou recouvrer son identité, les grands partis dits de gouvernement ne seront d'aucun secours. Ils vont répétant leurs discours sur l'élargissement et l'intégration, gestionnaires du désastre.

    Ailleurs, on va nous parler d'immigration, de surveillance des frontières ou de sortie de l'euro: de graves sujets qui touchent en effet profondément les populations d'Europe, et d'abord les plus pauvres. Mais ce sont des causes secondes et ceux qui les évoquent se gardent bien d'évoquer les causes premières: l'oubli des fondements propres de l'Europe. Le Front national nouvelle manière a non seulement conservé ses anciennes incohérences économiques mais y a ajouté l'oubli des racines spirituelles, intellectuelles, artistiques et religieuses de l'Europe.

    La question n'est pas de nature économique: sur ce plan l'Europe est parvenue à organiser un grand marché unique même si cela s'est fait en ignorant trop souvent la vraie vie de l'homme, ses communautés immédiates de travail, de famille, d'ancrage local, de croyances, de culture, et d'amitié. [...]

    Parce que la personne humaine est devenue seconde ontologiquement par rapport à une nature qui a été déifiée. Nous ne voulons pas de cette Europe de la consommation, de la technique, de cette Europe des robots dont parlait Bernanos. [...]"

    Michel Janva