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  • La réponse judiciaire ambigüe face à la menace terroriste

    (NOVOpress via le Bulletin de réinformation)
    L’arsenal juridique est actuellement déployé afin de faire face à une possible montée du terrorisme en France

    La réponse judiciaire française aux actes terroristes d’il y a 15 jours est précipitée. Manuel Valls contre l’avis de Christiane Taubira (photo), a demandé à l’Assemblée d’envisager le rétablissement du crime d’indignité nationale. Le 12 janvier dernier, la Garde des Sceaux recommandait quant à elle la plus grande rigueur contre les auteurs d’apologie du terrorisme ; elle a demandé aux juges de pratiquer la comparution immédiate à l’égard des prévenus. Or, la comparution immédiate est réservée en principe aux cas sans difficulté.

    Cette vieille dame qu’est la justice française, si lente, si précautionneuse semble donc avoir retrouvé sa prime jeunesse. Sur ces derniers quinze jours, plus d’une centaine de personnes ont été déférées, la plupart dans l’urgence, pour apologie du terrorisme, et 30 ont été condamnées à la prison ferme pour cette infraction — soit plus que sur ces vingt dernières années. Le syndicat de la Magistrature a protesté contre une utilisation abusive de la justice expéditive : l’apologie du terrorisme est une infraction mal définie, qui demande du discernement, et donc du temps.

    L’attentat à Charlie Hebdo semble signer l’échec de la réforme pénale promue par Christiane Taubira

    La Garde des Sceaux ne nous avait pas habitués à une telle fermeté. C’était elle qui, l’été dernier, avait instauré la contrainte pénale ; son but à terme avoué était de supprimer la prison pour les délinquants. Or, Amédy Coulibaly était le pur produit du laxisme judiciaire français : ce multi récidiviste avait été condamné au port du bracelet électronique. Chérif Kouachi était placé sous contrôle judiciaire, ce qui ne l’avait pas empêché d’aller s’entraîner au Yémen.

     

    La Garde des Sceaux veut apporter une réponse judiciaire forte au terrorisme, mais ne remet pas en cause sa politique pénale antérieure

    Selon sa circulaire, et son communiqué de presse, les valeurs menacées par les terroristes étaient des valeurs démocratiques. Elle choisit donc de protéger le « pacte républicain », en renforçant en priorité la lutte contre les discriminations : le racisme deviendra circonstance aggravante de toutes les infractions ; les diffamations raciales, antisémites et homophobes seront réprimées bien plus que toutes les autres.

    La seule manière que la Garde des Sceaux a trouvé de lutter contre le terrorisme, c’est de réprimer le racisme et l’homophobie. La plus grande permissivité contre les atteintes aux biens et aux personnes est de rigueur ; en revanche, les paroles racistes ou les apologies du terrorisme seront durement sanctionnées. On est de moins en moins poursuivis pour ses actes ; on l’est, de plus en plus, pour ses paroles…

    http://fr.novopress.info/181432/reponse-judiciaire-ambigue-face-menace-terroriste/

  • Education nationale : un plan qui ne change rien mais nous coûtera plus

    Suite aux mesures annoncées par Najat Vallaud-Belkacem, Anne Coffinier, directeur général de la Fondation pour l’école, déclare à Famille chrétienne :

    "La situation est grave et appelle à un certain nombre de ruptures dans la politique éducative. Elle nécessite quelques changements de cap décisifs. Hélas, au lieu de cela, le plan de la ministre de l’Éducation nationale s’inscrit dans la continuité de ce que son ministère prévoyait déjà de faire avant les attentats, si l’on met de côté les effets de communication et les effets d’habillage.

    Seule différence, l’augmentation considérable des moyens (le plan coûterait 250 millions d’euros selon les chiffrages) et une prétention à obtenir la mobilisation totale du corps social dans le cadre d’une pédagogie générale de la laïcité républicaine très volontariste.

    Prenons un exemple de cette décevante continuité : la lutte contre le décrochage scolaire. La mesure 7 ne fait ainsi qu’annoncer la poursuite de la mise en œuvre du plan de lutte conçu avant les attentats.

    Le plan n’est donc pas à la hauteur de l’ampleur des problèmes. Foisonnant, peu hiérarchisé et appelant à une mobilisation permanente et totale de tous (cf. à cet égard la mesure 5 intitulée « Mobiliser toutes les ressources du territoire »), il manque indéniablement de réalisme et donc d’efficacité.

    Le plan répond-il au malaise qui règne dans l’Éducation nationale, en particulier là où des incidents ont eu lieu pendant la minute de silence ?

    L’État semble passer là à côté de l’occasion historique d’oser poser la question des raisons effectives du discrédit qui pèse sur l’institution de l’Éducation nationale dans les quartiers populaires et que reconnaît pourtant sans ambages la ministre.

    Le plan ne lève aucune des ambiguïtés qui alimentent les malaises qui minent actuellement l’Éducation nationale. Prenons ici simplement l’exemple de la place des parents par rapport à l’école, qui est traitée en mesure 4. On comprend qu’il est question d’associer pleinement les parents d’élèves à l’action de l’école, mais on saisit vite qu’il s’agit surtout de les informer, de les convaincre dans le cadre de la pédagogie de la laïcité, et non pas de reconnaître leurs prérogatives ou de prendre en compte ce qu’ils ont à dire en tant que premiers éducateurs de leurs enfants. Et pour faire bonne mesure, selon la grande tradition française, la ministre crée un nouveau comité Théodule : un comité départemental d’éducation à la santé et à la citoyenneté.

    Les concepts utilisés ne sont pas définis. On reste dans un flou de tensions, et d’incompréhensions. Que sont ces « valeurs de la République » ? Quid de la France là-dedans, mot absent de tout le plan ? Qu’est-ce que cette « laïcité » : une modalité juridique qui facilite la vie commune de personnes de convictions différentes dans une société pluraliste ou bien une nouvelle religion, comme l’affirmait le ministre Vincent Peillon, à laquelle il conviendrait de donner l’adhésion du cœur ? Que sont ces « préjuges » contre lesquels le plan invite à se battre, sans les définir ? La position de l’autre, dès lors qu’on ne la partage pas, ne risque-t-elle pas d’être qualifiée péjorativement de « préjugé » ? Peut-on mener un raisonnement rigoureux si on commence par traiter de « préjugé » la position de l’autre ?Dans ce contexte, le projet de faire un « enseignement laïque des religions » ne va pas sans inquiéter. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Etat va créer 1000 commissaires politiques pour agir dans les écoles

    La nouvelle égérie de la "morale laïque"

    La nouvelle égérie de la « morale laïque »

    Vu chez Thibaut de Chassey :

    Le gouvernement a présenté ce jeudi des nouvelles mesures pour « l’éducation »…
    Le ministre, l’extrémiste Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé la nomination de 1000 « ambassadeurs de la laïcité ».

    Sous ce titre ridicule se cachent de véritables commissaires politiques qui devront parfaire le formatage idéologique des enfants, dont l’affaireCharlie Hebdo aurait révélé certaines limites.

    Ce millier de fanatiques (enseignants et personnels d’éducation) suivra une « formation à la laïcité » avant d’être déployé « pour aider les enseignants à aborder avec les élèves les questions relatives à la “citoyenneté, à la laïcité, à la lutte contre les préjugés” »
    centreformatagerepublicainC’est-à-dire, en français : pensée unique, relativisme spirituel et laïcisme, cosmopolitisme et théorie du genre…

    En outre, pour être sûr d’avoir des enseignants bien imprégnés de l’idéologie dominante, leur concours de recrutement évaluera désormais « systématiquement la capacité de ces derniers à faire partager les valeurs de la République ».

    Par ailleurs, une journée dédiée à la laïcité, avec son credo et probablement ses rites, sera instaurée le 9 décembre.

    La République veut remettre à l’honneur sa religion, qu’elle appelle « la laïcité », et qui est en réalité l’idéologie maçonnique.

    L’étrangère Najat Vallaud-Belkacem navigue dans le sillage de son prédécesseur Vincent Peillon, qui avait lui-même largement mis l’accent sur l’idéologisation de l’école.

    Il parlait sans fard de « la religion de la laïcité », comme dans cette vidéo où il présente un bon résumé des élucubrations qu’il a ingurgitées en Loge :

    http://www.contre-info.com/

  • [Lu sur Le Net] De retour du djihad, il vit des allocations handicapé

     PARIS (via l’Observatoire des gaspillages)
    Dans l’édition du « Point » du 16 janvier, un article intitulé « L’histoire funeste des trois tueurs » brossait le portrait du « réseau des Buttes-Chaumont » dont faisaient partie les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, les auteurs des récents attentats de « Charlie Hebdo », de Montrouge et du supermarché casher de la Porte de Vincennes à Paris. L’article mentionne le cas d’un comparse, Mohamed el-Ayouni, qui s’était rendu en Irak en juillet 2004. Dans les combats de Falloujah, il avait perdu son bras et son œil gauches. De retour en France, il avait demandé une allocation handicapé… et l’avait obtenue des services sociaux.

    Ce n’est que grâce à une allusion au détour de la deuxième page de l’article (p.44) que l’on découvre que Mohamed el-Ayouni a bénéficié d’une allocation handicapé à son retour d’Irak alors que les services sociaux ne pouvaient ignorer dans quelles circonstances il avait perdu son œil et son bras gauches :

    Mohamed-el-Ayouni-p44

    Une lectrice, membre de Contribuables Associés, s’est émue de cette information et en a saisi le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine. Cette dernière ne détenait certes pas ce portefeuille en juillet 2004 (à l’époque, c’était l’UMP Philippe Douste-Blazy), mais ce sont ses services qui ont attribué cette allocation handicapé. Vous pouvez lire ci-dessous la lettre de notre membre, ou la télécharger en cliquant ici (nous avons occulté son identité et son adresse pour des raisons évidentes).

    Lettre-Marisol-Touraine-Mohamed-el-Ayouni

    Si, comme cette lectrice, et comme nous-mêmes, vous trouvez choquant que les services sociaux aient pu attribuer une allocation handicapé à un terroriste qui revenait d’Irak avec des mutilations liées à la guerre qui y sévissait, merci de partager cet article par courriel, sur Facebook et sur Twitter. Vous pouvez également écrire au ministre de la Santé afin qu’il fasse toute la lumière sur ce véritable scandale.

    http://fr.novopress.info/181436/lu-net-retour-du-djihad-il-vit-allocations-handicape/

  • Affaire Chauprade: SOS Racisme porte plainte contre la vidéo de la discorde sur fond de réconciliation au FN

    Hier la nièce de Marine Le Pen s’est solidarisée avec la position de son grand-père Jean-Marie Le Pen, contre Marine en un tweet; Ce mardi 20 janvier, Marion Maréchal – Le Pen a relayé la vidéo d’Aymeric Chauprade, intitulée La France en guerre et publiée jeudi 15 janvier:

    « La France est en guerre », l’analyse d’@a_chauprade sur les attaques terroristes : http://youtu.be/aEUruaIUKqI 

    On allait vers le clash entre Aymeric Chauprade et Marine LP, mais les choses avancent très vite, et aux dernières nouvelles, le FN tente de clore l’incident Chauprade: Invité sur ITélé jeudi matin, Florian Philippot a dit qu’Aymeric Chauprade était « un expert brillant » à qui il manquait simplement quelques « réflexes politiques ». Pour lui la vidéo n’est « pas dramatique ». Le recadrage de Marine Le Pen?, « C’est de la cuisine interne! »  Et le tweet de Marion Maréchal-Le Pen ? « C’est un geste de sympathie. »

    SOS Racisme porte plainte contre Aymeric Chauprade

    Mais l’affaire rebondit par l’entremise de SOS Racisme qui a annoncé qu’elle allait déposer plainte contre l’eurodéputé. Dénonçant des « propos particulièrement inacceptables », l’association a demandé à son avocat d’engager une procédure« permettant la levée de son immunité » du parlementaire européen et de déposer une plainte contre des propos qui appellent « clairement à la haine et à la violence contre une partie de la communauté nationale à raison de sa religion ».

    Dans un communiqué, la présidente du Front National a précisé que le parti mettrait, quoi qu’il en soit, à disposition d’Aymeric Chauprade « l’ensemble de ses moyens juridiques afin de l’aider à organiser sa défense »

    Un bon moyen pour le Front de reprendre la main après les pasquinades républicaines suite aux attentats! Marine Le Pen Saura-t-elle saisir l’opportunité ?

    http://www.medias-presse.info/affaire-chauprade-sos-racisme-porte-plainte-contre-le-contenu-de-la-video-de-la-discorde-sur-fond-de-reconciliation-au-fn/23825

  • "Jour du dépassement" : l'humanité vit à crédit depuis le 19 août 2014

    Depuis le mardi 19 août, l'humanité vit à crédit sur sa dette écologique. Le Jour du dépassement est la date à partir de laquelle la consommation de l'humanité excède ce que la nature est capable de générer en un an. Il nous aura en effet fallu à peine huit mois en 2014 pour consommer plus de ressources naturelles que la Terre ne peut en renouveler, selon les calculs du Footprint Network. 

    « Celui qui croit qu’une croissance infinie peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » Kenneth Boulding. 
    Si la terre a pu nous nourrir en abondance depuis l'aube de l'humanité, le "seuil critique" à partir duquel nos comptes avec Dame Nature se sont retrouvés à découvert a été franchi dans les années 1970. Cependant, le plus alarmant, c'est que la date du Jour du dépassement tombe de plus en plus tôt chaque année et progresse avec une vitesse et une régularité implacable. Nous avions franchi la barre fatidique en novembre au cours de l'année 1980, puis en octobre dans les années 1990, en septembre dans les années 2000... 
    Nous sommes de plus en plus nombreux sur terre, et nous vivons de manière de moins en moins soutenable. Notre dette ne cesse donc d'augmenter d'année en année... Pour combien de temps encore ? 
    Selon Footprint Network, il faudrait actuellement une planète et demie pour produire les ressources écologiques nécessaires pour soutenir l'empreinte de l'humanité. L'ONG tire la sonnette d'alarme et appelle au changement : "Même si les chiffres sont mauvais," assure-t-elle, "nous pouvons encore prendre des mesures audacieuses et construire un avenir prospère, fondé sur l'utilisation durable des ressources. Mais il faut agir maintenant"
  • Intégration : la promotion d'une laïcité combattante échouera

    Frédéric Gautier, directeur diocésain de l'Enseignement catholique de Paris,écrit dans Le Figarovox :

    "[...] L'actuelle sacralisation de la dérision religieuse joue très efficacement contre l'intégration souhaitée, dans une forme d'irresponsabilité qui suscite ce qu'elle dit vouloir éviter. Bossuet s'est déjà gaussé de cette inconséquence: «Dieu se rit des hommes qui dénoncent des faits dont ils chérissent les causes».

    La promotion de la «laïcité» est aujourd'hui présentée comme le seul outil efficace de promotion de la paix civile. Ce discours échouera tant qu'il ne sera que la définition d'une «règle du jeu» visant à assurer une coexistence pacifique, car méconnaître la soif spirituelle de notre jeunesse continuera de faire le lit des quêtes radicales dévoyées. Il conviendrait bien mieux de proposer à nos jeunes, par les programmes scolaires, par les projets éducatifs, des schémas d'identification susceptibles de leur faire aimer la France, toute son Histoire depuis 20 siècles… et de se reconnaître citoyens d'une France qui ne peut être réduite à celle de Charlie Hebdo. Ce qui suppose de réfléchir autrement à bien d'autres conditions qu'éducatives et scolaires…"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les élus locaux, par électoralisme, ont préféré la paix sociale à l’unité nationale…

    Nous assistons à un énième reniement des élus locaux jusqu’au prochain recommencement de l’explosion sociale dans nos quartiers.

    L’« heure d’après », celle censée réveiller l’indolence des responsables politiques. À vrai dire, comme une évidence, je n’ai trouvé que le diktat de l’oubli. Entendre « Je ne vois rien. Tout va bien. »

    Triste constat que je fais au sortir de cette énième commission politique Citoyenneté et sécurité de ma ville d’Oyonnax, où je siège en tant que chef d’opposition du groupe divers droite.

    J’aurais aimé voir en cette conseillère municipale, prostrée devant moi, qu’elle agisse en tant qu’élue et républicaine. Pas en qualité de citoyenne de confession musulmane issue des quartiers. Entendre des propos de révolte, d’indignation. La nuance est bien trop importante pour être négligée et ramène au cœur de la problématique : l’abandon du patriotisme au détriment de l’individualisme identitaire.

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