Le 28 août 2014 Bruno Gollnisch était l’invité de Dimitri Pavlenko sur Sud Radio pour débattre de la question « Faut-il dissoudre l’Assemblée Nationale ? ».
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Une crise gouvernementale révélatrice des défauts de la République.
La dernière crise gouvernementale a montré les limites d’une Cinquième République quand elle est gouvernée comme sous la Quatrième : l’indécision à la tête de l’Etat, l’instabilité politique et ministérielle, la grogne parlementaire au sein même de la majorité en place, le désaveu électoral répété à chaque élection, partielle ou générale, etc.
Cela sent la fin de règne, comme l’on dit communément, alors même qu’il faudrait un Etat solide et, à sa tête, une magistrature suprême sûre d’elle-même et assurée du lendemain pour mieux affronter les immenses défis du moment ! Ainsi, le chômage, véritable fléau social, ne cesse-t-il de s’étendre à toutes les parties du territoire et à toutes les couches et générations de la société, au risque de défaire la cohésion nationale et d’inspirer des attitudes sécessionnistes au cœur du « vivre-ensemble », entre communautarismes et individualisme de masse : or, le Pouvoir actuel semble dépassé et impuissant et ne promet même plus un retournement prochain de la situation, comme si les jeux (fatals) étaient faits !
Cette crise discrédite un peu plus la parole politique, alors que c’est encore cette dernière qui peut limiter les abus de l’économique et éviter l’abandon du social à la fatalité d’une mondialisation qui n’a plus grand-chose d’heureux. Elle discrédite aussi une République qui a épuisé toutes ses capacités sentimentales à être aimée pour ses réalisations et ses résultats : ses politiciens, de droite comme de gauche (mais quel sens donner désormais à ces notions si vagues et si bousculées ?), ne suscitent plus que railleries et ressentiments, de façon parfois injuste mais qui traduit bien le discrédit, non seulement de la classe politique mais aussi du système qu’elle est censée animer et arbitrer…[....]
La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin
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Éric Zemmour : "Macron et Vallaud-Belkacem font la paire"
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Plaidoyer pour une Ecole catholique
Edito d'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :
"Au sein de la basilique Saint-Pierre à Rome, parmi les trente-neuf niches abritant des statues, une vingtaine – pas moins ! – représentent des saints qui se sont consacrés à l’éducation, dont saint Jean-Baptiste de La Salle parmi les plus connus.
C’est dire combien l’éducation constitue un des joyaux de l’Église,comme instrument essentiel de transmission de la foi et de progrès humain. Trésor qui sera largement copié et accaparé, en France, par l’École de la IIIe République.
Bien mal lui en a pris ! Plus de cent ans plus tard, l’École de la République semble souffrir d’un mal difficilement curable : son extrême difficulté à se réformer, quels que soient les gouvernements, au point de dégringoler dans les classements internationaux en matière de réussite scolaire, notamment parmi les plus pauvres.
Et l’École catholique dans ce tableau (noir)? Elle aussi connaît des tiraillements sur son identité. Mais il lui reste un atout majeur pour reprendre le flambeau de notre culture, et retrouver ainsi une réelle fécondité : elle possède la clé de l’histoire de France, ce qui a été son ciment, à savoir la foi catholique. Car cette École en connaît la source, celui qui est l’Éducateur par excellence parce qu’Il est la Vérité : le Christ. Source qui a vu naître tant de dévouements admirables et de modèles chrétiens d’éducation, lesquels ont su transmettre le vrai, le bien et le beau à travers les générations.
Prenez un saint Jean Bosco, dont le bicentenaire a démarré cet été. Au XIXe siècle, sa mission fut d’arracher la jeunesse populaire des faubourgs de Turin à ses démons : l’ignorance, la pauvreté, le vice et l’ensauvagement. En lui apportant l’instruction, la doctrine, et la discipline qui arment pour la vie. Ce faisant, Don Bosco a aussi préparé une génération qui allait faire éclater la mainmise laïciste en vigueur en Italie à cette époque.
Le parallèle avec la France est frappant. L’École catholique, qu’elle soit sous ou hors contrat, est la seule à pouvoir renouer le fil de cette transmission au plus grand nombre, et en finir ainsi avec le laïcisme « à la française ».
Mais pour cela, comme le recommande le brillant mathématicien Laurent Lafforgue, il lui faut « embarquer dans son arche, pour les sauver du déluge, toutes les formes de la vie de l’esprit ». C’est-à-dire non seulement le savoir profane – les humanités –, mais aussi l’enseignement religieux, qu’il s’agit de rendre obligatoire. En augmentant le nombre d’heures par semaine consacrées à l’étude de la Bible, du contenu de la foi et de la tradition de l’Église, de son histoire et de son art. Non pour s’enfermer dans l’illusion d’un passé radieux, mais pour tirer de cet héritage des forces neuves exigées par l’état de notre société.
C’est une chance historique. À elle de savoir la saisir."
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Il était à prévoir que tous les gros banquiers traversaient la crise « haut la main » en 1929
Nous découvrons donc que la FED fut non seulement responsable de la Première Guerre Mondiale, rendue possible en permettant aux Etats-Unis de financer les Alliés, mais que sa politique provoqua la crise mondiale de 1929-1931. Le Gouverneur Adolp C. Miller, lors de l’Enquête Sénatoriale de 1931 sur le Conseil des Gouverneurs de la Réserve Fédérale, déclara : « Si nous n’avions eu aucun Système de la Réserve Fédérale, je ne pense pas, pour commencer, que nous aurions eu une situation spéculative aussi mauvaise que celle-ci. »
Carter Glass répliqua : « Vous avez clairement montré que le Conseil des Gouverneurs de la Réserve Fédérale a apporté une expansion formidable du crédit au moyen de ces transactions sur le marché ouvert. »
Suivit la déclaration d’Emmanuel Goldenweiser : « En 1928-1929, le Board fédéral s’était engagé dans une tentative de restreindre la croissance rapide des prêts de titres et de la spéculation boursière. Toutefois, la poursuite de cette politique de restriction fut interrompue par la réduction, en automne 1928 et en été 1929, des taux d’intérêts applicables aux bons du Trésor. »
Aussi bien J.P. Morgan que Kuhn, Loeb Co, avaient des « listes préférentielles » de personnes, auxquelles étaient envoyés des avis préalables sur des actions lucratives. Les personnes figurant sur ces listes préférentielles étaient autorisées à acheter ces actions à prix coûtant, c’est-à-dire de 2 à 15% moins cher qu’elles n’étaient vendues au public. Ces listes comprenaient des collègues banquiers, des industriels importants, des politiciens puissants de la City, des membres du Congrès des Partis Démocrate et Républicain siégeant dans les Commissions, ainsi que des dirigeants de pays étrangers. Ces personnes furent informées du krach à venir et vendirent toutes leurs actions, sauf celles qu’on appelait « en or », General Motors, DuPont, etc. Les cours de ces actions plongèrent, elles aussi, vers des records abyssaux, mais remontèrent très rapidement par la suite.
La façon dont les banques opéraient en 1929 est révélée par un article de la Newsweek du 30 mai 1936, lorsque Ralph W. Morrison, qui avait été nommé par Roosevelt, démissionna du Board de la Réserve Fédérale :
« L’opinion générale est que le Board de la Réserve Fédérale a perdu un homme de valeur. Celui-ci avait vendu ses actions des services publics du Texas à Insull pour dix millions de dollars puis, en 1929, il convoqua une réunion et ordonna à ses banques de liquider tous les prêts qu’elles avaient consentis sur leurs titres au plus tard le 1er septembre. En conséquence, ils ont traversé la crise haut la main. »
Il était à prévoir que tous les gros banquiers traversaient la crise « haut la main ». Ceux qui ont souffert étaient les travailleurs et les fermiers qui avaient investi leur argent à la Bourse pour s’enrichir rapidement, après que le président des Etats-Unis, Calvin Coolidge, et le secrétaire au Trésor, Andrew Mellon, les avaient persuadés de le faire.
Eustace Mullins, Les secrets de la Réserve Fédérale
http://www.oragesdacier.info/2014/08/il-etait-prevoir-que-tous-les-gros.html
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Savoir faire la différence
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CMRDS 2014 : Photos
Retrouvez quelques photos du camp 2014 de l’AF qui reflètent à la fois la qualité de la formation et une ambiance exceptionnelle.
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Le Gouvernement Valls II s'est trouvé une chancelière
Elle se nomme Angela Merkel à en croire ce titre du Figaro "Merkel veut des réformes en France" :
"La chancelière allemande Angela Merkel a renouvelé mercredi soir son appel à de "véritables réformes structurelles en France", sans plus de commentaires sur le nouveau gouvernement français, lors d'une interview publique organisée par le magazine Cicero".
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L’invasion s’accélère
La France participera à la nouvelle opération de contrôle des frontières en Méditerranée destinée à aider l’Italie à faire face à l’afflux d’immigrants clandestins, a déclaré mercredi soir à Rome le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. « La France participera bien entendu à cette opération que je souhaitais », a-t-il dit. « Il faudra désormais discuter avec les autres Etats membres des modalités. »
La Commission européenne a annoncé mercredi soir le lancement de « Frontex plus« d’ici à la fin novembre, pour remplacer Mare Nostrum, un déploiement naval à grande échelle mis en place par l’Italie pour secourir les candidats à l’immigration après deux sauvetages en octobre. La France avait justement transmis à ses partenaires il y a quelques jours un « plan sur l’immigration » qui proposait de renforcer l’opération Hermès de contrôle des frontières en Méditerranée pour succéder à Mare Nostrum, a également souligné Bernard Cazeneuve.
Pour lui, le fait que la nouvelle opération est « portée par Frontex » montre qu’elle sera « d’une autre nature » que Mare Nostrum. « Notre souhait, pour une efficacité maximale, c’est qu’elle se déroule le plus près possible des frontières Nord de la Méditerranée », a-t-il poursuivi.
Bernard Cazeneuve se trouve à Rome au premier jour d’une tournée destinée à discuter de son « plan sur l’immigration », qui doit également le conduire à Londres, Barcelone, Berlin et Bruxelles. (…)
Source
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Socialisme : la stratégie du parasite
Le socialisme comme modèle économique est mort en 1989, avec la chute du mur de Berlin. Qu’est-il devenu aujourd’hui ?
Par Guillaume Nicoulaud.
Le socialisme, entendu comme un modèle de société fondé sur la propriété collective des moyens de production et la planification centralisée de l’économie, est mort en 1989. C’est, très symboliquement, quand le mur de Berlin s’est effondré et qu’on a pu comparer objectivement les résultats obtenus de part et d’autre du rideau de fer qu’il est devenu absolument impossible de nier l’évidence.
Comme tous les partisans de l’hypothèse socialiste, Robert Heilbroner n’aura pas d’autre choix que de reconnaitre que « le capitalisme organise les affaires matérielles de l’humanité de manière plus satisfaisante que le socialisme »1 et, incidemment, que « Mises avait raison »2.
C’est la fin du plus grand débat intellectuel du XXe siècle et il s’achève par la victoire incontestable de celui qui l’avait initié dès 19203 : malgré les moyens colossaux mis en œuvre pendant près de huit décennies, malgré les contributions théoriques – souvent remarquables – de celles et ceux qui croyaient dur comme fer que la planification était possible, le socialisme a été un échec partout où il a été tenté.
Et donc, l’hypothèse socialiste est morte depuis maintenant un quart de siècle.