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  • Embargo UE-Russie : L’effet boomerang des sanctions

    Les analystes parlent déjà de l’effet boomerang. Les sanctions de l’Union Européenne envers la Russie, et de la Russie vers l’Union sont en train de toucher très sérieusement les économies de pays comme la France, l’Espagne, l’Italie, et même l’Allemagne. 130.000 emplois son en jeu en Europe.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Remaniement : le triomphe idéologique de Terra Nova

    François Hollande et Manuel Valls ne peuvent plus cacher leur objectif qui est celui d'américaniser la France, de la couper de ses racines, de n'en faire qu'un simple marché financier.   

    Les noms du nouveau gouvernement de « combat » (qui cette fois-ci n’usurpe pas son titre puisqu’il s’agit d’une équipe antipatriotique) sont tombés. Si les changements peuvent, de prime abord, apparaître comme purement cosmétiques, ils sont pourtant significatifs de la ligne politique à l’œuvre depuis l’élection de François Hollande, et de longue date prônée par le think tank Terra Nova.

    Ce nouveau gouvernement symbolise à lui seul la lutte engagée contre l’idée de la France historique par la majorité socialiste, et entamée par ses prédécesseurs. L’alliance des libéraux et des libertaires (qui ne sont cependant que des néo-moralistes favorables à l’inversion des normes et à l’indifférenciation) est flagrante.

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  • Pour Rama Yade et Christiane Taubira, il y a esclavage et esclavage

    A quoi bon dénoncer l'esclavage si l'on exempte certains esclavagistes ?   

    L’ancienne secrétaire d’Etat Rama Yade vient d’exprimer selon Le Point sa « reconnaissance éternelle » envers Christiane Taubira pour sa loi qualifiant « l’esclavage » de crime contre l’humanité. Mais à quoi bon dénoncer l’esclavage si l’on exempte certains esclavagistes ? J’exprime quant à moi une éternelle reconnaissance à son compatriote sénégalais et anthropologue Tidiane N’Diaye pour avoir levé le voile sur la traite arabo-musulmane en ces termes : « Bien qu’il n’existe pas de degré dans l’horreur ni de monopole dans la cruauté, on peut soutenir que le commerce négrier et les expéditions guerrières provoquées par les arabo-musulmans furent, pour l’Afrique Noire tout au long des siècles, bien plus dévastateurs que la traite transatlantique » (Extrait de on ouvrage Le génocide voilé, cité dans le Nouvel Observateur 2010).

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  • Les politiques d'austérité, «inefficaces et injustes» ?

    Arnaud Montebourg a vivement critiqué les orientations économiques du gouvernement. Le Figaro a interrogé trois économistes pour faire le point sur ces politiques d'austérité qui divisent la majorité.
    Le Figaro - Arnaud Montebourg affirme que les politiques d'austérité contribuent à aggraver les déficits plutôt qu'à les réduire. Est-ce vrai ?
    Thierry Pech, directeur de Terra Nova (think tank de gauche) - Cela dépend de la croissance mais effectivement, lorsqu'un gouvernement augmente les impôts et diminue les dépenses, cela a un impact récessif. Notamment dans une période où le secteur privé n'est pas en mesure de prendre le relais de l'investissement public, comme c'est le cas actuellement en France. Si la croissance est moindre qu'espérée, il y a moins de rentrées fiscales et les déficits peuvent donc se creuser. Aujourd'hui, la stratégie du gouvernement a indéniablement un effet récessif. Par contre, on ne peut pas dire qu'elle ait aggravé les déficits. Elle n'a pas contribué à les réduire mais elle ne les a pas creusés.
    David Cayla, chercheur au GRANEM et maître de conférences à l'université d'Angers, membre des Économistes Atterrés - Le vrai souci c'est qu'une politique d'austérité réduit très peu le déficit en pourcentage du PIB. Elle ne permet pas de réhabiliter les équilibres budgétaires dont a besoin le gouvernement. Il faut donc trouver un moyen de faire une vraie politique de relance et de croissance si, effectivement, on ne souhaite pas aggraver les déficits.
    • Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation iFRAP (think tank libéral) - Encore faudrait-il être dans une politique d'austérité! La seule austérité réellement constatée aujourd'hui en France est fiscale, et elle pèse sur les ménages et les entreprises. En revanche, l'austérité qui pèse soi-disant sur les dépenses publiques est encore virtuelle car nous ne sommes pas encore entrés dans les réformes structurelles. La dépense publique totale en valeur continue d'augmenter, elle est passée de 1150 milliards à 1200 milliards. La politique d'austérité du gouvernement se limite pour le moment à des coups de rabots. Quand il dit que «les politiques d'austérité aggravent les déficits là où elles devraient précisément les réduire», Arnaud Montebourg oublie de dire que l'erreur originelle a été de miser uniquement sur les augmentations d'impôts pour réduire le déficit et que cela a cassé la confiance et engendré un trou dans les recettes fiscales de plus de 15 milliards en 2013.
    À partir de quel moment trop d'austérité tue l'austérité ?
    • Thierry Pech - C'est une question d'intensité et de rapidité et l'une des variables principales reste le niveau de la croissance. En France, la consolidation budgétaire a été menée trop rapidement. Aux États-Unis, le gouvernement a attendu que l'économie se consolide et que le secteur retrouve de la vigueur avant de s'attaquer aux déficits. L'Allemagne a peut-être tort d'appuyer trop fort sur la pédale de la consolidation budgétaire mais elle n'a pas tort sur le fait que la France ait des réformes à mener. Le problème de la France, c'est la France.
    • David Cayla - C'est la déflation qui détermine cela. Une forte inflation a tendance à avantager les débiteurs, ceux qui empruntent. Or aujourd'hui, la faible inflation favorise plutôt les créanciers. Au moment où le gouvernement a décidé de mettre en place sa politique d'austérité, l'inflation était de l'ordre de 2 ou 3%. Aujourd'hui, nous avons une croissance nulle et une inflation proche de zéro, la situation est donc beaucoup plus difficile. Le gel des prestations et des salaires dans la fonction publique n'ont donc aucun effet d'économie. On peut dire que la déflation annule l'action du gouvernement.
    • Agnès Verdier-Molinié - Avoir des dépenses publiques qui atteignent 57% du PIB, voilà ce qui est réellement inquiétant. Avoir encore un déficit de 4,3% en 2014 n'est pas moins inquiétant. C'est notre taux de dépense publiques qui pourrait bien nous achever et non trop d'économies sur les dépenses. La difficulté aujourd'hui est de passer d'un modèle où tout passe par les dépenses publiques à un modèle où l'on pense avant tout à la création de richesses et où tout serait fait pour simplifier la création d'entreprises et d'emplois marchands. Si on table seulement sur 0,5% de croissance en 2014 c'est bien parce que les entreprises et les ménages n'ont pas confiance. Comme il est clair que les réformes structurelles ne sont pas menées, les créateurs de richesses s'attendent à de nouvelles hausses mécaniques de taxes et renoncent à investir et à embaucher. Ils renoncent aussi face à la complexité de la règlementation et du code du travail.
    Arnaud Montebourg a critiqué des politiques qui touchent d'abord les classes moyennes et populaires. Est-il possible d'éviter que la consolidation budgétaire ne touche ces populations ?

    Thierry Pech - Pour réduire les déficits publics, il faut prendre en compte trois variables: les dépenses, les recettes et la croissance. Pour augmenter le niveau des recettes, il est possible de calibrer les politiques menées pour qu'elles ciblent plus particulièrement les plus fortunés. Mais pour ce qui concerne les dépenses autres que les dépenses sociales, il est impossible de dire si leur réduction va plus durement impacter une classe qu'une autre. Si l'on réduit les dépenses de l'armée, cela sera-t-il plus défavorable aux classes moyennes qu'aux autres? Impossible à dire. C'est donc sans doute vrai de dire que les politiques de consolidation budgétaire touchent les classes moyennes et populaires, bien qu'il existe une possibilité de compenser certaines mesures.
    Baisses d'impôts: les trois pistes de l'éxécutif.
    • David Cayla - Le gouvernement a réduit les cotisations sociales des entreprises de l'ordre de 40 milliards d'euros. Il pense que les profits réalisés vont favoriser les investissements. Or cela pèse sur les classes moyennes. Je pense que l'une des solutions serait d'augmenter le smic en compensation des baisses de cotisations. Nous avons en France un réel problème de demande. Elle s'effondre et entraine une baisse des profits des entreprises. En augmentant le smic, on contribue à la demande et à la consommation et on ne pénalise pas les profits. Pour une baisse des cotisations de 40 milliards d'euros, le gouvernement pourrait faire un effort de l'ordre de 6 milliards d'euros en faveur du smic.
    • Agnès Verdier-Molinié 
    - Plus de 90 % des Français se considèrent comme faisant partie de la classe moyenne. Rappelons qu'un salarié entre dans les 10% les plus aisés avec 3300 euros par mois. Pour ne pas augmenter les impôts des classes moyennes, la seule solution viable est de baisser les dépenses publiques. Sinon, la fiscalité se comporte comme un matelas d'eau: ce que l'on baisse d'un côté, on le remonte de l'autre pour financer des besoins publics toujours plus importants. Si Hollande et Valls ont vraiment pour projet de réduire les dépenses publiques et décomplexifier pour relancer la croissance, il va falloir passer à la vitesse supérieure et adopter des principes simples: pas de remplacement des départs en retraite dans la fonction publique et augmentation du temps de travail des agents par exemple. La qualité de nos services publics ne dépend pas véritablement des moyens financiers qui leur sont alloués mais de la bonne gestion de ces moyens. Sur ce plan, nous avons collectivement une très grande marche à gravir.

    Charlotte Peyronnet et Géraldine Russell Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupApAkZplVOkxRXzT.shtml

  • Les pays du Maghreb en état d’alerte face au risque djihadiste

    Lu dans Minute :

    "Maroc, Tunisie, Algérie : les pays du Maghreb sont tous en état d’alerte maximale face au risque djihadiste. Côté marocain, on évoque 3 000 djihadistes ma rocains engagés en Irak, en Syrie et en Libye, et même une éventuelle menace aérienne venant de ce dernier pays après que des avions civils et militaires sont passés sous le contrôle des groupes djihadistes. En Tunisie, en Algérie, et au Maroc encore, la presse se fait l’écho de plusieurs démantèlements de cellules de recrutements pour l’Etat islamique, et même de camps d’entraînement en Tunisie.

    Jeudi dernier, le ministre marocain de l’Intérieur Mohammed Hassad a annoncé le démantèlement d’une cellule terroriste dont les membres « s’apprêtaient à planifier l’exécution d’actes terroristes à l’intérieur du royaume ». En juillet dernier, quatre Marocains sont devenus « émirs » au sein de l’Etat islamique. Plus inquiétant pour nous, d’après les services du royaume chérifien, les deux tiers des 3 000 djihadistes marocains sont des binationaux, pour l’essentiel maroco-espagnols ou franco-marocains !

    Il n’y a pas qu’au Maghreb que la pression des groupes djihadistes, et singulièrement de l’Etat islamique, se fait sentir. En juin, au sud de la fragile Jordanie, plusieurs centaines de manifestants brandissaient l’étendard de l’Etat islamique. Pas de quoi rassurer les voisins d’Arabie saoudite qui ont de leur côté déployé 30 000 soldats sur les 800 km de leur frontière avec l’Irak."

    Michel Janva

  • Et John devint Abdel-Majid

    Pour les Britanniques, le dévoilement de la véritable identité de "John" fut peut-être une surprise, mais pour les Français, il y a là comme un air de déjà-vu.   

    Cinq jours après la diffusion des images terrifiantes de l’exécution du journaliste américain James Foley par un djihadiste « parlant avec l’accent des banlieues populaires de Londres » et présenté par les médias du monde entier comme « John the Executioner », on en apprend davantage sur le bourreau en question. La presse britannique a révélé hier que celui que ses camarades de djihad surnomment « John » en raison de sa nationalité est un jeune homme de 23 ans nommé Abdel-Majid Abdel Bary, fils d’un membre égyptien d’Al-Qaïda qui vivait dans une luxueuse villa d’un quartier huppé de Londres, avant son départ pour la Syrie et l’Irak. On s’était imaginé un pauvre Anglais de souche récemment converti et on découvre un riche Britannique d’origine égyptienne, membre d’une dynastie de terroristes.

    Pour les Britanniques, le dévoilement de la véritable identité de « John » fut peut-être une surprise, mais pour les Français, il y a là comme un air de déjà-vu. On se souvient de ce « suspect de type européen » qui avait semé l’effroi à la rédaction de Libé et qui avait été dépeint comme un activiste d’extrême droite pendant trois jours, avant de se révéler être un militant d’extrême gauche nommé Abdelhakim Dekhar. On se souvient également du tueur du Musée juif de Bruxelles qui fut un fasciste de type européen pendant plusieurs jours avant que la police française n’arrête par hasard un certain Mehdi Nemmouche « au profil djihadiste ». On se souvient surtout du monstre de Toulouse « aux yeux bleus » (selon des témoins) qui avait abattu des soldats français musulmans et des enfants juifs, signature évidente de l’extrême droite néo-nazie : Mohamed Merah, donc.

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  • Les djihadistes de l’Etat Islamique : une armée de 100.000 hommes avec des missiles, des chars et des hélicoptères de combat…

    Hisham al-Hashimi, expert en sécurité à Bagdad, travaille avec les forces de sécurité irakiennes qui lui ont permis de prendre connaissance de tous les documents et informations rassemblés par les services de renseignement irakiens à propos de l’Etat Islamique (EI).

    Hashimi estime que l’Etat Islamique (EI) dispose désormais d’une force de 100 000 hommes. Avec des chars, des missiles, des hélicoptères de combat,…

    Les djihadistes se multiplient à mesure qu’ils conquièrent des territoires.

    Selon Hashimi, après la capture de Mossoul, les djihadistes ont recruté de nombreux anciens militaires sunnites.

    Ibrahim al-Sumaidaei , ancien officier de renseignement reconverti en analyste politique à Amman, en Jordanie, fait le même constat : «Disposant de beaucoup d’armes et de financements, l’État islamique avale les combattants des autres groupes sunnites. »

    EIIL-Tank

    En plus de fantassins, l’État islamique a également attiré un certain nombre d’anciens officiers de l’armée de haut niveau de régime baasiste de Saddam Hussein, évalue Hashimi.

    «La plupart de ceux qui ont rejoint – et je les connais personnellement – sont soit d’anciens officiers de l’armée soit leurs fils», déclare Salem Aljomaily, un expert en sécurité et un ancien officier de renseignement. En ce qui concerne la façon dont les nouvelles recrues sont organisées, Aljomaily a déclaré que «les officiers de haut rang sont les planificateurs militaires, et leurs fils et les jeunes officiers sont utilisés comme combattants. »

    En termes d’organisation, Hashimi estime que, en Irak, environ la moitié des recrues de l’Etat Islamique sont des combattants; l’autre moitié est impliquée dans la logistique – y compris l’administration et le transport – et les entreprises: contrôle de la circulation et de la vente de pétrole, entre autres choses. En Syrie, dit-il, la répartition de l’organisation est à peu près la même.

    Harith Hassan, membre de l’Institut Radcliffe à l’Université Harvard, considère que « la capture de Mossoul a fait de l’Etat Islamique un groupe extrêmement attractif » car il apparaît maintenant comme le plus victorieux de tous les groupes radicaux sunnites.

    Paradoxalement, les frappes aériennes américaines ont encore facilité le recrutement de nouveaux djihadistes.

    http://medias-presse.info/les-djihadistes-de-letat-islamique-une-armee-de-100-000-hommes-avec-des-missiles-des-chars-et-des-helicopteres-de-combat/14535