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  • En finir avec l’islam modéré – par Marc NOÉ

    Les Forces de Police et de Gendarmerie ont abattu les djihadistes. Tant mieux et bravo ! Trois de moins ! Après tout, deux de ces ennemis voulaient tuer un journal et ils sont morts dans une imprimerie. Le troisième voulait tuer des Juifs et il est mort dans un magasin casher !... En plus des armes de guerre, avaient-ils aussi le sens de l’humour ?...¢

    Toutefois, lorsqu’on songe que, pour une population donnée, l’Histoire montre qu’il faut envisager de 2 à 5% de guerriers, ce sont donc l’existence de 10 à 25 000 djihadistes et soutiens potentiels qu’il faut supposer sur notre Sol. Pour s’en convaincre, il suffit de considérer la réaction de beaucoup d’élèves musulmans dans les établissements scolaires, à la suite de l’attentat contre « Charlie Hebdo » (propos d’un professeur du 95 interrogé par J.J. Bourdin sur RMC).

    Au cours de l’interview, après que Bourdin eut vainement essayé de minimiser les propos des élèves, l'enseignant lui répond sans ambages : « Ils ont du mal à ne pas le justifier (l’attentat). Je dois admettre que, dans nos établissements, la laïcité, elle n'existe plus. Nous avons une jeunesse en perdition. On a une jeunesse qui parfois ressent une certaine haine envers la France. Ils n'admettent pas, ne se reconnaissent pas dans ses valeurs, notamment la liberté d'expression. Malheureusement dans certaines de mes classes ce n'est pas minoritaire », tout en ajoutant clairement que « les élèves en question sont d’origine extra-européenne ».

    Bourdin aura beau tortiller des fesses sur sa chaise, le professeur sait de quoi il parle.

    Mais naturellement, les pleutres des médias et de la politique continuent de nous servir leur soupe en rabâchant que l’islamisation n’est pas liée à l’immigration… Que les djihadistes n’ont rien à voir avec l’islam et que, de toute façon, ils sont minoritaires… Que la majorité des musulmans sont des modérés. Invités sur les plateaux TV par des rédactions serviles, de « savants » imams « modérés » viennent même nous expliquer que le djihad « n’est pas l’islam » car celui-ci est une « religion d’amour »… bla-bla-bla… des sornettes qui ne convainquent plus personne !

    Alors, de qui se moque-t-on !

    Il faut donc en finir avec cette fadaise de l’islam modéré. Dans l’islam, comme dans toutes les communautés, il y a des guerriers et des gens qui ne le sont pas. Et les guerriers sont toujours les moins nombreux. N’importe quelle tribu d’Afrique le sait parfaitement bien.

    Les djihadistes sont les guerriers de l’islam qui, dans la terminologie musulmane, est une véritable nation appelée l’oumma. On est dedans ou en dehors. Si on est en dehors, on est un mécréant, tout juste bon à payer l’impôt religieux ou à crever sous la lame. Venir affirmer que l’islamisation n’a aucun rapport avec l’immigration musulmane est donc d’une bêtise et d’une lâcheté sans nom. L’islam n’est pas né par génération spontanée en Europe.

    Quant à l’islam modéré, là aussi il y aurait de quoi rire si les évènements répétés que nous connaissons tous ne venaient infirmer cette ânerie.

    Là encore, l’Histoire le montre de manière évidente : bon gré mal gré, les musulmans dits « modérés » ont toujours basculé du côté de leurs guerriers.

    À cet égard, le président du gouvernement provisoire kabyle, actuellement en exil à Paris, Ferhat Mehenni, résume parfaitement la situation :

    « L’islam c’est l’islamisme au repos et l’islamisme, c’est l’islam en mouvement. C’est une seule et même affaire. »  Et lui aussi sait très bien de quoi il parle.

    D’ailleurs :

    Ne sont-ce pas des musulmans « modérés » et non des djihadistes qui réclament des menus halal dans les cantines scolaires, dans nombre d’entreprises, dans les prisons ?...

    Ne sont-ce pas des musulmans « modérés » et non des djihadistes qui demandent le retrait des arbres et des crèches de Noël, au mépris de toutes nos Traditions ?...

    Ne sont-ce pas des musulmans « modérés » et non des djihadistes qui ont refusé à maintes reprises d’aller se battre contre leurs « frères » alors qu’ils ont signé des contrats d’engagement dans l’Armée Française ?...

    Ne sont-ce pas des musulmans « modérés » et non des djihadistes qui réclament des rations halal dans les Corps de Troupes ?...

    Ne sont-ce pas des musulmans « modérés » et non des djihadistes qui exigent des heures de fréquentations particulières et séparées pour les hommes et les femmes dans les piscines ?...

    Ne sont-ce pas des musulmans « modérés » et non des djihadistes qui agressent les personnels hospitaliers en exigeant que les femmes ne soient soignées que par des femmes ?...

    Ne sont-ce pas des musulmans « modérés » qui veulent faire autoriser le port du voile en France ?...

    Chaque lecteur pourrait ainsi poursuivre cette liste à ma place car je ne fais que citer des faits connus de tout un chacun.

    Au fait, avez-vous déjà entendu un imam protester contre ces revendications par respect de la laïcité ? Bien sûr que non. « Y faut pas prendre les enfants de mahomet pour des connards sauvages ! »

    Et puis, une idée toute bête… Faites donc enterrer les corps des djihadistes dans des peaux de cochons. C’est ce que faisait l’armée britannique dans certaines régions de son empire pour frapper l’esprit des rebelles. Vous verrez bien alors la réaction des « modérés » et si le djihad n’a rien à voir avec l’islam ! Il y a plein d’idées comme ça… Cherchez bien !

    Alors oui, il faut en finir avec ce mythe de l’islam modéré et ouvrir les yeux car les attentats et leur cortège de morts vont continuer tant que le mal ne sera pas éradiqué à sa source.

    La solution ?... Tout le monde ou presque la connait : c’est la remigration, le retour au pays… le RAP puisque beaucoup semblent aimer ça ! Alors qu’ils ne s’en privent pas… on veut bien même leur flécher le parcours… mais je doute que cela se fasse dans la joie et la bonne humeur ! Il vaut mieux le savoir à l’avance.

    Mais imaginez un peu les conséquences : au moins 1 million de logements libérés pour loger NOS plus démunis… des tas de chômeurs en moins… des milliards d’économies pour la Sécurité Sociale…  les prisons vidées de près de 80% de leurs prisonniers… les crimes et délits revenus à une fréquence plus « normale »… le calme et la sérénité restaurés dans maints établissements scolaires… plus de mosquées à financer par les collectivités locales… les existantes pouvant être récupérées et, la mode étant au recyclage, transformée en superette… la sécurité rétablie dans nos rues, même tard le soir… Plus de voitures brulées au Nouvel An… Comme avant, quoi ! Ce que ne connaissent malheureusement pas les jeunes de moins de 30 ans. Alors, faites-vous plaisir : continuez d’imaginer et faites-en profiter votre entourage !... Cela s’appelle de la liberté d’esprit.¢

    « Imagine all the people,

    Living life in peace… »

    John Lennon

    http://www.francepresseinfos.com/

  • L’écologie politique fait l’impasse sur la question animale

    Comment ne pas constater avec peine que l’écologie politique fait l’impasse sur la question animale ? Comment expliquer que la radicalité écologique, tant sur le plan intellectuel que sur le plan politique, à travers l’action militante de personnalités écologistes incontestables, repose sur une dénégation de la question animale et tout spécialement de la souffrance qu’implique l’élevage industriel pour les animaux ? C’est ce mystère qu’il faut mettre à jour. C’est ce grave problème que l’écologie actuelle se doit de résoudre. 

    S’il est vrai que certains députés écologistes, dont Laurence Abeille dont le travail législatif est tout simplement remarquable, ont pris des décisions favorables aux intérêts des animaux, il n’en reste pas moins, que ces mêmes députés ne se distinguent pas fondamentalement d’autres députés, de droite comme de gauche, également préoccupés par la question animale.

    C’est donc ce qu’on appellera  ici l’écologie radicale qui est profondément marquée par un oubli de cette question. Alors même que les écologistes devraient naturellement être porteurs d’une vision critique d’ensemble prenant en compte une véritable défense des animaux comme membres à part entière d’une société qui les exploite et dont l’exploitation produit des effets des plus graves tant en terme de pollution qu’en terme de santé publique. Sans même parler des conditions d’élevage qui font souffrir des millions d’animaux. L’écologie se tait sur cet immense problème plus prioritaire probablement que la question environnementale.

     

    Si l’on analysait avec précision l’action des écologistes de gouvernement, passés et actuels, force est de constater qu’ils ne sont à l’origine d’aucune loi, d’aucune décision importante et par conséquent d’aucun projet politique permettant de mettre fin à l’exploitation des animaux. S’il existe quelques personnalités sensibles à la question, aucune idée importante ne vient caractériser ni définir la liste des propositions écologistes qui donnent l’impression de ne pas prendre au  sérieux les enjeux économiques, sociaux, environnementaux et donc politiques des liens entre hommes et animaux dans notre société démocratique dont les écologistes seraient le mieux placés pour y introduire la question animale.

    Nous ne voulons pas dire qu’ils ne font rien pour les animaux, seulement que la question animale ne fait pas réellement partie de leur projet politique et cette impasse éthico-politique délégitime fondamentalement leur courage et ambition politiques pour la transformation de la société qu’ils défendent.

    Quel sens y a -t-il à vouloir réformer cette même société si les intérêts des animaux ne sont pas sérieusement pris en compte ? Quel sens y a-t-il à vouloir introduire de l’éthique en politique si ces mêmes écologistes ne cherchent pas à mettre fin à l’élevage industriel pour penser de nouveaux rapports aux animaux à qui il faudrait donner des droits politiques pour les protéger de toute forme d’exploitation et en faire des partenaires voire des co-citoyens, projet analysé en détail dans un livre publié par les philosophes canadiens Kimlicka et Donaldson : Zoopolis. A political theory of animal rights. Livre quie les écologistes n’ont jamais lu et qui relancerait de fond en comble leur projet politique de manière nouvelle et originale, susceptible même de convaincre de larges parties de la population.

    Il est donc regrettable de constater le peu d’intérêt des écologistes et plus largement des la réflexion écologiste pour la question animale et cette impasse en dit long sur leur manque de courage intellectuel et politique.

    MEDIAPART

    http://fortune.fdesouche.com/369595-369595#more-369595

  • Israël profite des attentats pour justifier ses agressions contre la Palestine et l’Iran

    Les israéliens mettent volontairement dans le même sac les mouvements d’islamistes fanatiques et les mouvements de nationalistes musulmans comme le Hamas et le Hezbollah qui défendent leurs terres face aux agressions juives. Netanyahu en profite également pour refaire le coup du choc des civilisations… Les forces décadentes atlanto-sionistes doivent s’unir contre le moyen et l’extrême orient musulman.

    Benjamin Netanyahu a déclaré lors d’une visite à la résidence de l’ambassadeur de France Patrick Maisonnave :

    « Nous réaffirmons notre engagement à travailler ensemble pour vaincre les ennemis des valeurs démocratiques que nous chérissons tous. Nous devons lutter contre ces ennemis de notre civilisation commune. Ces terroristes qui ont abattu des journalistes à Paris ; ils décapitent les travailleurs humanitaires en Syrie ; ils enlèvent écolières au Nigeria ; ils détruisent des églises en Irak ; ils égorgent les touristes à Bali ; ils tirent des roquettes sur des civils depuis Gaza, ils s’efforcent de construire des armes nucléaires en Iran. Ils peuvent avoir des noms différents : ISIS, Boko Haram, Hamas, al-Shabab, Al-Qaïda, ou Hezbollah. Mais tous sont entraînés par la même haine et le même fanatisme sanguinaire. Et chacun d’entre eux cherchent à détruire nos libertés et à nous imposer à tous une violente, la tyrannie médiévale. C’est une lutte mondiale. Et ce n’est que le début… Cela doit être suivi par un assaut, dans le monde entier, contre les forces de l’Islam radical. C’est le combat de tout le monde. Les terroristes ont montré qu’ils ont la volonté de nous écraser, mais ils n’ont pas cette capacité. À présent, nous devons montrer que nous avons la volonté de les vaincre et de les écraser. C’est l’essence de la bataille que nous livrons : la liberté contre la barbarie. La liberté doit gagner, mais pour gagner, nous devons être ensemble et combattre ensemble.  »

    http://www.contre-info.com/

  • 12 janvier : Projection du film L’Apôtre à Lyon

    Projection du film L’Apôtre de Cheyenne-Marie Carron lundi 12 janvier à 20h espace Saint-Ignace (20 rue Sala 69002 LYON).

    Le film sera suivi d’un témoignage d'une personne issue de l'islam.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Grand Entretien de décembre 2014 – UE, Cuba, Rouble, Arabie Saoudite, Afghanistan (3/3)

  • Le premier accident nucléaire de l’histoire s’est produit à Mayak dans l’Oural, le 29 septembre 1957

    Le premier accident nucléaire de l’histoire s’est produit ici, le 29 septembre 1957, à Mayak, dans l’Oural. A la suite d’une panne du système de refroidissement, des déchets hautement radioactifs conservés dans des cuves se sont échauffés. L’évaporation de différents composés a provoqué une puissante explosion chimique – et non nucléaire – d’une énergie équivalente à 75 tonnes de « TNT ». La déflagration a projeté des produits radioactifs à plus de 1 000 m d’altitude et dispersé des radioéléments dans la nature. Combien ?L’équivalent de la moitié de ce qu’a craché Tchernobyl. Au total, 81,4x10(16) becquerels sont relâchés. Au moins 200 personnes succombent à l’explosion, 23 villages (10 000 personnes) sont évacués et 470 000 personnes sont exposées aux radiations. Le panache de particules s’étale sur 1 000 km², mais en retombant, celles-ci ont contaminé 30 000 km² de territoire. En certains points, la radioactivité atteint encore 14,8x10(13) Bq au km², là où la norme devrait se situer entre 0 et 1000. Au cours des années 1960, de nombreux employés du site sont morts des suites de leur exposition aux rayonnements ionisants. 
         Les services de renseignement américains ont eu vent de l’explosion très tôt. Après avoir détecté une radioactivité anormale, ils ont envoyé un avion espion qui a été abattu sans autre forme de procès. Qu’il s’agisse de l’accident nucléaire ou de l’avion, les Américains n’ont pipé mot. Ces événements, quoique malheureux, ne devaient pas contrecarrer le développement naissant du nucléaire dans le monde. En connaître les dangers aurait probablement retardé l’éveil de l’industrie civile. Le site est donc resté secret pour le commun des mortels jusqu’à la fin des années 1980. 
         Après des années de recherche en Union soviétique, Jaurès Medvedev, un scientifique dissident, s’installe en Angleterre en 1973. « A l’époque, j’ignorais que les experts occidentaux n’avaient pas connaissance du désastre de Mayak », nous a-t-il confié lors de notre visite à Londres en 2008. En 1976, il publie dans le New Scientist un article sur la recherche en Union soviétique, dans lequel il mentionne l’explosion. Tollé dans le landernau nucléaire. Des experts de Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de France démentent son récit. Sir John Hill, alors président de l’Autorité de l’énergie atomique de Grande-Bretagne (United Kingdom Atomic Energy Authority) qualifie même les allégations de Medvedev de « bêtises », « d’une invention de son imagination », dans un article du Times. Medvedev ne se démonte pas. Il épluche alors toutes les publications de ses confrères soviétiques et reconstitue, par déduction, la chronologie des événements, les travaux de nettoyage effectués, et tente d’évaluer les doses reçues par les liquidateurs. Personne ne peut confirmer ou infirmer ses estimations. « Vous ne savez pas, je ne sais pas, eux seuls savent. » D’après lui, les prisonniers du goulag nucléaire ont participé à la liquidation de l’accident. Comme à Tchernobyl, il a fallu enfouir les maisons de certains villages, décaper le sol, c’est-à-dire retourner la couche supérieure de terre pour éviter les cultures sur un sol contaminé, bref, effectuer les basses besognes. « Seulement, il n’existe pas de liste de liquidateurs, ni de cahiers consignant les doses qu’ils ont reçues », précise Medvedev. Impossible dans ces conditions de faire le bilan exact de la catastrophe. 
    Laure Noualhat, Déchets. Le cauchemar du nucléaire

  • Misère économiste et espérance

    Lorsque M. Macron propose aux jeunes de rêver à devenir multimillionnaires, il assassine ce qu'ils gardent encore d'humain en eux.

    Le massacre du mercredi 7 janvier, qui a été la cause d’un licenciement massif et brutal de la rédaction de Charlie Hebdo, nous rappelle à la réalité, qui n’est pas le réalisme économique plat et itératif, dont les politiques et les médias nous vantent les mérites ad nauseam. Quelles qu’elles soient, les racines du mal, même passablement maculées d’une boue douteuse, n’en sont pas moins civilisationnelles. Non qu’elles relèvent de cette manipulation, orchestrée à l’échelle planétaire, et qui se nomme « choc des civilisations », mais d’un mal plus profond, dont personne n’est indemne, et qui tue plus sûrement que les balles, lesquelles ne s’attaquent qu’aux corps. Cette maladie est le nihilisme.

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  • La machine à broyer les identités : comment les libéraux-libertaires imposent un ordre moral à rebours (III/VI)

    La dictature de l'identité transgressive par Henri Hude, 3e partie (extrait) :

    "Comment le pseudo-pluralisme discrimine en prétendant pratiquer la non-discrimination ? La théorie postmoderne de la justice prévoit une loi neutre ne brimant aucune identité. Dans la pratique, l’identité négative ainsi constituée installe la dictature de l’identité transgressive et nihiliste.

    L’INDIVIDU LIBERAL, pour décider avec justice, faisait méthodiquement comme s'il ignorait son identité. Le voilà devenu libertaire, un individu à identité transgressive, négatrice et nihiliste, qui se montre intolérant, culpabilise les autres, monopolise la légitimité, impose son pouvoir et règne par l’imposture, voire par la violence (cf. I/VI).

    Redisons bien que cette identité renégate et transgressive se présente comme une non-identité, une simple impartialité-neutralité (qui, dans le système de la « justice injuste », est la justice même, et même la seule justice non totalitaire possible(cf. II/VI). Mais, comme il n’en est rien, il s’agit en réalité d’une identité particulière (et particulièrement agressive) camouflée comme non-identité, comme procédure de respect de toute identité, et promue sous ce masque au rang de seule identité capable et digne de servir de fondement à la légitimité des pouvoirs, à la décision publique en démocratie.

    Bien plus, comme aucune des autres n’est soi-disant dans son cas, toutes ces autres sont exclues de l’espace public, au motif qu’elles y seraient nécessairement discriminatoires, si elles y étaient admises, en tant que principes de décision publique.

    Et voici donc l’identité nihiliste, transgressive, renégate, etc. en position de culpabiliser toutes les autres, et de leur imposer silence, sans avoir elle-même à adopter la moindre réserve. La voici même installée officiellement dans l’espace public, s’étalant comme l’identité publique de référence, l’identité privilégiée, s’affirmant comme l’identité d’État et comme la plus puissante référence culturelle — et ses tenants deviennent LE pouvoir spirituel." [la suite sur le site de Liberté politique].

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’incapacité de l’Europe à gérer efficacement le problème de l’immigration – par Vincent Revel

    La mondialisation a bouleversé les échanges entre pays. A la suite de la libre circulation des marchandises et des capitaux, les flux migratoires déplacent à présent de plus en plus de personnes et échappent à tout contrôle. En 2005, 200 millions d’individus ont cherché un avenir meilleur en dehors des frontières de leurs pays d’origine. Près de 4 millions d’entre eux l’auraient fait de façons clandestines, dont 500.000 en Europe.

    Sur ce continent, 10% des 56 millions de migrants seraient en situation irrégulière. Depuis la disparition des frontières intérieures de l’Union Européenne, la Grèce, l’Italie, Malte et l’Espagne ont la lourde tâche de contrôler les routes de l’immigration provenant d’Afrique et du Proche Orient. Déjà, lors de l’année 2004, rien que pour Melilla, enclave espagnole au nord du Maroc, plus de 55000 tentatives d’entrée illégale ont été enregistrées. Depuis les crises tunisienne et libyenne de 2011, l’île italienne de Lampedusa se voit confronter à une arrivée massive de clandestins (de janvier à août 2014, l’Italie a fait face à 66.000 réfugiés). Ces nations du sud de l’Europe sont dépassées par l’ampleur de ces flux.

    Devant cette situation explosive, Brice Hortefeux, ancien ministre français de l’Immigration et de l’Identité nationale, avait demandé un « pacte européen sur l’immigration » pour éviter les politiques personnelles à chaque Etat permettant des régularisations massives, comme ce fut le cas en Espagne avec 600.000 régularisations de sans-papiers offertes par le Premier ministre socialiste Zapatero.

    Il serait grand temps que ce thème de l’immigration, enjeu majeur des prochaines années dans l’évolution de notre pays et de notre continent, puisse être analysé sans tabou, en toute liberté.

    Cette générosité, qui ne répond qu’à des critères idéologiques, a pour conséquence désastreuse, comme tout le monde le sait, de stimuler les filières clandestines pour le plus grand bonheur des mafias qui les contrôlent. Ce pacte aurait dû prévoir le renforcement de la protection des frontières, une définition commune du droit d’asile et une concertation sur les politiques d’écodéveloppement. En 2015, nous constatons que l’Europe n’a toujours pas pris en compte l’ampleur de ce problème.

    Il serait grand temps que ce thème de l’immigration, enjeu majeur des prochaines années dans l’évolution de notre pays et de notre continent, puisse être analysé sans tabou, en toute liberté. A ce jour, comme le disait Jacques Dupâquier, ancien membre de l’Institut, et comme le regrette l’essayiste et économiste Yves-Marie Laulan, il existe « un flou des données officielles disponibles » pour l’étude correcte des flux migratoires en Europe. Lors d’un article diffusé dans les colonnes du Figaro, ces deux hommes nous mettaient en garde en écrivant : « la pression migratoire n’est pas dernière nous, mais bien devant nous. »

    Les conséquences démographiques de ce phénomène risquent d’être énormes : « La fécondité des immigrés reste en moyenne presque deux fois plus élevée que celle des femmes françaises autochtones » et « leur masse (avec leurs descendants) pourraient représenter quelque 24% de la population totale française, soit 15,7 millions de personnes, 23% de la population active et 42% des naissances en 2030. »

    Ces prévisions doivent nous faire réfléchir. Quelle société voulons-nous pour 2030 ? Allons-nous continuer de la même façon ou sommes-nous décidés à devenir des citoyens responsables, capables d’aborder les sujets qui dérangent ? Prendrons-nous le droit de remettre en cause la sacro-sainte vérité du politiquement correct comme quoi l’immigration est une chance pour la France et l’Europe ? Le pouvoir de l’émotion, registre sur laquelle jouent avec délectation les médias et les associations vivant exclusivement du « sanspapiérisme », nous empêchent d’aborder ce sujet sensible d’une façon objective.

    A ce jour, comme le disait Jacques Dupâquier, ancien membre de l’Institut, et comme le regrette l’essayiste et économiste Yves-Marie Laulan, il existe « un flou des données officielles disponibles » pour l’étude correcte des flux migratoires en Europe. Lors d’un article diffusé dans les colonnes du Figaro, ces deux hommes nous mettaient en garde en écrivant : « la pression migratoire n’est pas dernière nous, mais bien devant nous. »

    A l’heure où Le camp des saints de Jean Raspail prend forme sous nos yeux, où les « cargos en ruines », remplis de clandestins, ne cessent d’affluer sur nos côtes, il serait judicieux d’abandonner l’idéologie d’un pseudo-progrès, né du siècle des Lumières, façonnée par l’utopie du multiculturalisme et la religion des droits de l’hommes pour retrouver rapidement la sensation d’être des peuples jouant leur avenir, leur culture et leur civilisation.

    L’Europe doit renouer le fil de son histoire en matérialisant efficacement ses frontières naturelles pour lutter contre cette immigration de masse et de peuplement et aborder le thème de la « remigration » avec conviction. Il n’y a pas de fatalité. La civilisation européenne n’est pas vouée à disparaître sous les coups du libéralisme le plus sauvage et du communisme, déguisé aujourd’hui sous la belle figure humaniste des partisans du bien vivre ensemble. Ces deux idéologies matérialistes, dont la rencontre improbable tire notre continent vers le chaos, désirent la mort des peuples.

    L’Europe doit renouer le fil de son histoire en matérialisant efficacement ses frontières naturelles pour lutter contre cette immigration de masse et de peuplement et aborder le thème de la « remigration » avec conviction. Il n’y a pas de fatalité.

    L’une pour assouvir sa soif de richesse, l’autre par haine de l’Occident et aussi par fidélité à son héritage internationaliste, ont pour vocation d’universaliser leurs doctrines. L’Europe est leur première proie et le grand remplacement de population en est le meilleur témoin. Face à ce changement imposé aux peuples européens, le risque est grand de voir nos sociétés se diviser en communautés hostiles les unes envers les autres. D’une société bisounours, voulue par nos « déconstructeurs » des traditions enracinées dans notre histoire, nous passerons rapidement à une société multi-conflictuelle où le communautarisme règnera en maître.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/180815/l-incapacite-l-europe-gerer-efficacement-probleme-immigration-vincent-revel/#more-180815