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  • Un candidat EELV préfère le FN à la droite

    Jean-Claude Boucher, candidat écologiste aux élections départementales dans le canton de Replonges (Ain) a obtenu, dimanche, 6,09% des voix. Le second tour verra s'affronter le FN (27%) et un divers droite (24,9%).

    Dans un communiqué, le candidat EELV éliminé a appelé à faire battre le binôme divers droite mené par Guy Billoudet et Valérie Guyon. Une consigne donnée pour contrecarrer des projets locaux que Jean-Claude Boucher juge hostiles à l'environnement. Il explique :

    «Je ne dis pas de voter Front national. Mais j'appelle les électeurs à battre M. Billoudet par tous les moyens». 

    Voilà qui devient amusant.

    Michel Janva

  • B Gollnisch : Plus on nous connaît, plus on nous aime !

    « La propagande ça se fait avec les coups qu’on reçoit et avec les coups qu’on donne » faisait dire Drieu à un de ses personnages. Cette règle de base du combat politique Alexis Tsipras l’a bien intégré à l’occasion  de sa première visite officielle faite à Angela Merkel hier à Berlin. En l’espèce,  la poursuite de négociations, âpres et compliquées,  autour des aides financières à la Grèce. Athènes attend le déblocage de la dernière tranche de prêts 7,2 milliards d’euros accordé dans le cadre de la prolongation de l’aide financière décidée par l’UE,  indispensable est-il avancé par le gouvernement grec, pour assurer «le service  de la dette». Le Premier ministre d’extrême gauche a donc manié l’arme de guerre psychologique pour tenter de «ramollir» la chancelière allemande. Au nombre des incontournables qui ont fait leur preuve, la piqûre de rappel sur la période hitlérienne pour tétaniser l’adversaire ou le négociateur restait jusqu’à présent une valeur sûre. M. Tsipras a donc abordé avec Mme Merkel la question des réparations réclamées par Athènes pour des crimes du régime nazi, tout en affirmant assez hypocritement ne pas vouloir lier ce dossier avec la crise financière actuelle. Il s’agit «d’abord d’un problème moral et éthique sur lequel nous devons travailler » a-t-il dit. «Du point de vue du gouvernement fédéral, le chapitre des réparations est politiquement et juridiquement clos», lui a répondu sèchement Mme Merkel. Cela ne marche pas à tous les coups…

    Cette propagande sur les heures les plus sombres,  fut utilisée ad nauseam en France par de nombreux acteurs et chiens de garde du système politico-médiatique. Les mensonges, manœuvres immondes et autres contorsions intellectuelles pour faire peur, culpabiliser, assimiler le FN, le camp de la résistance nationale, les défenseurs de notre identité et souveraineté françaises aux idéologies totalitaires du passé, ne sont plus guère efficaces. Les Français ont ouvert les yeux.

     Un vote FN qui se diversifie, preuve de la  pénétration de nos idées dans toutes les strates de la société française, comme l’ont relevé dans le  JDD les spécialistes es Front National,  Jean-Yves Camus et Joël Gomblin analysant le scrutin de dimanche dernier. « (Le Front National) réussit à renouer avec la bourgeoisie petite et moyenne », explique M. Camus. « En Ile-de-France par exemple, ce sont dans les bastions sarkozystes de 2012, notamment dans les Hauts-de-Seine, que le FN a le plus progressé. ». Et  « cela ne veut pas dire que les classes populaires ne voteront pas FN à la prochaine présidentielle…», souligne M. Gomblin.

     Les résultats de ce premier tour des élections départementales confirment en tout cas ce que nous disons ici depuis maintenant des années et qui se vérifie élections après élections : le magistère moral de la Caste, l’emprise de l’Etablissement sur les âmes et les consciences, appartiennent largement au passé.

     Comme appartient de plus en plus à un passé révolu le vote des catégories  populaires en faveur d’une gauche qui s’est ralliée toujours plus avant  au Parti de l’étranger, au point de se confondre avec lui.

     Nous évoquions hier les bastions perdues par la gauche,  mais les endroits ou elle maintient ses positions sont tout aussi emblématiques de ce qu’elle est devenue. Ainsi en est-il du département de Seine-Saint-Denis, dans lequel les socialo-communistes arrivent en tête dans 13 cantons, l’alliance UMP-UDI dans  sept  le Front National dans un seul.

     Un département que de très nombreux Français ont fui pour échapper à l’immigration de peuplement, remplacés par des populations allogènes, souvent naturalisées et bénéficiant du droit du sol. Autant de Français de papier  transformés en électeurs-clients d’un PS et d’un PC chargés de distribuer aides diverses et variées et autres prébendes. Certes, même cette intégration là à ses limites dans le 9-3 puisque dimanche dernier, record absolu de l’abstention, deux électeurs sur trois ne sont pas déplacés pour voter …

     Les électeurs de droite eux, ceux de l’UMP plus précisément, n’entendent pas forcément se plier aux obsessions antifrontistes de Nicolas Sarkozy. Est-il  d’ailleurs fondé à donner des leçons de maintien, lui qui fut  champion toute catégorie de l’immigration massive lors de  son quinquennat, l’homme de l’inféodation sans cesse accrue de la France à l’idéologie atlanto-bruxelloise, l’apprenti sorcier largement responsable de la contagion islamiste en Afrique avec la mise à  mort de  la Libye de Kadhafi.

     Ainsi, selon un sondage Odoxa paru aujourd’hui dans Le Parisien, plus d’un sympathisant UMP sur deux  (54 %) n’a pas l’intention de suivre la consigne du  ni FN, Ni PS  (« ni-ni ») en cas de duel PS-FN au second tour des départementales : 27 % des électeurs UMP-UDI voteraient pour le FN, 27 % pour le PS. A contrario, les sympathisants de gauche seraient prêts à 57% à suivre la consigne du PS de voter pour l’UMP en cas de duel UMP-FN. 40 % opteraient pour le « ni-ni » et 3 % seulement  pour le FN.

     Quant aux électeurs frontistes, du moins ceux qui ne pourront voter dans les 1100 cantons ou le FN est encore en lice au second tour, ils seraient 52 %  dimanche prochain à choisir  le « ni-ni » en cas de second tour PS-UMP, 43 % l’UMP et 5 % le PS. Il est à noter qu’en cas d’absence de candidats FN, les instances frontistes ont laissé la totale liberté de choix à nos électeurs que nous considérons majeurs et responsables…

    Christian Vanneste, ex député UMP, notait à ce sujet sur boulevard voltaire, une autre faute majeure du président de l’UMP : «lorsque Sarkozy dit qu’il n’y a rien en commun entre le FN et l’UMP, il oublie singulièrement le patriotisme, à moins que les dernières traces du gaullisme aient disparu de sa «famille».C’est une interrogation plus que légitime, à laquelle ont déjà répondu de nombreux électeurs dimanche dernier !

     « Dans cette élection qui lui était la plus défavorable », le FN engrange  des « résultats supérieurs à ceux des européennes » constate encore M. Vanneste. Une analyse partagée notamment par Yves Thréard et Jean-François Kahn qui débattaient  hier sur i-télé, ou encore par  Michel Feltin-Palas, rédacteur en chef à L’Express. Celui-ci explique que «contrairement a ce qu’on dit beaucoup d’hommes politiques, comme Manuel Valls, le FN est bien le grand vainqueur du premier tour de ces élections départementales ». «Le  FN a réussi un exploit. Jamais le Front National n’a obtenu un tel score lors d’élections locales ». Des « élections départementales » pourtant «défavorables au FN du fait du poids des notables ». Or l’UMP a désormais «besoin des ses alliés de l’UDI et du MoDem pour être devant le FN, seule,  elle serait peut-être derrière ».

     Luc Bronner, directeur adjoint des rédactions du Monde,  note de son côté que les fondements du PS sont fragilisés puisque ce parti avait construit sa « légitimité »  « sur son tissu d’élus locaux ». Les très faibles scores enregistrés  également par le Front de Gauche et EELV, démontrent que la gauche est dans une situation peu favorable, «sans réserve de voix », le tout sur fond « de droitisation » du pays d’«enracinement » du FN qui « prolonge celui des municipales » (1500 élus municipaux FN),  « présent dans 2000 cantons et y ayant obtenu en moyenne 25% des voix ce qui est considérable dans l’histoire des élections françaises ».

     « Ce qui est frappant et peut-être le plus étonnant, le plus inquiétant poursuit-il, c’est que beaucoup de gens dans le élites politiques et médiatiques se satisfont d’un FN qui ne serait qu’à 25% c’est la marque d’une forme de banalisation du FN (…) et de  notabilisation du FN qui dispose désormais de cadres et de relais locaux qui sont perçus comme des  notables par les électeurs »

     C’est là en effet tout  l’enjeu de la stratégie d’enracinement poursuivie par le  FN affirme Bruno Gollnisch, visant à faire émerger des cadres locaux  qui contribuent fortement à nourrir et renforcer le vote FN. Nous l’avons constaté  avec les scores particulièrement remarquables  engrangés dans les villes frontistes. Plus on  nous connaît, plus on nous aime!

    http://gollnisch.com/2015/03/24/plus-on-nous-connait-plus-on-nous-aime/

  • Percée du FN dans l'Ouest : une conséquence de la charte LMPT ?


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    Dans le Maine et Loire, le Front National réalise une forte percée (22% dans le département contre 19% aux européennes de 2014 et 15% aux cantonales de 2011). Dans ces départements, qui se sont fortement mobilisés dans les combats contre la dénaturation du mariage, 6 des 7 binômes FN qui peuvent se maintenir au second tour ont signés la charte de la manif pour tous.

    Le Front National se retrouve au second tour dans 7 des 21 cantons. 6 d’entre eux ont signés la charte de La Manif Pour Tous.

    Dans le canton de Longué-Jumelles Gaétan DIRAND (responsable départemental du FN) et Delphine GILLY (28,54%) tout deux signataires de la charte affronteront le bînôme d’union de la droite Guy Bertin et Marie Seyeux (30,61%) qui n’ont pas signés la charte.

    Tiercé : Barbara MAZIERES (FN) a signé la charte (25,34%) avec Stéphane ROBIC elle sera opposée au binôme de la majorité départementale M. Muhammad Nooruddine et Régine Brichet (34%) qui n’ont pas signé la charte.

    Canton de Doué-la-Fontaine : le tandem Benoit Lépine et Simone Matrat a réalisé 29,36% des voix et se retrouve au second tour dans une triangulaire serrée (30,6% pour l'union de la gauche et 29% pour l'union de la droite).

    Canton de Segré, le binôme Arthur de Vitton et Agathe Gosset (FN) est qualifié pour le second tour et ils sont tous les deux signataires de la charte.

    Aymeric Merlaud, candidat venu au Front National dans les valises de M. Chenu est pour sa part éliminé du canton de Saint-Macaire-en-Mauges.

    Il semble que les candidats du FN ont massivement signés la charte LMPT dans l’ouest et que, bien souvent, ils sont les seuls. Or cette région s'est activement mobilisée contre la loi Taubira.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’armée israélienne reconnait appuyer Al-Qaïda en Syrie

    Un article publié la semaine dernière et qui n’a pourtant pas reçu tout l’intérêt qu’il suscitait a confirmé les soupçons soulevés auparavant et les fortes implications des troupes israéliennes dans l’aide et l’assistance au Front al-Nosra, l’affilié officiel d’Al-Qaeda en Syrie.

    Dans son entretien avec les troupes de l’occupation israélienne la semaine écoulée, un journaliste du Wall Street Journal présent sur le Mont Bental (une partie du Plateau du Golan occupé) a constaté que les troupes israéliennes accueillaient les combattants blessés d’Al-Qaeda et les soignaient dans les hôpitaux israéliens. Une fois guéris, ils sont renvoyés sur la frontière pour poursuivre leurs combats contre le gouvernement syrien.

    Au mois d’août dernier, le Front al-Nosra a pris le contrôle du point de passage de Quneitra, un check point situé entre les parties du Plateau du Golan occupées par Israël et contrôlées par la Syrie. Pour rappel, c’est en 1967 qu’Israël avait envahi cette région du sud-ouest de la Syrie et a, depuis cette date, illégalement occupé la majeure partie du Plateau du Golan.

    Et comme je l’ai souligné dans un précédent article, les rapports des forces de maintien de la paix de l’ONU étaient très révélateurs sur la présence de liens et contacts et même l’aide militaire israélienne aux rebelles d’Al-Qaeda depuis la prise de contrôle de Quneitra par Al-Nosra. Cette fois-ci, l’article du Wall Street Journal confirme la thèse.

    A ce titre, un responsable militaire israélien, resté anonyme, a précisé au sujet de la prise en charge médicale des combattants d’Al-Qaeda : «Nous ne les contrôlons pas ni leur demandons qui ils sont. Une fois le traitement terminé, nous les reconduisons à la frontière [sic – la ligne de cessez-le-feu] et ils continuent leur chemin [en Syrie]. »

    Un autre responsable militaire, lui aussi resté anonyme, a ajouté au journal qu’il y a un « accord » entre les forces israéliennes et les combattants d’Al-Qaeda là-bas, ainsi qu’une « familiarité des forces d’Al-Qaeda sur le terrain. »

    Selon les populaires théories du complot, Al-Qaeda et l’État Islamique (aussi connu comme ISIS ou EI) ont été créés par les services de renseignements israéliens et/ou américains. Bien qu’aucune preuve n’étaye cette hypothèse, il est sans doute vrai que l’invasion de l’Irak conduite par les USA et la Grande-Bretagne en 2003 et le régime d’occupation volontairement sectaire qui s’en est suivi ont créé les conditions optimales dans lesquelles Al-Qaeda en Irak (devenue plus tard EI) s’est formée et a bien prospéré.

    Et c’est justement dans cette optique que j’avais précédemment loué le travail du journaliste chevronné Patrick Cockburn qui a su démontrer cela de la manière la plus convaincante dans son nouveau livre The Rise of Islamic State [L’essor de l’État Islamique : ISIS et la nouvelle révolution sunnite.]

    Et maintenant, il semble qu’Israël soit un allié direct d’Al-Qaeda en Syrie. C’est une alliance tactique destinée principalement et surtout à laisser le pays saigner jusqu’à sa dernière goutte et perpétuer la guerre civile.

    Pour prendre conscience de cela, il suffit juste de lire les déclarations de responsables militaires israéliens au fil des derniers mois au sujet du front Nosra. Vous serez étrangement surpris en constatant une façon de vouloir amoindrir et atténuer les activités du groupe, en leur attribuant le titre d’ « Al-Qaeda modérée » si on veut.

    « Al-Nosra est une version unique d’Al-Qaeda. Ils parviennent à coopérer avec les organisations non-islamistes et non-jihadistes dans une même coalition, » confie Michael Herzog, Brigadier Général à la retraite, lors de son interview avec The Wall Street Journal. Herzog a été chef d’État-major du Ministre Israélien de la Défense et est également membre de l’Institut de Washington pour la Politique au Proche-Orient [the Washington Institute for Near East Policy – WINEP], un groupe de réflexion de l’AIPAC, le Comité Israélo-Américain des Affaires Publiques considéré comme le premier groupe de lobby israélien aux États-Unis.

    Le Front Nosra « est totalement concentré sur la guerre en Syrie et ne nous voit pas, » a-t-il prétendu, « Mais lorsque le Hezbollah et l’Iran et les autres avancent vers le sud, c’est là où le front porte toute son attention sur nous. »

    Le Hezbollah et l’Iran, alliés du régime Bachar al-Assad, par voie de conséquence soutiennent le gouvernement Syrien. Ils combattent sur le terrain, côte à côte avec les troupes de l’armée syrienne pour anéantir Al-Qaeda, l’ « État Islamique » et les autres groupes de rebelles sunnites.

    Et il convient de signaler que bien avant que le check point de Quneitra ne tombe entre les mains d’al-Nosra, c’est-à-dire avant août 2014, des rapports indiquaient qu’Israël semblait plutôt entretenir des relations amicales avec les affiliés d’Al-Qaeda.

    En juin dernier, le porte-parole de l’armée, le Lieutenant-colonel Peter Lerner avait, dans un entretien téléphonique, confié à Foreign Policy que le gouvernement israélien avait fourni une assistance médicale à plus de 1.000 Syriens au cours des quatorze derniers mois. « Nous procurons une aide médicale aux personnes nécessitant des soins en urgence. » Tout en reprenant ses déclarations faites la semaine passée au Wall Street Journal, il a précisé : « Nous ne faisons aucun contrôle ou examen pour savoir si ces personnes sont civiles ou non, ni d’où elles viennent ou bien dans quel groupe elles combattent.

    Ehud Yaari, un ancien membre israélien de WINEP, a reconnu que les combattants ont bénéficié de l’aide israélienne : « Les blessés sont à la fois des civils et des combattants, mais il faut dire qu’il ne reste pas beaucoup de civils dans cette région à cause des combats qui y sévissent…Près de 900 Syriens ont été soignés en Israël. »

    Foreign Policy indique que bien avant juin 2014, plus précisément en mars 2013 : « Quelques 400 combattants armés de l’opposition, soutenus par des tirs d’artillerie de trois chars, s’étaient emparés de l’avant-poste de l’armée syrienne situé au sommet de la colline de Tal al-Garbi, et ont planté quatre drapeaux noirs, suscitant des inquiétudes quant à l’avancement des groupes extrémistes dans la région. »

    « Plus de deux semaines plus tard, les combattants de l’opposition ont capturé deux autres avant-postes militaires stratégiques situés aux sommets de Tal al-Jabiya et Tal al-Sharqi. »

    « D’après un rapport de l’ONU, dans l’après-midi du 24 avril, deux membres de l’opposition armée avaient, en traversant un avant-poste de l’ONU, exposé la tête coupée d’un présumé officier des forces armées syriennes. Vers la fin du mois d’avril 2013, les observateurs de l’ONU avaient détecté des drapeaux noirs qui flottaient et qui étaient apparemment associés aux groupes militants disséminés dans les parties centre et sud de la zone de séparation, y compris trois positions des forces armées syriennes capturées par des membres armés de l’opposition. »

    Tout porte donc à croire que l’aide israélienne à al-Qaeda en Syrie s’est poursuivie deux ans durant. Mais une chose est sûre, l’aide israélienne àal-Qaeda en Syrie a fini par être confirmée.

    Asa Winstanley

    Source : Memo Middle East monitor ; traduit par Info-Palestine.eu

    Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukZEEAulVJeaYQvbR.shtml

  • Tentative d’incendie criminel à la Traboule : Impunité totale pour l’extrême gauche à Lyon ?

    Dans la nuit de vendredi à samedi, aux environs de 3h30 du matin, trois personnes cagoulées ont tenté d’incendier la Traboule, la maison de l’identité lyonnaise, en plaçant une poubelle incendiée devant l’entrée. Cette tentative intervient après une longue série de dégradations auxquelles nous avons dû faire face ces derniers mois.

    Cette tentative d’incendie, revendiquée par le groupe GALE (Groupe Antifasciste Lyon et ses Environs), montre le vrai visage de l’extrême gauche, prête à éliminer ses opposants politiques par tous les moyens afin de les faire taire. Il est important de rappeler que plusieurs familles, qui n’ont pas de lien avec notre mouvement, habitent au-dessus de notre maison de l’identité et auraient pu être tuées dans cet incendie criminel.

    Dans un communiqué de presse, Génération identitaire appelle à la dissolution du groupe GALE :

    Suite à la plainte que nous avons déposée, nous demandons au préfet de prendre ses responsabilités et de dissoudre ce groupe extrémiste qui appelle publiquement au meurtre de policiers et qui a tenté cette nuit de commettre l’irréparable. Notons que cela intervient à la veille des élections départementales, et que de plus, ce samedi 21 mars, ce groupe défile aux côtés de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), proche des Frères Musulmans, classée comme organisation terroriste par certains pays comme par exemple les Émirats Arabes Unis.

    Face à l’union des islamistes et des milices d’extrême gauche, Génération Identitaire ne recule pas et ne se taira pas.

    http://fr.novopress.info/184516/tentative-dincendie-criminel-traboule-impunite-totale-lextreme-gauche-lyon/

     

  • Le Grand Orient reçu au Sénat pour définir l’éducation de nos enfants

    La commission sénatoriale chargée du thème « Service public de l’éducation, repères républicains [sic] et difficultés des enseignants » a invité Daniel Keller en sa « qualité de Grand Maître du Grand Orient de France ».

    La tête de file de la plus importante obédience maçonnique de France était reçue avec tous les égards pour livrer sa vision de l’éducation laïque, ce qui démontre une fois de plus à quel point cette République est animée par la pensée maçonnique.

    Daniel Keller a donc estimé que « le Temple du Savoir » ne peut pas faire bon ménage avec les croyances religieuses. Il s’est d’ailleurs offusqué que l’Espagne vienne de rétablir des cours sur le Créationnisme.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • 2000 ans d’histoire balkanique

     Recension : Balkan-Chronik  : 2000 Jahre zwischen Orient und Okzident, Michael W. Weithmann, Verlag F. Pustet/Styria, Regensburg/Graz, 1995, 542 p.
     
    Depuis les événements en ex-Yougoslavie, l’intérêt des historiens européens s’est réveillé et les thèses, ouvrages, reportages, etc. sur la péninsule balkanique se succèdent à un rythme inhabituel. Parmi ceux-ci, la fresque historique, couvrant deux millénaires, de l’historien, balkanologue, byzantinologue et politologue Michael W. Weithmann, attaché à l’Université de Passau. Ce gros livre fait suite à deux autres ouvrages d’intérêt général de l’auteur sur les Balkans et à une étude sur l’histoire de la Grèce, du haut Moyen-Âge à l’époque actuelle. Balkan Chronik : 2000 Jahre zwischen Orient und Okzident met d’abord l’accent sur les confins inter-ethniques et surtout sur leurs origines.
     
     
    En se penchant sur les constantes géographiques et culturelles des Balkans, Weithmann constate que :
    « dans ce réseau de paysages contrastés, jamais jusqu’ici aucun empire de bonne taille ni aucune construction étatique n’ont pu se former ou se maintenir pendant un temps assez long, et jamais un peuple seul n’a pu en devenir la force déterminante. Car la puissance politique, elle aussi, a dû se fractionner et rester éclatée, tout comme le paysage. Les chaînes de montagnes qui traversent le pays de long en large n’ont pas que des effets sur l’espace, ne sont pas que des barrières spatiales, mais aussi des barrières culturelles, elles empêchent la pensée des hommes d’acquérir une perspective synoptique, de concevoir les problèmes communs, ce qui aurait pourtant été bien nécessaire et le serait encore. Les liaisons terrestres y demeurent pénibles et, aujourd’hui encore, un hiver rude bloque les voies de communication dans les Balkans. Les peuples qui y habitent, à cause d’une nature ingrate, ont été contraints de s’ancrer à demeure sur l’espace restreint de leur habitat. Leur environnement géographique interdit d’unifier plusieurs zones de sédentarisation optimale et donc d’organiser des territoires politiques supra-régionaux » (pp. 13-14). 
    La disparité géographique, poursuit Weithmann, la nature montagneuse de l’Europe du Sud-Est, la disparité des climats, des flores, des cultures et des types d’économie conduit à des particularismes exacerbés, à des isolements, à des revendications de souveraineté sans nuances, à une mentalité “cantonale”, qu’on retrouve parfois en Suisse.
     
     
    Autre précision : Weithmann, en toute bonne logique mitteleuropäisch, n’inclut pas la Slovénie et la Croatie (mis à part le Sud de la Dalmatie) dans sa définition des Balkans. La Bosnie en fait partie, y compris quand elle est incluse dans l’État oustachiste d’Ante Pavelic. La Slovénie est alpine, tandis que la Slavonie croate n’est pas montagneuse, donc non balkanique, “Balkan” signifiant “montagne” en langue turque.
     
     
    Tradition, communauté, patriarcat
     
     
    Les Balkans, signale Weithmann. sont également caractérisés par une forme traditionnelle et communautaire de la société.
    « Il s’agit de “sociétés fermées”, que l’on rencontre chez bon nombre de peuples indo-européens. avant qu’ils n’accèdent à un ordre de type étatique. Les liens du sang, la grande famille, le clan, la tribu sont les éléments déterminants de la société. L’individu y est ancré et attaché dans des ordres hiérarchisés solides et stricts, depuis sa naissance… Mais seule la parenté patrilinéaire compte ! Car, dans les Balkans, nous avons affaire à des sociétés masculines, patriarcales. Dans la communauté domaniale, chez les Anciens, seuls les hommes comptent, la mère en est exclue, elle reste soumise à sa propre famille. En accord avec les “directoires” claniques, les phratries déterminent le destin de la tribu. Pour se défendre contre des ennemis communs ou pour se lancer dans des campagnes militaires ou des razzias, les clans peuvent s’unir dans des structures grandes-tribales, mais celles-ci se dissolvent immédiatement après la fin de l’entreprise » (pp. 37-38).
    La position de la femme dans les Balkans est difficilement compréhensible pour l’Occidental moderne et citadin. « L’homme ne peut s’abaisser à travailler, car il est un héros ou un héros potentiel », disent les Monténégrins.
    « Les femmes sont acquises par des transactions matrimoniales, selon un schéma purement exogame, la femme devant toujours appartenir à un autre clan. Plus tard, quand plusieurs religions concurrentes ont régné dans les Balkans, les différences religieuses n’ont jamais constitué d’obstacle aux mariages exogames. Les formes sociales archaïques se sont toujours avérées plus puissantes que les divergences de religion. On se procurait des femmes pour le travail domestique et agricole, on les raflait en guise de trophée, on les épousait pour montrer sa richesse et pour engendrer des descendants masculins capables de devenir des guerriers. Dans le foyer, la femme ne devenait importante que si elle donnait le jour à des fils. Sinon, elle pouvait être répudiée ou remplacée par des concubines. Quand l’époux mourrait prématurément, ce qui arrivait souvent à cause des nombreuses querelles, les femmes étaient condamnées au veuvage jusqu’à leur mort, et elles portaient des vêtements noirs. Ce n’est donc pas l’Islam qui a confiné les femmes au foyer dans les Balkans, les a obligées à porter le voile et leur a imposé un statut mineur. Tout cela est de mille ans plus ancien, c’est un héritage de la société gentilice patriarcale. Mais ni l’Islam ni l’orthodoxie n’ont entrepris de sérieux efforts pour modifier cette situation » (p. 38).
    Weithmann constate que cette forme pure de patriarcalité a perduré depuis la plus haute antiquité, depuis les Thraces et les Illyriens, en dépit des grandes structures politiques romaines, byzantines ou ottomanes. C’est dans cette permanence de la forme gentilice d’organisation sociale qu’il faut rechercher la diversité balkanique, car « un gouvernement, un ordre étatique, qui ne tiendrait pas compte des liens du sang, qui interdirait aux hommes de porter les armes et s’arrogerait le pouvoir d’être le seul autorisé à dire le droit, surtout le droit pénal, rencontrerait l’incompréhension des membres du clan et susciterait leur hostilité. Pour l’homme clanique, l’État est toujours l’ennemi, qu’il soit étranger ou autochtone, dictature ou démocratie » (p. 40). Cet état de choses est encore parfaitement perceptible en Albanie, en Macédoine, au Monténégro et dans le Kosovo. Les peuples balkaniques qui ont une tradition étatique et nationale plus solide, comme les Roumains, les Serbes, les Grecs et les Bulgares, le doivent à la durée de leur union ethnocentrée contre les Turcs ou contre leurs voisins. Ces guerres de longue durée ont effacé petit à petit les particularismes.
     
     
    Un byzantinisme face à l’Occident
     
     
     
    En constatant la très ancienne opposition entre l’Orient (orthodoxe) et l’Occident (catholique), Weithmann constate qu’elle ne cessera pas de sitôt et que ce clivage-là, du moins, marquera encore l’Europe dans l’avenir.
    « Malgré leurs différences quantitatives sur le plan de la puissance politique, les nations orthodoxes, héritières de Byzance, disparue des Balkans — les Grecs, les Bulgares, les Roumains et les Serbes —, développeront une conscience commune “byzantine” face à l’Ouest ; cette conscience sera marquée par la conviction d’être dans l’orthodoxie, d’une part, par la crainte d’être entraîné dans la rigueur désenchantée et dans la froideur calculante de l’Occident, d’autre part » (p. 47).
    « Le concept central de la pensée occidentale est l’individualité, la dignité et les droits de la personne individuelle et autonome (…). Malgré l’héritage antique, cette idée est étrangère à Byzance. Dans l’orthodoxie, l’individu reste plongé dans l’ordre communautaire. La personnalité se sublime dans le collectif. La communauté a priorité absolue par rapport à l’individu. On comprendra dès lors pourquoi le concept de liberté individuelle est très difficilement conceptualisable à l’Est » (p. 49).
     
    Après l’effondrement des empires serbe et bulgare des Xe et XIe siècles, les Balkans sont morcelés et le resteront jusqu’à l’arrivée des Ottomans [au XIVe s.]. Byzance ne contrôle plus que les côtes égéennes au départ de Thessalonique. La Grèce est partagée entre deux despotats concurrents. Les Balkans intérieurs sont encore davantage divisés : la Bulgarie est scindée en trois petits royaumes, la Macédoine et la Serbie sont une mosaïque de petites principautés hostiles les unes aux autres. L’Albanie et le Monténégro n’ont pas d’autres organisations que les clans. La Bosnie est un royaume dominé par lareligiosité bogomile. Dans l’espace danubien, dominé par la dynastie hongroise, la Croatie et la Transylvanie se détournent du Sud-Est européen, pour lorgner vers l’Europe centrale, la Bohème et la Pologne. La Dalmatie est sous la coupe de la République de Venise, qui tente de soustraire ce littoral aux convoitises hongroises (et plus tard, turques).

  • La « droite républicaine » : une droite de gauche

    Les barons de la « droite républicaine », sans idées, sans programme, sans vision politique, n’ont plus pour convictions qu’un fatras de subterfuges.

    Dimanche 22 mars au soir, après l’annonce des résultats du premier tour des élections départementales, Nicolas Sarkozy, chef victorieux d’une coalition de circonstance, a plusieurs fois parlé de la « droite républicaine ». L’expression est devenue le point de ralliement de ceux qui veulent continuer à se dire de droite sans risquer qu’on les assimile au Front national.

    Le Front national qui, dans l’énoncé, occupe par déduction le rôle de la droite non républicaine. La droite française se trouve depuis des années dans la délicate situation de devoir composer avec un appareil médiatique tout à fait acquis aux idéaux de gauche portés par des journalistes militants. Et puisqu’on ne mène une carrière politique qu’à la condition d’avoir les faveurs des médias, il faut, tout en voulant être de droite, montrer régulièrement son allégeance aux idéaux traditionnellement de gauche. C’est ainsi, par exemple, qu’un Alain Juppé a renoncé, en direct à la télévision il y a quelques mois chez David Pujadas, à tout ce qui aurait pu donner à son parti une sève de droite.

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  • La Droite Nationale la plus bête du monde ?

    Ce matin, la perspective d'une alliance entre le FN et la Ligue du Sud semblait se dessiner avec le possible retrait du candidat FN de Bollène pour y éviter une triangulaire. Le tweet de Jacques Bompard semblait prôner l'union mais de manière ambigüe :

     Orange
    Du côté du FN, la situation semblait pourtant limpide. Retrait du FN arrivé 3ème à Bollène contre retrait de la Ligue du Sud arrivé derrière le FN à Orange :

    "A Bollène, terre de Marie-Claude Bompard, la maire et conseillère sortante, arrivée deuxième (32,7%) s’oppose dans une triangulaire au binôme de l'union de la gauche du socialiste, également sortant, Jean-Pierre Lambertin (36,4%) et au FN (30,9%). Dans le canton d'Orange, ville dirigée par Jacques Bompard, son fils cadet Yann arrivé deuxième avec 26,98%, est en duel avec le FN (31,61%)."

    Cela ne semble pas aussi simple :

    Image1

    Les luttes "ancestrales" entre les familles Le Pen et Bompard ont pourtant déjà coûté au FN en septembre dernier l'élection d'un sénateur. Vont-ils dépasser leurs égo et en tirer une leçon cette fois-ci pour la plus grande satisfaction de leurs électeurs ? Rien n'est moins sûr à la lecture du communiqué de Yann Bompard...

    Addendum 1 : Le Figaro donne quelques détails des négociations en cours.

    "Les tractations lundi après-midi étaient au point mort: selon une source interne à la Ligue du Sud, Jacques Bompard aurait déjà refusé la proposition de Marion Maréchal-Le Pen qui était d'échanger un retrait de la Ligue du Sud à Orange contre le retrait du Front national à Bollène. «Il n'y aura pas d'alliance, puisque celle-ci favoriserait uniquement le FN», précise-t-on au Scan. «Marion Maréchal-Le Pen a une étrange manière de faire, elle veut qu'on aille au carton à Bollène pendant qu'elle engrange des sièges à Orange, là où nous avons d'importantes réserves de voix», peste-t-on à la Ligue du Sud, accusant le FN d'envoyer des candidats n'habitant même pas les cantons qu'ils représentent. «Marion Maréchal Le Pen avait déclaré que la Ligue du Sud serait balayée dès le premier tour... Elle s'est trompée.» Contacté, le Front national n'a, de son côté, pas souhaiter faire de commentaires pour le moment."

    Addendum 2 : L'Express explique ce que la Ligue du Sud pourrait proposer en échange d'un désistement à Bollène

     "(...) le FN, lui, ne compte pas offrir le canton de Bollène à la Ligue du Sud sans contrepartie. Les Bompard pourraient-ils dans ce contexte tendu refuser de donner une majorité au FN au sein de l'assemblée départementale? "Visiblement, on a donc quelque chose à échanger!", répond-on malicieusement à la Ligue du Sud. Le message est clair: sans accord, le micro-parti localiste pourrait faire obstacle à la prise de contrôle du Vaucluse par le FN. "On verra en temps voulu mais on accueillera forcément avec un autre regard les autres propositions", fait-on monter la pression à la Ligue du Sud."

    Philippe Carhon