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  • Jamais la France n’a été aussi à droite… et jamais Sarkozy ne l’a été aussi peu

    Selon Minute, "Sarko envoie une doublure pour simuler son retour". Extrait :

    "Or s’il veut, comme il l’a dit, susciter un grand espoir populaire après son élection à la présidence de l’UMP, pour redresser celle-ci (qu’il aura renommée) puis pour partir à l’assaut de l’Elysée, le moins qu’on puisse dire est qu’il s’y prend mal.Jamais la France n’a été aussi à droite… et jamais Sarkozy ne l’a été aussi peu!

    [...] Or selon un sondage OpinionWay, publié la veille de l’intervention dans « Le Figaro »,les électeurs de droite plébiscitent toujours la « ligne Buisson »!49 % des sympathisants de droite souhaitent qu’il se positionne de la même façon qu’en 2012, et 31 % souhaitent même qu’il se positionne « plus à droite » qu’en 2012 (seuls 20 % le souhaitent « moins à droite »). Commentaire de Bruno Jeanbart, directeur général adjoint d’OpinionWay: «La part des sympathisants de droite qui attendent de lui une ligne “au moins aussi à droite“ atteint ainsi 80 %»! Sur l’ensemble des Français, la « ligne Buisson » est presque autant réclamée! 43 % le souhaitent – ou le souhaitaient, faut-il déjà parler au passé? – sur une ligne aussi droitière que durant la campagne de 2012, et 22 % « plus à droite ». Soit 65 % qui réclamaient qu’il revienne porteurs d’idées de droite pure et dure! Deux Français sur trois! Comme dit Bruno Jeanbart: «La demande d’un recentrage est très minoritaire.» [...] Encore une ou deux apparitions télévisées de ce genre et François Fillon apparaîtra plus à droite que lui!"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/jamais-la-france-na-%C3%A9t%C3%A9-aussi-%C3%A0-droite-et-jamais-sarkozy-ne-la-%C3%A9t%C3%A9-aussi-peu.html

  • Alain de Benoist sur le socialisme français


    Alain de Benoist sur le socialisme français par kontrekulture

  • L’Education Nationale s’en prend à Farida Belghoul au nom du « devoir de réserve »

    Farida Belghoul, énergique porte-parole des Journées de Retrait de l’Ecole (JRE) pour réclamer l’interdiction de la théorie du genre à l’école, subit en ce moment de nouvelles pressions de l’Education Nationale.

    Je suis soumise par le rectorat de Versailles à une procédure disciplinaire pour l’unique motif suivant : « Manquements au devoir de réserve et de loyauté incombant aux fonctionnaires ». Il est bon de noter que les termes de « devoir de réserve » et de « loyauté » sont totalement absents des textes de loi concernant le statut des professeurs et des fonctionnaires d’État.

    Si je suis condamnée par cette procédure, cet événement constituera, à notre connaissance, dans l’Histoire de France la première condamnation d’un professeur pour critique des dérives de son institution, c’est-à-dire pour un motif relevant de la liberté d’expression et de l’esprit critique si chers à la tradition intellectuelle française.

    Je vous prie tous de bien vouloir soutenir publiquement, non l’action JRE en elle-même si celle-ci vous rebute, ni mes thèses mais ma liberté d’expression sans diffamation ni injure, de l’institution à laquelle j’appartiens.

    Fonctionnaire en poste de nouveau depuis le 1er septembre 2014 après une année de disponibilité, je suis avant tout la mère de mes enfants, et la tante de mes neveux et nièces : c’est à ce titre que j’agis pour le bien de ma descendance, et pour celui de la génération toute entière qui vient.

    Votre absence de soutien aura pour corollaire votre ralliement à la procédure disciplinaire visant à brimer la liberté d’expression d’une fonction intellectuelle et institutionnelle prestigieuse : celle de professeur de l’Éducation Nationale. Le caractère uniquement jurisprudentiel de la notion de « devoir de réserve », dans le cas d’une condamnation aura pour conséquence la mise sous boisseau de l’évolution de l’Éducation Nationale qu’aucun professeur n’aura donc plus le droit de critiquer sans risquer un manquement au « devoir de réserve » absent de la loi, sur la base d’une jurisprudence. Une fois que ce fantomatique « devoir de réserve » sera ainsi légalisé, les parents pourront-ils compter sur les professeurs pour les informer de ce qui s’enseigne réellement à l’école ?

    Pour défendre la liberté d’expression des enseignants, adhérez à la FAPEC.

    Farida Belghoul

    http://medias-presse.info/leducation-nationale-sen-prend-a-farida-belghoul-au-nom-du-devoir-de-reserve/15527

  • MALAISE DE LA JEUNESSE

    Une récente étude rapporte que 43 % des adolescents subiraient une situation de malaise psychologique.

    Comment pourrait-il en être autrement ? La décomposition des familles reste probablement la première cause de la perte de repères des adolescents de notre pays. Quand le féminisme, cheval de Troie de la destruction de la famille traditionnelle, est passé, rien ne repousse forcément. Trop de libertés tue certainement la liberté, qui n’est rien de plus que la liberté de chacun en conformité avec ses propres aspirations, et non une liberté imposée par la loi.

    Mais voilà, à trop vouloir élargir le spectre de la dite Liberté, ce depuis 1968, et à jouer avec les règles et les traditions, qui scellent les sociétés et les rendent fortes, les familles se sont disloquées en familles recomposées, familles monoparentales ou autres familles homoparentales. On est bien loin du patriarcat, qui assurait une stabilité, un ordre familial ordonnant l’obéissance au père de famille. Aujourd’hui, sans règles établies, faisant passer les familles traditionnelles pour des entités presque exceptionnelles, les adolescents sont victimes d’un manque d’autorité, de compréhension, de soutien de la part de parents qui, bien souvent, sont tiraillés par les problèmes de travail pour ne citer que ceux-ci.

    Au-delà des questions matérielles, il faut parler de l’âme de la famille, de l’entraide, de la solidarité. En vidant de son contenu la mission même de la famille, la transmission entre générations, les élites, la gauche, l’Education nationale ont hypothéqué l’avenir de la Nation. L’économie de marché, la globalisation sont venus pervertir les esprits un peu plus, faisant de nos ados des consommateurs de portables, d’informatique, de MP3. Il en faut plus pour donner une substance et un but à un être humain...

    En déracinant les attachements traditionnels, le système économique et éducatif brise les liens humains qui régissent les sociétés et les transcendances (Nation, familles, transmission) et fabrique des consommateurs à la chaîne, sans nationalité, sans âme, sans religion, façonnés par l’athéisme mode Education Nationale ("l’Ancien Régime c’est le mal, la Révolution a libéré la France de l’Eglise, le Roi était un tyran" et on en passe ...). Seule une éducation vivante des traditions françaises et européennes, suivie d’une éducation au savoir-être, mêlant philosophie, catholicisme, sport, arts, pourrait forger des élites jeunes et responsables, au service du Bien commun. Une jeunesse sans but est une jeunesse perdue, et une jeunesse qui versera dans la dépression, l’égoïsme, et la perdition.

    Sans esprit et sans culture, la jeunesse ne fera que reproduire une société détruite, où le mal règne et où ce qui devrait être passe pour de la ringardise... Heureusement certaines familles savent réagir, suivent la scolarité de leurs enfants, leur transmettent des valeurs morales et chrétiennes. Car la société ne peut se passer de ces valeurs, qui encouragent le regard sur l’Autre, la sauvegarde de la paix civile. Sans ces valeurs, c’est bien une catastrophe qui s’annonce, où les Français seront divisés en deux catégories : ceux qui, bridés par l’ignorance, seront relégués généralement dans les classes pauvres, et ceux qui pourront accéder aux meilleurs emplois, aux savoirs académiques et à une culture solide. C’est déjà le cas malheureusement, mais le phénomène ne fera que s’amplifier avec les années.

    Non, tout ne se vaut pas. Tout n’est pas économique comme l’ont chanté nos marxistes pendant des décennies, préparant le terrain et les esprits aux mondialistes. Certaines choses ne s’achètent pas : l’éducation, les valeurs, la religion, la Nation, l’âme, le civisme qui en découle. Solution ? apprendre à nos jeunes à lire l’Histoire de France, faire du sport, aller à l’Eglise, pratiquer le scoutisme, s’enrôler dans des actions de solidarité avec les plus modestes, avoir une critique de la société, penser au Bien commun. Il existe des alternatives à la décérébration de masse. En bref, commençons par éteindre les télés et ouvrir des livres d’Histoire ...

    Philippe Perrin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?MALAISE-DE-LA-JEUNESSE

  • Djihadistes dans la nature : commission d'enquête ou démisssion du ministre ?

    Lu ici :

    "L'opération devait illustrer la réactivité de Paris face à la menace djihadiste. Elle a viré au fiasco par une communication hasardeuse qui met soudain en exergue les failles du bouclier antiterroriste français. Mardi midi, le ministère de l'Intérieuravait annoncé un peu vite l'arrestation de trois individus dangereux «dès qu'ils ont posé le pied en France». Ils revenaient en principe de Turquie, où ils avaient été arrêtés en août dernier, après avoir combattu, dit-on, dans les rangs des islamistes radicaux en Syrie. [...]

    Le tableau était presque parfait. Mais voilà: le récit du ministère de l'Intérieur était partiellement faux. Les trois djihadistes sont rentrés en France par leurs propres moyens, sans être inquiétés. Ils n'ont pas été arrêtés à leur arrivée à l'aéroport de Marseille où ils se sont posés comme des fleurs, prétendant même aujourd'hui, par l'entremise de leurs avocats, se tenir à la disposition de la justice. [...]"

    Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti s'est prononcé ce matin en faveur d'une commission d'enquête parlementaire sur ce "couac impardonnable". Il a dénoncé "l'amateurisme du gouvernement".

    Une commission d'enquête ou une démission de Bernard Cazeneuve ?

    Michel Janva

  • Pourquoi l'Amérique veut-elle la chute de Bashar al Assad ?

    par Jean Paul Baquiast

    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    La plupart des observateurs de la campagne lancée unilatéralement le 10 septembre par Obama contre l'EIIL (ou ISIS) ont noté que, ouvertement ou plus discrètement, cette campagne reposait aussi sur la volonté de renverser Bashar al Assad.

    1) Le mot d'ordre, même s'il n'est pas officiellement annoncé, est « ISIS d'abord, Bashar ensuite ».

    2) . D'où l'intention de bombarder des bases de l'EIIL en Syrie, c'est-à-dire pratiquement de s'en prendre aux positions de l'armée de Bashar al Assad.

    Pour justifier cela aux yeux de l'opinion occidentale, Obama avait depuis longtemps affirmé que la chute de Bashar s'imposait, en juste punition des crimes perpétrés par lui contre son opposition. Mais d'une part, les crimes de ses alliées n'ont jamais fait peur à l'Amérique. D'autre part, il s'était avéré que les plus récents de ces crimes étaient en fait dus à des éléments incontrôlés de l'Armée Syrienne Libre, ou a des milices islamiste agissant sous son couvert. Il y a quelques mois, Obama avait essayé de lancer des attaques aériennes contre Bashar, mais l'intervention de la Russie, opposée à de telles actions, l'en avait dissuadé. Aujourd'hui, il pense retrouver une voie libre à l'occasion de la campagne déclenchée contre l'EIIL.

    Ceci pose une nouvelle fois la question de savoir pourquoi Obama, et certains des Faucons qui le conseillent, veulent-ils tant la mort de Bashar – contrairement d'ailleurs à ce que jugent certains membres plus éclairés des services de renseignements américains ou du Pentagone ? On évoque généralement des intérêts économiques: avoir à Damas des interlocuteurs favorables aux stratégies pétrolières américaines, ou à celles de ses alliés du Golfe. Mais le risque serait grand : mettre en place des représentants des islamistes. L'Armée Syrienne libre, à laquelle le Congrès américain vient de voter l'attribution de crédits, est moins que fiable. Pour nous, la raison de l'hostilité américaine est politique. La chute de Bashar serait pour l'Amérique un premier pas vers la chute de Poutine, laquelle demeure comme nous l'avons redit plusieurs fois , l'objet ultime de l'Amérique et du Système qu'elle incarne. Le risque d'un axe chiite et "ami" de la Russie associant l'Iran, la Syrie, le Hezbollah, disparaitrait, par ailleurs  à la grande satisfaction d'Israël, allié des Etats-Unis.  Ce serait aussi un coup porté aux alliés « objectifs » de Poutine au Moyen-Orient, l'Iran, la Chine – tout ceci indirectement, sans avoir à affronter le veto du Conseil de Sécurité de l'ONU.

    Les appuis de Bashar al Assad

    Ceux-ci proviennent principalement d'Etats que l'Amérique considère, ouvertement ou implicitement, comme ses ennemis :

    *  La Russie bénéficie de la base navale de Tartous (ou Tartus) concédée par la Syrie à la Russie depuis 1971. Celle-ci présente un intérêt considérable pour elle, vu qu'elle n'a pas d'autres implantations en Méditerranée. On imagine l'émotion si elle décidait d'y baser un des deux porte-hélicoptères Mistral qu'elle vient d'acheter. Elle tire par ailleurs profit des achats d'armes syriens, ceux-ci ayant atteint à ce jour un montant d'environ 5 milliards de dollars et pour lesquels certains nouveaux contrats sont en discussion. Il n'y a pas de petits profits en période de sanctions. Son alliance avec la Syrie alaouite, refuge par ailleurs de nombreux chrétiens, peut montrer que, dans la lutte qu'elle mène de son côté contre les terroristes islamiques, elle peut avoir des alliés chez les pays arabes et parmi les chrétiens d'Orient. Plus généralement, elle sait gré à Bashar al Assad de représenter à ce jour un élément de stabilité dans un Moyen Orient en pleine dissolution. Elle est consciente que sa chute ouvrirait un boulevard de plus aux milices sanguinaires de l'EIIL, comme aux commerces d'otages, d'armes et de drogues dont elle serait une des premières victimes. Elle ne veut à aucun prix suivre l'Amérique dans une voie dont elle a pu constater les conséquences désastreuses, en Irak, en Afghanistan, en Libye. On rappellera aussi que le père de Bashar, Haffez, était considéré par beaucoup, de son vivant, comme un allié "objectif" de l'URSS. 

    *La Chine soutient Assad pour globalement les mêmes raisons. Elle est opposée aux « changements de régime » provoqués par des interventions militaires des Etats-Unis et de ses alliée européens.

    * L'Iran principalement chiite et qui par ailleurs ne se considère pas comme arabe a peu d'alliés dans le monde arabe. Le plus important est la Syrie, qui lui avait apporté son appui dans sa lutte contre Saddam Hussein. Son alliance avec Bashar al Assad, aujourd'hui encore, lui est utile en lui fournissant une ouverture sur la Méditerranée et en lui permettant d'apporter une aide aux éléments chiites du sud Liban.

    Autant de raisons pour que l'Amérique veuille abattre Bashar al Assad

    Nuire à la Russie, à la Chine et même, malgré un réchauffement récent, à l'Iran (qui reste détestée d'Israël, allié de l'Amérique), constitue autant de raisons pour que, sans se passer du moindre accord du Conseil de Sécurité, et à l'occasion d'une guerre contre l'EIIL, Obama cherche la première opportunité venue pour provoquer la chute de Bashar al Assad. Celui-ci le sait bien. Il dispose encore d'assez de forces pour ne pas faciliter la tâche des américains, comme à leurs alliés éventuels, saoudiens ou jordaniens. Un moment, il avait espéré que promettant une aide à la coalition occidentale en lutte contre l'EIIL, il aurait pu désarmer l'hostilité contre lui. Mais le refus radical des américains lui a ouvert les yeux.

    Ceci dit, l'Europe, et plus particulièrement la France, n'auraient aucune raison de soutenir Obama dans sa volonté de détruire la Syrie de Bashar al Assad. Au contraire, les raisons résumées ci-dessus justifiant le soutien de la Russie et de la Chine devraient être aussi les leurs – sans mentionner le refuge que trouvent en Syrie les Chrétiens d'Orient dont la France à juste titre se préoccupe. Mais la question de la Syrie n'a pas pratiquement été abordée lors de la conférence internationale tenue à Paris le 15 septembre 

    3). Si François Hollande avait manifesté un tant soi peu d'indépendance vis-à-vis du secrétaire d'état John Kerry représentant d'Obama à cette conférence, il aurait du clairement signifier aux autres représentants que la France s'opposerait à toute action offensive contre Bashar al Assad à l'occasion de la lutte entreprise contre l'EIIL.

    Il serait encore temps de le faire. Mais cela serait beaucoup demander à François Hollande, qui on s'en souvient, avait été le premier des Européens à vouloir bombarder Damas, si Obama avait persisté dans son intention première...et si la Russie n'était pas intervenue.

    Notes

    1) http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1484&r_id=

    2) http://chinamatters.blogspot.com.br/2014/09/its-third-force-time-in-syria.html

    3) http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1487&r_id=

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/09/20/pourquoi-l-amerique-veut-elle-la-chute-de-bashar-al-assad.html

  • Il ne fallait pas sortir de la forêt : l’homme est un animal dégénéré, nostalgique

    La guerre me fit entrer dans une plus irréparable extravagance que celle que j’avais connue jusque-là. Dorénavant, me semblait-il, cette extravagance ferait des cercles de plus en plus vastes. 

    Toute époque est une aventure. Je suis un aventurier. Bonne époque pour moi que mon époque. Je connaissais déjà les courses d’autos, la cocaïne, l’alpinisme. Je trouvais dans cette campagne désolée, abstraite, le sport d’abîme que je flairais depuis longtemps. 

    Patrouilles, guerre de mines, camaraderie bestiale et farouche, gloire sordide. 

    Je me gorgeais de cette ivresse de la terre ; c’était une gésine frénétique ininterrompue dans les râles, les jurons, la peur qui lave les boyaux. Ce qui exultait depuis longtemps dans ma jeunesse, enfin je le distinguais entièrement dans mes poings aussi nettement que mes dix doigts. 

    Les races hurlaient leur génie altéré. 

    La violence des hommes : ils ne sont nés que pour la guerre, comme les femmes ne sont faites que pour les enfants. Tout le reste est détail tardif de l’imagination qui a déjà lancé son premier jet. J’ai senti alors un absolu de chair crue, j’ai touché le fond et j’ai étreint la certitude. Il ne fallait pas sortir de la forêt : l’homme est un animal dégénéré, nostalgique. 

    De cette fureur du sang sortit ce qui en sort à coup sûr, un élan mystique qui, nourri de l’essentiel de la chair, rompit toutes les attaches de cette chair et me jeta, pure palpitation, pur esprit, dans l’extrême de l’exil jusqu’à Dieu. 

    Tout d’un coup, je saisis un sentiment obscur qui avait transparu dans ma vie à de brefs instants : en visitant un monastère sauvage, dans un refuge alpin ; au fond d’une banlieue de Berlin, un soir, en songeant à Spinoza dans son échoppe. Je découvris la solitude, ma terrible arrière-pensée. 

    Drieu La Rochelle, Le jeune européen

    http://www.oragesdacier.info/2014/09/il-ne-fallait-pas-sortir-de-la-foret.html

  • Désigner l’adversaire

    L’émission de Laurent Delahousse sur France 2 Un jour, une histoireproposait hier soir un entretien exclusif de Brigitte Bardot. Il était le  point d’orgue au documentaire lui étant consacré retraçant l’ incroyable carrière de cette icône du cinéma français internationalement célébrée, interrompue assez tôt par celle-ci pour se consacrer principalement à la défense de la cause animaleC’est au nom de son amour intransigeant pour les animaux et de son combat contre la maltraitance dont ils sont souvent victimes que BB a été condamnée cinq fois ces onze dernières années pour « incitation à la haine raciale ». En l’espèce principalement pour sa dénonciation sur notre sol de l’Aïd-el-Kébir et de l’égorgement sans étourdissement des moutons, agrémentée de propos très durs sur l’incapacité ou l’absence de volonté de l’UMPS d’inverser les flux migratoires« Il y en a marre d’être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes » avait elle notamment écrit dans la revue de sa fondation en décembre 2006. Comme beaucoup de Français, BB s’était dite « dégoûtée » par les mensonges et les échecs de Nicolas Sarkozy et de l’UMP au pouvoir.

    Scandalisée aussi certainement par les libertés prises par les élus de la république avec la morale la plus élémentaire. Enfoncé le cas Thomas Thévenoud pourtant si médiatisé, force est de constater que c’est de la toute petite bière comparativement au dossier du député socialiste des Bouches-du-Rhône Sylvie Andrieux, exclue du PS. Elle a  été condamnée mardi par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, 100.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité dans ce dossier de détournement de fonds publics à visée clientéliste, en l’espèce  en direction des quartiers pluriels

    C’est aussi un soutien et ami de Nicolas Sarkozy qui est encore et toujours citée dans le registre des affairesL’enquête pour blanchiment de fraude fiscale visant le député UMP de Levallois-Perret Patrick Balkany a été élargie à des faits de corruption présumée, a-t-on appris mardi de source judiciaire » rapporte l’agence Reuters. Isabelle Balkany, son épouse, et Jean-Pierre Aubry, son ex-directeur de cabinet, ont été mis en examen le 22 mai pour blanchiment de fraude fiscale. »

    Dans ce contexte de délitement généralisé, à tous les niveaux, dont nous avons quotidiennement de nouveaux exemples, Brigitte Bardot avait apporté son soutien en 2012 à la candidature de Marine Le Pen. « C’est l’unique manière qu’on a de sortir du b…..l dans lequel on se trimballe depuis des années… Elle est la seule à dénoncer avec force et courage la situation » estimait-elle. Dans Paris-Match en août dernier, elle précisait son « (souhait) que Marine Le Pen sauve la France ».

    Un jugement qui n’a pas varié comme les auditeurs de France 2 ont pu le constater hier soir. Brigitte Bardot a indiqué à M. Delahousse sa proximité avec la présidente du FN: « Il m’arrive d’avoirMarine au téléphone. J’aime beaucoup Marine, je l’affirme et je le dis. Je n’ai pas à m’en cacher. C’est la seule femme, mais elle a une paire de c……s ! »

    Un courage qui manque en effet singulièrement à notre classe politicienne, sans même parler du flottement perceptible à la tête de l’Etat et qui n’est pas pour rassurer nos compatriotes.Des approximations et autres cafouillages du gouvernement visibles dans le dossier Air France avec l’annonce par le secrétaire d’Etat Alain Vidalies de l’arrêt du projet Transavia, information réfutée par la direction de la compagnie.

    Cafouillage encore du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve annonçant hier l’arrestation de trois « présumés » djihadistes de retour de Turquie après avoir combattu le régime syrien dans les rangs des brigades internationales islamistes.

    Trois islamistes dans le collimateur depuis longtemps des services de l’antiterroisme: Abdelouahed Baghdali, le mari de Souad Merah, sœur de Mohamed Merah, Imad Djebali, ami d’enfance de Mohamed Merah, déjà condamné en 2008 pour son appartenance à ‘une filière de recrutement djihadiste en Irak, et Gael Maurize, un gaulois converti.

    Trois individus potentiellement dangereux, interpellés «dès qu’ils ont posé le pied en France» affirmait M. Cazeneuve. Dans les faits une série de dysfonctionnements ont fait que les trois individus, à leur grande surprise ont déclaré leurs avocats n’ont pas été arrêtés à leur arrivée à l’aéroport deMarseille, lesquels déclarent aujourd’hui se tenir à la disposition de la justice.

    Entendons nous bien, la tâche est extrêmement ardue car les menaces pesant sur la sécurité des Français sont multiformes, à l’heure notamment ou le Français Hervé Gourdel, kidnappé enAlgérie par des terroristes islamistes réclamant l’arrêt de l’engagement militaire français en Irak faute de quoi il sera mis à mort -l’ultimatum expirait hier soir. Nous connaissons aussi souligne Bruno Gollnisch l’efficacité reconnue et enviée très largement au delà de nos frontières,  de nos remarquables services de renseignements. Ce sont grâce à eux que de très nombreux attentats sur le sol français ont été déjoués depuis 1995.

    Ce qui est donc surtout en cause ici c’est l’amateurisme de nos dirigeants, leur pusillanimité, leur incapacité à prendre la mesure des enjeux. Il suffit pour s’en convaincre de constater notre inféodation sansz cesse croissante à l’Otan, cette manière de se reposer sur (sous) le parapluie américain comme on le constate avec les politiques menées conjointement par l’UMP et le PS.

    Dans un monde toujours saussi dangereux et incertain, François Hollande comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy n’ont eu cesse de rogner sur le budget de notre sécurité collective, sur les moyens de notre défense nationale, de se livrer à des coupes sombres, de paupériser notre outil de défense. Les engagements de l’armée française sur les théâtres extérieursfont que nos effectifs et matériels fonctionnent en flux tendus.

    La participation de notre pays (une demi-douzaine d’appareils basés à Abu-Dhabi- aux frappes contre l‘Irak est ainsi de l’ordre du symbole. Elle est à mettre en perspective avec les moyens militaires extrêmement conséquents déployés par les Etats-Unis, sans même parler des 150 chasseurs-bombardiers que les riches pays du Golfe prenant part à cette coalition contrel’Etat Islamique sont à même de déployer pour frapper l’EI…

    Il faut aussi juger très sévérement la folle, la criminelle politique d’immigration-naturalisation de peuplement qui a introduit sur notre sol -et chez nos voisins européens-, les conditions de l’installation d’une véritable cinquième colonne subversiveArmée secrète dont on serait bien en peine de définir précisément les effectifs et à laquelle,  bien sûr, nous n’assimilons pas tous les immigrés et  ou Français de confession musulmane.

    La déchéance de nationalité et l’interdiction de territoire pour les immigrés ou binationaux  djihadistes seraient deux mesures de sécurité et de salubrité publiques, un signal fort envoyé à la racaille  antifrançaise.

    Une mesure jugée trop radicale par les bonnes âmes?  Il existe « une notion centrale en politique » rappelait Julien Freund,  qui idéalement interdit de sombrer dans une mollesse dangereuse ou un angélisme tout aussi destructeur: « ce n’est pas vous qui désignez votre ennemi, mais lui  qui vous désigne« . A bon entendeur.

    http://gollnisch.com/2014/09/24/designer-ladversaire/

  • Pour être efficace, apprendre à être serviteur !


    Rapports inter-groupes, concertation, ne pas débaucher, comment agir au service d’autres organismes ? Comment faire ?

    Jean Ousset dans son livre l’Action au chapitre IV de la cinquième partie, « Notes pour une action plus organique » (p. 265 à 269), propose 7 notes dont nous pouvons mesurer la pertinence ces derniers mois. A relire en préparant les prochaines actions. Extraits des notes 44 à 47 : 

    « Disons, pour être clair : notes pour une action moins exclusivement fondée sur la seule impulsion personnelle de quelques-uns. Ou, si l’on préfère, notes s’appliquant davantage à une action intergroupe, à une action aux structures plus institutionnalisés.

    • Aide à des organismes existant déjà (ou que l’on peut susciter).
    • Aide tendant au meilleur rendement de ces organismes.
    • Revitalisation de corps intermédiaires par l’influx d’éléments plus dynamiques en interventions éducatrices. Interventions qui peuvent prendre maintes formes (carrefours, commissions, groupes de réflexion...).

    Que chacun s’attache à faire le compte, en chaque pays, des hommes de caractère ou de talent, des groupes, mouvements, syndicats, clubs, bureaux, périodiques ou cercles qui, même si quelque brouille ou rivalité les oppose, n’en sont pas moins d’accord avec l’essentiel. Et dont un élémentaire travail de synchronisation pourrait décupler la fécondité, sans démarche indiscrète ou contraignante. …. 

    44. Rapports inter-groupes 

    Travailler à l’assainissement doctrinal dans la vie sociale elle-même, laquelle est surtout faite de rapports inter-groupes, inter-institutions. Que la réforme des esprits s’opère ainsi au contact des vrais problèmes, à l’abri des vraies responsabilités. La nature des choses et l’expérience constituent la matière indispensable à toute formation sociale intégrale.

    Ce qui ne peut pas ne pas favoriser chez ceux dont dépend plus directement l’animation des corps intermédiaires le rétablissement du couple décisif : compétence doctrinale + expérience de la vie politique et sociale concrète.

    45. Concertation 

    Chaque fois que les compétences indispensables seront réunies - et que les circonstances le permettront - intérêt des « brain-trusts » se réunissant en brèves rencontres, pour déterminer les opérations, contacts, visites souhaitables dans les milieux cadres ou dirigeants des divers groupes sociaux, politiques, culturels, économiques, etc.

    Au cours de ces opérations (contacts, visites, etc.), prendre soin de montrer que ce que l’on propose n’est pas l’inféodation du groupe ou mouvement envisagé à une centrale idéologique quelconque, mais un appui théorique et pratique d’une nature telle qu’il ne peut affecter l’indépendance dudit groupe ou mouvement.

    46. Ne pas débaucher  

    Ecarter jusqu’à la simple apparence de ce qui pourrait être dénoncé comme un « débauchage » plus ou moins insidieux.

    Maintes personnes ayant déjà des engagements ou participant à une action organisée craignent souvent d’être sollicitées pour autre chose que ce à quoi elles se donnent déjà, sinon d’être recrutées ou de tomber sous le contrôle de quelque organisation extérieure. Ces incompréhensions ne seront évitées qu’en montrant bien qu’on ne cherche pas « à recruter », mais à rendre plus universelle la mobilisation des énergies contre les progrès du totalitarisme moderne. Il ne s’agit pas de rallier un mouvement, mais de montrer comment les engagements les plus divers peuvent être valorisés par une action doctrinale mieux pensée.

    Les réflexions porteront sur

    • la formation de cadres ;
    • l’importance décisive de quelques éléments entraînés et résolus ;
    • la nécessité d’un sens critique de l’action menée ;
    • le sens des grandes finalités ;
    • la complémentarité des efforts dans la diversité des entreprises. 

    47. Au service d’autres organismes 

    L’influence est toujours possible dans un milieu, voire une organisation (à peu près saine) quelles que soient les contraintes qui y règnent. Mais une action directement et méthodiquement éducatrice peut se heurter à des obstacles sérieux : retours de flammes à craindre dans tel secteur déjà conquis par telles entraves subversives.

    Se limiter à quelques bons propos sans portée n’est pas une solution. Risquer quelque franche contre-attaque, susciter quelques tensions dangereuses ne l’est pas davantage.

    Le mieux est de proposer à l’interlocuteur une rencontre avec telle personne... (plus qualifiée) sinon de prendre contact avec tel organisme (plus spécialisé...).

    De proche en proche, le climat idéologique du milieu ou du groupe en question peut se modifier sans qu’il y ait crise interne. Une institution peut être ainsi revitalisée, en dehors de tout noyautage perturbateur, par simple travail d’éducation « à la périphérie ».

    En tout, le rôle essentiel est celui de serviteur.

    Une longue expérience nous a appris que les occasions (légitimes !) d’exercer une pression et, à plus forte raison de commander, sont rares et presque toujours dangereuses.

    Il importe de gagner la confiance, de savoir rendre service, d’être utile pour le règlement de tel problème important ou délicat, de ne pas exercer un pouvoir sans proportions avec le capital de confiance effectivement acquis. En gardant de solides marges de sécurité. »

    A suivre …la semaine prochaine…

    Lire et télécharger dans son intégralité  l’Action au chapitre IV de la cinquième partie, « Notes pour une action plus organique » dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’IchtusPour se concerter et rencontrer de multiples initiatives, participer au Colloque Catholiques en Action le 12 octobre à Paris.S'inscrire.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/pour-%C3%AAtre-efficace-apprendre-%C3%A0-%C3%AAtre-serviteur.html