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  • Des Amérindiens aux origines en partie européennes

    Radio Canada 

    Ex: http://metamag.fr 

    Les Amérindiens ne sont pas exclusivement d'origine asiatique, montre le séquençage complet du plus vieux génome humain connu à ce jour. Les analyses montrent qu'ils partagent aussi des gènes avec les Européens. En effet, ce génome montre des similitudes avec ceux des populations autochtones des Amériques de même que ceux des populations vivant aujourd'hui en Eurasie occidentale, mais pas en Asie orientale.

    L'analyse a été effectuée à partir de l'os d'un enfant mort il y a 24 000 ans près du lac Baïkal, dans le site paléolithique russe de Mal'ta, en Sibérie. L'équipe internationale dirigée par Eske Willerslev, généticien au Muséum d'histoire naturelle du Danemark, a prélevé un minuscule échantillon (0,15 gramme) du squelette de l'enfant dont les restes ont été retrouvés en 1920 sur le site paléolithique de Mal'ta. Elle est ainsi parvenue à en extraire de l'ADN pour analyser son génome, « le plus ancien jamais décrypté à ce jour pour un homme anatomiquement moderne », conclut-elle dans son étude publiée dans la revue Nature. Le groupe de chercheurs a ensuite comparé l'ADN au génome des humains actuels, en particulier des populations amérindiennes, dont la généalogie reste mystérieuse.

    La théorie dominante depuis près de 100 ans laisse à penser que les premiers humains à avoir occupé l'Amérique sont des tribus asiatiques qui auraient franchi le Pacifique en passant par le détroit de Béring, lors d'une glaciation qui avait fait baisser le niveau de la mer entre les côtes sibériennes et l'Alaska.

    Les récentes données montrent maintenant que les Amérindiens semblent en effet être génétiquement proches des populations d'Asie orientale, mais ouvrent également d'autres perspectives. Notamment, des crânes présentant des caractéristiques incompatibles avec une morphologie asiatique et appartenant à des hommes vivant bien avant l'arrivée des Européens suivant la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb.

    En outre, l'ADN mitochondrial de l'enfant sibérien, transmis exclusivement par la lignée maternelle, a pratiquement disparu aujourd'hui, mais il était fréquent (plus de 80 %) chez les chasseurs-cueilleurs européens de la fin du paléolithique et du mésolithique. Pour ce qui est de son ADN nucléaire, transmis par le père via le chromosome Y, il précède celui des populations occidentales actuelles et est à la base de la plupart des lignées amérindiennes, sans ressemblance forte avec les populations asiatiques. Eske Willerslev affirme : « Nous estimons que 14 % à 38 % des ancêtres des Amérindiens peuvent avoir pour origine génétique cette population sibérienne du paléolithique. »

    Ces nouvelles informations laissent à penser que les ancêtres des Amérindiens avaient déjà probablement divergé de ceux des Asiatiques lorsque ce croisement avec les chasseurs-cueilleurs sibériens est survenu. De plus, cette filiation précède le moment où les populations amérindiennes se sont diversifiées dans le Nouveau Monde. Ainsi, selon les auteurs de l'étude parue dans Nature, « la signature génétique occidentale présente chez les Amérindiens actuels ne provient pas seulement de croisements survenus après la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, comme on le pense souvent, mais aussi de l'héritage même des premiers Américains. » L'analyse d'un second échantillon d'ADN, prélevé sur un autre individu sibérien vieux de 17 000 ans, a confirmé leurs résultats en aboutissant à une signature génétique similaire.

    NDLR : Le célèbre archéologue russe, Mikhail Gerasimov a déjà établi que les oeuvres d'art préhistorique de la région de Mal'ta présentent de fortes ressemblances avec des figurines féminines d'Europe datant du paléolithique supérieur. Des similitudes semblables concernent les outils et les structures d'habitation.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/04/20/des-amerindiens-aux-origines-en-partie-europeennes.html 

  • Gender : le flicage de la FCPE

    En tant que membres de la FCPE, des parentsont interrogé les responsables de l'association de parents d'élèves afin de savoir ce que contenait l'ABCD des égalités et s'il serait appliqué dans l'établissement fréquenté par leurs enfants. Résultat : leurs noms ont été inscrits devant l'école maternelle de leurs enfants mentionnant leur exclusion de la FCPE :

    0Et l'une des 3 témoigne :

    "l'année dernière en classe de CM2, l'enseignant de ma fille voulait passer un film sur la reproduction. Au motif que cela ne concerne que les élèves de 4ème je me suis opposée à ce que ma fille voit ce film. La directrice dans note note salée m'a fait comprendre que "non seulement le film était passé sur une grande chaîne donc était tout public mais que ma fille de toute façon "verrait ce film". Je ne l'ai pas mise en classe pendant une semaine attendant que le film passe.  Ils ont attendu que ma fille revienne pour lui passer le film."

    Michel Janva

  • Que penser de l’affaire Morelle ?

    Il est patent qu’Aquilino Morelle est avant tout un homme ayant vécu de la politique et en a largement profité. A l’origine il est la « plume » de Jospin. Il se trouve propulsé à la tête d’une des Commissions de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS). Il sera notamment chargé des rapports sur le sang contaminé et le Médiator. Il lui est reproché d’avoir rédigé un rapport pour le laboratoire danois Lundbeck spécialisé dans les maladies du système nerveux. Pour ce travail il a été payé 12.500 euros.

    Mais surtout Morelle était conseiller technique en charge du médicament. Ce qui lui permet bien sûr d’approcher de très près un certain nombre de laboratoires dont il fait le lobbying. En récompense, il se fait rémunérer pour divers services.

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  • Laurent Wauquiez, un sniper d’opérette ?

    Wauquiez n'est-il qu'un leurre de plus, lancé par la droite parlementaire comme avant chaque élection européenne depuis Maastricht ?   

    Dans l’armée mexicaine de l’UMP, Laurent Wauquiez est sniper de profession. Gueule de gendre idéal, cheveux gris et idées vertes, l’historien de formation est tout sauf une Morano au masculin.

    Sentant la bonne odeur des combats à venir, le député-maire du Puy-en-Velay commence à dégainer. Face à la guerre de bac à sable des « chefs » de son parti, Wauquiez a en effet compris qu’il y avait une faille dans le consensus mou. Dans la catégorie olympique « souverainisme light » – l’ancien champion du triple saut (en arrière) Henri Guaino demeurant confit dans sa sarkôlatrie douteuse –, notre gaillard a pris les devants. Et attention, c’est du lourd : monsieur veut ni plus ni moins sortir de l’espace Schengen ! Ça mérite la médaille d’or de l’audace, non ? Cette proposition martienne, il l’a encore réaffirmée droit dans ses bottes dans l’émission « Zemmour et Naulleau » de vendredi 18 avril.

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  • Leur "Europe" : une étrange conception de l'indépendance

    Elle nous vient du gouvernement polonais. C'est l'excellent site "theatrum belli" qui relaie cette analyse d'Hajnalka Vincze. Celle-ci note quelques contradictions dans le discours de Donald Tusk :

    "D’après le Premier ministre polonais, la dépendance excessive au gaz russe rend l’Europe faible et à la merci des prix fixés par la Russie. C’est même, précise-t-il, « le B-A BA de l’économie ». Il n’a pas tout à fait tort au départ. Toute dépendance excessive (et unilatérale) se paye, en règle générale. Mais au lieu de proposer sur le champ une CECA* de l’énergie, on aimerait bien voir M. Tusk appliquer sa science d’une manière à la fois plus rigoureuse et plus large, si possible.  (...)

    A l’ombre de la crise ukrainienne, plus que jamais Varsovie ne jure que par l’alliance américaine. Dans cet esprit, M. Tusk proposemême (et surtout) de se tourner vers les USA et son fameux gaz de schiste pour diversifier nos approvisionnements énergétiques. Ce faisant, il ajouterait donc une petite dépendance supplémentaire (énergétique) à une dépendance massive déjà existante (en matière de sécurité et d’armement). Ce qui contredit quand même directement « le B-A BA » de la réflexion stratégique."

    Paula Corbulon

  • Peau Neuve

    L’ACTION FRANÇAISE 2000 va changer de présentation. Le numéro 2884 est le dernier de son espèce. Pourquoi changer ? Pour apporter aux lecteurs une information plus dense, plus riche, plus dynamique.

     

    Plus dense avec des articles plus courts ; plus riche avec un dossier systématique ; plus dy- namique en poursuivant la complémen- tarité entre le site de l’Action française (www.actionfrancaise.net) et son journal. L’Action Française 2000 est un journal "de combat", comme notre nouveau gouvernement : si ce dernier n’a pas encore fait ses preuves, sinon celle d’être tristement semblable aux précédents, notre journal, lui, peut s’enorgueillir de sa longévité et de la permanence de ses engagements. Depuis sa création, L’Action Française 2000 s’est efforcé d’ac- compagner le débat intellectuel français, en rendant compte du mouvement des idées et en replaçant constamment la réflexion royaliste comme une perspective normale du débat ; il a aussi examiné la place de la France dans le concert des nations, rendu compte des évolutions géopolitiques et regretté les choix hasardeux ou antinationaux de nos dirigeants successifs ; enfin, il a toujours tenu sa position d’observateur éclairé, refusant le jeu des partis et des adhésions partisanes, se donnant toujours le temps d’exposer les principes et d’analyser les propositions, sans trancher en fonction des passions du moment. Dans sa nouvelle formule, L’Action Française 2000 poursuivra cette ligne éditoriale, réaffirmant que « tout ce qui est national est nôtre » : l’évolution des institutions comme les nouveaux faits de société, notre souveraineté en souffrance comme l’économie mondialisée, et surtout l’avenir de l’intelligence, comme s’appellera désormais la rubrique consacrée aux idées et aux débats. À la faveur de sa nouvelle formule, le journal accueillera de nouveaux collaborateurs le combat est ancien mais les troupes toujours renouvelées — et ces pages sont un trait d’union. ❑

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Peau-Neuve

  • 1303 : Le roi seul maître au temporel

    Cette année-là, la dix-huitième de son règne, Philippe le Bel, trente-cinq ans, était le premier souverain d'Europe. Avec l'aide de légistes nourris de la notion romaine de souveraineté, il proclamait à toute occasion et non sans une certaine impétuosité l'indépendance de la couronne qu'il savait recevoir de Dieu seul.

    Le malheur avait voulu que régnât à Rome depuis 1295 un pape de haute culture mais obtus. Ayant succédé au pauvre et éphémère Célestin V dont il avait hâté la fin, le cardinal Caetani, devenu Boniface VIII, se faisait de la fonction papale une idée certes haute mais quelque peu totalitaire, prétendant imposer sa volonté aux rois non seulement dans les domaines de la foi et de la morale (cela ne se discutait pas) mais aussi dans les affaires politiques.

    Certes, la Chrétienté, que Maurras devait admirer comme la « grande fraternité des peuples baptisés » existait encore, mais les États s'affirmaient, s'organisaient, entraient dans l'histoire, devenant de réelles communautés de destin. S'ils pouvaient accepter l'arbitrage pontifical pour régler leurs différends entre eux, ils ne pouvaient admettre un impérialisme papal. Le grand-père du roi Philippe le Bel, Louis IX, que Boniface VIII avait lui-même canonisé en 1297, ne pensait pas autrement.

    Tout avait commencé entre Boniface et Philippe par une basse question d'argent. En principe, étant chargé de l'assistance publique, le clergé ne payait pas d'impôt, mais pour mener la guerre contre les Flamands, le roi, ayant besoin de beaucoup d'argent, leva en 1295, la "décime" que, bon gré mal gré, le clergé accepta. Puis il voulut percevoir un impôt général du "cinquantième", ce dont les évêques allèrent se plaindre à Rome. Le pape publia la bulle Clericis laïcos précisant d'un ton très dur que les rois ne pouvaient lever un impôt sans l'autorisation du Saint-Siège, tandis que le roi interdisait tout passage de monnaie à l'étranger. Suivirent moult bulles papales et déclarations royales, véhiculant menaces et défis avec exagérations des deux côtés, jusqu'au jubilé de 1300 où l'on put croire à un apaisement. Dès l'année suivante Boniface VIII arbora une tiare avec une seconde couronne manifestant son autorité au-dessus des rois. Les positions restaient aussi fermes et les tempéraments tout aussi entiers.

    Pour envenimer les choses, surgit un agité, Bernard Saisset, évêque de Pamiers, qui, fâché avec tout le monde sauf avec le pape, parlait de soulever le Languedoc. Le roi le fit arrêter, le pape le réclama, puis se fâcha et publia la bulle Ausculta filii, affirmant que le pape est au-dessus des rois même au temporel et intimant au roi l'ordre de se débarrasser de ses conseillers. À quoi Philippe répondit en convoquant le dimanche des Rameaux 1302 à Notre-Dame une vaste assemblée d'évêques de clercs, de princes et de barons, et de représentants des communes (une sorte d'embryon d'états généraux) qui marqua l'union intime du roi et de ses sujets sur la grave question de la liberté du royaume. Le garde des Sceaux, Pierre Flotte, affirma que « le roi n'a pas de supérieur au temporel ». Une députation envoyée à Boniface s'entendit dire par celui-ci que si Philippe ne venait pas à résipiscence, « nous le déposerions comme un varlet ». Et sur ce fait de fulminer l'excommunication et de convoquer un concile avec obligation pour les évêques français d'y venir...

    Philippe le Bel, qui venait de subir à Courtrai une défaite contre les Flamands, ne voulait plus tergiverser. Désormais, il allait demander ce qu'aucun roi n'avait jamais osé : la déposition du pape ! Comme le montre Jacques Bainville, ce n'est qu'en voyant que l'intransigeance pontificale pouvait ébrécher son autorité et l'unité morale du royaume que Philippe le Bel frappa le grand coup : il envoya avec une petite troupe et dans le plus grand secret son conseiller Guillaume de Nogaret à Anagni pour qu'il se saisît de la personne du pape et l'amenât à comparaître devant un concile général en vue de sa destitution. La nuit du 7 septembre 1303 eut lieu la rencontre. Le pape fut enlevé, mais plus aucun historien sérieux ne dit qu'il aurait été giflé. Deux jours après, la foule le libérait ; quinze jours plus tard, Boniface VIII mourait d'émotion, assez peu regretté même de son entourage romain.

    Ledit "attentat d'Anagni" ne fut qu'une démonstration audacieuse et risquée d'une juste exaspération. En octobre, le nouveau pape Benoît XI levait les sanctions contre Philippe le Bel et lui consentait la "décime" pour deux ans. Puis l'année suivante, son successeur Clément V allait être le premier pape à s'installer à Avignon, sous protection française.

    Philippe le Bel, que l'on sait par ailleurs extrêmement pieux n'avait point agi par "laïcisme". Il voulait seulement affirmer avec la fougue de la jeunesse d'une nation en pleine éclosion que pour le bien de l'un et de l'autre le pape et le roi devaient être pleinement souverains chacun dans son domaine et que spirituel et temporel ne devaient pas empiéter l'un sur l'autre. On aimerait voir la République agir aujourd'hui de la sorte à l'égard de tous les papes de la pensée unique...

    MICHEL FROMENTOUX  L’Action Française 2000 du 1 er au 14 mai 2008

  • Alain de Benoist : « Les guerres idéologiques modernes ont pris le relais des anciennes guerres de religion »

    Entretien avec Alain de Benoist paru sur Boulevard Voltaire le 24/04/2014 – Nicolas Gauthier pour Boulevard Voltaire. – (…) Grande est l’impression que, désormais, non content de battre l’ennemi, il faut l’annihiler, le criminaliser, voire le convertir… N’assistons-nous pas à des parodies de croisade, les droits de l’homme ayant remplacé les Évangiles ?

    Dès que l’on se situe sur le terrain de la morale, une telle évolution est inévitable. Les guerres de religion sont par définition les plus meurtrières, parce que l’ennemi n’y est plus perçu comme un adversaire du moment, qui pourrait éventuellement devenir un allié si les circonstances changeaient, mais comme une figure du Mal. C’est pour en finir avec les guerres de religion qu’au lendemain des traités de Westphalie (1648) un nouveau droit de la guerre (jus ad bellum), lié à l’avènement de ce qu’on a appelé le jus publicum europaeum, a vu le jour. Son but explicite était d’humaniser la guerre, de la « mettre en forme », selon l’expression de Vattel. C’était une guerre à justus hostis : on admettait que celui-là même que l’on combattait pouvait avoir ses raisons. Il était l’ennemi, mais il n’était pas le Mal. La victoire s’accompagnait d’un traité de paix, et nul ne cherchait à perpétuer, au lendemain des combats, une hostilité qui n’avait plus lieu d’être.

    Les guerres idéologiques modernes ont pris le relais des anciennes guerres de religion, avec lesquelles elles ont une évidente parenté : il y est toujours question du Bien et du Mal. Ces guerres modernes ressuscitent le modèle médiéval de la guerre à justa causa, de la « guerre juste », c’est-à-dire de la guerre qui tire sa légitimité de ce qu’elle défend une « juste cause ». L’ennemi est, dès lors, nécessairement tenu pour un criminel, un délinquant, qu’il ne faut pas seulement vaincre, mais dont on doit aussi éradiquer tout ce qu’il représente. Les guerres « humanitaires » d’aujourd’hui sont des guerres au nom de l’humanité : qui se bat au nom de l’humanité tend nécessairement à regarder ceux qu’il combat comme hors humanité. Contre un tel ennemi, tous les moyens deviennent bons, à commencer par les bombardements de masse. Dès lors s’effacent toutes les distinctions traditionnelles : entre les combattants et les civils, le front et l’arrière, la police et l’armée (les guerres deviennent des « opérations de police internationale ») et finalement la guerre et la paix, puisque avec la « rééducation » des populations conquises, la guerre se prolonge en temps de paix. Quant au soldat, comme l’écrit Robert Redeker, l’auteur du Soldat impossible, il est « remplacé par un mixte de policier, de gendarme, d’intervenant humanitaire, d’assistance sociale, d’infirmier et de pédagogue », chargé de « convertir, en punissant les récalcitrants, tous les États aux droits de l’homme et à la démocratie ». Ce n’est plus qu’une apparence de soldat. (…)

    Texte intégral : bvoltaire.fr/alaindebenoist/les-guerres-ideologiques-modernes-pris-relais-anciennes-guerres-religion,56814