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  • Le projet de loi de finances rectificative rejeté par le Sénat

    Le Sénat a rejeté hier le projet de loi de finances rectificative 2014 qui prévoit quatre milliards d’euros d’économies, dont 1,6 milliard du budget de l’Etat, pour poursuivre la réduction du déficit public à 3,8% du PIB. Les voix des sénateurs communistes se sont jointes à celles de la droite pour voter contre la première partie du texte qui porte sur les recettes. En revanche, socialistes, écologistes et RDSE (à majorité PRG) ont voté pour. Le première partie du texte étant rejetée, c’est l’ensemble du projet de loi qui est tombé.

    Le projet de loi de finances rectificative doit à présent faire l’objet d’une commission mixte paritaire (CMP, 7 députés et 7 sénateurs) chargée de trouver une version commune aux deux chambres. Comme aucun texte n’est sorti du Sénat, la commission travaillera à partir de celui voté à l’Assemblée.

    Le budget rectificatif de la Sécurité sociale, lui, a été adopté à l’Assemblée nationale par 272 voix pour, 234 contre et 54 abstentions. Les radicaux de gauche ont majoritairement voté pour, notamment « par sens des responsabilités » d’un groupe appartenant à la majorité gouvernementale.Une majorité des écologistes (13 sur 18 élus écologistes ou apparentés) s’est abstenue sur ce texte considéré comme « un véritable chèque en blanc aux entreprises, sans garantie de résultats mais avec le risque d’un accroissement de la précarité et des inégalités ».Le Front de Gauche a résolument voté contre des « largesses sans ciblage, ni contreparties, offertes au patronat au nom de la compétitivité » et dont les Français paieront « la facture ». L’UMP et l’UDI ont aussi choisi de voter contre, opposés notamment au gel de prestations pour les retraités, malgré une approbation de principe aux allègements de cotisations pour les employeurs. 37 députés du PS frondeurs se sont abstenus ou n’ont pas participé au vote.

    http://medias-presse.info/le-projet-de-loi-de-finances-rectificative-rejete-par-le-senat/12548

  • Drépanocytose : la carte de France du Grand Remplacement mise à jour

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    La drépanocytose est une maladie génétique qui ne concerne quasi-exclusivement que les populations extra-européennes : elle ne touche essentiellement que les personnes originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord. (source

    Les chiffres (officiels) du dépistage permettent de dévoiler une partie des fameuses « statistiques ethniques » toujours interdites en France. En effet, du fait des particularités ethniques de la maladie, le dépistage en France métropolitaine ne concerne que les enfants à risque en raison de l’origine de leurs parents (il est par exemple systématique chez tous les enfants naissant en Guadeloupe, Martinique, Guyane, à la Réunion, à Mayotte). 

    Les données disponibles permettent ainsi d’appréhender dans toute son ampleur la réalité de la substitution démographique actuellement en cours (c’est aussi la raison pour laquelle certaines associations demandent un dépistage universel (aussi inutile que coûteux) afin d’éviter « la stigmatisation » [voir cet article] (la drépanocytose est parfois appelée « la maladie des Noirs » [source]). 

    Nous disposons à ce jour de trois séries de chiffres : 2005 -2010-2012. Deux cartes ont été publiées pour 2005 et 2010. Nous n’avons les chiffres de 2012 par région que sous forme de liste. 

    Fdesouche a regroupé ces trois séries en une seule carte, que nous présentons ci-dessus. 

    Comment comprendre la carte : en Ile-de-France, en 2012, 65,5 des nouveaux-nés ont été dépistés, car considérés comme « à risque ». Signification : en 2012, en Ile-de-France, 65,5% des nouveaux-nés avaient un ou deux parents « originaires des Antilles, d’Afrique noire mais aussi d’Afrique du Nord ». Ce chiffre s’élevait à 60 % en 2010 et à 54% en 2005. 

    Note : les chiffres de Paca / Corse et Pays-de-Loire /Poitou-Charente restent ambigus en raison du regroupement de zones

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Politisation de la justice : qui sont les « collabos » ?

    Hier, suite à la plainte déposée par le mouvement guyanais Walwari fondé en 1993 par la militante indépendantiste Christiane Taubira, le procureur du  tribunal correctionnel de Cayenne , « à l’issue de l’audition de trois témoins et des six avocats deWalwari, a requis la condamnation de Anne-Sophie Leclere à quatre mois de prison ferme. Une peine assortie d’une inéligibilité de cinq ans et d’une amende de 5 000 euros » (France-Guyane).  Rappelons-le, Mme Leclere, résidant dans le département des Ardennes, a été exclu du FN en décembre dernier pour ses propos et son photomontage racistes sur Mme Taubira . Le Front National avait fait une requête en récusation à l’encontre du juge Stéphane Rémy qui présidait cette audience à Cayenne, ce dernier étant membre du syndicat de la magistrature, connu pour ses prises de positon d’extrême gauche et son militantisme anti-FN. Le premier président de la cour d’appel de Guyane avait rejeté cette demande….Sans y voir, bien sûr, une relation de cause à effet, notons que le FN avait obtenu en mars dernier que Madame Françoise Martres, présidente du syndicat de la magistrature, soit mise en examen par Madame Zimmermann juge d’instruction à Paris, pour l’infraction d’injure à l’égard du Front National suite à l’affaire du « mur des cons » figurant dans les locaux du SM. Sur celui-ci, certaines personnalités apparaissaient affublées de la flamme du Front National et une affichette ainsi libellée: « amuse-toi à coller une petite flamme sur le front des cons fascistes » figurait  parmi les photographies.

     Guillaume Faye le souligne comme beaucoup d’autres dans un article  publié le 7 juillet  sur son blog J’ai tout compris, « l’existence d’un syndicat ouvertement politisé (le Syndicat de la magistrature) qui transgresse le champ professionnel du syndicalisme, comme l’enseignement à couleur idéologique soixante-huitarde dispensé à l’ENM (École nationale de la magistrature) pèsent lourdement sur l’impartialité d’une partie du corps juridictionnel– pas de son ensemble, évidemment ».

     S’arrêtant sur l’affaire Sarkozy pour évoquer plus largement les dérives de la justice, Guillaume Faye  note que si « la politisation de la justice (ou plutôt des juges) a toujours existé » celle-ci  s’exerçait  «  dans le respect des textes de lois. Les lois ont certes une certaine élasticité, mais là, on ne respecte plus les textes ni les habitudes judiciaires : (…) Parmi tous les commentaires de droite (ses rivaux)  ou de gauche (ses ennemis) sur les déclarations médiatiques de Nicolas Sarkozy contre les juges qui le poursuivent, le plus inquiétant est cette idée, parfaitement totalitaire :  on n’a pas le droit de critiquer la justice.  Mais bien sûr que si, on en a le droit ! Non seulement la justice de son propre pays, dans son ensemble, mais les juges individuellement ! Où sont les textes de loi qui l’interdisent ? ».

     « La justice n’est pas un pouvoir, c’est une autorité  souligne encore M Faye. Le seul pouvoir, c’est la représentation nationale issue du suffrage universel, qui se divise en deux : le pouvoir parlementaire législatif et le pouvoir présidentiel (et gouvernemental) exécutif. Pour que la justice fût un pouvoir, il faudrait l’élection des juges. Cette sacralisation de la justice a des effets pervers, car elle tend au gouvernement de juges non élus qui peuvent transgresser la loi en toute impunité. Les procès staliniens, iniques, se fondaient sur des décisions judiciaires, apparemment indépendantes de celles du Parti communiste et de l’État ».

     «Il existe une très grave dérive de la Justice en France (…) : les juges ont tendance à se croire autonomes, hors de contrôle. Ils interprètent la loi, donc la violent, dans un sens (laxisme)  ou dans un autre (acharnement répressif) en fonction de leurs convictions politiques ou idéologiques ».

     «L’idée même d’ indépendance de la justice est perverse affirme encore l’essayiste. Les juges n’ont pas à être  indépendants ou alors ils deviennent dictateurs. L’appareil judiciaire doit se soumettre absolument aux lois votées par le peuple et le Parlement et ne pas les interpréter à sa guise. De même, les procureurs, les juges du parquet, qui requièrent, ont à tenir compte des instructions du pouvoir élu qui les a nommés.  Un justiceindépendante signifie un corps de fonctionnaires qui échappe à tout contrôle et finit par agiren fonction de ses intérêts propres (corporatisme) ou d’une idéologie (politisation) ; dans les deux cas, il y a rupture de l’impartialité et sortie de l’ État de droit ».

     Pour ce qui est du SM, de nombreux médias, et notamment dernièrement  Valeurs actuelles etMinute, ont pointé la collusion de fait de ce syndicat avec le pouvoir socialiste. En mars 2013,  Nicole Maestracci, figure du syndicat de la magistrature, a été nommée au Conseil constitutionnel par François Hollande. En juin de l’année dernière, ce sont notamment  Pierre Delmas-Goyon et Didier Marshall, tous deux membres du SM, à qui le ministère de la Justice a confié le soin d’un rapport sur les juges et les juridictions du XXIe siècle. Quant à  la suppression des peines plancher une des « mesures fortes » portée par Christiane Taubira, il s’agit d’une vieille  revendication de ce syndicat.

     Fin juin, sur le site Atlantico, le journaliste Benoit Rayski, rappelant l’épisode du « mur des cons », indiquait à ses lecteurs que c’était à juste titre que le Trésorier et  l’avocat du FNWallerand de Saint-Just avait demandé la récusation d’un juge de Créteil, Matthieu Bonduelle, membre du SM, au motif que « le magistrat est  juge et partie ». «Il doit en effet s’occuper de la plainte en diffamation déposée contre un (…) élu FN par un (…) élu UMP ». « Il est possible, en tout cas souhaitable, que Me Wallerand de Saint-Just obtienne satisfaction. Le bon sens plaide en sa faveur (…) ».

     M. Rayski souligne encore que Christiane Taubira «a dans son cabinet une chargée de mission nommée Sihem Souid. Celle-ci a, il y a quelques jours, envoyé des tweets hystériques et infâmes concernant le juge Bilger, dont Mme Taubira n’est pas la tasse de thé. C’était assez gracieux. Réac ! Facho ! Fils de collabo ! A notre connaissance, Melle Souid fait toujours partie du cabinet de la Garde des Sceaux ».

     Mais il est vrai, constate encore Bruno Gollnisch que Sihem Souid à toutes les « qualités » de la  « collabo » rêvée aux yeux du ministre de la « justice ». Nous le rappelions sur ce blog, Mlle Souid, fonctionnaire et journaliste gravitant dans l’orbite du PS, fut l’auteure en 2010 d’un livre très controversé, « Omerta dans la Police », dans lequel elle dénonçait le racisme qui régnerait en son sein. Sihem Souid fut  sanctionnée en 2011 «pour avoir participé au Jury des Ya bon Awards ! et se (vengea) en accusant des policiers de viols, avant d’être elle-même  accusée de vol… . Le CV adéquat pour travailler auprès du ministre de la Justice? »

    http://gollnisch.com/2014/07/09/politisation-justice-les-collabos/

  • Sur qui peut-on compter pour reconstituer les tissus sociaux ?

    Au moment où les partis politiques veulent faire croire au salut par le choix d’un homme providentiel, comment revitaliser à tous les niveaux les cellules sociales ?

    Jean Ousset dans son livre l’Action au chapitre I de la cinquième partie, « Une élite d’hommes » (p. 239 à 242), donne les éléments pour former et relier ce petit nombre capable d’agir. Extraits :

    « Selon les propres termes de saint Pie X : « On ne bâtira pas la cité autrement que Dieu ne l’a bâtie...». Tâche immense de reconstitution des tissus sociaux, de revitalisation des cellules sociales.

    Or, pour une action pareille, il faut des hommes.

    • Il faut une élite d’hommes non seulement instruits, habiles, résolus, tenaces mais divers à l’extrême. Répandus en tous lieux et milieux. Laïcs courageux et conscients de leurs responsabilités.Rien d’efficace et de vraiment profond n’a été fait, dans l’histoire, sans cette formation préalable et intense de quelques-uns.
    • Une élite d’hommes qui, ayant bien saisi l’esprit de ce qui est à faire, soient capables d’en suggérer, promouvoir, orienter, poursuivre l’exécution. Inlassablement.
    • Une élite d’hommes unis, dans et par la seule doctrine, mais non agglutinés en formation compacte.
    • Une élite d’hommes assez vigoureusement trempés pour que, tout en étant UNS par la doctrine, par le même sens des méthodes, par une réelle amitié au service du vrai, ils ne soient ni décontenancés, ni découragés par l’impression d’un isolement inévitable ; attendu que, selon les modalités d’une action pareille, chacun risque de se trouver dans des activités ou régions très différentes.
    • Une élite d’hommes qui soient tout à la fois en relation et dispersés.
    • Une élite d’hommes qui soient tout à la fois créateurs d’unité et de diversité.
    • Une élite d’hommes qui soient agents d’harmonisation, de concertation de toutes les forces saines. Sans menace pourtant d’unitarisme, de massification ! Sans que soient compromises la pluralité, la diversité essentielle à toute activité sociale !
    • Une élite d’hommes qui sachent respecter l’autonomie des initiatives louables, qui les comprennent, qui sachentles aider,sans se laisser absorber, aveugler par ce qu’il y a toujours d’un peu égoïste en chaque entreprise.
    • Une élite d’hommes qui, quels que soient les devoirs, charismes, missions, vocations, fonctions de chacun,sachent garder lesens du plan général de l’action, le sens de contacts plus nombreux à établir, d’opérations plus larges à organiser, de synchronisations plus fécondes à régler.
    • Une élite d’hommes qui, quels que soient leurs engagements sociaux, leurs options politiques aient par-dessus tout un esprit commun qui les empêche de borner le regard à leur activité particulière. Non que ces hommes soient invités à n’y avoir qu’un rôle de principe : adhérents ou militants pour la forme et dont le cœur serait ailleurs. Leur engagement ne peut être fécond que s’il est réel. Mais il leur est demandé de garder, et communiquer autour d’eux, le sens du combat général. Que celui qui milite dans le syndicalisme, par exemple, y milite loyalement ; mais sans prendre les dimensions de son combat pour les dimensions mêmes du combat plus large où son action particulière trouve sa place et ses limites.

    Et le même raisonnement peu s’adapter à mille cas, qu’il s’agisse d’un membre des A.P.E.L. ou de l’adhérent d’un parti politique.

    Une élite d’hommes qui, pour engagés qu’ils soient en telles actions diverses, n’en constituent pas moins, au-dessus de ces dernières, un esprit générateur d’union, de concertation par intelligence réciproque des diverses options ; favorisant ainsi la complémentarité, la solidarité des initiatives.

    Une élite d’hommes désintéressésSimples et purs d’intention, comme des colombes ; mais prudents et souples dans l’action, comme des serpents.

    Cette élite d’hommes dont a parlé Le Play... : « qui ne songe qu’au bien public, qui ne demande rien pour elle, rien pour ses parents, qui laisse de côté gloire... vanité... »

    Ce qu’il importe de comprendre c’est que la constitution d’une élite civique, SPECIALISTE de la stratégie politique et sociale est indispensable. Or la constitution d’une élite ne se décrète pas. On travaille, on s’applique à la former. Le devoir est de tout mettre en œuvre pour y parvenir. Quant au succès du résultat il n’appartient qu’à Dieu. ». A suivre …

    Lire et télécharger dans son intégralité l’Action au chapitre I de la cinquième partie,  « Une élite d’hommes » dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’IchtusCe livre l’Action de Jean Ousset est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset, fondateur d’Ichtus pour Former, Relier et Agir, est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin. 

    Le Salon Beige

  • La leçon de Chambord...

    J’ai profité des premiers jours de juillet pour me promener en France qui, partout, a quelque beauté à nous dévoiler, même lorsque le soleil se fait hésitant ou fragile. Ma première étape était le château de Chambord, magnifique joyau de la Renaissance, indissociable du règne du roi François Ier mais aussi de la prétendance du comte de Chambord, celui-là même qui aurait pu être roi sous le nom d’Henri V : en ces heures de congés scolaires, je n’oublie pas la politique qui, elle, ne prend pas de vacances, et je dois avouer que la comparaison entre l’œuvre du roi François et celle du président du même prénom est facile et instructive…

    Bien sûr, M. Hollande n’est que dans la 3ème année de son quinquennat quand François Ier a régné une trentaine d’années, de 1515 à 1547 ; bien sûr, le contexte n’est pas le même et succéder à Louis XII qui avait « préparé » le terrain à son successeur en menant une grande aventure militaire et géopolitique en Italie semble plus facile que prendre la suite d’un rival au milieu d’une crise de la zone euro et dans un contexte de mondialisation agressive ; bien sûr, surtout, le roi François pouvait espérer, au 1er janvier 1515, avoir le temps long d’un règne que seule la monarchie permet quand le président, élu des uns contre les autres, pense déjà à préparer sa réélection…

    Je repensais à tout cela en parcourant les grandes salles du château qu’admiraient aussi des touristes venus parfois de loin, des groupes de jeunes élèves qui, à la première pause, pianotaient sur leurs téléphones portatifs ou des familles qui me rappelaient celle que nous formions avec mes parents, frère et sœurs, au début des années 1980, à la découverte des trésors de notre histoire. Depuis ce temps déjà ancien, Chambord a continué de vivre, d’embellir encore malgré les échafaudages nouveaux, et d’attirer toujours plus de curieux, étrangers ou compatriotes, et c’est tant mieux !

    Je remarque d’ailleurs que « l’histoire attire » et que l’une des grandes chances de la France est de posséder un riche patrimoine issu de cette longue suite de siècles de formation de la nation française : sans cette lente, longue et parfois rude histoire, sans la maîtrise du temps et de l’espace par les hommes et par l’Etat, en particulier sous sa forme monarchique, la France ne serait pas aujourd’hui ce pays qui reste la première destination touristique d’Europe et du monde ! Voilà un héritage à entretenir mais aussi à faire prospérer : or, il semble que la République, piégée par ses coûts de fonctionnement trop élevés et par les contraintes budgétaires que l’Union européenne lui rappelle constamment sans beaucoup de délicatesse ni de tact, n’investisse plus assez dans l’entretien et la promotion de ce magnifique patrimoine et n’attire pas assez de mécènes pour financer de nouvelles mises en valeur de nos joyaux historiques et paysagers. Surtout, l’Etat ne joue pas suffisamment son rôle de coordonnateur ou de soutien des initiatives locales, publiques ou privées, qui pourrait, lorsque le besoin s’en fait sentir, être le sien, mais, en revanche, il apparaît parfois trop « réglementariste », pour des raisons qui ne sont pas forcément très bonnes, et tente même de gêner des initiatives bénévoles et/ou privées qui lui échappent (y compris par le moyen fiscal…), ce qui me semble la manifestation d’un mauvais étatisme contreproductif sur le plan touristique, économique et social.

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • FUTUREMAG : Les exosquelettes : lève-toi et (re)marche !

    Connaissez-vous les exosquelettes ? Ces squelettes externes parviennent aujourd’hui à faire remarcher des paraplégiques. À l’occasion d’une course hors du commun à New York, rencontre avec Amit Goffer, l’inventeur de l’exosquelette ReWalk. En France, Alain de Rino, kinésithérapeute au centre de revalidation de Kerpape, l’utilise au quotidien et nous explique son fonctionnement.

    Il existe deux types d’exosquelettes : les exosquelettes amplificateurs de force et les exosquelettes d’assistance. Explication en images.

    Lire la suite 

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Emmanuel Ratier : « Va-t-on vers un gouvernement d’union nationale ? »

    Emmanuel Ratier intervenait samedi dans le cadre du colloque organisé à Paris par Civitas. L’auteur de la célèbre biographie de Manuel Valls revient sur le rôle des cercles du pouvoir qui le soutiennent et qui veulent mettre en place en France un gouvernement d’union nationale UMPS après 2017.

    Pour commander le livre d’Emmanuel Ratier « Le vrai visage de Manuel Valls » :

  • Robert Ménard et Elie Aboud unis pour l'honneur des Pieds-noirs

    Lu dans Minute :

    "Robert Ménard n’a pas cédé, Elie Aboud non plus. A eux deux, ils ont représenté, en mars dernier, 81,62 % des électeurs biterrois! La gauche locale peut toujours s’époumoner, elle n’existe plus. Début juin, le communiste Aimé Couquet, « leader isolé d’une opposition atone face à Ménard » comme le décrit cruellement « Le Monde », a écrit à Robert Ménard pour exiger qu’il fasse enlever du cimetière la plaque rendant hommage à quatre fusillés de l’OAS: Jean Bastien-Thiry, Roger Degueldre, Albert Dovecar et Claude Piegts. « N’oubliez jamais leur sacrifice » y lit-on. Apposée en 2003 sur la stèle érigée par l’Anfanoma [Association nationale des Français d’Afrique du Nord, d’Outre-Mer et de leurs amis] à la mémoire des Français tombés en Algérie pour la France, cette stèle rend la gauche hystérique depuis qu’elle l’a découverte, en 2008. [...]

    Cent cinquante pieds-noirs étaient présents ainsi… que la fanfare des pompiers – qui ont joué La Marseillaise et Les Africains – et des policiers en uniforme, alignés de part et d’autre de la stèle! Et c’est ensemble que le maire et le député, ceints de leur écharpe tricolore, ont déposé une gerbe devant la stèle. Alain Algudo, président des associations de rapatriés du Grand Biterrois, dit avoir « vécu un rêve éveillé. » Et dans son discours, Robert Ménard, dont le père fut membre de l’OAS et « qui, ce jour là, a échappé à la mort de justesse » ainsi qu’il l’a confié, très ému, n’a pas cherché la réconciliation avec l’Algérie, mais plutôt la réconciliation de la France avec son histoire, parlant, à propos des criminels algériens du 5 juillet 1962 à Oran, de « joie sauvage des instincts primitifs » et d‘« enivrement de la vengeance aveugle et du meurtre collectif ». Le maire de Béziers a également eu cette phrase, à propos de l’Algérie: « C’est la France qui a donné une existence à ce qui n’était qu’une juxtaposition de tribus vaguement gouvernées par les Turcs. »

    Elie Aboud n’a pas bronché quand Robert Ménard a asséné: « Le 5 juillet 1962 est un jour de deuil. C’est aussi un jour de honte pour tous ceux qui ont couvert ces assassinats de leur silence », ajoutant: « Pour les pieds noirs, c’est la triple peine. Egorgés par les tueurs du FLN. Chassés de leur sol natal. Condamnés à perpétuité par la bien-pensance de la gauche et la lâcheté de la droite. » Elie Aboud n’a pas tourné les talons quand Robert Ménard a accusé directement la politique gaulliste d’abandon et d’indifférence: « Nous sommes ici pour dire que, oui, les Français d’Algérie ont, eux aussi, un droit à la mémoire. Que leurs souffrances sont d’autant plus insupportables qu’elles leur ont été infligées à cause de la passivité de leur propre Etat, de leur propre gouvernement. » Robert Ménard a failli ne pas pouvoir prononcer la fin de son discours: « C’est en pensant à leur histoire, c’est en songeant à leurs sacrifices et à leur exemple, que je conclurai par le seul cri digne d’un Français, digne de l’histoire de l’Algérie française, de son oeuvre et de ses morts: Vive la France! » Le maire de Béziers était en larmes."

    Michel Janva

  • L’indépendance du chef de l’Etat à l’égard des partis politiques

    Extrait de l'analyse d'Hilaire de Crémiers dans le dernier Politique Magazine :

    Une131"À l’origine, la Ve République était fondée sur l’indépendance du chef de l’Etat à l’égard des partis politiques. Seule la réaffirmation de cette indépendance pourra permettre sans risque l’expression populaire par les voies démocratiques. 

    Sans rien connaître à la médecine, chacun sait que l’homme de l’art qui se trouve devant un grand blessé a le choix entre deux options : les cautères, pommades et onguents qui calmeront un peu sa douleur et lui permettront de mourir plus doucement ; ou l’opération lourde, incertaine, risquée, mais qui peut lui sauver la vie.

    Il en va de même dans l’ordre politique. En ce qui concerne la France, on pourrait certes énumérer les nombreuses réformes « faisables », susceptibles d’améliorer le système à la marge – et de lui procurer l’apparence d’une rémission : l’amélioration de la composition du Conseil constitutionnel, la suppression du cumul des mandats, l’introduction de la proportionnelle ou l’abolition de l’article 89-3 qui permet au Congrès de réviser la constitution à tout bout de champ. Autant de réformes techniquement réalisables, sans doute bienvenues – mais strictement capillaires. Dérisoires, au regard de la crise du politique et des menaces qui pèsent sur l’existence même de la France.

    Depuis les débuts de son histoire, celle-ci est à la fois un État et une société, qui ne se confondent pas mais marchent côte à côte, l’état ayant contribué à façonner la société, à la faire vivre et durer, cette dernière, de son côté, ayant toujours participé, selon des modalités variables, au fonctionnement de l’État – au point que son consentement constitue l’un des critères de sa légitimité. Or, tout cela part à vau-l’eau. [...]

    C’est devant la gravité de ces blessures que l’on peut songer à une opération chirurgicale. Celle-ci, à vrai dire, ne consisterait pas à farfouiller au hasard dans les entrailles du patient, mais à reprendre en l’accentuant la solution proposée lors de la création de la Ve république – qui se résumait en deux points : démocratisation et monarchisation. Les républiques et le roi, en somme.

    La monarchisation initiée en 1958 consistait à placer au sommet de l’État « un chef qui en soit un », intervenant lors des moments majeurs de la vie de la cité, et apte à décider quand l’essentiel est en jeu. Ce monarque, dont le rôle est celui d’un arbitre et d’un garant, a pu jouer son rôle tant qu’il a bénéficié d’un mandat suffisamment long, qui lui permettait de mener une politique à long terme et de se maintenir au-dessus des partis ; depuis les années 2000, le raccourcissement du mandat, l’évolution partitocratique du régime et la volonté de restaurer le Parlement ont fini par remettre en cause cette innovation salutaire. Et c’est ainsi qu’on est passé du roi fainéant, Chirac II, à l’hyperprésident Sarkozy puis à l’improbable « président normal », Hollande, tous également pressés par le temps, embourbés dans le jeu des partis et incapables de se concevoir comme le chef de tous les Français. Le personnage s’est ainsi rétréci en même temps que son mandat, au point de ne plus représenter grand-chose. D’où l’intérêt de songer à une remonarchisation, et pourquoi pas, à cette restauration monarchique à laquelle De Gaulle avouait avoir souvent pensé. [...]"

    Michel Janva