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  • Grand guignol et marionnettes

    Il paraîtrait que les Français, mais aussi la classe politique, à l’instar d’un Manuel Valls ou d’un Alain Juppé,  se mobiliseraient sur les réseaux sociaux pour le maintien des « Guignols » sur canal plus. Des rumeurs laissent entendre que les marionnettes, pourraient  disparaître après 27 années  d’existence.  Certes, cette émission satirique aux gimmicks passablement essoufflés n’est pas toujours très drôle,  les dialogues téléphonés sonnent souvent creux, mêlant  esprit faussement rebelle et anticonformisme de carton-pâte. Seul   Gaspard Proust, dans la lignée d’un Desproges,  a amené dernièrement sur canal plus dans l’émission d’Ardisson  un vent  d’insolence non formatée…  Pourtant les mêmes rumeurs indiquent que ce serait un pur produit de l’idéologie soixante-huitarde, certes déguisé en homme de droite et adoptant le logiciel  néocon, à savoir Nicolas Sarkozy,  qui aurait demandé  le scalp de cette émission. Le président des républicains,  aurait voulu  sa disparition avant la campagne présidentielle, en faisant la demande  à son ami , le financier Vincent  Bolloré, président  du groupe vivendi, maison mère de canal plus.

    Tout cela paraît tiré par les cheveux car cela fait bien longtemps  que canal plus, chaîne dont le socle est constitué de beaufs de gauche et de lecteurs de Libé, est  en voie de ringardisation  accélérée. Ce  n’est plus un média prescripteur de  tendances, y compris  en terme de choix politiques, mais un  simple robinet à films et à matchs de foot. M.  Bolloré, qui est avant tout  un homme d’affaire,  n’a  pas besoin de M. Sarkozy pour constater que  les grandes audiences des Guignols  appartiennent au passé et que les recettes publicitaires  sur cette plage horaire sont à la baisse.

    A la baisse, voire en chute  libre dans les sondages, Nicolas Sarkozy se fait du souci et comme à chaque fois qu’il panique, il tape sur l’opposition nationale. Il a certes de quoi être inquiet puisque les premières enquêtes  placent le FN en tête au premier tour des régionales, loin devant l’RPS,  en PACA, en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en Languedoc Roussillon…

    En réunion publique de soutien à Christian Estrosi hier soir à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), le futur candidat de la droite atlanto-bruxelloise a déroulé la lecture de ses fiches  pour appâter l’électorat droitier, dénonçant pêle-mêle Daech à l’assaut de la « civilisation européenne », le prosélytisme islamiste en France, l’immigration incontrôlée, le PS, l’extrême gauche en Grèce…

    Il  s’est aussi (surtout) élevé contre la porosité existant entre l’électorat de la droite classique et du FN, affirmant s’être engagé dans une «bagarre à mort» avec le Mouvement national. FN qu’il a    accusé comme à chaque fois, mais l’argument est-il encore porteur quand on voit le FN de plus en plus souvent virer en tête lors des élections devant la gauche, de favoriser la victoire des candidats socialistes

    « Nous devons dénoncer les mensonges des socialistes et la démagogie du FN »,  «le changement en région Paca, c’est Christian Estrosi ,et non quelqu’un de la famille Le Pen qui comme Marine Le Pen a découvert il y a trois semaines que son père n’était pas fréquentable…» a-t-il notamment déclaré sans ciller.

    Cette stratégie d’attaque contre le FN n’est pourtant pas la bonne si les partis du Système entendent faire baisser son audience rappelle Paris-Match dans la brève fiche de lecture que le site de l’hebdomadaire consacre au livre du «  sondeur de l’Ifop » Jérôme Fourquet et du sociologue  Alain Mergier,  «Janvier 2015 : le catalyseur»,  dans lequel « ils scrutent l’impact des attentats de janvier sur les électeurs et les sympathisants frontistes».

    «Leur constat, dans la droite ligne des travaux du géographe Christophe Guilluy ou du politologue Laurent Bouvet : ces évènements ont consolidé au sein d’une large part des classes populaires un sentiment déjà très prégnant depuis trois ans d’insécurité économique, physique et culturelle vis-à-vis de l’islam. Et renforcé l’idée que le Front National seul propose une vision du monde globale, structurée autour de la question de l’immigration et des frontières ».

    « Selon Jérôme Fourquet et Alain Mergier, les attaques terroristes du début de l’année ont donc eu pour principal effet de fidéliser et d’arrimer solidement tous les nouveaux pans de l’électorat qui s’étaient tournés vers Marine Le Pen en 2012».

    «  Le FN ne serait que le relais des craintes identitaires des électeurs de la France d’en bas», pas la source. «Marine Le Pen est un haut-parleur, non pas des sentiments des milieux populaires mais des vérités objectives dont ils s’estiment dépositaires (…) Dans ce contexte, les autres partis politiques seraient bien avisés de ne pas laisser au mouvement frontiste le monopole d’un récit national et d’en finir avec les attaques ad hominem. Car l’attaque du porte-voix ne tarira pas la voix. Bien au contraire».

    Mais  pour porter le récit national, pour incarner la France, il faut l’aimer charnellement, de toutes ses fibres, ce qui n’est pas le cas   d’un  Nicolas Sarkozy  qui en est incapable. Et  ce n’est pas nous qui le disons, il  en a lui-même  fait l’aveu à Philippe de Villiers, nonobstant  la politique qui fut la sienne entre 2007 et 2012 et qui  le prouve pareillement

    Mardi, M. Sarkozy a remporté mardi le Grand Prix 2015 du Press Club, Humour et Politique pour sa petite phrase prononcée dans une interview au JDD : «  Pour désespérer de François Bayrou, encore faudrait-il que j’aie un jour placé de l’espoir en lui.» Nous pouvons lui retourner la formule affirme Bruno Gollnisch, laquelle s’applique plus généralement aux autres marionnettes du Système.

    http://gollnisch.com/2015/07/03/grand-guignol-et-marionnettes/

  • Bruno Gollnisch réagi à la décision du tribunal de Nanterre

    Bruno  Gollnisch  était hier soir sur l’antenne de Sud Radio pour un bref entretien  téléphonique, invité à réagir à  la décision du tribunal de Nanterre concernant  Jean-Marie Le Pen

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  • Devoir de mémoire pour les morts d’Odessa du 2 mai 2014

    Le rassemblement a commencé rue d’Odessa à 16 heures. « Nous étions environ une centaine de personnes », raconte Svetlana Kissileva, présidente de l’association Novopole qui a organisé la manifestation. A 17 heures la marche a commencé en direction de l’ambassade ukrainienne. « Des Ukrainiens sont passés en criant dans notre direction : « vous n’avez pas le droit de vous rassembler ! Odessa fait partie de l’Ukraine unie ! » ; « mais ils sont vite partis », dit Svetlana. Les manifestants à la mémoire des victimes d’Odessa ont descendu le boulevard du Montparnasse pour l’ambassade de l’Ukraine. Les gens de l’ambassade s’attendaient visiblement à une grosse manifestation car la police était venue en grand nombre presque supérieur à celui des manifestants. La manifestation a été sous contrôle policière. « Porochenko assassin ! Odessa on n’oublie pas ! », a été scandé devant l’ambassade ukrainienne. André Chanclu, Alain Benajam, Nancy Perreault, une Américaine (qui s’est jointe en tant que citoyenne américaine pour exprimer son désaccord avec la politique mené par le gouvernement de son pays ) ont tenu des discours. Des journalistes des médias russes et indépendants étaient aussi présents comme Perviy Kanal et le journaliste d’Eurasie Express Frédéric Saillot ou encore Agence Info Libre qui suit toues nos actions.

    « Nous avons amené des fleurs pour les déposer devant l’ambassade. La police a demandé l’accord de l’ambassade avant de nous laisser les déposer », relate Svetlana et explique que même pour déposer des fleurs la police a dû longuement parlementer avec l’ambassade pour avoir leur accord ! Puis ne voulant pas déposer les fleurs directement sur les murs de l’ambassade ukrainienne pour montrer la distance à garder en ce jour de deuil et de mémoire, les fleurs ont été accrochées avec des rubans de Saint George sur un arbre juste en face de l’immeuble qu’elle occupe. Même pour pouvoir allumer une petite bougie à la mémoire des victimes la police a refusé ! Cependant les policiers ont dû répondre à des ordres et sont restés courtois en aidant les organisateurs de la manifestation.

    La célèbre pianiste de Kiev, Valentina Lisitsa, se trouvait également parmi les manifestants. Valentina Lisitsa pensait au tout début de la crise en Ukraine que les manifestants de l’Euromäidan étaient venus pour les idées européennes et pour en finir avec les oligarques. « Quand je parlais à mes amis, je faisais même des blagues. Je disais que la Place de la Bastille avait été le premier Maïdan ! » ; « les gens qui manifestaient sur l’Euromaïdan avaient beaucoup d’espoir » ; « j’ai vu la manipulation de cette foule » ; « une guerre civile a été provoquée dans le pays poussant des frères à s’entretuer », explique Valentia Lisitsa dans l’entretien réalisé par le journaliste Frédéric Saillot. Elle est de Kiev et sa famille d’Odessa. Le massacre d’Odessa a été la prise de conscience du drame et des crimes qui se jouent dans son pays. « Les gens qui sont arrivés au pouvoir sont vraiment des criminels », a-t-elle expliqué. Un lobby ukrainien très puissant existe au Canada. Valentina a eu l’interdiction de jouer dans un concert prévu de longue date dans la ville de Toronto à cause de ces critiques sur la politique de Kiev. Valentina Lisitsa a commencé à recevoir des menaces. Elle a ainsi commencé à traduire l’actualité pour informer les gens. En tentant de la rendre au silence, le monde a pris connaissance d’elle et de son action pour la vérité. Censurée, Valentina Lisitsa a publié des photos d’elle avec du sparadrap sur la bouche. « Je pensais que le Euromaïdan était pour défendre les valeurs de la civilisation européenne », dit-elle très visiblement touchée par la tragédie dans son pays. Elle a vu des organisations criminelles manipuler la population contre l’autre.

    Témoignage de Valentina Lisitsa, recueilli par Eurasie Express

    Nous remercions toutes les personnes qui sont venues à la manifestation pour préserver le devoir de mémoire des victimes d’Odessa et des victimes en Ukraine. Les photos de cette journée montrent malgré cette grande tristesse la force et l’espoir pour l’avenir !

    Olivier Renault

    Belle manifestation parisienne organisée par NOVOPOLE (qui enregistre de nombreuses adhésions) pour commémorer les suppliciés d’ODESSA, avec la présence inattendue de Valentina Lisitsa, cette grande pianiste qui allie charme et courage et qui vient de rejoindre notre mouvement dans ce combat contre l’obscurentisme et pour l’humanisme. Les parisiens ont pu entendre scander : « Poroshenko assassin, Hollande complice » ou bien « Massacre d’Odessa on n’oublie pas ». Cet événement a été largement couvert par les grands médias russes et largement méprisé comme d’habitude par les nôtres sans doute affairés à Monaco?. Merci à tous nos amis qui ont fait le déplacement (pour certains de très loin). C’est ainsi que nous leur montrerons notre pugnacité et la justesse de notre combat.

    André Chanclu, secrétaire général de Novopole

    Nous avons vécu de grands moments au cours de cette manifestation en commémoration du massacre d »Odessa.

    La descente du boulevard Montparnasse banderole et drapeaux flottants au vent sous nos cris « Porochenko assassin » Hollande Fabius complices « .

    La rencontre fortuite avec une jeune femme d’Odessa qui s’est jointe à notre manifestation. La prise de parole émouvante de Nancy Perrault citoyenne des USA. La rencontre avec la pianiste étasunienne d’origine ukrainienne Valentina Lisitsa qui nous a évoqué son combat pour la vérité outre atlantique.

    Soulignons également que la police nous fut sympathique car il ne nous était pas permis selon notre autorisation de venir sous les fenêtres de l’ambassade d’Ukraine gardée par un fort contingent de police. Pourtant nous avons poussé jusque là. Nous avons alors négocié avec la police de pouvoir nous en éloigner seulement que de quelques mètres ce qui fut accepté. Nous avons également négocié la possibilité de déposer des fleurs devant l’ambassade en hommage aux victimes d’Odessa ce qui fut accepté.

    Finalement j’ai remis au chef des policiers présents un ruban de Saint Georges qu’il a accepté et mis prestement dans sa poche.

    Jusqu’à la prochaine manifestation.

    Alain Benajam, secrétaire général de Novopole

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  • La pédagogie Montessori

    France 2 s’est intéressé à la pédagogie Montessori :

    Michel Janva

  • Cette petite "révolution des habitudes et des attitudes" que chacun peut faire...

    Non loin de Dreux, il y a une petite ville, Houdan, dans laquelle j'aime parfois me retirer quelques heures, en particulier pour lire en face de cette église qui, en fait, est sans doute ma préférée en Yvelines. Sa façade extérieure porte une inscription républicaine des années de la Terreur, éminemment robespierriste : « Le peuple français reconnoit l'existence de l'être suprême et de l'immortalité de l'âme », tandis que l'intérieur est d'une grande beauté, toute couverte des poussières du temps, et baignée d'une lumière dans lesquelles elles semblent flotter comme le souvenir des âmes envolées. J'y ai passé, et j'y passe encore, des heures à méditer, à prier bien sûr, mais aussi à lire, saluant les rares visiteurs ou paroissiens (ou pèlerins !) qui s'aventurent dans ce lieu où souffle doucement et silencieusement l'esprit...

    Ce matin, en arrivant à Houdan, j'ai constaté avec dépit que la librairie du lieu était « définitivement fermée » : ainsi, pour acheter son journal, faudra-t-il aller jusqu'à Dreux ou Anet, ou se rendre dans une grande surface pour se fournir en littérature quotidienne... En fait, cette situation est celle de nombreux villages, bourgs et petites villes de France d'aujourd'hui, et c'est bien dommage ! On évoque souvent la disparition des services publics dans le monde rural, et les bureaux de poste se font rares dans nos campagnes. Mais les poissonneries, boucheries artisanales et autres épiceries, elles aussi, ont souvent baissé définitivement le rideau, et les cafés, parfois derniers points de convivialité, sont aussi en voie d’extinction : les communes rurales (ou rurbaines) ressemblent de plus en plus à des villages-dortoirs, et il m'est arrivé de traverser des territoires de Normandie ou des alentours de Chartres sans voir âme qui vive, même si, derrière les volets clos, j'apercevais la lueur des téléviseurs en fonctionnement... Une tristesse profonde, mêlée à une rage parfois à peine contenue, m'envahit lorsque je parcours ces déserts sociaux apparents, souvent cernés de lotissements qui se ressemblent tous, de la Bretagne à l'Île de France, et qui débouchent sur des zones commerciales froides et bétonnées dans lesquelles se pressent des consommateurs oublieux de toute mémoire et soucieux de ne pas entendre les autres ni de leur parler... Où est l'âme de nos campagnes ? Où est la convivialité ?

    Se lamenter sur ce qui disparaît ne le fait pas forcément réapparaître : c'est maintenant qu'il faut agir et réagir, avant qu'il ne soit trop tard pour ceux qui restent, comme ce café dans lequel j'écris cette note ! En période de vacances, prenons le temps, pour ceux qui se plaignent de ne pas en avoir assez d'ordinaire, de fréquenter les villages, les bourgs et les petits centres-villes, d'y acheter nos victuailles, d'y prendre le journal, d'y savourer un café (à 1,20 à Houdan, et guère plus cher, voire encore moins, à Lancieux ou en Mayenne...) en discutant avec quelques inconnus ou avec le cafetier. Désertons (pour ceux qui les fréquenteraient, parmi les lecteurs...) les centres commerciaux, les « hypers » et les chaînes de restauration rapide ! Abandonnons les sites marchands sur la toile, et prenons le temps de pousser la porte des librairies, de fouiller dans les boîtes des antiquaires, de traîner dans les vide-greniers villageois, etc. Tout cela peut sembler dérisoire et, pourtant, cela ne l'est pas, loin de là ! Cette petite « révolution des attitudes et des habitudes », que certains font déjà toute l'année, est réalisable par tous...

    D’ailleurs, je vous écris de ce petit restaurant qui propose des plats « faits maison » à la fois simples et variés, et qui prouve aisément que la qualité peut être conciliée à la quantité, avec la passion du travail bien fait et du service des autres... Et ce qui est vrai à Houdan l'est aussi à Versailles, comme à Rennes ou à Lancieux, et bien ailleurs !

     

    Face à moi, à cette heure, tandis que le café refroidit dans la tasse, cette formule robespierriste que j'évoquais plus haut, « L'immortalité de l'âme » : c'est aussi, au-delà de toute théologie, un appel à préserver celle de nos villages, de nos campagnes, de notre pays, « l'âme de notre France »...

    Post-scriptum : je rassure mes lecteurs habituels : je ne suis pas devenu robespierriste ! Mais je reste ce royaliste qui n'hésite pas à citer et à revendiquer ce qui peut, même de l'autre côté de la barricade, servir la compréhension et l'action de la France. Cette formule de Robespierre ne me fait pas peur, et, d'ailleurs, je la trouve, au moins pour son passage sur l'âme, éminemment « contre-révolutionnaire »...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1233:cette-petite-qrevolution-des-habitudes-et-des-attitudesq-que-chacun-peut-faire&catid=49:2015&Itemid=60

  • Djihadisme : Valls découvre la lune

    Il aura fallu le surgissement en France du rituel macabre et sadique de la décapitation qu’affectionnent les djihadistes (tout comme les « héros » de la Terreur de 1793, qui vouaient un culte à « sainte guillotine »… ce qu’oublient de rappeler aujourd’hui les zélotes des « valeurs républicaines », victimes sans doute d’amnésie…) pour que Valls semble se rendre à l’évidence, en déclarant le 28 juin, lors de l’émission « Le Grand Rendez-vous » d’Europe 1-Le Monde-i-Télé : «La menace va être constante à son niveau très élevé et dans le temps. Nous ne pouvons pas perdre cette guerre contre le terrorisme, contre l’islamisme radical, contre le djihadisme (…) parce que c’est au fond une guerre de civilisation ».

    Il a justifié ainsi cette déclaration : « Un responsable gouvernemental doit être lucide et faire partager cette lucidité à son peuple (…) Il faut toujours dire la vérité, être lucide et utiliser les mots qui s’imposent » (entretien publié par Le Monde du 30 juin). Le moins qu’on puisse dire est qu’il en aura mis, du temps, pour devenir « lucide »…

    Mais, du coup, il s’est attiré les foudres des moralistes professionnels du Monde, ces flics de la pensée toujours à l’affût du moindre dérapage « antidémocratique ». Le torchon qui sert de journal officiel-bis aux hiérarques du Système a donc mobilisé l’un (ou l’une ? La signature « Gaïdz Minassian » ne nous éclaire pas sur cette question à vrai dire sans intérêt) de ses plumitifs pour pondre un laborieux réquisitoire sur ce pauvre Valls, qui n’en demandait pas tant. Quel crime a-t-il commis ? Eh bien, son utilisation du terme « guerre de civilisation » est, nous dit-on, « singulière » car son propos « reprend la thèse des néoconservateurs américains ». Il crée d’ailleurs « un embarras à gauche » et le hollandiste Julien Dray (exemple type de l’ex-gauchiste reconverti dans la défense du Système néo-libéral capitaliste… qui paie bien ses hommes de main) a lancé un avertissement : « Il y a des raccourcis idéologiques auxquels il faut faire très attention ». Eh oui, Manuel, fais gaffe, tu dérapes… Tu oublies le credo maso que ressasse, parmi d’autres, Bertrand Badie, professeur à Sciences Po, qui récite son catéchisme : la cause des maux que subissent les sociétés occidentales est « dans l’incapacité de certaines sociétés à se construire dans la mondialisation, et dans les échecs des sociétés occidentales où les défauts d’intégration aboutissent à des expressions de violence ». 

    Ce pauvre type illustre parfaitement le déni de réalité caractéristique de la schizophrénie qui frappe les idéologues de gauche. Et dont on a une illustration avec l’attention accordée aux dérobades de l’assassin par certains media (dont Le Monde, encore lui, bien sûr, qui consacre le titre d’une pleine page de son édition du 30 juin aux« motivations troubles de Yassin Salhi »). Ce qui signifie qu’on prête de l’attention à cet amateur de tête coupée lorsqu’il explique son geste par deux engueulades, l’une avec son employeur et l’autre avec son épouse, accusée « de ne pas être assez religieuse ». Celle-ci s’en est bien tirée : elle a encore sa tête. L’employeur, par contre… Mais il y aurait là le geste d’un « déséquilibré ». Dont le cas devrait être traité, n’est-ce pas, de façon purement psychiatrique. Avec traitement ad hoc puis, au bout d’un certain temps, les éminents psychiatres ayant décidé que leur patient ne posait plus de problème, celui-ci, une fois relâché dans la nature, aurait toute latitude d’illustrer à nouveau sa passion pour les couteaux de boucherie…

    Il y a cependant, par rapport à ce beau scénario que vont certainement utiliser les avocats du soi-disant dingue, un léger obstacle. En effet le rituel utilisé par l’égorgeur est sans ambiguïté : il a pris soin d’encadrer la tête coupée de son employeur de deux drapeaux portant l’inscription de la profession de foi de l’islam, la Chahada : « Il n’y a de Dieu que Dieu et Muhammad est son prophète ». Par ailleurs en envoyant à un autre fou d’Allah un « selfie » où il prend la pose à côté de la tête coupée de sa victime, ce Yassin Salhi dont ses anciens voisins disent qu’il était « très sympathique » (sic) prouve qu’il a appliqué à la lettre la consigne donnée par l’Etat islamique (EI) dans un message audio : « Ô moudjahidines, où que vous soyez, allez et faites du ramadan un mois de désastres pour les infidèles ». Il faut s’appeler Valls pour découvrir qu’il y a là, peut-être, un problème…

    http://www.terreetpeuple.com/282-reflexion/actualite/1259-djihadisme-valls-decouvre-la-lune.html

  • Ces politiques français apprivoisés par le Qatar pour 10 000 euros

    Un livre confidentiel, distribué par l'ambassade du Qatar à ses amis, recense les politiques français qui ont eu le privilège de recevoir un prix de 10000 euros des mains de l'ambassadeur. De Villepin à Delanoë, de Lang et Vedrine à Plantu.
    Ainsi donc, François Hollande accompagné de son chambellan Fabius, a signé au Qatar la vente de vingt-quatre avions « Rafale ». Après avoir discrètement bu sa honte, sourire commercial aux lèvres, le Président normal s’en va honorer une dictature, la relevant par son geste au rang des États fréquentables. Pas grave que la clique de l’émir de Doha, via la « zakat », la charité islamique, finance un terrorisme que Hollande et Vals affirment combattre. Pas plus grave que le Qatar sponsorise l’islam radical, versus wahhabite, dans nos banlieues. Doha vaut bien une messe. Basse où l’on susurre des mots d’amour à l’oreille de Tamim : « Tu as de beaux yeux en or, tu sais ». Pauvre François qui « déteste les affaires et l’argent ». Qui pense à cette souffrance qu’il offre au ciel pour la rédemption du chômage en France. A quelques mètres de ces mains qui, d’un stylo plume or, vont sceller le contrat « Rafale », derrière un haut mur, Mohamed Al Ajami est là. Il a tout son temps et peut attendre : quinze années de prison pour avoir écrit un poème qui a déplu à l’émir, ça apprend la patience. 
    Pas grave. Hollande, expert en contrepèteries et petites blagues n’entend rien à la poésie. Et le français Jean-Pierre Marongiu, « retenu » à Doha depuis deux ans ? Lui aussi va entendre les flonflons du bal. Mais il est acquis que « son cas ne sera pas évoqué ». Quand il s’agit de Droits de l’Homme, s’il le faut, Hollande sait se montrer aussi flexible qu’un tuyau de douche. Ou à géométrie variable, comme un chasseur bombardier. 
    Une dictature masquée 
    Ce qui est étrange, dans son rôle de VRP, c’est la versatilité de notre Président. Un jour il refuse de livrer à Poutine un Mistral, bateau commandé et partiellement payé, le lendemain il se déguise en mamamouchi pour l’avenir des avions de Dassault… Vous allez objecter que la France des Droits de l’Homme ne peut commercer avec le « néo-tsar » Vladimir... Pourquoi pas. Alors parlons chiffres, pas en euros ou dollars, mais en indice de liberté. Selon le classement mondial des démocraties dans le monde, la Russie termine la course en 117e position,alors que le Qatar se classe 138e entre le Kazakhstan et la Biélorussie. Qui sont de solides références. 
    Pour faire court, rappelons que le Qatar n’a pas de comptabilité publique, la caisse de l’État est celle de la famille régnante. Il n’est pas doté d’une constitution puisque Dominique de Villepin, chargé de la besogne avec, espérons-le une avance sur salaire, n’a toujours pas eu le temps de la rédiger. Les lois sont de circonstance, et les jugements aléatoires, prononcés par des magistrats qui sont des mercenaires étrangers obéissant au palais. La presse n’existe pas et la liberté donc pas d’avantage. Pour tout dire : Hollande met les pieds dans un monde assez peu « Charlie ». Pour mémoire, citons les centaines de milliers d’ouvriers étrangers, et exploités dans conditions dignes de l’esclavage, pour l’édification du paradis qatari. 
    Pourquoi une telle mystification est aujourd’hui possible. Celle de nous faire croire que la Qatar est le phare du « modernisme arabe », tellement nimbé de l’esprit des « Lumières » que, dans un bras de fer contre l’émir, Diderot pourrait aller se coucher. J’ai sous la main une Bible secrète qui explique comment, de connivence avec Doha, nos édiles français ont fabriqué le masque qui cache la vraie nature de cette dictature, telle un aimable « Larva » du carnaval de Venise.L’ouvrage, la fameuse « Bible » a été éditée chez Michel Lafon. Elle s’intitule sobrement : « Qatar-France, une décennie de diplomatie culturelle 2003-2013 » mais ne le cherchez pas en librairie, l’usage en est réservé aux amis. 
    Les lauréats de l'ambassadeur 
    Pour attraper des mouches, même volontaires pour leur capture, le Qatar utilise trois sortes de miel. Les appâts sont différents Prix remis à des personnalités éminentes, ou à des groupes méritants. On compte ainsi, remis à Paris par l’ambassadeur Al Kuwari, le Prix de poésie Max Jacob… Mais il va rester marginal dans ce micro pays où le destin des rimeurs est la prison. Peu de rêveurs seront récompensés par les lauriers de ce pauvre Max Jacob qui ne méritait pas cette infamie posthume. Comme une seconde mort. 
    Non les prix lourds, lâchés en chaine et lestés d’un chèque de dix mille euros, s’intitulent « Doha capitale culturelle arabe » ou encore « Solidarité ». Cette dernière récompense étant également soutenue par EADS. Après la préface écrite en langue de chêne par un nègre méritant, mais signée de l’ambassadeur, viennent assez vite, comme la tique sur le chien, deux autres textes introductifs de deux politiques qui ont, jusqu’à l’eau, mouillé le maillot pour Doha. J’ai citéJack Lang, et Renaud Donnedieu de Vabres. Gauche droite ou droite gauche, c’est comme on veut. Ces deux-là sont comme un bol, ils n’ont pas de sens. Lang tire la première salve, y va de son extase. Le Qatar ? « Un pays de raffinement, d’ouverture et de créativité »… Ici le raffinement n’est jamais loin du raffinage. Donnedieu de Vabres, marquant Jack à la culotte, nous plante « La culture est un respect, une liberté et un devoir »… Parler de liberté dans l’ambassade du Qatar c’est causer corde dans la maison d’un pendu. RDDV, en forme, insiste « Il faut bâtir un arc-en-ciel où se conjuguent les talents, les origines, les perspectives, les contraires et les différences, au lieu de laisser s’antagoniser (sic) les peurs, les rancœurs et les haines, qui sont les réponses de plus en plus ordinaires et banales à la crise ; le terreau nauséeux dans lequel prospère intégrisme fanatisme et racisme » RDDV ose ! Il parle « d’intégrisme » dans la chancellerie qui représente Qaradawi, l’imam qatari qui fouette les femmes –mais avec discernement- et regrette qu’ « Hitler avec les juifs n’ait pas fini le travail »… Bravo Renaud votre bassesse mérite un Prix, vous l’aurez. Une fois encore dans ce « livre », plaignons les « nègres », les malheureux qui ont été contraints, esclaves du mensonge, d’écrire ces flagorneries à la brosse à reluire. 
    En 2010 les petits malins qui ont flairé que le Qatar peut être un loto où tous les numéros sont gagnants, ne sont pas encore nombreux. Les stars ne sont pas encore au balcon et l’ambassadeur Al Kawari doit se contenter de distribuer ses Prix à des joueurs de troisième division. Ainsi les premiers lauréats de « Doha capitale culturelle arabe » sont-ils de sublimes inconnus. J’ai cité le professeur Mohamed Arkoun, professeur émérite de pensée islamique et Jean-Philippe Bras directeur de l’Institut de l’Islam. Ce Bras est bien petit. Mais nous ne sommes qu’à l’échauffement. Tahar Ben Jelloun, l’éternel arabe de service et Edmonde Charles-Roux, qui fait si chic sur le canapé du salon, arrivent très vite. Comme Paul Mongin, un « nouveau philosophe » sans chemise décolletée. 
    Avec les mois les « hirondelles », surnom jadis donné aux amateurs de cocktails mondains, se refilent l’adresse de l’ambassade qui donne sur l’Arc de triomphe. Pas de champagne mais les petits fours sont grands L’affiche devient de plus en plus people et politique et l’on se demande comment, sans doute pris par l’ivresse du désespoir, le merveilleux Emmanuel Todd se fait épingler par le chalut de la rue de Tilsitt. Pour avoir « levé plusieurs méprises sur les trajectoires respectives de l’Occident et de l’Orient musulman »… 
    Autres récipiendaires en pleine déprime, tombé là car il pensait y retrouver Marx ou Jésus, Régis Debray. Quand on le voit sur la photo, quand le mal est fait et le Prix remis, on sait qu’il marche sur des oursins et souhaiterait être ailleurs. Les notes de couvreurs ou de plombiers, souvent salées, peuvent donc vous conduire à accepter le Prix Doha. Nihil obstat : Régis va en paix. Et Jean Daniel, alors ! Notre Camus ressuscité, va lui aussi faire le chemin de Doha… Sans doute au titre des grandes consciences nécessiteuses. Le Nouvel Observateur est un monastère et il faut bien s’évader pour rire un peu. 
    Quand vient le tour « d’un des plus grands architectes du monde », Roger Taillibert, nous rentrons dans la quatrième dimension, celle du copinage et du renvoi d’ascenseur. Ce qui est logique pour un homme du bâtiment. Taillibert construit des stades à Doha et, puisqu’il n’est pas ingrat, il fait la pub du Qatar à Paris. Comme ce personnage est, bien sûr, membre de l’Académie des Beaux-Arts, il fait un lobbying suffisant pour que Cheikha Moza, femme préférée de l’émir et mère de Tamim, le prince aujourd’hui aux commandes, soit admise au sous la coupole. Et, le 24 juin 2009, sous les yeux pétillants du président Sarkozy la splendide première épouse (il en existe trois autres restées à la maison) fait un long discours. Ni la cheikha ni le pauvre Sarko ne comprennent ni ne connaissent le sujet. Il s’agit d’un hommage à Giörgy Ligeti, l’immense musicien qui a occupé le fauteuil de la reine avant elle. Pour un habitué de la gratte de Carla, c’est la barbe. Mais la barbe n’est-elle pas le symbole du Qatar ? 
    Ça y est, les politiques se bousculent et ont trouvé la route de l’ambassade comme le dromadaire celle du puits. Si les plus malins échappent à l’embuscade, celle de recevoir un prix que l’on sait infamant, ils sont quand même là pour applaudir. Il faut connaitre la règle, et savoir que, dès la récompense attribuée, la photo de l’impétrant est clouée au mur d’un couloir de la chancellerie. Elle vient tenir compagnie aux autres fédérés de Doha qui sont déjà là, comme dans un mausolée à la soviétique. Recevoir 10 000 euros ne se fait pas impunément, ça laisse des traces. Dans notre livre d’or publié par Lafon et sur les murs. 
    Dans le lot des politiques les plus malins, ou les moins c’est comme on veut, nous trouvons, en tête, le plus excellentissime ami du Qatar : Dominique de Villepin. Lui c’est la famille ; d’ailleurs il a hébergé une fille de l’émir quand celle-ci faisait des études dans le si dangereux Paris. Dominique a son rond de serviette en or massif, gravé à son chiffre, dans la salle à manger de l’émir, quel qu’il soit. Je l’ai dit, Villepin, bradeur d’autoroutes en France, est chargé d’écrire au Qatar une constitution aux petits oignons. Regrettons que, pour ce faire, le temps lui manque plus que l’argent... 
    Dans les filets nous trouvons aussi un vieux poisson, Michel Rocard qui a des frais d’orthophoniste, et aussi le sublime Hubert Védrine. Ah ! Hubert. Arrivé à l’Élysée par Mitterrand, qui était un ami de son papa à Vichy, voilà notre humaniste aujourd’hui chez LVMH dont le V est celui de Vuitton, un homme qui aimait le Maréchal. Donc Hubert a un tropisme qatari, sans doute est-il pécheur de perles ? 
    Comme le lecteur est étourdi et pressé, on demande maintenant aux journalistes d’écrire des papiers courts. En plus ça peut éviter des bêtises. Je vais donc procéder par rafle. Prié de se rendre sur le podium de Doha, nous allons trouverMonique Papon, sénatrice et adjointe au maire de Nantes Jean-Marc Ayrault. Un homme pourtant avisé qui a un jour déclaré : « moi, avant d’aller au Qatar, je me méfierai »… Eh bien sa coadjutrice n’a pas cette délicatesse. Disons que le coût de la jolie mosquée construite près du siège des biscuits Lu vaut bien une courbette. Pour l’occasion, Gérard Larcher, le vétérinaire de Rambouillet, mais aussi président du Sénat, vient faire sa visite. Passons vite aussi sur le cas deMaurice Leroy, un homme de conviction passé de l’extrême gauche à l’extrême centre, ce qui est plus proche de l’assiette au beurre. Leroy, que nous pourrions appeler Le Emir est un fou de Doha. Comme Johnny l’est du Tennessee. C’est mieux que de collectionner les étiquettes de camembert. Frédéric Mitterrand, Bertrand Delanoë, passent sous les fourches de l’ambassadeur. Pour convaincre Delanoë que le massacre de l’hôtel Lambert, chef d’œuvre architectural de l’île Saint Louis acheté par le Qatar, est vraiment indispensable, un voyage à Doha sera nécessaire. Bébert en reviendra convaincu. Doha c’est comme Lourdes, ça fait des miracles. 
    Doha, souk de Rafale 
    Dans l’intervalle, le Qatar étant devenu un must, l’employé diplomate de l’émir distribue des récompenses plus discrètes mais bien utiles. Des rafales de prix attribués à des associations de banlieues qui ont toutes la qualité de ne pas être hostiles à l’islam radical. 
    Pour finir sur une note d’humour. Nous allons évoquer le plus grand caricaturiste de tous les temps : Jean Plantu. Un journaliste qui, quoi qu’il arrive, trouve que Le Monde va bien. Oui, le coriace, l’inexpugnable Plantu montrant déjà son esprit Charlie va empocher le Prix Doha. Musique ! 
    Après de tels efforts, que son excellence l’ambassadeur soit loué (il sévit maintenant à Washington), comment voulez-vous qu’au nom de la modernité du Qatar, et de celle de sa chaîne de télé Al Jazira (tenue par des intégristes religieux), nos députés et sénateurs refusent de voter une exemption de l’impôt sur les plus-values immobilières touchées par le Qatar en France ? La seule, pauvre malheureuse, qui n’a rien compris à ce bonneteau politique, c’est la députée socialiste du Finistère Chantal Guittet. Il faudrait songer un jour à lui dresser une statue. Alors que ses collègues rentrent de leurs séjours à Doha avec une mine harassée, minés par le travail des « colloques », elle, en est revenue épatée : « A Doha, je n’ai rien compris. Je suis venue pour un Forum mais nous n’avons fait que manger et visiter les souks ». Voilà, tu l’as dit Chantal, le Qatar c’est le souk. 
    Bonne journée donc à François Hollande et son appareil magique, celui qui sert à mesurer les Droits de l’Homme. Bonne journée à Laurent Fabius dont le meilleur ami, l’avocat Jean-Michel Darrois, avait un grand projet de fonds d’investissement, en commun avec Doha, Nicolas Sarkozy et Stéphane Courbit. Entre deux thés à la menthe, il n’y a pas de mal à faire des projets. Dommage que Nicolas, le frère de tous les émirs, n’ait pas été invité à la signature-partie. Doha, il connait c’est son sponsor. En sa présence on aurait pu évoquer le bon vieux temps. Comment Sarko et l’émir d’alors, le papa de Tamim, ont attaqué la Libye comme dans un hold-up. Pour en faire ce que ce pays est aujourd’hui, un chaos. A propos, que sont devenus les milliards que le naïf Kadhafi avait entreposés dans une banque de Doha ? Le prix d’un paquet de Rafales ? 

  • Christianophobie : plus de 160 lieux chrétiens touchés au premier semestre

    ... en France.

    Michel Janva

  • "Les monarchies offrent un regard différent sur le mode de gouvernement."

    " Les monarchies offrent un regard différent sur le mode de gouvernement. En Europe, les citoyens sont de plus en plus méfiants à l’égard du politique qui apparaît comme un monde tourné sur lui-même, sclérosé. La monarchie est le symbole de la continuité de la nation et du pouvoir. Elle joue un rôle rassurant en période de crise, comme en Belgique où pendant deux ans, le pays a été sans gouvernement. Elle peut incarner la résistance, comme en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale, ou être un relais vers la naissance de la démocratie comme en Espagne en 1975. La monarchie est un atout : elle offre un niveau supplémentaire d’organisation constitutionnelle qui permet un rapport plus serein au pouvoir. " (source DNA / photo Europe1)

    M. Vincent Meylan, Chef du service Royautés à Point de vue,

     

    dans Les dernières nouvelles d’Alsace

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-monarchies-offrent-un-regard

  • Hollande en Afrique : a beau mentir qui va au loin

    Reçu hier en grande pompe au Bénin, le président de la République française poursuit aujourd’hui et demain une tournée africaine qui le conduira successivement au Cameroun, où il rencontrera son collègue Paul Biya, puis en Angola, où il sera accueilli par le président Dos Santos.

    Ce faisant, François Hollande inscrit ses pas dans les traces de tous ses prédécesseurs depuis Charles de Gaulle. Sur le continent noir, il ne sera pas plus que ceux-ci le représentant des valeurs qu’est censée incarner la France, mais le commis voyageur de ses intérêts.

    Il serait puéril de s’en étonner, et inutile de s’en scandaliser. La diplomatie ignore la morale et le réalisme y prévaut depuis toujours sur les considérations éthiques, humanitaires ou simplement démocratiques. Le sous-sol angolais regorge d’hydrocarbures. Le président camerounais a fortement contribué à la libération d’une famille française prise en otage par Boko Haram. Ses forces armées, aux côtés de l’armée tchadienne, participent à la lutte contre la secte djihadiste. Son pays est une base arrière de l’opération Sangaris. On comprendra aisément, dans ces conditions, que le chef de l’État français ne soit pas plus regardant que ses devanciers et que ses homologues étrangers sur les voies et moyens par lesquels M. Biya et M. Dos Santos ont accédé et se maintiennent au pouvoir, le premier depuis trente-sept, le second depuis seulement trente-six ans.

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