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  • Manuel Valls annonce que Twitter est officiellement censuré en France…

    voxnr.com: Lors de la sixième édition du FIC ( Forum International de la Cybersécurité), le ministre de l’Intérieur Manuel Valls s’est exprimé en faveur d’un encadrement plus strict des réseaux sociaux sur Internet, et notamment du réseau Twitter.

    Pour Manuel Valls, il est plus que jamais temps pour l’état de protéger la liberté d’expression sur Internet, pour autant ce dernier a passé de longues minutes à expliquer à l’audience du forum comment il comptait la réduire.

    Faisant divers rapports avec les affaires qui l’impliquent depuis les dernières semaines, notamment avec l’humoriste controversé Dieudonné en rappelant son » refus de la banalisation des discours de haine », il a insisté sur sa volonté de lutter contre la diffusion de messages racistes et antisémites sur la toile.

    Twitter est ainsi positionné en exemple : » Grâce à la concertation conduite avec cet opérateur, des engagements de sa part ont pu être obtenus, concernant la suppression des contenus illicites. Twitter a mis en place des techniques permettant de restreindre l’affichage de contenus prohibés dans les seuls pays où ils sont illicites – je pense au contenus xénophobes et discriminatoires, illicites en France, mais pas aux Etats-Unis. »

    Manuel Valls aurait ainsi obtenu de Twitter une collaboration avec les autorités françaises, principalement en matière de surveillance : » Twitter s’engage à procéder au gel des données d’enquête sur simple courriel, sans aviser les utilisateurs si les enquêteurs demandent expressément à ce que ces mesures restent confidentielles. » Une mesure qui pourrait faire date pour le réseau puisque ce dernier s’est toujours battu pour refuser ce type d’ordonnance aux États-Unis. Lors de l’affaire WikiLeaks, le réseau avait ainsi obtenu le droit de prévenir les usagers lorsque le FBI saisissait leurs données personnelles, permettant à l’abonné d’anticiper sa défense.

    Le ministre a assuré qu’il serait désormais plus facile pour la police d’accéder aux données personnelles : » sur simple réquisition, pour les affaires (…) d’une particulière gravité, qualifiées de » serious crime » ».Mais Twitter sera également chargé de réaliser un premier écrémage sous la forme d’une censure partielle : » le déréférencement des hashtags à succès, mais illicites, quand ils apparaissent dans les » Tendances » de sa page d’accueil » afin de » limiter leur résonance (…) De telles mesures ont déjà été prises à la demande des autorités ou d’associations françaises telles que SOS Homophobie. »

    Difficile de concilier l’ensemble des mesures décrites avec la volonté initiale de Manuel Valls de nous présenter la défense de la liberté d’expression. Difficile également de comprendre comment Twitter peut opter pour une collaboration aussi poussée en France quand le réseau s’oppose farouchement à des mesures identiques, voire moins intrusives encore aux États-Unis et un peu partout ailleurs dans le monde.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/manuel-valls-annonce-twitter-officiellement-censure-en-france_106104.html#more-106104

  • Roumanie – Un prêtre orthodoxe candidat aux élections européennes pour défendre la Famille contre la culture homosexuelle et mortifère

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    Roumanie – Iulian Capsali est un prêtre orthodoxe roumain qui sera candidat indépendant aux élections européennes pour défendre la Famille. Il a obtenu suffisamment de signatures pour se présenter. Il se présente comme « le candidat de la famille roumaine » et va faire campagne contre l’avortement, l’idéologie du genre et « la culture homosexuelle ».

    Le père Iulian Capsali est parvenu à rassembler plus de 120 000 signatures afin de pouvoir se présenter aux élections européennes de mai 2014. L’Église orthodoxe a largement contribué à cette récolte de signatures. La Roumanie fait partie des sept États membres ( Bulgarie, Chypre, l’Estonie, l’Irlande, Malte et le Royaume-Uni) où des candidats indépendants peuvent se présenter pour les européennes.

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  • Poutine, l'anti-politiquement correct

    Malgré ses défauts, la Russie fait front aujourd'hui contre un Occident qui voudrait lui voir adopter le libéralisme à tout crin qui lui tient lieu désormais de philosophie, sinon de colonne vertébrale. Car Moscou n'entend pas se sacrifier dans une espèce de grand tout mondialisé où son identité, l'Europe en donne aujourd'hui l'exemple, serait condamnée à disparaître.

    Le 5 décembre 2013, recevant sur Europe 1 l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, le journaliste Jean-Pierre Elkabbach lui demandait avec sa finesse coutumière : « Quel est finalement l'ennemi actuel de la Russie ? » Question à laquelle le diplomate répondit : « La Russie n'a pas d'ennemis. Mais je crois, si vous voulez, que les adversaires que nous avons tous en commun, ce sont des gens qui défient nos valeurs judéo-chrétiennes, qui veulent imposer leur idéologie par la force. Ce sont les adversaires de la Russie mais aussi de l'Europe tout entière. » Et comme le journaliste lui demandait s'il voulait parler « de tous ceux qui représentent les intégrismes djihadistes, salafistes ? », Alexandre Orlov précisa : « Oui, et tous les intégrismes, de tout ordre, aussi bien musulmans que d'autres. »

    Peut-être à cet instant pensait-il aux « Pussy Riots », par exemple, ces militantes appartenant à un groupe de punk-rock féministe russe qui furent condamnées en août 2012 à deux ans d'emprisonnement pour vandalisme et incitation à la haine religieuse, après s'être livrées à une « prière punk » dans une église orthodoxe ?

    Nouvelle résistance

    Ou bien aux « Femen » qui, en France, ont pu vandaliser impunément, en février 2013, les nouvelles cloches de Notre-Dame de Paris exposées dans la cathédrale, ou qui, le 20 décembre, ont organisé un « avortement de Jésus » dans l'église de la Madeleine ? A cette dernière occasion, le cardinal-archevêque de Paris, Mgr Vingt-Trois, avait regretté le manque de réactions au plus haut niveau de l'Etat, en particulier de la part du ministre de l'Intérieur et des cultes, Manuel Valls...

    Aujourd'hui, par un incroyable renversement de situation si l'on songe à ce qu'il en était voilà seulement un quart de siècle, c'est la Russie qui devient le pôle de résistance des valeurs traditionnelles, face à un « Occident » qui les a sacrifiées sur l'autel du politiquement correct.

    Bien sûr, tout est loin d'être parfait en Russie. Ainsi, l'avortement y est plus couramment pratiqué qu'en France. Mais les autorités russes tentent de le combattre: alors que F avortement était depuis l'Union soviétique complètement « libéralisé », une loi votée en novembre 2013 interdit ainsi toute publicité en sa faveur, instaure un délai entre la visite chez le médecin et l'acte de mort, d'autres mesures sont proposées, concernant la suppression de sa gratuité dans les cliniques publiques, ou durcissant les conditions dans lesquelles la pilule du lendemain peut être prescrite aux mineures et aux femmes mariées (accord des parents pour les premières et du mari pour les secondes).

    Un patriotisme à « contre-sens de l'histoire »

    Vladimir Poutine ne mène pas lui-même la vie d'un saint de vitrail, mais il est ferme sur les principes. En septembre 2013, à Novgorod, lors de la 10e réunion du Club Valdaï, qui réunit des hommes politiques russes et étrangers, il critiquait l'excessive « correction politique » de l'Occident, en lui reprochant de rejeter « les principes moraux et toute identité traditionnelle, au 'elle soit nationale, culturelle, religieuse ou même sexuelle... On mène des politiques mettant sur un pied d'égalité les familles nombreuses et les familles homoparentales, la foi en Dieu et la foi en Satan... »

    Les réserves du président russe sur le pseudo « mariage » homosexuel et sur l'adoption des enfants par les prétendues « familles homoparentales » sont connues et lui ont valu, par exemple lors des jeux de Sotchi, l'hostilité des médias français. En juin 2013, la Russie a prohibé l'adoption d'enfants russes par les couples de même sexe, russes ou étrangers ; et le 13 février dernier, un décret signé par le premier ministre Medvedev a également interdit l'adoption aux célibataires originaires des pays ayant autorisé les unions entre personnes de même sexe. La Russie se présente ainsi comme l'adversaire résolue des tendances qui prévalent aux Nations-Unies ou au sein de l'Union européenne, et qui tendent, au nom de l'Egalité, à la dissolution de la famille traditionnelle.

    L'autre reproche adressé à Vladimir Poutine est son patriotisme, qui le conduit aujourd'hui à répondre à l'appel de la population de Crimée, très majoritairement russe et demandant à réintégrer le giron de mère Russie.

    A l'heure où l'élite occidentale rêve de vider les nations de leur substance au bénéfice d'un utopique gouvernement mondial (le nouveau « sens de l'histoire »), et où l'Union européenne, qui apparaît comme la première étape de ce projet, tente de s'étendre au moment même où les peuples qui y sont entrés de longue date, français, britannique, hollandais, lui signifient leur dés-amour, voilà qui ne fait pas bon effet.

    Si Poutine est si unanimement critiqué parles adeptes du politiquement correct, c'est parceque la Russie est devenue au temporel, commele Vatican au spirituel, le principal pôle de résistance au monde qu'ils espèrent.

    Hervé Bizien monde & vie 9 avril 2014 

  • Pâques, la trahison et la résurrection

    Dans son édition de ce 18 avril, vendredi saint, la feuille la plus répandue parmi les Franciliens prétendait répondre pour le lendemain à la question "que faire à Paris ?" Et elle nous indiquait que le véritable événement se déroulerait place des Abbesses. (1)⇓

    Le lieu paraît particulièrement bien choisi.

    C'est sur cette colline, en effet, qu'en 1534 Ignace de Loyola et ses sept premiers compagnons prononcèrent leurs vœux incluant le projet de se rendre à Jérusalem pour y convertir les musulmans. Vocation spirituelle de la France, dédicace ancienne de la colline de Montmartre, qu'êtes-vous devenues ?

    Si notre société manifestait, en effet, le moindre respect des valeurs fondatrices de notre civilisation elle évoquerait, pendant cette semaine au moins, les récits évangéliques.

    Les fidèles des églises chrétiennes les ont, avec plus ou moins d'intensité, relus, réentendus, remémorés pendant cette semaine, et tout au long de la Quarantaine qui l'a précédée. (2)⇓

    Or, un aspect de ce drame antique a tourmenté la conscience des croyants pendant des siècles : la trahison d'un des disciples.

    Il ne faut pas, pourtant, voir dans cette dénonciation la cause de la condamnation et du supplice de Jésus de Nazareth. (3)⇓

    Le dénonciateur, celui que l'on surnomme "l'Iscariote" n'a été qu'un agent, sinon mineur, du moins "fongible" d'un projet bien identifié, dont on ne peut pas le considérer comme l'auteur. Autrefois on soulignait dans les catéchismes élémentaires que sa damnation définitive ne tient pas à son acte, dont il aurait pu se repentir, mais à son suicide. (4)⇓

    Sa trahison ne résulte pas d'une quelconque prédestination, elle appartient au champ de sa liberté et de sa responsabilité. Si l'on entre dans les récits évangéliques on découvre que le Maître souligne lui-même, qu'ayant choisi les Douze, il déplore que l'un d'eux se révèle un "démon". La traduction du mot n'est pas indifférente. "Un être démoniaque", ou plutôt un "possédé" sonnerait mieux en français contemporain. Il s'agit d'un homme perverti par une forme de haine, et néanmoins, chose essentielle aux yeux du christianisme, toujours rachetable. Qu'on me permette d'insister, de me référer à ce mystérieux épisode évangélique du "possédé gérasénien". Les lecteurs de Dostoïevski peuvent remarquer qu'il voisine, avec un poème de Pouchkine, en exergue de son grand roman "les Démons", titre traduit justement dans la tradition intellectuelle française par "les Possédés". Tout cela veut dire qu'à nos yeux le dernier des hommes vaut toujours mieux qu'un troupeau de cochons et qu'il reste libre de retrouver la voie juste.

    Mais de quelle nature relève, dans le récit de la Passion, cette "possession", à quoi s'identifie sa passion destructrice ?

    Une certaine exégèse contemporaine s'emploie curieusement à l'identifier à une cause qui, finalement, l'excuserait peu ou prou, celle des zélotes. On nous affirme ainsi que le surnom "Iscariote", équivaudrait aux "sicaires" c'est-à-dire à ces "dissidents extrémistes" qui entreprirent "d'expulser les Romains et leurs partisans", par la violence "au moyen de l'assassinat."

    Cette thèse pourrait se parer de tous les avantages de la séduction, si elle ne souffrait d'un cruel défaut d'anachronisme par rapport à la mort de l'adhérent supposé. On ne trouve d'ailleurs aucune trace d'un tel soupçon dans les évangiles. (5)⇓

    L'Écriture et la Tradition assignent, en effet, à cette trahison une cause beaucoup plus simple, vieille comme le monde et les passions humaines : l'appât de l'argent, cette malédiction qui frappe autant les pauvres que les riches.

    Resurrection2Oublions donc les traîtres, les assassins et les indifférents. Rappelons en effet aujourd'hui à tous les amis, même agnostiques, même incrédules, le point essentiel, l'événement pascal, la Résurrection.

    Elle doit annoncer pour chacun d'entre nous la montée sacrificielle vers l'Absolu, vers la Vérité, vers la vie, dans la liberté.

    Désormais, pour toute personne libre et responsable qui se respecte, "plus est en nous", toutes les médiocrités peuvent être effacées, tout le poids du passé disparaît. Cette certitude millénaire a façonné l'âme de nos peuples. Et c'est elle qui donne tout son sens à l'exclamation joyeuse des croyants au temps pascal : "le Christ est ressuscité — Il est vraiment ressuscité."

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  Je laisse à mes lecteurs le soin d'en découvrir, sur le site du journal le bon goût et l'opportunité.
    2.  Rappelons à ce sujet que la durée de 40 jours se calque sur celle du début de l'action publique du Christ. Elle évoque la période de 40 ans au Désert. Elle reprend une idée centrale de la foi judéo-chrétienne : la Terre ne sera donnée qu'à un peuple purifié.
    3.  Tout ceci est parfaitement expliqué par les quatre témoignages dont nous disposons. Elle découle de la volonté des autorités politico-religieuses du royaume hérodien de désigner comme bouc émissaire à l'occupant romain "un seul homme pour sauver tout un peuple". Celui-ci ne comprend pas la manœuvre, il "s'en lave les mains", ce que la Mémoire lui reproche depuis deux mille ans. En même temps elles entendaient se débarrasser d'un gêneur dans lequel on commence à voir le restaurateur du Royaume de David. Je me dispense aujourd'hui, par respect, de donner les références scripturaires. Je précise simplement pour le lecteur peu familier de ces aspects historiques que les Actes des Apôtres nous montre les piliers de l'Église naissante identifiant encore l'œuvre messianique à ce projet politique ethnocentrique, alors que les dernières paroles [Mt 28,17] leur disent exactement le contraire, en leur enjoignant de "prêcher toutes les nations" et de les baptiser. 
    4.  Ce geste de désespoir est strictement condamné par la foi chrétienne, qui aujourd'hui n'accepte de l'excuser que comme manifestation dramatique des cas de pathologie mentale incluant ce qu'on appelle aujourd'hui la "dépression nerveuse". Tout en respectant, bien évidemment, les victimes de cette affreuse maladie contemporaine, j'avoue m'interroger sur l'efficacité des traitements "psychologiques" ou pharmaceutiques de ce qu'on l'on devrait avoir le droit de considérer, aussi, comme des "Maladies spirituelles", ce qu'explore Jean-Claude Larchet dans sa "Thérapeutique des maladies spirituelles" (Cerf, 1997). En tout état de cause, dans la culture occidentale, aucun chrétien ne peut en conscience trouver la moindre exemplarité à un cri de désespoir, qui relève au mieux de la pitié.
    5.  On pourra, pour une fois, se référer à l'article de "l'encyclopédie" fantaisiste "Wikipedia" qui fait tant de mal. http://www.insolent.fr/2014/04/paques-la-trahison-et-la-resurrection.html
  • La France violée dans l’ombre

    Journaux, télévisions,  radios, sites internet : le  happening grotesquement hideux  organisé hier par les extrémistes du groupuscule Femen devant la Maison des centraliens,  où Marine Le Pen présentait les listes FN aux élections européennes,  a été abondamment relayé . « Hommage du vice à la  vertu », ses harpies n’ont certainement pas compris qu’apparaître dépoitraillées,  peinturlurées avec  croix gammée et moustache hitlérienne tout en beuglant  « Marine fasciste » n’enlève pas une seule voix au FN, bien au contraire. Mais  le petit monde médiatique est ainsi fait qu’il établit une hiérarchie dans le traitement de l’information qui répond souvent à des considérations plus idéologiques que déontologiques. Ainsi, à contrario, le viol particulièrement  monstrueux  d’une jeune fille de 18 ans  à Evry la semaine précédente,  par des mineurs âgés de 11 à 17 ans,  n’a pas  suscité l’intérêt des « grands » médias. Benoit Rayski l’écrivait sur le site Atlantico  le 17 avril, à la sortie du RER  «  sous la menace d’un couteau , elle est entraînée dans un terrain vague »,  « pendant deux heures »  notre compatriote  a été «  violée et re-violée ». « Torturée. Battue jusqu’au sang » par les racailles. « Un juge les a mis en examen pour viol avec actes de barbarie. Interrogé par lui ils ont invoqué une circonstance atténuante :toutes les Françaises sont des putes. Ce qui leur a valu une inculpation supplémentaire pour racisme».

     Mais ce racisme là n’intéresse  pas les fabricants de l’information, ni  les autorités morales,   ni Manuel Valls, ni  son successeur à l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui se  serait  déplacé à Evry  si la victime était issue de la « diversité » et les agresseurs  « de souche ». Certes ce cas de figure est rarissime…

     Hier, lors de la conférence de presse tenue par Marine, Bruno Gollnisch expliquait  à l’issue de celle-ci aux journalistes qui l’interrogeait,  les modalités de la  campagne européenne du FN, qui   entend déboucher sur un succès dans les urnes le 25 mai,  nécessaire pour  «enrayer le train fou de l’Union européenne».

     Le député européen FN assure aussi que si l’opposition nationale arrive demain au pouvoir, elle enrayera le train fou de la  délinquance,  matera sans faiblesse  les voyous, rétablira une échelle des peines cohérente et dissuasive, l’effectivité des  incarcérations. Bref,  que  la  peur et la crainte   passera  dans le camp de la racaille et quittera celui des honnêtes gens.  

     Cette omerta, devant la montée de  la barbarie,  relève de la tentative désespérée  de  retarder la prise de conscience de nos compatriotes  qui débouchera inévitablement  sur uneréaction politique. Cette loi du silence  s’applique dans d’autres  domaines, notamment celui des  négociations autour du Grand marché transatlantique, qui sont entrées dans une nouvelle phase  depuis juillet dernier.   La genèse en  remonte pourtant à  la Déclaration transatlantique du 22 novembre 1990, deux ans avant Maastricht….

     Le Front National  dénonce depuis l’origine la volonté de parfaire à travers ce Grand marché   une zone de libre-échange intégral,  aboutissement d’un projet de nature typiquement mondialiste qui s’est accompli subrepticement, à pas feutré, selon la technique bien connue du voleur chinois.

      Nous refusons  de voir la France  violée, violentée,  forcée au nom des grands principes planétariens,  ultra libre échangistes. Bruno Gollnisch le rappelait  dans l’hémicycle du Parlement européen en juin 2006, il n’y aurait « pas d’objection à renforcer la coopération économique entre les États-Unis et les pays d’Europe, si était cela mutuellement profitable à toutes les parties. En revanche, il n’y a aucune utilité, pour ce faire, à créer un marché transatlantique sans entraves, un véritable marché intérieur sur le modèle européen, avec son lot d’harmonisations législatives et réglementaires, et qui a vocation à s’étendre à l’ensemble du continent américain. Nous ne parlons plus de zone de libre-échange, mais bel et bien d’une intégration économique totale. Avant l’intégration politique ? »

     Un phénomène d’assujettissement encouragé par l’Europe bruxelloise,   dont les Français n’ont pas toujours conscience. Peu d’entre eux  par exemple, savent que la liberté de circulation des capitaux, imposée par des traités européens, voulus et soutenus par la quasi-totalité des partis du Système, a eu comme résultat l’acquisition de plus de la moitié du CAC 40 par les fonds de pension (hedge funds) anglo-saxons.  

     Bruno Gollnisch le notait  encore  il y a quelques mois, « les citoyens européens doivent s’emparer de cette question du Grand marché transatlantique  et nous les y aiderons. Si négociations il y a, cet accord doit devenir un accord  Dracula . Un accord qui, comme lui, meurt d’être exposé à la lumière. Il mourra de l’indignation des peuples et de leur révolte contre la dictature des prétendues élites. »

     Cette création d’une vaste zone de libre-échange et de concurrence libre et non faussée aura de nombreux effets pervers. Le   démantèlement de toutes les protections douanières agricoles ( levée des restrictions européennes sur l’importation d’OGM, des volailles traitées avec du chlore,  du bétail nourri aux hormones de croissance..) ;  une remise en cause desappellations d’origine ;  de nouvelles attaques contre le principe même  de la  souveraineté populaire puisque  les  droits exclusifs des multinationales au sein de juridictions privées pourront s’imposer au droit public, attaquer des Etats devant la justice ; la  colonisation numérique  de la France et des pays européens par  Google, Amazon,  Netflix;   denouvelles menaces sur les services publics, le droit du travail, la protection sociale, la pérennité de nos dernières industries …

    Cet accord sur le Grand  marché transatlantique, affirme Bruno Gollnisch aboutissement  d’une philosophie  dérégulatrice, du laisser-faire laisser-passer sans mesure,  est aussi une preuve supplémentaire de veulerie des bruxellois de leur mentalité de dhimmis Ils se soumettent à une puissance qui espionne à grand échelle les données personnelles des Européens, et manifestent une  incapacité à défendre  les intérêts même  de  l’Europe, qu’ils prétendent  défendre,  qui suffit à les disqualifier définitivement.  

    http://gollnisch.com/2014/04/23/france-violee-lombre/

  • Nouveau tango à Bruxelles


    Leur revirement doit-il nous étonner ? Avant même leur rencontre à Berlin le 14 avril avec Sigmar Gabriel et Martin Schulz, MM. Valls et Sapin auraient dépêché deux collaborateurs à Bruxelles. Ceux-ci dès le 10 avril auraient parallèlement assuré que le pouvoir socialiste allait revoir une nouvelle fois sa doctrine. Car l'on affirme désormais que l'État central parisien promet bien de tendre à un déficit de 3% dès 2015.

    Peut-on imaginer qu'il s'agisse du dernier rebondissement ? Doit-on même l'espérer ? Observons en effet les changements de pied successifs de nos dirigeants.

    Les gens de ma génération se souviennent des allers et retours des ministres des finances de la IVe république contraints de se rendre régulièrement à Washington et d'y solliciter l'aide généreuse mais humiliante des Etats-Unis. Cette situation de plus en plus critique aura sans doute, autant que les mensonges de la propagande communiste, contribué à l'alimentation de ressentiments irrationnels. Cela aboutit à l'ouverture à l'est du régime gaulliste, se traduisant en 1966 par le retrait de l'Otan.

    Rappelons quand même que, de 1947 à 1951 on avait désigné le RPF comme le "parti américain" et que nombre de ses cadres avait participé, jusqu'en 1953, à la guerre de Corée sous le commandement du général Mac Arthur.

    Pendant 25 ans, la France s'est donc trouvée dans la situation absurde d'appartenir au pacte atlantique mais de ne plus participer, au moins officiellement, aux structures interalliées. Il fallut attendre 1991, sous la présidence Mitterrand pour mettre fin à cette incohérence. Le gouvernement d'alors résolut de le faire en réintégrant une alliance, dont certains se demandaient pourtant, au même moment, à quoi elle servirait désormais puisque, pensait-on désormais, la puissance soviétique ne constituait plus une menace. Dix ans plus tard, en 2001, à la suite des attentats du 11 septembre l'Otan partait en croisade contre les talibans d'Afghanistan. (1)⇓ La classe politique à l'unanimité, sous le gouvernement Jospin et la présidence Chirac, décida ainsi de se joindre à l'expédition internationale conduite par l'alliance. Quelques années plus tôt, la même organisation était intervenue aux côtés des gentils islamistes contre les très méchants Serbes.

    Chacune de ces palinodies peut certes recevoir des explications, plus ou moins convaincantes, plus ou moins tarabiscotées.

    Mais précisément les peuples ne peuvent suivre que ce qu'on leur explique simplement et franchement. Nos dirigeants, eux-mêmes assez ignares le plus souvent, assistés de technocrates imbus d'idées fausses, emploient trop souvent le mot "pédagogie" pour désigner le bourrage des crânes : ils ne devraient pas abuser de ce terme qui suppose une connaissance élémentaire préalable.

    Dans les affaires européennes, prolongées désormais par un dossier monétaire, on devra se souvenir de quelques notions fondamentales. Ce sont les hommes politiques français qui, depuis 1951, n'ont cessé de se placer au premier rang des fondateurs d'institutions, des rédacteurs de traités et des dispensateurs de mots d'ordre. Lorsque fut pensée la convergence monétaire, par exemple, le ministre allemand des Finances Théo Waigel souhaitait qu'aucun budget ne soit voté en temps ordinaire avec un déficit prévisionnel supérieur à 1 % du PIB. Les Français imposèrent 3 %.

    Dans le même temps, les responsables français se sont ingéniés à envoyer principalement à Bruxelles que des ectoplasmes dont ils souhaitaient se débarrasser à Paris. À Strasbourg les appareils des partis imposent leurs candidats et désignent trop souvent des recalés du suffrage universel qui se révèlent les rois de l'absentéisme. Bénéficiaires d'indemnités disproportionnées à leur travail législatif, on les entend souvent cracher sur l'idée même de l'Europe. La nomination de M. Harlem Désir, à cet égard, ne doit pas être considérée comme une exception mais comme une faute de goût malheureusement habituelle.

    On doit donc se féliciter que les lois naturelles reprennent le dessus. Après avoir laissé entendre que l'on reviendrait sur les engagements deux fois renégociés, cela tend à rendre le pays plus crédible.

    Il faut donc, ou plutôt il faudrait, expliquer fermement aux Français que la réduction des déficits et de la dépense publique est dans leur intérêt, que le libre change leur profiterait plus largement s'ils ne consacraient pas 33 % de leur PIB à des dépenses de redistribution autodestructrices baptisées "modèle social", et qu'ils ne s'écartent de l'Europe que pour se rapprocher du tiers-monde.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1  On se reportera au besoin à la petite "Histoire de l'empire byzantin" de Charles Diehl pour découvrir que ce terme était apparu huit siècles plus tôt, en 1095, quand le concile latin de Clermont avait décidé de réagir à divers appels des chrétiens d'Orient et des pèlerins. En 1204 cependant ce fut l'empire romain d'orient que les Croisés frappèrent à mort… 

    http://www.insolent.fr/2014/04/nouveau-tango-%C3%A0-bruxelles-.html

  • Emmanuel Ratier présente : Le Vrai Visage de Manuel Valls

    En moins de trois ans, Manuel Valls est passé de l’anonymat (5,6 % lors de primaire socialiste de 2011) à Matignon. L’histoire de Manuel Valls est une espèce de bluff très largement reconstruit.

    Issu de la plus haute bourgeoisie catalane par son père et d’une famille suisse enrichie dans le trafic de l’or par sa mère, ce fils d’un célèbre peintre catalan nullement anti-franquiste a grandi dans un milieu huppé, dans une maison située en face de l’île Saint-Louis. Ce qui lui a permis de fréquenter le gratin des beaux-arts mais aussi de la politique. Dès ses 18 ans, alors qu’il n’était même pas encore naturalisé français, il a passé un accord secret, appelé « pacte de Tolbiac », avec deux camarades au très brillant avenir : Stéphane Fouks, aujourd’hui pape des communicants socialistes et responsable du Conseil représentatif des institutions juives de France, et Alain Bauer, ancien Grand Maître du Grand Orient de France et ponte de la sécurité urbaine. Son ascension doit beaucoup à ces deux hommes, avec lesquels il est demeuré étroitement lié.

    Le nouveau Premier ministre est aussi l’incarnation même du nouveau Parti socialiste tel que défini par son think tank Terra Nova : un pur apparatchik rompu aux jeux d’appareil, à la fois « boboïsé », social-démocrate modéré en apparence mais surtout haineux vis-à-vis de ses adversaires politiques, prêt à toutes les compromissions avec les milieux sarközystes recentrés, libéral rallié au mondialisme, à l’européisme, au métissage et au multiculturalisme. Ce que d’aucuns pourraient appeler l’« after-socialisme » ou socialisme « à l’eau de rose ». Il est bien évidemment membre du club d’influence Le Siècle, mais aussi du groupe mondialiste de Bilderberg. Semblable aux néo-cons américains, en général venus de l’extrême gauche, il est également un soutien fanatique d’Israël, pays avec lequel il s’est déclaré « éternellement lié ». C’est cet individu qui se voit évidemment trôner en 2017 ou 2024 à la présidence de la République.

     

    Table des matières

     

    Introduction 
    Manuel Valls par lui-même et par les autres 
    L’entourage familial de Manuel Valls 
    Issu de la grande bourgeoisie conservatrice catholique catalane 
    Un père nullement « réfugié anti-franquiste » 
    Une famille maternelle enrichie par l’exploitation de l’or colonial 
    La misère : grandir dans une maison du Marais, face à l’île Saint-Louis 
    Une seconde femme très ambitieuse 
    Un pur apparatchik de la politique 
    Le « pacte de Tolbiac » 
    Marginaliser le PCF et les gauchistes avec l’alliance socialistes-lambertistes 
    Initié franc-maçon très jeune 
    De Rocard à Hollande en passant par Jospin 
    Membre des cénacles mondialistes 
    Évry, ou la « petite république vallsienne » 
    Manuel Valls, Israël et la communauté juive 
    Manuel Valls, ministre de l’Intérieur 
    Place Beauvau 
    Son équipe rapprochée 
    Une action catastrophique 
    La répression de La Manif pour tous 
    La haine des nationaux 
    Alain Soral et Dieudonné, ennemis publics numéros 1

     

    Encadrés

     

    Les Petits snobismes de Manuel Valls 
    Avec l’affaire Dieudonné, Manuel Valls met en place les principes d’une quasi-dictature

     

    Annexes

     

    Manuel Valls, descendant de marranes des Baléares ? 
    Alain Bauer, Grand Maître de la franc-maçonnerie, de l’influence et de la sécurité 
    Stéphane Fouks, le « communicant » strauss-kahnien 
    Manuel Valls sur Radio Judaïca Strasbourg, le 17 juin 2011 
    Circulaire anti-Dieudonné du ministre de l’Intérieur (Manuel Valls) aux préfets de police
  • Les États-Unis font le choix de l’agriculture biologique

     Alors que le Sénat français vient d’adopter une loi sur l’agriculture qui laisse la part belle au productivisme agricole, les Etats-Unis ont adopté en mars une nouvelle loi de programmation agricole, le « Farm Bill ». Elle réduit les avantages accordées aux grandes cultures agro-industrielles et ouvre franchement la porte à l’agriculture bioloqique.

    Certes l’agriculture industrielle et le recours massif aux OGM ne sont pas remis en question. Mais, pour la première fois depuis le début du XX° siècle, les cultures de fruits et de légumes, et surtout le bio en général, sont à la fête. Les environnementalistes américains, peu enclins à se déclarer contents, ne cachent pas leur satisfaction. Tout en rouspétant que ça aurait pu être mieux…

    Des cadeaux, le secteur du bio en a reçu son compte, on va détailler cela plus loin. Mais il y a surtout, dans ce « Farm Bill » (loi sur l’agriculture), l’abandon des traditionnelles subventions gouvernementales aux seuls céréaliers. Cet ancien système garantissait à ces derniers un prix minimum pour leur récolte, indépendamment de la quantité plantée ou du cours des produits sur le marché mondial.

    Les Républicains, à droite de l’échiquier politique, accusaient ce programme de fausser le marché libre. Les Démocrates lui reprochaient de pousser les fermiers à cultiver des produits inutiles ou mauvais pour la santé.

    Il aura fallu presque trois ans à tout ce monde, rodé au sabotage politique depuis l’élection d’Obama, pour s’entendre sur un système de remplacement des subventions, négocié avec la participation des grandes associations environnementales et de santé publique.

    Les sommes colossales qui étaient dévolues aux subventions vont servir à aider les fermiers – tous, même les producteurs de fruits, de légumes, de poules, de lapins, d’écrevisses… – à souscrire des assurances contre les intempéries, les mauvaises récoltes, les variations des cours du marché, ces assurances étant garanties par l’Etat.

    Les lobbies écologistes – le mot n’a rien de honteux là-bas – ont été associés aux négociations menées par le Congrès. Avec le soutien du secrétaire d’Etat à l’Agriculture, Tom Vilsnack, qui avait pris son poste en 2009 en claironnant qu’il voulait que « les fermiers préservent la nature », ils ont obtenu que l’accès aux assurances soit conditionné à de bonnes pratiques agricoles.

    Voici comment la National Wildlife Federation (Fédération nationale pour la vie sauvage) se félicitait en mars de l’adoption du Farm Bill : « On peut applaudir la clause qui permet l’accès aux assurances gouvernementales aux seuls fermiers respectant des règles précises de travail du sol, de protection des zones humides et des zones vulnérables comme les prairies. Cette clause va contribuer à protéger des millions d’hectares contre l’assèchement, l’érosion, et la dégradation des ressources en eau. » Plus généralement, la loi régule plus sévèrement l’usage des produits phytosanitaires.

    « C’est une victoire exceptionnelle », confirme Aviva Glaser, spécialiste des politiques agricoles à la National Wildlife Federation. « Il aurait été impossible d’obtenir cela il y a encore quelques années. » Evidemment, les environnementalistes auraient voulu davantage, par exemple que les plans de protection des prairies naturelles s’appliquent à l’échelle des Etats-Unis, et non dans quelques Etats seulement. « Le Farm Bill n’est pas idéal, mais c’est quand même un sacré progrès pour la préservation de la nature », ajoute Glaser.

    Les producteurs de bio, regroupés dans une myriade d’associations plus ou moins militantes, partiellement fédérées sur le plan national au sein de la National Sustainable Agriculture Coalition, ont en janvier accueilli avec réserve le Farm Bill : « La loi contient du bon et du moins bon. Elle prévoit l’investissement de 1,2 milliards de dollars sur cinq ans dans des programmes innovants destinés aux jeunes agriculteurs, à la production locale, à l’agriculture biologique, au développement rural, et à des cultures jusqu’à présent restées dans les limbes [fruits et légumes, ndlr].

    La loi conditionne les assurances sur les récoltes à des normes de préservation de l’environnement, et nous prémunit contre toutes sortes de compétitions injustes. Mais en dépit de ces avancées certaines, la loi échoue à réformer les avantages accordés aux grosses exploitations. »

    Quelle est donc la situation du bio dans le paysage américain ?

    Le 21 mars dernier, le quotidien en ligne Farm Futures, qui suit l’actualité économique du secteur agricole, dressait l’état des lieux de l’année 2011, à partir d’un rapport du secrétariat d’Etat à l’Agriculture (USDA) :

    • 1 million 255 000 hectares de terres cultivées certifiées bio
    • 931 000 hectares de pâturages certifiés bio

    La surface des terres cultivées en bio, souligne le site, ne permet pas une bonne évaluation comparative de la valeur relative des produits, dans la mesure où fruits et légumes ne nécessitent pas autant de surface que les céréales. « Un exemple : en 2011 les fruits et légumes ont représenté 43 % des ventes de bio aux Etats-Unis, mais seulement 16 % des terres cultivées en bio. »

    Les terres cultivées en bio représentent en gros 0,7 % de la surface agricole globale. Un infime pourcentage des produits américains emblématiques – 0,3 % du maïs, 0,2 % du soja, 0,6 % du blé – sont cultivés en bio.

    La consommation de bio est cependant en hausse constante aux Etats-Unis. Elle entraine une hausse régulière du nombre d’exploitants agricoles qui décident de se convertir au bio ou de s’installer en bio. Rien qu’en 2013, 763 exploitants supplémentaires ont obtenu la certification – une augmentation de 4,2 % par rapport à l’année précédente. Selon la USDA, l’industrie agroalimentaire compte désormais 18 513 fermes et entreprises certifiées bio, un accroissement de 245 % par rapport à 2002.

    Le Farm Bill ne pouvait faire abstraction du poids croissant du bio dans les modes de vie américains. Le ministre Tom Vilsnack le rappelait le 20 mars : « Avec des ventes au détail estimées à 35 milliards de dollars l’an dernier, l’industrie du bio représente une opportunité économique exceptionnelle pour les fermiers, les éleveurs et les communautés rurales. »

    La National Sustainable Agriculture Coalition salue les avancées apportées par le Farm Bill :« L’agriculture bio est correctement servie par la nouvelle loi. Le programme de certification va recevoir 11,5 millions de dollars par an – contre 5 millions auparavant – ce qui permettra de couvrir les coûts annuels des fermiers. Les fonds pour la recherche scientifique sur le bio sont maintenus au niveau de 20 millions par an. »

    Des dotations auxquelles s’ajouteront quelques dizaines de millions destinés à l’amélioration des technologies, la collecte de statistiques, à la commercialisation et à l’accès aux assurances.

    Finalement, y a-t-il des laissés-pour-compte dans ce Farm Bill, ou bien a-t-il été tricoté pour satisfaire tout le monde ? Le magazine à la mode Modern Farmer, très apprécié par la communauté bio et éthique, identifie quelques perdants :

    •  Les usines à lait géantes : comme les gros céréaliers, elles perdent leurs subventions et sont soumises au nouveau système d’assurances conditionnées à des pratiques correctes. Les petites exploitations accueillant moins de 200 vaches – la plupart bio, de fait – sont favorisées.
    •  Les conditionneurs de viande : ils sont désormais obligés d’indiquer l’origine géographique des bêtes sur l’emballage. Rien à voir avec les détails exigés en France, mais il s’agit d’un progrès considérable, qui va limiter le trafic d’animaux importés et de viandes mélangées.
    •  Les défavorisés, les pauvres, les nécessiteux de l’Amérique, qui touchent des bons alimentaires (food stamps) avec lesquels ils peuvent se fournir en alimentation dans les supermarchés et marchés fermiers, ainsi qu’acheter des graines pour leur potager.
    • Le Supplemental Nutrition Assistance Program (SNAP), qui existe depuis 1939, placé sous la responsabilité de la USDA, se voit amputé de 8 milliards de dollars sur les dix prochaines années. Le SNAP représente tout de même 80 % du Farm Bill total, lequel représente un total de 956 milliards de dollars à dépenser sur cinq ans.

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    http://fortune.fdesouche.com/336825-les-etats-unis-font-le-choix-de-lagriculture-biologique#more-336825