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  • Cette République qui se républicanise encore...

    La situation politique en France ouvre de nouvelles perspectives et de nouveaux débats, et j’ai bien l’intention d’y prendre ma part dans les mois prochains, autant que mon emploi du temps et les corrections de copies (entre autres…) m’en laisseront l’occasion.

    Pour l’heure, il me semble important de répondre aux objections ou aux interrogations sur la monarchie et ses possibilités, ses aspects et ses principes. Ainsi, Raphaël P. évoque dans son commentaire (reproduit ci-dessous) à un de mes articles la grande question de la démocratie et de ses formes souhaitables telles qu’il les envisage, et me demande si, en définitive, la République ne serait pas, aujourd’hui, trop peu républicaine pour en mériter le nom :

    « Mais comment s’assurer qu’un roi ne serait pas plus soumis aux puissances économiques et financières que nos actuels gouvernants ? Le risque ne serait-il pas plus grand (car pas de renouvellement possible) ? Une solution ne serait-il pas au contraire un plus grand contrôle démocratique, qui empêcherait nos élus de se détourner totalement de leurs promesses électorales (sûrement une des causes du vote front national : l’impression que la droite et la gauche ont échoué alors que ce n’était qu’une parodie de gouvernement de gauche au pouvoir pendant deux ans, le gouvernement s’empressant de réaliser le programme de son opposant plutôt que le sien), l’utilisation du mandat impératif, le contrôle des élus pendant (référendum d’initiative populaire) et après le mandat (l’élu devant répondre de ses décisions), une meilleure séparation des pouvoirs (notamment par le non-renouvellement des mandats, empêchant ainsi l’assemblée d’être soumise aux directives des dirigeants du parti majoritaire (un député s’il veut être réélu se doit d’obéir. Cf l’ANI qu’Hollande demandait (ordonnait ?) de voter "à la virgule près")). Bref des changements qui, il me semblent, n’ont que peu à voir avec la Quatrième ou la Première République, et que préconisent de nombreux défenseurs de la Sixième République. En résumé il me semble que vous accusez cette République d’être en quelque sorte trop républicaine. Mais n’est-ce pas au contraire qu’elle ne l’est pas assez ? »

    Tout d’abord, il me semble important de rappeler que, oui, nous sommes bien en République, et qu’elle est bien dirigée par des républicains, et non par des monarchistes déguisés : elle est même de plus en plus républicaine depuis la réduction du mandat présidentiel à cinq ans et depuis que les grands partis « font » l’élection du Chef de l’Etat par la désignation d’un candidat (que cela soit par le biais d’une primaire ou par le simple jeu de la prise de contrôle d’un appareil politique…) qui dispose, grâce à son appartenance à un parti de gouvernement (aujourd’hui principalement deux, l’UMP et le PS), de moyens financiers de plus en plus importants (parfois encore insuffisants à leurs yeux, d’où les incessants soupçons sur le financement des campagnes et le dépassement des sommes autorisées, comme c’est le cas pour la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2012). Sans doute la Cinquième République était-elle plus, à l’origine et par la volonté de son fondateur, une sorte de « monarchie républicaine » qui redonnait à la fonction de Chef de l’Etat une certaine sacralité et une liberté de parole et d’action, une capacité de décision indépendante des intérêts particuliers et partisans. En somme, une monarchie élective qui était aussi une monarchie toujours provisoire, donc incomplète, faute de s’inscrire dans la continuité d’une famille royale… De Gaulle, monarchiste de cœur, avait bien pensé au comte de Paris pour lui succéder en 1965, mais il avait renoncé à ce projet, persuadé que la France n’y était pas assez préparée : dommage, sans doute…[....]

    Le principe électif de la Cinquième République pour la magistrature suprême de l’Etat la distingue d’une royauté héréditaire qui, elle, ne doit rien aux jeux électoraux et aux manipulations d’appareil et qui, de ce fait, est statutairement indépendante des partis politiques, ne leur devant ni sa légitimité ni son autorité. Mais il est vrai que, dans le même temps, les Français, au moins jusqu’à une période récente (c’est sans doute moins vrai en 2014), ont apprécié de pouvoir « sacrer » de leurs votes le Chef de l’Etat, dans une démarche à la fois populaire et, inconsciemment, « monarchique », l’élection « couronnant » le président et le corps électoral lui confiant ainsi les clés de la « maison France » et de la force de dissuasion atomique, ce qui n’est pas rien, tout de même !

    Or, l’attitude des deux derniers présidents de la République a désacralisé l’élection et la fonction, ceux-ci se mettant « au niveau des électeurs » quand ceux-là attendaient plutôt que, tout en restant à leur place de magistrat suprême « au dessus des particuliers », les locataires de l’Elysée se mettent à leur écoute et à leur portée, ce qui n’a ni le même sens ni le même impact. Les électeurs se sont alors sentis floués, et cette désacralisation présidentielle a été perçue comme une sorte de « dépossession démocratique » par ceux qui étaient si fiers, quel qu’était le résultat de l’élection présidentielle lui-même, d’avoir participé, en allant glisser un bulletin dans l’urne, au rituel de légitimation sacrale du Chef de l’Etat. Cette dépossession symbolique a donné aux électeurs l’impression d’une forme d’usurpation de la part du président élu, impression aggravée par la dichotomie de plus en plus grande entre les discours électoraux (le fameux discours du Bourget de M. Hollande, en particulier, qui dénonçait une Finance dont, une fois au pouvoir, il s’est largement accommodé…) et les politiques réellement appliquées. Non pas que cette dichotomie n’existait pas auparavant, mais la séparation alors marquée entre Droite et Gauche laissait au moins l’illusion aux « souverains électeurs » que, la fois suivante, ils pouvaient faire jouer l’alternance en décapitant électoralement (et symboliquement) celui qui les avait trompés : M. Giscard d’Estaing en avait fait les frais en 1981, mais aussi ces premiers ministres de cohabitation qui, en voulant être calife à la place du calife, voyaient leur tête rouler parfois durement au pied de l’échafaud électoral… MM. Chirac, Balladur, Jospin… connurent tous ce sort, un seul des trois survivant à cette épreuve pour mieux triompher la fois suivante. Les électeurs y croient-ils encore ? Possible, au regard des sondages flatteurs pour Marine Le Pen… Mais, de l’élection-sacre, il semble que l’on soit passé à l’élection-sabre : punir plutôt que choisir !

    En fait, la monarchie républicaine du général de Gaulle, que certains monarchistes trouvaient inachevée et qu’ils considéraient, d’une certaine manière, comme l’hommage du vice (républicain) à la vertu (monarchique), a tourné en République monocratique, dans un mouvement d’inversion qui était aussi un changement de perception et de pratique de l’Etat : on peut situer ce retournement à l’année 1974, date de l’arrivée au pouvoir de M. Giscard d’Estaing, caricature de monarque, beaucoup plus féodal que royal… Depuis, la République n’a pas cessé de se républicaniser, éloignant un peu plus, à chaque révision constitutionnelle, les institutions de la Cinquième de l’esprit « monarchique » de leur illustre fondateur.

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1169:cette-republique-qui-se-republicanise-encore&catid=48:2014&Itemid=59

  • Madame, votre congé parental ne durera probablement que 18 mois

    La prime de naissance risque, elle aussi, d'être rabotée. Le gouvernement, qui doit présenter lundi un plan de 21 milliards d'euros d'économies pour 2015,compte, d'après le Parisien, encore une fois sacrifier les familles :

    "Comme d’habitude, le gouvernement tentera de faire passer ces coupes budgétaires en les justifiant par de la « justice sociale ». Un exemple : le congé parental, dont la durée devrait être réduite à dix-huit mois pour les femmes selon nos informations. Actuellement, une mère peut interrompre partiellement ou totalement son activité pendant trois ans, moyennant une allocation versée par la Caisse d’allocations familiales allant jusqu’à 530 € mensuels. Seule condition : avoir déjà un enfant.

    Une réforme a déjà été votée cet été afin de ramener ce droit à deux ans et demi pour les femmes. Car, à compter du 1er octobre, les pères pourront aussi prendre ce congé pendant six mois pour élever leurs bambins. Mais le gouvernement envisage d’aller encore plus loin dès 2015. Il s’agirait de couper la poire en deux en accordant un an et demi de congé à chacun des parents. Officiellement, au nom de la fameuse égalité hommes-femmes. Officieusement, car il y a des économies à la clé. 

    Le gouvernement table en effet sur le fait que les hommes seront peu nombreux à faire valoir ce droit, donc à réclamer la prestation partagée d’éducation de l’enfant (PPEE). Ce jeu de passe-passe pourrait rapporter « entre 300 et 400 millions d'euros », selon une source proche du dossier. Et, en jouant la carte de l’égalité et non la réduction pure et simple d’un droit, le gouvernement espère éviter les cris d’orfraie des associations familiales et des députés frondeurs. 

    Autre arbitrage délicat au menu de la branche famille -qui doit contribuer pour 700 à 800 M€ d’économies : la prime de naissance de 930 € versée à l’arrivée de chaque enfant. Il s’agit de réduire son montant pour les familles les plus aisées à partir du deuxième enfant. Un coup de rabot censé rapporter autour de 200 M€, qui va mettre le feu aux poudres au sein des associations familiales."

    Le 5 octobre, soyons nombreux dans la rue pour manifester contre ce gouvernement familiophobe.

    Louise Tudy

  • « L’Etat islamique » téléporté en Algérie…

    Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, affirmant que la Libye devenait « un « hub » pour les groupes terroristes » a lancé le 09 septembre 2014, un dernier appel en faveur d’une intervention dirigée par la France en Libye parce que, dit-il : « La Libye est à la fois la porte de l’Europe et du Sahara. »
    ISIS Abu Waheeb« L’Etat islamique » suréquipé, est financé par… les membres de la coalition internationale !
    Or, il y a trois ans, la France, les Etats-Unis et d’autres membres importants de l’OTAN avaient bombardé la Libye et armé une coalition de milices islamistes et tribales liées à al-Qaïda dans le but de détruire l’État libyen, d’assassiner son dirigeant Mouammar Kadhafi et d’apporter la « démocratie » à son peuple.

    Pour cette nouvelle opération, M. Le Drian propose d’utiliser le dispositif militaire français en Afrique de l’Ouest, « Barkhane », qui pourrait être amené à « monter vers la frontière libyenne. Tout cela se fait en bonne intelligence avec les Algériens, qui sont des acteurs majeurs de cette région et dont c’est aussi l’intérêt. »

    Mais l’Algérie a mis en garde contre toute ingérence étrangère en Libye et n’est pas prête, aujourd’hui, à participer à une éventuelle campagne militaire dans ce pays. A en croire certaines sources bien informées, l’Algérie aurait dit « non » à une éventuelle opération militaire de l’Armée Nationale Populaire (ANP) en Libye et ce, même sous l’égide du Conseil de sécurité. Pour l’Algérie, l’urgence consiste à aider les Libyens à se réconcilier afin de leur permettre de réinstaller les institutions de l’État et c’est à eux-mêmes de prendre les mesures nécessaires visant à rétablir la sécurité et la sérénité dans leur pays.

    Or, c’est précisément en Algérie que vient d’être enlevé et assassiné l’otage français, Hervé Gourdel, par un nouveau groupe terroriste baptisé « Jund al-Khilafah » (« Les soldats du Califat »). Celui-ci, autrefois affiliée à AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), a fait son apparition mi-septembre (selon le journal Le Monde du 24/09/2014), en diffusant un communiqué où elle prête formellement allégeance à « l’État islamique » (EI).

    Quelle étrange coïncidence !
     M. Le Drian faisait un appel officieux à l’Algérie début septembre, sans succès, puis soudain, apparaît mi-septembre ce groupe armé qui assassine son otage français, fin septembre… Serait-ce un moyen de faire pression sur l’Algérie pour la forcer à prendre part à cette nouvelle guerre contre la Lybie sous couvert de lutte contre des groupes armés financés par la France et d’autres (comme le déplore Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, qui accuse certains pays d’avoir aidé à la création d’organisations terroristes, dont « l’Etat islamique ») ? Il est à noter que c’est à la suite de l’enlèvement et de la décapitation d’otages anglais et américains que la coalition s’est donnée l’autorisation d’intervenir en Irak et en Syrie…


    Serions-nous devant le fameux « Printemps arabe algérien » tant souhaité par le sinistre BHL, lors du « débat sur la Guerre d’Algérie, le 01/04/2012 ? Le même BHL avait également déclaré que tous les printemps arabes étaient « bons pour Israël » puisqu’ils affaiblissaient les pays dans lesquels ils se déroulaient…

    Le Parti Anti Sioniste condamne cet acte de barbarie qui vient de toucher un citoyen français, mais il condamne également tous les gouvernements, dont celui de la France, pour avoir financé et formé ces groupes qui n’ont rien à voir avec l’Islam et les musulmans.

    Par Yahia Gouasmi
    Président du Parti Anti Sioniste

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/letat-islamique-teleporte-en-algerie_117606.html

  • « Les milliards d’Israël » : le nouveau livre d’Hervé Ryssen !

    Hervé Ryssen, qui a écritplusieurs livres à succès sur la question sulfureuse du judaïsme, vient de publier son dernier ouvrage, intitulé « les milliards d’Israël ».

    Ed. Baskerville, 330 pages, 26 €. Il est disponible ici.

  • Marine Le Pen : Si une guerre de civilisations se prépare, le rôle d’un responsable politique est de l’empêcher »


    Marine Le Pen : «S'allier au gouvernement… par lefigaro

  • Site du ministère de l’Intérieur : une liste des personnes recherchées éloquente…

    La liste des personnes recherchées par la police, disponible sur le site du ministère de l’Intérieur, vaut tous les discours et tous les chiffres…

    Et surtout, n’oubliez pas, padamalgam !

    recherches

    Source T. de Chassey

    http://www.contre-info.com/