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  • « Hollande Démission » fête à sa façon le 15 août

    HD1

    Voici le communiqué d’Hollande Démission :

    Aujourd’hui la banderole #HollandeDemission a participé aux commémorations du débarquement en survolant la flotte devant St Raphaël.
    «Escortée» par hélicoptère et avions de l’armée de l’air.

    J’ai du m’échapper d’un contrôle d’identité abusif (vidéo disponible) en soulignant son caractère illégal. La police ayant fui devant la caméra j’étais libre de décoller, puis les hélicoptères m’ont intercepté tardivement car j’avais fait un détour

    La police a finalement arrêté les sympathisants #HollandeDemission au sol.

    Me suis pose à Fayence avant de redecoller pour une piste plus discrète au moment même où une camionnette de gendarmerie foncait vers la piste.

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  • La réalité de l’Etat Islamique en Irak et au Levant

    Voici une vidéo (attention images violentes) qui montre de façon crue la réalité de l’EIIL.

    Les autorités musulmanes sont toujours silencieuses à propos de ces crimes.

  • Réformer la France : crise économique, trois propositions pour en sortir

    Exclusivité du Salon Beige: la diffusion des différents articles du dossier dePolitique Magazine consacré à l'indispensable réforme nationale. Aujourd'hui, François Reloujac.

    Dans un monde globalisé où règne le libre-échange et où les textes qui régissent le fonctionnement de l’économie s’écrivent essentiellement au niveau européen, c’est une vraie gageure que d’imaginer trois mesures nationales qui pourraient améliorer la situation. Il est cependant possible d’amorcer un redressement avec des décisions dont la portée symbolique
    dépasse la simple conséquence immédiate.

    1/ Donner une nouvelle mission à l’Académie française
    La plupart des textes européens sont d’abord écrits et discutés en anglais, puis plus ou moins bien transposés dans les diverses langues des pays de l’Union européenne. C’est sur ces traductions approximatives que l’on demande aux Parlements nationaux de se prononcer. C’est, ensuite, sous l’unique contrôle de la Cour de justice de l’Union européenne que ces textes sont interprétés et ils le sont dans une optique téléologique.
    Autant dire que les parlementaires nationaux se prononcent sur des textes dont ils ne mesurent pas les conséquences. Ainsi, à partir du dernier trimestre 2014, le nouveau calcul du PIB intègrera obligatoirement les chiffres de « l’économie non observée », même si, en France, pour ne pas effrayer la population, l’Insee continuera à « communiquer » uniquement sur un PIB n’incluant pas ces chiffres. Cette « économie non observée » recouvre en fait les « transactions » occultes, c’est-à-dire, entre autres, la prostitution, le trafic de drogue, le travail au noir, la vente clandestine des produits volés…

     

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    Paula Corbulon

  • La GPA, l'industrie de l'enfant : 21 bébés retrouvés dans un appartement

    Appelons ça "élevage" ou " commerce" : la GPA mène à l'industrialisation de l'être humain (ici en VO).

    Le Salon Beige

  • Ébola : L’épidémie se répand et est « largement sous estimée » selon MSF et l’OMS

    L’Organisation mondiale de la santé indique sur son site internet avoir des preuves que l’épidémie d’Ébola sévissant actuellement en Afrique de l’Ouest est largement sous-estimée, tandis que Médecins sans frontières (MSF) affirme que l’épidémie «se répand plus vite que [sa] capacité à y faire face», alors que de lourdes conséquences économiques apparaissent.

    Joanne Liu, directrice de MSF a averti qu’il faudrait six mois pour en venir à bout. «Il faut élaborer une nouvelle stratégie, l’Ebola n’est plus confinée seulement dans quelques villages, elle se propage dans une ville d’1,3 million d’habitants, Monrovia.» «Nous avons une totale défaillance des infrastructures». L’ONG a déployé 692 personnes au total, dont 72 expatriés.

    «Les équipes présentent (sur place) voient des preuves» que le nombre de cas et de décès officiellement recensés est en deçà de la réalité, écrit ainsi l’organisation, selon qui une partie du problème réside dans le fait que l’épidémie sévit dans des régions «caractérisées par leur extrême pauvreté, des systèmes de santé défaillants, un manque criant de médecins et une peur rampante». Les pays touchés ont admis ne pas parvenir à contrôler la situation.

    État d’urgence décrété dans quatre pays

     

    La majorité des cas ont été enregistrés en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia. «Ceux qui sont malades seront immédiatement isolés. Les gens seront suivis. Nous ne pouvons pas prendre le risque de laisser entrer quelqu’un sans vérifications», a affirmé Aboubacar Sidiki Diakité, Inspecteur général de la santé et président de la cellule de crise guinéenne.

    Les États-Unis ont demandé aux familles des membres de son ambassade à Freetown de quitter la Sierra Leone, arguant que les soins médicaux «de routine» ne pouvaient plus être assurés, la majorité du personnel médical se consacrant à Ébola.

    «Augmentation massive de la réponse internationale»

    Le Programme mondial pour l’alimentation distribue des denrées à plus de un million de personnes bloquées dans les zones mises en quarantaine, aux croisement des frontières de la Guinée, du Liberia et de Sierra Leone: des cultures pourrissent sur pied à mesure que des fermiers décèdent, les camionneurs ne veulent plus livrer certaines zones tandis que plusieurs lignes aériennes sont interrompues, et les boutiques ferment les unes après les autres.

    Les conséquences économiques de l’épidémie commencent à se faire sentir. Selon une étude publiée par l’agence de notation américaine Moody’s, «l’épidémie risque d’avoir un impact financier direct sur les budgets des gouvernements via une augmentation des dépenses de santé». Certaines compagnies ont décidé d’arrêter ou ralentir leur production en raison des risques, et l’agence évoque également le cas du Nigeria, premier producteur pétrolier du continent, qui pourrait souffrir si les compagnies pétrolières évacuent leur personnel expatrié.

    Si la situation s’aggrave, «les conséquences pour l’industrie pétrolière et gazière de l’Afrique de l’Ouest seront considérables. L’apparition de l’épidémie va dégrader la main d’œuvre locale et probablement inciter les compagnies pétrolières à évacuer leur personnel expatrié, ce qui aurait pour conséquence de fortement limiter la production d’hydrocarbures», prévient l’agence de notation. Les institutions financières internationales (FMI et Banque mondiale) tablent sur une baisse de croissance d’au moins un point dans les pays concernés.

    Le Figaro

    http://fortune.fdesouche.com/351407-ebola-lepidemie-se-repand-et-est-largement-sous-estimee-selon-msf-et-loms#more-351407

  • Culpabilité par l’insinuation: Comment fonctionne la propagande américaine

    Par Dr. Paul Craig Roberts

    Mondialisation.ca - http://www.mondialisation.ca

    Pourquoi Washington n’a-t-il pas rejoint le président russe Vladimir Poutine pour demander une enquête internationale objective et non politisée au moyen d’experts dans l’affaire de l’avion de ligne de la Malaysia Airline ?

    Le gouvernement russe lui, continue à fournir des faits, incluant des photos satellites montrant la présence de missiles anti-aériens Buk ukrainiens dans les zones depuis lesquelles l’avion commercial aurait pu être abattu par le système de missiles, ainsi que la documentation de la présence de chasseur ukrainien Su-25 approchant le Boeing malais avant qu’il n’aille au tapis. Le chef du directorat des opérations du QG militaire russe a dit dans une comnférence de presse aujourd’hui (21 juillet) à Moscou que la présence des chasseurs militaires ukrainiens était confirmée par le centre de contrôle de Rostov.

    Le ministère russe de la défense a indiqué qu’au moment de la destruction du vol MH17, un satellite américain se tenait au dessus de la zone. Le gouvernement russe demande expressément que Washington fournisse toutes les photos disponibles et les donnés capturées par le satellite.

    Le président Poutine a insisté de manière répétée que l’enquête sur le vol MH17 requiert “un groupe d’experts totalement représentatifs travaillant sur place sous la direction de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (OIAC).” L’appel de Poutine pour un examen d’expert indépendant de l’OIAC ne semble pas être le désir d’une personne qui a quoi que ce soit à cacher…

    Se tournant vers Washington, Poutine a déclaré: “En même temps, personne (pas même la “nation exceptionnelle”) n’a le droit d’utiliser cette tragédie pour parvenir à des buts politiques étriqués et égoïstes.”

    Poutine a rappelé à Washington: “Nous avons demandé répétitivement aux camps en conflit d’arrêter l’effusion de sang immédiatement et de s’assoir à la table des négociations. Je peux dire avec confiance que si les opérations militaires n’avaient pas été continuées (par Kiev) le 28 Juin en Ukraine orientale, cette tragédie ne se serait pas déroulée.”

    Quelle est la réponse américaine ?

    Des mensonges et des insinuations.

    Hier (le 20 juillet), le ministre américain des AE, John Kerry, a confirmé que des séparatistes pro-russes étaient impliqués dans l’abattage de l’avion de ligne malais et a dit qu’il “était assez clair que ce système de missiles a été transféré depuis la Russie vers les séparatistes. Nous savons avec confiance, que les Ukrainiens n’avaient pas de système de la sorte près de la zone à ce moment précis, ceci fait donc clairement pointer le doigt vers les séparatistes.”

    La déclaration de Kerry n’est qu’un mensonge de plus dans la longue liste de mensonges vociférés par les ministres des AE américains en ce XXI`ème siècle. Qui peut oublier la paquet de mensonges proféré devant l’ONU par Colin Powell au sujet des “armes de destruction massive” de Saddam Hussein ou du mensonge de Kerry répété jusqu’à plus soif qu’Al-Assad avait “utilisé des armes chimiques contre son peuple” ainsi que la litanie sans fin de mensonges au sujet du “nucléaire militaire iranien ?”

    Rappelez-vous que Kerry en de multiples occasions, a déclaré que les Etats-Unis avaient la preuve qu’Al-Assad avait “franchi la ligne rouge” en utilisant des armes chimiques. Quoi qu’il en soit, Kerry n’a jamais été capable de fournir des preuves concrètes pour ses affirmations. Les Etats-Unis n’avaient aucune preuve à fournir au premier ministre britannique dont la proposition au parlement de participer avec Washingrton à l’attaque militaire de la Syrie, fut rejetté par vote du parlement. Celui-ci dit alors clairement au premier ministre: “pas de preuve, pas de guerre.”

    Pourquoi Washington ne fournit-il pas ses photos satellites ?

    La réponse est la même que celle à la question du pourquoi Washington ne fait-il pas publier toutes les vidéos qu’il a confisqué, qu’il clâme pourtant prouver qu’un avion de ligne détourné a percuté le Pentagone le 11 septembre 2001. Les vidéos ne soutiennent en rien la version des faits de Washington tout comme les photos satellites ne soutiennent en rien l’affirmation de Kerry.

    Les inspecteurs d’armement de l’ONU sur le terrain en Irak avait rapporté que l’Irak n’avait aucune arme de destruction massive. Mais les faits ne soutenaient pas la propagande de Washington et ils furent ignorés. Washington commença une guerre hautement destructrice basée uniquement sur ses mensonges délibérés. Les inspecteurs de l’AIEA (nucléaire) depuis l’Iran ainsi que les 16 agences de renseignement américaines ont rapporté que l’Iran n’avait aucun programme nucléaire militaire. Mais ce fait ne rentre pas dans la ligne de l’agenda de Washington et fut ignoré à la fois par le gouvernement et par les médias de la pressetituée.

    Nous sommes les témoins de la même chose maintenant avec les assertions en l’absence de preuves que la Russie est responsable de l’abattage de l’avion de ligne malais.

    Pas tout le monde au sein du gouvernement américain est aussi barjot que Kerry ou McCain. Au lieu de mentir, beaucoup d’officiels américains insinuent.

    Ainsi la sénatrice Diane Feinstein en est un parfait exemple. Interviewée sur la chaîne pressetituée de CNN, Feinstein a dit: “Le problème est, où est Poutine ? Je dirai, Poutine, soit un homme. Tu dois dire au monde. Tu dois dire si c’est une erreur, ce que j’espère que cela le fut, mais dis-le.”

    Poutine a parlé sans arrêt au monde, a appelé pour une enquête d’experts indépendants non-politisée et Feinstein demande à Poutine pourquoi il se cache derrière le silence ? Nous savons que tu l’as fait, insinue Feinstein, simplement dis-nous si tu l’as planifié ou si c’est un accident.

    La façon dont le cycle entier du système d’information a été orchestré pour instantanément blâmer la Russie, longtemps avant même que de véritables informations ne parviennent, suggère que l’abattage de l’avion commercial est une opération de Washington. Il est bien sûr très possible que la pressetituée bien entraînée n’ait pas eu besoin d’une orchestration de Washington afin de mettre le blâme sur la Russie. D’un autre côté, quelques unes des performances médiatiques semblent trop suivre un script pour ne pas avoir été préparées à l’avance.

    Nous avons aussi la préparation en avance de la vidéo sur YouTube qui affirme qu’un général russe et des séparatistes ukrainiens discutaient d’avoir abattu par erreur l’avion de ligne civil. Comme je l’ai dit auparavant. Cette vidéo est doublement plombée. Elle était préparée d’avance et en impliquant l’armée russe, elle a omis un fait très important, celui que l’armée russe peut parfaitement faire la différence entre un avion de ligne civil et un avion militaire. L’existence même de cette vidéo implique qu’il y avait un complot pour abattre l’avion de ligne et le blâmer sur la Russie.

    J’ai vu des rapports sur le système russe de missiles anti-aériens qui disent que le système possède un système de sécurité intégré qui est capable de contacter le transponder (boîte de données) de l’appareil afin de vérifier de quel type d’appareil il s’agit. Si ces rapports sont corrects et que le transponder de l’appareil est trouvé, le contact sera enregistré.

    J’ai lu des rapports disant que le traffic aérien ukrainien a changé la route du vol MH17 et l’a redirigé au dessus de la zone de conflit. Le transponder devrait aussi nous dire si cette information est correcte. Si elle l’est, il y a preuve circonstancielle que l’acte était intentionnel de la part de Kiev, une action qui aurait demandé l’accord préalable de Washington.

    Il y a aussi d’autres rapports faisant état d’une profonde divergence entre l’armée ukrainienne et les milices non-officielles formées par les mouvements extrémistes néo-nazis, qui apparemment furent responsables des premières attaques sur les séparatistes d’Ukraine orientale. Il est possible que Washington ait utilisé ces extrémistes pour comploter la destruction de l’avion de ligne afin de faire porter le chapeau à la Russie et utiliser les accusations pour faire pression sur l’UE afin qu’elle s’aligne sur les sanctions unilatérales de Washington envers la Russie. Nous savons que Washington est désespéré de briser la croissance économique et les liens politiques existant entre l’Europe et la Russie.

    Si l’abbatage de l’avion de ligne a été planifié, tous les ustensiles de sécurité embarqués sur le missile auraient pu avoir été éteints afin de ne donner aucun signe avant-coureur de la frappe ni possibilité de traçage. C’est peut-être la raison pour laquelle un avion de chasse ukrainien fut envoyé pour inspecter l’avion. Il est possible que la véritable cible ait été l’avion de Poutine et que de l’incompétence dans la réalisation du complot ait résulté la destruction du vol MH17.

    Comme il y a un bon nombre d’exlications possibles, nous devons garder un esprit ouvert et résister à la propagande de Washington jusqu’à ce que les faits et preuves soient collectés. Dans le meilleur des cas, Washington est coupable d’avoir utilisé l’incident pour blâmer par avance la Russie sans attendre quelque preuve que ce soit. Tout ce que Washington nous a montré jusqu’ici n’est qu’accusations infondées et insinuations. Si c’est tout ce que continue à nous montrer le gouvernement américain, alors nous saurons qui vraiment blâmer.

    Dans le même temps, rappelez-vous l’histoire du petit garçon qui criait toujours “au loup!” Il a tellement menti que lorsque le loup est vraiment arrivé, plus personne ne l’a cru. Ceci sera-t-il la destinée finale de Washington ?

    Au lieu de déclarer la guerre à l’Irak, l’Afghasnistan, la Libye, la Somalie, le Yémen et la Syrie, pourquoi Washington s’est-il caché derrière des mensonges ? Si Washington veut la guerre avec l’Iran, la Russie et la Chine, pourquoi tout simplement ne pas leur déclarer la guerre ? La raison pour laquelle la constitution requiert un consentement du congrès pour déclarer la guerre est justement pour prévenir que la branche exécutive n’orchestre des guerres pour des agendas privés En adbiquant sa responsabilité constitutionnelle, le congrès des Etats-Unis est complice des crimes de guerres de la branche exécutive. En approuvant le meurtre prémédité des Palestiniens, le gouvernement américain est complice des crimes de guerre d’Israël.

    Posez-vous cette simple question: Le monde ne serait-il pas un endroit plus sûr, moins meurtrier, avec moins de destruction et de gens déplacés, sujet à plus de vérité et de justice si les Etats-Unis et Israël n’existaient pas ?

    Paul Craig Roberts

    Article original en anglais :

    How American Propaganda Works: “Guilt By Insinuation”, publié le 21 juillet 2014

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/07/26/culpabilite-par-l-insinuation-comment-fonctionne-la-propagande-americaine.html

  • Recension de "Essais" de Michel Drac sur "Galliae"

    « Nous avons compris également pourquoi le pouvoir nous incite à aimer la paix [ou ce qui est prétendu tel] plus que tout : c'est parce qu'ainsi, nous l'aimerons plus que la liberté. »

    Michel de Montaigne a inauguré le genre. Depuis, beaucoup l'ont suivi, avec plus ou moins de succès. Récemment encore, un pavé de Philippe Muray relevait avec succès un défi scripturaire et intellectuel de premier plan. C'était donc un pari risqué que Michel Drac faisait en publiant fin 2013 ses Essais1 à lui.

    Soyons francs : l'ouvrage n'est pas des plus aisés à lire et, compte tenu de son imposant volume, il demande à son lecteur beaucoup de temps et d'attention à la fois. Mais, dans l'ensemble, les idées développées sont très intéressantes, et le concept du volume est bon : à partir de discussions contributives sur Scriptoblog(la « démocratie participative » de Ségolène Royal est donc mise en œuvre par ceux qui l'aiment et l'écoutent le moins), l'auteur – Michel Drac – parvient à mettre en forme, avec ordre et intelligence, plusieurs essais ainsi dénommés : « Cèfran »2, « De la souveraineté », « La question raciale », « Crise ou coup d'État », « Crise économique ou crise du sens ». C'est un grand mérite pour Le Retour aux Sources que d'avoir publié un tel livre, que de très – trop – nombreux auteurs dévirilisés auraient facilement – fallacieusement ? – jugé « trop sérieux », « trop cérébral ».

    Les différents membres des discussions d'origine étaient d'obédiences fort diverses, entre catholique, athée, juif… Nul besoin d'être d'accord avec tout (par exemple avec une analyse psychologique peut-être trop scientiste de Gobineau). L'important est de se questionner, et d'accueillir avec bonne volonté les analyses développées, pour beaucoup d'une actualité – et donc d'une pertinence – étonnante, comme peuvent en témoigner les titres des deux derniers essais : « Crise ou coup d'État » et « Crise économique ou crise du sens ». Ce mot « crise » qui préoccupe tant nos contemporains…

    Globalement, les thèmes les plus précisément abordés sont les notions de race (et donc d'ethnie), de nation, d'État, d'Europe (l'Union européenne est prise en grippe : « notre Zérope n'est pas chrétienne : elle adore Mammon, elle est fondamentalement satanique », p. 19), de souveraineté, de guerre et de paix, de France (le terme francité n'étant pas des plus euphoniques)… En bref, des fondamentaux de la pure philosophie politique – et sociale.

    Généreux en arguments d'ordre historique, en majorité bien sentis, nous lisons des remarques fort intéressantes, et peut-être inédites, telles que : « la formule rituelle “nos ancêtres les Gaulois” permettait […] à la république maçonnique de se proclamer plus ancienne que la France dont elle était née – une France chrétienne que les bouffeurs de curé radicaux-socialistes ne portaient pas précisément dans leur cœur. Accessoirement, les Gaulois fournissaient aussi un parfait exemple en matière de défaut de centralisation. Leur défaite avait démontré que pour être forte, il fallait que la nation fût unie par un État fort. » Alors, aussi bien politiquement que culturellement, ne nous laissons pas avoir en nous embarquant sur ces sentiers gaulois, comme certains hommes politiques du Front national et réputés « de droite » : ce n'est que donner dans un piège grossier !

    Mais l'idée la plus originale, la plus novatrice, et sans doute le but de l'ouvrage tout entier, est bien celle d'un projet fractionnaire. Une espèce de sécession de l'intérieur, qui ressemble en grande partie au rêve d'une Nouvelle-France (elle, plus physique, acceptant une terre étrangère) développé il y a peu par la gazette Nouvelles de France.

    Galliae, média royaliste.
    Jean de Fréville, 04/08/2014

    DRAC (Michel), Essais. Cèfran – De la souveraineté – La question raciale – Crise ou coup d'État – Crise économique ou crise du sens, La Fenderie, Scribedit – Le Retour aux Sources, 2013, 668 p., 20,10 €.
    Pour nos lecteurs qui seraient aussi ignorants que nous l'étions il y a encore quelques jours, « Céfran » est simplement l'envers phonétique de « Français ».

    http://www.scriptoblog.com/index.php/blog/actu-site-et-amis-du-site/1520-recension-de-essais-de-michel-drac-sur-galliae

  • Wissous-Plage : pas sexy, mais bien voilé !

    Ce qui devait arriver arriva : deux musulmanes expulsées de la plage ont fait appel à la justice.   

    Wissous-Plage, de prime abord, ça sonne pas sexy. T’as fait quoi, pendant les vacances ? J’étais à Wissous-Plage. Dur. Un peu comme le couple qui passerait sa lune de miel au Creusot.

    C’est pas sexy, OK, mais c’est chaud. Parce que Wissous-Plage (Essonne), c’est un nouveau Munich en puissance dans la France de l’abandon, une nouvelle part de gâteau (halal) que la République du renoncement va jeter dans la gueule des islamistes.

    Pourtant, Richard Trinquier, le maire UMP du coin, n’avait pas manqué de courage : le 7 août, au grand scandale des apôtres de Bisounoursland, il avait promulgué un arrêté sans ambiguïté. Un coup de trique à la Clemenceau. Fini les femmes voilées sur le sable chaud, fini cette provocation permanente au pays des Lumières.

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