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  • Israël se précipite vers la prochaine guerre à Gaza (texte et video)

    Israël se dirige vers la prochaine éruption de violence avec les Palestiniens comme s’il s’agissait d’une sorte de catastrophe naturelle qui ne peut pas être évitée.
    Israel is galloping to the next war in Gaza

    La prochaine guerre éclatera cet été. Israël lui donnera un autre nom puéril et elle aura lieu à Gaza. Il y a déjà un plan pour évacuer les communautés israéliennes le long de la frontière de la bande de Gaza.
    Israël sait que cette guerre va éclater, et Israël sait aussi pourquoi – et il s’y précipite au grand galop les yeux bandés, comme si c’était un rituel cyclique, une cérémonie périodique ou une catastrophe naturelle qui ne peut être évitée. Ici et là, on perçoit même de l’enthousiasme.
    Peu importe l’identité du Premier ministre et du ministre de la Défense – il n’y a aucune différence entre les candidats en ce qui concerne Gaza. Isaac Herzog et Amos Yadlin ne disent bien évidemment rien, et Tzipi Livni se vante du fait que grâce à elle, aucun port n’a été ouvert à Gaza. Le reste des Israéliens ne sont pas non plus intéressés par le sort de Gaza et bientôt, Gaza sera obligée de leur rappeler à nouveau sa situation tragique de la seule manière qui lui est laissée, les roquettes.
    La situation de Gaza est désastreuse, épouvantable. Aucune mention n’en est faite dans le discours israélien, et certainement pas dans la campagne électorale la plus minable, la plus creuse qui se soit jamais tenue ici. Il est difficile de le croire, mais les Israéliens ont inventé une réalité parallèle, coupée du monde réel, une réalité cynique, insensible, enfouie dans le déni, alors que tous ces malheurs, la plus grande partie étant de leur propre fait, se déroulent à une courte distance de leurs maisons. Les nourrissons gèlent à mort sous les décombres de leurs maisons, les jeunes risquent leur vie et franchissent la clôture frontalière juste pour obtenir une portion de nourriture dans une cellule israélienne. Quelqu’un a-t-il entendu parler de cela ? Est-ce que quiconque s’en préoccupe ? Quelqu’un comprend-il que cela conduit à la prochaine guerre ?
    Salma n’a vécu que 40 jours, comme l’éternité d’un papillon. C’était un bébé de Beit Hanoun, au nord-est de la bande de Gaza, qui est décédé le mois dernier d’hypothermie, après que son corps frêle ait gelé sous le vent et la pluie qui ont pénétré dans la hutte de contreplaqué et de plastique où elle vivait avec sa famille, depuis que leur maison a été bombardée.
    « Elle a été gelée comme de la crème glacée », a déclaré sa mère au sujet de la dernière nuit de la vie de son nourrisson. Le porte-parole de l’UNRWA, Chris Gunness, a raconté l’histoire de Salma la semaine dernière dans le journal britannique The Guardian. Mirwat, sa mère, lui a dit que quand elle est née, elle pesait 3,1 kg. Sa sœur Ma’ez, âgée de trois ans, est hospitalisée pour des gelures.
    Ibrahim Awarda, 15 ans, qui a perdu son père dans un bombardement israélien en 2002, fut plus chanceux. Il a décidé de traverser la barrière entre Gaza et Israël. « Je savais que je serais arrêté », a-t-il déclaré au journaliste du New York Times à Gaza la semaine dernière. « Je me suis dit, peut-être que je vais trouver une vie meilleure. Ils m’ont donné de la nourriture décente et m’ont renvoyé à Gaza. »
    Ibrahim a été détenu pendant environ un mois dans deux prisons en Israël avant d’être rejeté vers la destruction, la misère, la faim et la mort. Trois cents habitants de Gaza se sont noyés dans la mer en Septembre dernier, dans une tentative désespérée de quitter la prison de Gaza. Quatre-vingt-quatre habitants de Gaza ont été arrêtés par les Forces de défense israéliennes dans les six derniers mois après avoir tenté d’entrer en Israël, la plupart d’entre eux seulement pour fuir l’enfer dans lequel ils vivaient. Neuf autres ont été arrêtés ce mois-ci.
    Atiya al-Navhin, 15 ans, a également tenté d’entrer en Israël en Novembre, juste pour échapper à son sort. Des soldats de Tsahal ont ouvert le feu sur lui, il a été traité dans deux hôpitaux israéliens et est retourné à Gaza en Janvier. Maintenant, il est couché dans son domicile, paralysé et incapable de parler.
    Quelques 150 000 personnes sans-abris vivent dans la bande de Gaza et environ 10 000 réfugiés sont dans les abris de l’UNRWA. Le budget de l’organisation a été dépensé après que le monde ait totalement ignoré son engagement à contribuer à hauteur de 5,4 milliards de dollars à la reconstruction de Gaza. L’engagement à négocier la levée du blocus sur Gaza – la seule façon d’éviter la prochaine guerre et celle d’après – a également été rompu. Personne n’en parle. Ce n’est pas intéressant. Il y a eu une guerre, des Israéliens et des Palestiniens y ont été tués pour rien, passons donc à la prochaine guerre.
    Israël fera de nouveau semblant d’être surpris et offensé – les cruels Arabes l’attaquent à nouveau avec des roquettes, sans raison.

    Gidéon Lévy

    Sourcehttp://normanfinkelstein.com/2015/02/26/war-without-mercy/(http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.644219)

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukVpEEEElIPCkcOME.shtml

    Traductionhttp://www.sayed7asan.blogspot.fr

  • C’est l’Afrique…

    Les forces militaires nigérianes avaient établi un important dispositif de soldats tout autour de la banlieue de Baga (Nigeria) afin que les terroristes de Boko Haram ne puissent pas s’échapper du cordon périphérique mis en place.

    Stupéfaction générale des agents de police et des militaires qui ont facilement intercepté plusieurs fuyards du groupe terroriste qui pour pouvoir passer à travers les mailles du filet, s’étaient certes déguisés avec des habits de femmes mais avaient néanmoins refusé de se raser la barbe en raison de leur croyance religieuse musulmane. […]

    Source via FDS

  • Les « valeurs de la République » : une supercherie

    Les politiciens de la République, tous bords confondus, sont indomptables quand les valeurs de la République sont en jeu : « quand il s’agit des valeurs de la République, on ne transige pas ! » (Valls), « on ne tolèrera aucune remise en cause des valeurs de la République » (Vallaud-Belkacem), Sarkozy demande quant à lui qu’on expulse tout imam, « qui ne respecte pas les valeurs de la République », etc.

    Il est assez cocasse que des personnalités se voulant « démocrates » refusent toute remise en cause des « valeurs » du régime politique en place, celui qui les nourrit en l’occurrence. Il faut croire que les hommes sont vraiment un « abîme de contradictions » ! Mais quelles sont au juste ces prétendues « valeurs » avec lesquelles nos démocrates ne peuvent transiger ?

    Paradoxalement, ces « valeurs » dans lesquelles, dignement, nos politiciens se drapent à tous propos, sont rarement par eux définies. Nous avons réussi à en débusquer quelques unes. Nous les présentons ici… avec quelques commentaires et de manière critique, si c’est encore possible.

    La Démocratie

    La République n’est pas démocratique pour au moins trois raisons (passons sur les transferts de « souveraineté » aux technocrates de Bruxelles) :

    1) La Constitution de la République refuse au « peuple français » le « droit à la libre détermination », qu’elle accorde aux peuples d’outre-mer (Conseil Constitutionnel n° 91-290 DC)
    2) L’article 89 de la Constitution interdit de remettre en cause le régime politique en place (le régime républicain, il va sans dire)
    3) La République ne reconnaît pas l’existence du peuple autochtone de France

    Ajoutons que la République ne définit pas ce qu’est un « peuple » ou ce qu’est le « peuple français » (contrairement au peuple kanak, longuement décrit – Accords de Nouméa, par exemple). Cette « négligence » singulière, puisqu’on prétend avec force que la souveraineté appartient au « peuple », est pour le moins suspecte. Réduire le peuple français à un « concept juridique » (décision 91-290 DC) n’est pas davantage propice à persuader des intentions démocratiques de la République : comment un concept pourrait-il détenir la souveraineté ?

    Résumons : premièrement, nous avons un « peuple » réduit à une vague notion juridique, sans « chair » identitaire, culturelle, religieuse, historique, généalogique. Deuxièmement, ce « peuple » n’est pas libre de disposer de lui-même. Troisièmement, ce « peuple » ne peut changer le système politique qui le régit. Donc : en quoi ce « peuple » est-il un peuple ? En quoi ce « peuple » est-il « souverain » ?

    En République, la souveraineté effective appartient à une nomenklatura républicaine et la « volonté générale », manipulée, ne peut s’exercer que dans un cadre soigneusement délimité par elle. C’est cela, une démocratie ?

    La Liberté

    La liberté est la faculté pour un citoyen « de faire tout ce qui n’est pas contraire à la loi ». Autrement dit, c’est la faculté de faire tout ce qui n’est pas interdit. Quel est le régime tyrannique qui n’adhérerait pas à une telle conception ? L’important, en effet, n’est pas de savoir s’il existe un « espace de liberté » (tous les régimes l’octroient peu ou prou à leurs administrés), mais où se situe le curseur des libertés. Où se situe par exemple le curseur des libertés pour le peuple autochtone de France ? De quelles libertés peut-il jouir ? Est-il aussi libre de disposer de lui-même que le peuple autochtone de Nouvelle-Calédonie ? Où se situe le curseur des libertés pour le « peuple français » ? Est-il libre de choisir des représentants qui ne soient pas républicains ? Est-il libre de « remercier » le régime républicain ?

    La liberté n’est qu’un espace de jeux consenti par le régime politique à ses administrés. Cet espace ne s’étend jamais jusqu’aux lieux stratégiques dont dépend la survie du régime : les citoyens français ne sont pas libres de remettre en cause la République (cf. infra).

    Les libertés au contraire sont des conquêtes qui agrandissent l’espace de jeu en refoulant la limite des interdits. L’extension des libertés concrètes est donc un danger pour le régime car elles impliquent à terme la liberté de le remettre en cause. La liberté n’est donc pas une valeur mais une mystification destinée à détourner le peuple de la conquête de vraies libertés.

     

    L’Égalité

    En République, ce sont les citoyens qui sont égaux, c’est-à-dire des hommes préalablement amoindris, des hommes réduits à la seule chose qu’ils ont en commun par la grâce de la République égalisatrice : leur englobement dans une même catégorie juridique (la citoyenneté). Tout ce qui est propre à la nature humaine, toute cette subtile alchimie qui transforme un être de nature en être de culture, qui fait d’un animal un homme, toutes ces petites choses que la République appelle des « distinctions » (d’origine, de race, de religion, d’appartenance, d’identité…) sont rejetées du concept de citoyenneté, sont volontairement ignorées par la République. Celle-ci a bâti un moule qui se veut universel pour reproduire un homme standard : l’Homme, cette chose abstraite dépouillée des marques qui font les hommes. L’égalité républicaine, pur fantasme ignoble dont le réel révèle toute l’absurdité, suppose donc une violence extraordinaire. Elle impose en vain le primat de la citoyenneté calibrée sur l’humanité diversifiée. Elle génère par essence la souffrance des hommes, et leur révolte.

    L’égalité républicaine ne rend pas égaux des hommes : elle détruit des hommes pour fabriquer des clones. Elle désintègre pour intégrer. Ce n’est pas une valeur : c’est une machine à amoindrir les hommes et un moyen de les dénaturer.

    La Fraternité

    Le concept est intéressant car il suggère un lien de parenté entre « frères », donc une relation de solidarité entre gens de même lignée.

    « L’origine » aurait-elle donc une importance pour la République ? On sait bien que non puisque celle-ci se refuse officiellement à « distinguer » et ne reconnaît que des citoyens indifférenciés et des non citoyens. Pour la République, la fraternité ramène donc à la solidarité entre citoyens-clones, voire à la solidarité envers des hommes abstraits (d’où cette France « terre d’asile »).

    Le concept d’égalité faisait de l’homme multidimentionnel un citoyen indifférencié, standardisé et interchangeable, celui de fraternité confirme en République que le citoyen est « hors sol », déraciné, sans aucune lignée à laquelle on puisse le rattacher. Ce concept n’est pas un vecteur d’affirmation des origines ancestrales, ce qu’il aurait pu être, mais une contrainte morale qui ouvre l’individu au monde, le dissocie de ses « frères » et lui impose l’accueil des clandestins comme l’ouverture des frontières. L’homme amoindri et dénaturé, sans identité, sans lignée et sans frontières, simple unité solidaire d’un tout (l’humanité) devient par la fraternité universelle un « citoyen du monde ».

    La fraternité n’est qu’un humanitarisme exprimant encore une fois la vieille volonté républicaine de détacher l’homme de son humanité, de sa relation à une identité et à une lignée, afin de le calibrer pour le rendre universel et conforme à son idée abstraite de l’Homme.

    Les Droits de l’homme

    Les hommes concrets (les Italiens, les Indiens, les Chinois, les Toucouleurs…) ont toujours eu des droits et des devoirs. Affirmer que les hommes ont des droits, revient donc un peu à défoncer une porte ouverte, d’autant que les droits de la Déclaration sont surtout des artifices de rhétorique et des abstractions qui ne convaincront que des naïfs.

    On retrouvera parmi ces droits révélés en 1789 la sempiternelle liberté (judicieusement « bornée» par les interdits de la loi et fortement tempérée par des « pourvu que » ou des « sauf à répondre de ») ; la prétendue égalité (entre des hommes amoindris par la citoyenneté) ; la « souveraineté de la Nation » et la « volonté générale » dont nous avons vu le caractère relatif ; une loi omniprésente (avec une confusion constante entre le légal, dont peut se parer n’importe quel arbitraire, et le légitime)…

    Toutes ces propositions (hormis le droit à la propriété) sont suffisamment imprécises et confuses pour être sans caractère normatif, donc sans portée réelle. N’importe quel système totalitaire peut ainsi s’en réclamer avec cohérence. Les États-Unis, par exemple, pratiquent comme toutes les tyrannies la torture, les emprisonnements arbitraires dans des prisons secrètes, les assassinats ciblés, l’espionnage de ses citoyens… Pourtant, ce pays peut se prévaloir de la démocratie et des « droits de l’homme » sans que cela fasse réagir la République. C’est que l’idéologie des droits de l’homme est tellement imprécise et abstraite que même la torture et l’arbitraire le plus brutal peuvent y trouver leur justification.

    La vocation de cette idéologie des « droits de l’homme » n’est donc pas de donner de nouveaux droits aux hommes, mais de leur faire troquer des droits particuliers, imparfaits, injustes parfois mais néanmoins réels, contre des droits universels, suffisamment inconsistants et imprécis pour justifier tous les arbitraires.

    La Laïcité

    Encore une vaste supercherie. La laïcité suppose la séparation de l’État et de la religion, la neutralité de l’État républicain à l’égard des confessions religieuses et des opinions politiques, l’interdiction du prosélytisme religieux ou idéologique à l’école…

    En fait, la laïcité est un piège grotesque car il n’a jamais été question pour la République de faire de l’École ou de l’administration publique un espace neutre et de l’État une institution bienveillante qui protège la liberté de conscience et d’opinion. Cela, c’est pour la galerie.

    L’objectif de la République a été d’expulser tout système « concurrent » (et notamment l’Église), hors de l’État, hors de l’École, hors de la sphère publique… pour occuper tout l’espace !

    Ceci explique les lois sur l’enseignement et la mise en place d’une « école républicaine » devant enseigner les « valeurs de la République », les purges dans l’armée (affaire Dreyfus, affaire des fiches…) pour créer une armée « de la République », l’omniprésence dans la sphère publique de la devise de la République, du drapeau de la République, des symboles de la République, de l’hymne de la République… Ceci explique l’article 89 de la Constitution, rédigé à seule fin que tout l’espace politique soit occupé à jamais par la République…

    Où est alors la laïcité ? Car, à moins de considérer que la République et la France recouvrent la même réalité, comme essaient de nous en persuader les républicains (« la France est une République », art. 2 de la Constitution), à moins d’estimer que la République est une transcendance absolue et révélée par quelque prophète (une religion), alors il faut admettre que la République incarne une idéologie politique, une opinion subjective, un système de valeurs parmi d’autres qui aura ses partisans mais aussi ses détracteurs. Mais dans ce cas où est la neutralité d’un État qui se prétend par ailleurs « républicain » ? Dans ce cas, en vertu de quel droit l’École impose-t-elle les « valeurs » d’une idéologie à nos enfants ?

    On le voit, la République s’est servie du concept de laïcité pour substituer à tous les niveaux ses propres valeurs aux valeurs chrétiennes, monarchistes ou identitaires, éjectées de la sphère sociale et politique. La République a été la première à trahir la laïcité dont elle fait la promotion. La laïcité n’est donc pas une « valeur », juste une hypocrisie.

    En conclusion, la République n’a pas de « valeurs ». Elle a des éléments de langage qui révèlent des a priori idéologiques mais aussi et surtout une volonté de tromper, de masquer, de détourner l’attention des enjeux réels… L’idéologie de la République occupe tout l’espace politique, institutionnel, juridique, social, scolaire… Si l’on veut bien, une seconde, considérer la République pour ce qu’elle est, c’est-à-dire un régime politique contestable comme tous les régimes politiques, il nous faut admettre que ce régime global qui ne permet pas l’expression d’une contestation est un régime totalitaire. Les pseudos « valeurs » de la République, au nom desquelles les républicains ne veulent pas « transiger », sont précisément l’expression de ce despotisme qui, plus que nos libertés, cherche à atteindre notre humanité.

    Les fausses valeurs de la République ne sont donc pas bienveillantes. Elles expriment une conception du monde qui ne tolère ni la divergence, ni la dissidence. Quant aux vraies valeurs de la République, ce sont celles-ci :

    • Premièrement : un homme se définit par sa seule catégorie juridique (il est citoyen ou non citoyen), tout le reste est inessentiel.
    • Deuxièmement : un peuple est une catégorie juridique qui représente la somme de tous les hommes appartenant à la catégorie juridique des citoyens. Le peuple est d’ailleurs extensible à l’humanité entière, par simple procédure juridique (la naturalisation).
    • Troisièmement : La République est une transcendance qui ne souffre pas le blasphème, qui par la Loi a créé le peuple en tant que catégorie juridique, qui le gouverne donc légitimement et qui ne saurait être remise en cause par des citoyens qui puisent en Elle leur existence juridique.

    Le républicanisme est une religion. Les « valeurs » de la République sont des dogmes qui demandent un acte de foi. Les républicains sont des prêtres.

    Il serait temps, peut-être, de se libérer des superstitions, de l’arbitraire et de la tyrannie !

    Antonin Campana
    Source :
     autochtonisme.com

    http://fr.novopress.info/182961/les-valeurs-de-la-republique-une-supercherie-tribune/#more-182961

  • L’Union européenne et l’Ukraine : soumission atlantiste ou affirmation continentale ?

    Le conflit s’est installé et il a des conséquences géopolitiques majeures pour l’Europe.

    Inutile de s’interroger sur les responsabilités des uns et des autres dans le déclenchement des hostilités en Ukraine. Elles sont, à l’évidence, partagées. Le conflit s’est installé et il a des conséquences géopolitiques majeures pour l’Europe. À la différence de ce qu’il s’est passé naguère en ex-Yougoslavie, il est essentiel que, cette fois, ce conflit soit résolu par les Européens eux-mêmes, en fonction de leurs propres intérêts. Ces intérêts vont dans le sens d’une communauté de vision géopolitique et d’un partenariat entre une Europe « continentale » ou « péninsulaire » et une Russie eurasiatique. S’agissant d’une Union européenne, très inhibée dans ce domaine, ces préoccupations géopolitiques n’entraient pas, jusqu’alors, dans son champ de vision.

    Survenant au cœur de l’Europe à l’intersection de deux espaces, tête de pont pour les uns, marche ou glacis pour les autres, le conflit ukrainien imposait la prise en compte de cette dimension géopolitique. Par une de ces heureuses surprises de l’Histoire, la France, l’Allemagne et la Russie ont su imposer à Kiev, en tenant à distance les Américains, un accord de cessez-le-feu. Celui-ci est précaire, mais il semble tenir pour le moment.

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  • Ali Khamenei: l'arme nucléaire illicite en Islam, l'Occident craint un Iran développé et indépendant

  • La gauche, cette mafia

    Michel Onfray est interrogé dans le Point :

    "Une partie de la gauche est devenue très hostile à votre égard. Votre opposition à la théorie du genre, votre critique de l'islam et votre défense d'Éric Zemmour vous ont valu le surnom de "Finkielkraut bis". Auriez-vous basculé du "côté obscur de la force" ?

    Tout dépend de quelle gauche on parle... La gauche mondaine, parisienne, celle de Saint-Germain-des-Prés ? La gauche caviar de BHL ? La gauche tellement libérale qu'elle défend la vente d'enfants en justifiant la location d'utérus des femmes pauvres pour des couples riches ? La gauche de Pierre Bergé qui est..."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Emmanuel Macron découvre le double jeu du PS

    ...

    • sur la PMA ?
    • sur la GPA ?
    • sur l'idéologie du genre ?
    • sur la légalisation du cannabis ?
    • sur l'euthanasie ?

    Non : sur le travail du dimanche.

    Michel Janva

  • Dîner du CRIF : les contribuables ont financé les places à hauteur de 528 euros par personne !

    Le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) est l’une des structures les plus puissantes de France. Tous les politiciens, hommes d’influence, ministres et même chefs d’Etat de notre (?) nation se précipitent à son dîner annuel ventre-à-terre, pour y recevoir leçons de morale et consignes.

    Il existe un livre décapant sur ce groupe, signé Anne Kling et disponible ici.

    Bref, lors du dernier dîner, le prix de la place était fixé à 900 € par tête !
    Et l’on apprend, grâce à un carton d’invitation qui s’est retrouvé sur internet, que l’on peut avoir une déduction fiscale sur ce montant exorbitant (en bas à droite du carton).

    Sur ces 800 euros, 66% sont déductibles d’impôt, comme tout don à certaines associations.
    Ainsi, les participants-donateurs peuvent potentiellement déduire du fisc 528 euros. Les contribuables sont de cette manière mis à contribution pour financer la soirée.

    http://www.contre-info.com/diner-du-crif-les-contribuables-ont-finance-les-places-a-hauteur-de-528-euros-par-personne

  • Propagande pour l'esclavage des femmes

    Femme actuelle fait l'apologie d'une pratique illégale : le recours aux mères porteuses, à travers un témoignage dégoûlinant de bons sentiments et d'absence de réflexion. Et une belle désinformation : la mère porteuse est « l’être le plus altruiste de la terre. Elle voulait depuis longtemps porter un enfant pour qu’une autre femme puisse, comme elle, connaître le bonheur de la maternité ».

    N'empêche que "l'être le plus altruiste de la terre" a pris un avocat pour sceller le contrat et a commencé par se mettre d'accord avec la mère biologique sur la somme d’argent échangée... En matière d'altruisme, on a connu mieux...

    Il y a 2 jours, Christiane Taubira tenait un discours sur la traite des êtres humains et l’esclavage « moderne ». Elle a oublié de dénoncer la pratique des mères porteuses.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html