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  • La grogne de l’armée française et des familles de militaires face aux déficiences et restrictions budgétaires

    France Info s’est intéressé à la grogne des militaires français déployés en Centrafrique: matériel déficient, conditions de vie difficiles. Les témoignages se font via les mères et épouses de militaires, qui s’expriment sur Facebook. On apprend ainsi que des véhicules sans blindage circulent dans des zones sensibles. Pour se protéger, les militaires font avec les moyens du bord: gilets pare-balles ou sacs de sable. Mais ce n’est pas tout : les véhicules blindés tombent régulièrement en panne, les pièces de rechange n’arrivent pas ou tout simplement il n’y a plus d’argent. Des journalistes ont corroboré ces allégations et ont été témoins de ces pannes fréquentes. Quant aux conditions de vie, les douches sont insuffisantes ou bien encore les tentes sont sans climatisation, les vêtements ne tiennent pas. Aux questions des journalistes, l’état-major préfère botter en touche, parlant d’une amélioration par rapport à la rusticité des premiers moments de l’opération Sangaris. Quant aux familles, elles se demandent où passe l’argent de leurs impôts, estimant que leurs maris ou fils ont droit à un meilleur matériel et des conditions de vie décentes.

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  • Avortement : la schizophrénie d'élus de l'UMP

    Dans une tribune publiée sur Le Figaro, des sénateurs UMP s'inquiètent. Selon eux, la suppression de la notion de détresse menacerait la loi Veil. Extrait de ce délire :

    "Que ceux qui veulent rendre possible l'interruption volontaire de grossesse sans aucune condition de fond aillent jusqu'au bout de leur logique en demandant aussi la suppression de l'exigence d'une «nécessité» fondant la décision de la femme! Alors, ils devront assumer d'avoir entièrement vidé de son contenu le principe du respect de tout être humain dès le commencement de sa vie, et c'est tout le dispositif de la loi Veil qui s'écroulera,provoquant dans la société française une déchirure sans précédent depuis quarante ansUne telle déchirure doit absolument être évitée."

    Depuis 40 ans, ce sont plusieurs millions d'enfants qui ont été éliminés, en application de la loi Veil et au mépris du respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. Et ils osent aujourd'hui défendre ce principe ! 

    "Tout droit fondamental peut en effet connaître des limites légales. Mais la loi Veil, avec une franchise assumée, va beaucoup plus loin. Elle ne pose pas seulement une limite au droit au respect de l'être humain dès le commencement de sa vie, elle permet explicitement et selon ses termes mêmes d'y porter une «atteinte» individuelle en cas de «nécessité», et cette atteinte individuelle est par nature irréversible puisqu'il est mis fin à la grossesse."

    220 000 avortements ont lieu en France chaque année. Légalement et gratuitement. Et ces sénateurs UMP osent écrire que "dans sa façon d'aborder la dimension philosophique du problème de l'avortement, la loi Veil s'était cependant voulue humble et pragmatique."

    Michel Janva