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  • Beyrouth: Manifestation contre la politique menée par le gouvernement français en Irak

    Voici la vidéo d’une manifestation organisée par des étudiants et universitaires chrétiens à Beyrouth devant l’ambassade de la France. C’était un message contre l’indifférence des autorités françaises à l’égard des génocides et l’expatriation des chrétiens de l’Irak et de tout le Moyen-Orient. Pour eux, l’invitation des autorités française pour ces chrétiens à immigrer vers la France n’est pas du tout par solidarité, mais plutôt parce que ces autorités sont d’une part, coupables d’avoir aidé les islamistes (essentiellement en Syrie), et d’autre part, qu’elles veulent profiter de ces émigrants en tant que main d’œuvre à faible coût et peut-être essayer une correction de la démographie française déséquilibrée par les migrations de musulmans.

    Source: lebanon channel

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • L’affaire Galilée ou la théorie scientifique pour les nuls.

    L’affaire Galilée ou la théorie scientifique pour les nuls

    Est-ce la Terre qui tourne autour du Soleil, ou l’inverse ? La réponse vous semble évidente. Galilée, le système héliocentrique, tout ça on connaît et aujourd’hui, nous avons les clés pour répondre à cette question. Eh bien pourtant, nous allons voir que tout est une question d’apparence. La réflexion est vertigineuse et le résultat, iconoclaste (je me permets l’utilisation de ces adjectifs dithyrambiques puisque ça n’est pas moi l’auteur de ces réflexions).

    Bienvenue au XVIIe siècle…

    A cette époque-là, un débat d’une importance capitale pour l’avenir de la science est engagé. Copernic vs Ptolémée ou encore scientifiques vs hommes d’Eglise arriérés. Ça, c’est la vision qu’on en a. En très gros.

    Galilée (1564-1642) est directement concerné par ce débat puisque c’est lui qui a remis au goût du jour la thèse de Copernic établissant un système héliocentrique. Cependant, Galilée est plus exigeant que son prédécesseur. Copernic (1473-1543), en énonçant sa thèse, prétendait « sauver les phénomènes », c’est-à-dire s’en tenir aux apparences. Galilée quant à lui, considère d’une part que le système héliocentrique reflète les apparences, et d’autre part, que ces apparences constituent la réalité. En d’autres termes, il veut prendre le vraisemblable pour le vrai, et souhaite que les fondements de la théorie astronomique soient conformes à la réalité. Copernic est ce qu’on appelle un instrumentaliste, Galilée, un réaliste. C’est toute la méthode scientifique qui est ici questionnée : devons-nous considérer que ce que nous observons est effectivement conforme à la réalité (réalisme), ou alors penser que nos observations ne sont qu’une manière de se représenter la réalité (instrumentalisme)?

    Hypothèse ou réalité ?

    Jusqu’à Galilée, on pensait que la seule contrainte était, justement, de sauver les apparences. Il faut que les résultats de calculs correspondent aux observations scientifiques.

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  • EIIL « made in USA » et chrétiens d’Irak sacrifiés

    Comment interpréter le bombardement par l’armée américaine de certaines positions tenues en Irak par les djihadistes de l’EIIL ?

    Pour pouvoir décrypter cette information, il faut connaître les liens entre les Etats-Unis et les fondateurs de l’EEIL.

    Les Etats-Unis et bien sûr leurs alliés du Golfe, l’Arabie saoudite, le Qatar et le Koweït, ont financé et équipé les djihadistes de l’EIIL chargés initialement de renverser Bachar-el-Assad en Syrie.

    Dès 2007, le journaliste Seymour Hersh, prix Pulitzer, avait décrit dans le New York Times comment le Pentagone et la CIA, avec l’aide de leurs alliés du Golfe, avaient conçu un plan machiavélique de financement d’organisations djihadistes qui devraient provoquer un bain de sang qui justifierait une nouvelle intervention militaire américaine aboutissant à un redécoupage des frontières de cette zone géographique.

    McCain-EIIL_MPI

    Voici une photo qui date de 2013 au moment de la tentative de renversement de Bachar el-Assad en Syrie. On y voit le sénateur McCain  rencontrer des responsables de factions soutenues par les Etats-Unis. Parmi les personnages qui entourent McCain, on retrouve al Baghdadi, aujourd’hui calife auto-proclamé de l’EIIL.

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  • Réformer la France : Identité, apprendre à haïr ?

    Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Aujourd'hui, Anne Bernet.

    Instrument de combat idéologique, d’abord destiné à discréditer le passé catholique et royal de la France auprès des jeunes générations, l’enseignement de l’histoire, en France, a pris, depuis une cinquantaine d’années, le phénomène allant en s’amplifiant, une dimension supplémentaire.

    C'est désormais toute la civilisation occidentale et chrétienne qui est mise en accusation.
    Efficace, la méthode a des contreparties dangereuses que nos gouvernants n’avaient pas vu venir. Là comme en maints autres domaines, les dangers de leurs choix se révèlent crûment. Et avec eux, les remèdes à apporter.

    Partager un passé commun est, avec le partage d’un sol et d’une langue, un élément constitutif du sentiment national. Prendre conscience de ce passé, le connaître, l’admirer, l’aimer, se sentir lié intimement à ses héros, vouloir les imiter et poursuivre leur oeuvre a toujours relevé d’une éducation civique, patriotique, morale qui allait de soi dans toutes les cultures. Le retournement contre-nature opéré ces dernières décennies, déconstruisant la mémoire nationale, la rendant odieuse, cherchant à lui substituer des modèles exogènes apparaît donc pour ce qu’il est : l’un des facteurs de dissolution voulus de l’identité française destinée à se fondre à moyen terme dans un vaste magma cosmopolite et matérialiste.

    Les républicains ont tôt compris, à la différence de leurs adversaires politiques, comment se servir de l’histoire pour façonner les mentalités et amener le « peuple » à partager leurs idées. D’une tranquille malhonnêteté intellectuelle et factuelle, Michelet, Louis Blanc, Henri Martin, grands conteurs désireux de convertir les foules à l’évangile républicain, ont popularisé une histoire de France partisane, reprise par les manuels de l’enseignement laïc et obligatoire. Leurs lecteurs, incapables de relever les mensonges, partis pris et à peu près de ces livres, ou trop naïfs pour imaginer, en un temps où l’imprimé possédait encore une espèce de sacralité, qu’un « savant » pût mentir, adhérèrent à ce que l’on appela « le roman national », et, s’agissant des instituteurs laïcs, « hussards noirs de la république », l’enseignèrent avec la ferveur qu’ils eussent mise à proclamer la parole de Dieu.

     

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    Paula Corbulon

  • Nouvelle guerre mondiale - l'avis de Thierry Desjardins.

    Déclaration du Directeur Général Adjoint du Figaro

    Il serait grand temps que nous nous apercevions -enfin- qu'une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l' échelle planétaire.

    Les Islamistes massacrent les chrétiens en Égypte, en Irak, aux  Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigeria, un peu partout. Malraux avait dit :  « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ».

    On a bien l'impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans pitié d'un Islam renaissant, voulant dominer le monde et faire payer à la civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur la planète.

    Cette haine du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi. En s'attaquant aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les islamistes veulent abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le capitalisme, ce qu'ils appellent le « néo-colonialisme », la parité hommes femmes, les Droits de l'Homme, le progrès tel que nous le concevons.

    Le XXème siècle a été marqué par l'affrontement Est-Ouest, le bloc communiste contre les pays « libres ». Marx, Lénine et Staline se sont  effondrés d'eux-mêmes sous les incohérences, bien souvent monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète.

    Le Coran a pris la place du Communisme, le drapeau vert de l'Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées celle des commissaires politiques.

    Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l'ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie.

    Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles habituelles, les coptes massacrés à Alexandrie et les chrétiens assassinés à Bagdad.

    Mais nous restons les bras ballants.

    Il faut bien dire qu'on voit mal ce que nous pourrions faire. Ce n'est plus guère le temps des croisades et nos dernières expériences en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à regretter la belle époque de Saddam  Hussein qui savait, lui, au moins, faire respecter la laïcité baasiste) n'ont pas été très concluantes, c'est le moins qu'on puisse dire. Il est bien loin le temps où Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire protéger les maronites du Liban que massacraient les Druzes.

    Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons de ressortir une fois de plus la fameuse « repentance » qui nous sert désormais pour maquiller toutes nos lâchetés.

    L'autre jour, un imbécile de service nous a longuement expliqué à la télévision que si les islamistes égyptiens massacraient les coptes c'était parce que ces chrétiens de la vallée du Nil étaient « les représentants de l'Occident », les ambassadeurs de la culture européenne», les symboles vivants du capitalisme, du néocolonialisme, du dollar et du coca-cola. En un mot, les ultimes survivants de l'époque coloniale. Autant dire, à l' en croire, que les Islamistes avaient parfaitement raison de vouloir éliminer ces survivances d'un passé détesté.

    *L'imbécile était, en plus, un inculte*. Les coptes sont les descendants du peuple des pharaons. « Copte » veut dire « égyptien ». Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane. S'ils sont plus nombreux au sud, entre Assiout et Assouan, c'est précisément parce qu'ils ont fui les cavaliers conquérants venus d'Arabie.. Ils avaient leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales.

    On peut d'ailleurs dire exactement la même chose de tous les chrétiens d'Orient qu'ils soient catholiques (de rite d'Antioche, de rite syriaque comme les maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien, de rite d'Alexandrie) ou « non chalcédoniens » comme les coptes, ou orthodoxes (ayant leur patriarcat soit à Istanbul, soit à Alexandrie, soit à Jérusalem, soit à Damas). Tous sont « chez eux » dans ces pays-là depuis des millénaires, certains parlant encore l'araméen, la langue du Christ. En faire des ambassadeurs de l'Occident, des représentants du capitalisme colonial est évidemment une absurdité.

    Même si, en effet, ils sont « de culture chrétienne ». Mais ils l'étaient avant nous. Nous ne pouvons rien faire pour les protéger, mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à notre compte les accusations odieuses de leurs assassins. Nous pouvons les accueillir, comme nous nous devons d'accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà fui leur pays.

    Mais, en tous les cas, ne continuons pas à nous boucher les yeux, à parler de «l'amitié islamo-chrétienne », d'un « Islam à l'occidentale», de « la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes ».

    Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité, mais ne nous laissons entraîner ni vers la stigmatisation ni vers la discrimination (surtout si elle devait être « positive », comme le souhaitent certains), car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques.

    Aujourd'hui, la grande mode est d'évoquer, d'invoquer à tout bout de champ "les années les plus sombres de notre histoire". C'est souvent absurde et parfois odieux. Mais s'il y a une leçon qu'il ne faut jamais oublier c'est bien celle de Munich, Churchill avait dit : « Ils ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux.»

  • Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (4/4)


    Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (4/4) par AFprod

  • Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (3/4)


    Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (3/4) par AFprod

  • Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (2/4)


    Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (2/4) par AFprod

  • Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (1/4)


    Pourquoi les catholiques ne gagnent jamais (1/4) par AFprod

  • Réformer la France : L’indispensable libération du carcan européen

    Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Aujourd'hui, Gilles Varange.

    Les insuffisances manifestes de la diplomatie française en Syrie n’ont fait que confirmer l’ampleur du déclin de notre présence dans le monde. La cause profonde ne se trouve pourtant pas d’abord chez les diplomates et ceux qui les dirigent. La première exigence est la restauration préalable d'un véritable État souverain.

    Au pays de Louis XI et de Richelieu, de Vergennes et de Talleyrand, s’il est une idée ancrée dans les esprits, c’est bien celle attribuant un rôle essentiel à la diplomatie dans la prospérité et la grandeur d’une nation. Ainsi, si le général de Gaulle continue d’être reconnu comme la personnalité politique la plus marquante de notre histoire récente, c’est moins en tant que fondateur d’une Ve République désormais agonisante, moins en tant que redresseur de Finances publiques retombées en déshérence que comme l’initiateur d’un nouveau cours de la politique étrangère française dont il ne reste pourtant, là non plus, à peu près rien. Mais si l’abandon des principes qui guidèrent avec succès l’action extérieure du général-président crève les yeux, la cause en est presque toujours recherchée dans la « trahison » ou le manque de courage de ses successeurs. Évident refus d’admettre la réalité, à savoir que la dilution de notre influence diplomatique n’est que l’une des conséquences les plus manifestes du dramatique affaissement de la puissance française depuis un demi-siècle.

    Pas d’influence durable sans puissance. Telle est en effet la loi d’airain de la diplomatie. Si celle-ci peut donner l’impression, aux yeux d’observateurs superficiels, de céder à de périodiques engouements idéologiques, le poids des réalités ne tarde pas à remettre les
    choses en place. Rappelons-nous le prestige du maréchal Tito et l’attrait de ses principes de non-alignement auprès d’une intelligentsia française extatique !

    Souvenons-nous de même des succès d’un Boumediene ayant réussi à faire d’Alger le capitale internationale de l’idéologie tiers-mondiste. Autant en emporte le vent : le titisme est mort en même temps que Tito et la Yougoslavie elle-même n’y a pas survécu. Et les belles théories d’Houari Boumediene n’ont pas préservé l’Algérie de la clochardisation.

    LES CONDITIONS DU REDRESSEMENT 
    Autant d’exemples destinés à nous débarrasser de l’illusion que la prospérité et la grandeur  d’une nation sont d’abord tributaires d’une politique étrangère réussie. C’est tout le contraire qui est vrai : la diplomatie ne peut être, dans le meilleur des cas, que la  fidèle servante d’une politique intérieure pertinente, créatrice de richesses et génératrice de puissance.

     

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    Paula Corbulon