Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Panique au ministère de l’Intérieur

    C’est la panique au ministère de l’Intérieur et personne ne peut s’en réjouir car cela n’est pas rassurant du tout. Jusqu’à maintenant, les attentats terroristes islamistes portaient la marque de djihadistes ayant séjourné en Syrie, en Iraq, au Yémen ou en Afghanistan. Or, voilà que Yassin Salhi, l’auteur de l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier en Isère, fait voler en éclats un tabou. Oui, les salafistes présents sur notre sol et dont l’influence grandit dans les mosquées peuvent aussi passer au terrorisme par décapitation, type Daech. On les pensait radicalisés religieusement mais inoffensifs. On avait « oublié » qu’il s’agit d’un mouvement sunnite revendiquant un retour à l’islam des origines fondé essentiellement sur le Coran et la Sunna (charia). Et patatras, nous voilà dans la mouise. Il ne manque plus que la survenance d’un attentat dont l’auteur sera un « migrant » envoyé par Daech, inconnu des services de renseignement – événement fort probable – et la panoplie sera complète.

    Notre inquiétude est légitimement accrue par le manque total d’indignation collective, claire et forte des musulmans de France, genre manifestation du 11 janvier, concernant la décapitation de Saint-Quentin-Fallavier. Aucun communiqué, non plus, sur le site du CFCM. Même les Français semblent résignés et faire preuve d’une résilience coupable.

    Lire la suite

  • Les gouvernants occidentaux ne feront rien pour sauver les chrétiens d’Orient

    Spécialiste de l’histoire des idéologies et des mentalités religieuses, directeur de recherche honoraire au CNRS, le médiéviste Jean Flori considère que comparer les croisades d’hier au djihad d’aujourd’hui n’a pas de sens. Extrait d'un entretien à La Vie :

    "La comparaison entre croisades d’hier et djihad d’aujourd’hui est-elle pertinente ?

    Non ! La seule comparaison valable à laquelle on peut procéder concerne les différences existant entre la formation de la croisade « chrétienne » et celle du djihad musulman pendant la même période (du VIIe au XIIe siècle). Dans le christianisme latin, la valorisation puis la sacralisation de la guerre ont eu lieu lentement et en totale contradiction avec le pacifisme radical de Jésus et des premiers chrétiens. Dans l’islam, en revanche, la guerre est naturelle dès l’origine, le Prophète étant à la fois chef d’État et chef de guerre. Cette comparaison révèle aussi des nuances importantes : le djihad avait pour but de « dilater » les territoires musulmans à partir des Lieux saints initiaux, à savoir La Mecque, Médine et Jérusalem. C’est une guerre de conquête. La croisade, elle, intervient au XIe siècle, alors que l’Occident chrétien est assiégé. C’est une entreprise de reconquête de Jérusalem, premier des Lieux saints de la chrétienté, à une époque où le pèlerinage a pris une dimension importante dans la spiritualité chrétienne latine.

    Le djihad est décrit par certains extrémistes comme une réponse, neuf cents ans plus tard, aux croisades. Cet argument est-il, selon vous, largement partagé par les musulmans d’Orient ?

    Les « extrémistes » qui font régner la terreur coupent la tête des juifs, des chrétiens ou des musulmans ne partageant pas leur « foi », ont une conception simpliste de la culture et de l’histoire. Pour eux, tout ce qui n’est pas islamique doit disparaître : monuments, écrits ou êtres vivants. Ils veulent ignorer que de nombreux peuples autochtones d’Orient étaient déjà chrétiens avant la conquête musulmane, a fortiori bien avant les croisades.La persécution exercée actuellement sur ceux-ci par les djihadistes ne fait qu’accélérer leur génocide sans que l’Occident intervienne ; il ne faudrait pas mécontenter nos « alliés » musulmans, à savoir les Turcs, auteurs du génocide des chrétiens arméniens, l’Arabie saoudite et le Qatar, proches des djihadistes, où sévit la charia et où la possession de la Bible est passible de mort

    [...] Dès la conquête des territoires chrétiens d’Orient par les armées musulmanes du VIIe siècle, ces populations ont subi des périodes de soumission protégée alternant avec des périodes de persécution et d’exclusion.La croisade leur a semblé une libération, mais ils ont vite déchanté. La précarité de leur situation a repris après l’échec des États croisés. Elle s’est accentuée avec la malencontreuse intervention militaire en Irak sous George W. Bush. Leur persécution n’a cessé de croître depuis. Les progrès des djihadistes accélèrent leur génocide sans émouvoir les États européens, qui cherchent à s’en laver les mains. L’Italie, débordée par les migrants fugitifs, ne reçoit même pas leur aide financière !

    À quoi tient, selon vous, cette « frilosité » des États européens à l’égard du sort réservé aux chrétiens d’Orient, et du djihadisme en général ?

    Les gouvernants occidentaux avouent tous qu’ils ne feront rien pour sauver les chrétiens d’Orient. Leur disparition programmée est déjà inscrite aux « profits et pertes ». On constate la même dérobade devant le péril djihadiste. Chaque État cherche à ne rien faire – c’est trop coûteux ! – et laisse les autres s’engager. En France, nos politiques de tous bords semblent ne pas avoir réalisé que les djihadistes gagnent du terrain et des adeptes ; ils ne menacent pas seulement les juifs et les chrétiens d’Orient, mais aussi ceux d’Occident, et même les musulmans « modérés », que d’ailleurs on entend trop peu condamner les exactions de leurs coreligionnaires."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sarkozy est «sourd» et «aveugle» aux critiques de son camp

     Quand je n’entends pas, c’est que je fais semblant d’être sourd. Quand je ne vois pas, c’est que je fais semblant d’être aveugle. Mais ça n’aura qu’un temps… » Ce samedi, Nicolas Sarkozy a profité de son discours à la Fête de la violette pour faire passer un message à ses détracteurs issus de son propre camp. L'assistance était toute acquise à sa cause puisque ce rendez-vous, organisé depuis trois ans à La Ferté-Imbault (Loir-et-Cher) est à l'initiative de la Droite forte, un courant de l'ex-UMP clairement pro-sarkozyste.

    Le président du parti Les Républicains n’a pas économisé ses mots pour dissuader quiconque de s’opposer à son ambition pour la présidentielle de 2017 : « qu’il n’y ait qu’un seul candidat au nom de la droite républicaine et du centre. Pas deux. ».

    Le temps d’ici à cette échéance « va être beaucoup plus difficile que vous l’imaginez, parce que les forces alliées contre nous vont se coaliser », a lancé le président de l’ex-UMP au cours d’un discours de plus de quarante minutes, à La Ferté-Imbault (Loir-et-Cher), devant 3.500 personnes – selon les organisateurs. « La seule chance de l’alternance, c’est nous, nous les Républicains et nos alliés de l’UDI », a déclaré l’ex-chef de l’Etat en martelant l’importance du rassemblement et de l’unité : « Il va falloir se serrer les coudes, être forts, courageux, il va falloir être totalement déterminés. 

    Alexis Tsipras sera «obligé de partir» si le oui l'emporte au référendum

    S’il y en a un auquel Nicolas Sarkozy n’a pas lancé de fleurs en cette Fête de la violette, c’est François Hollande. « Les Français ont vu ce qu’il en était du président normal. On savait bien que ce ne serait pas terrible mais je dois dire qu’on a été surpris malgré tout », a-t-il taclé.

    Le chef du parti Les Républicains a évoqué la crise grecque en reprochant à l’actuel chef de l’Etat français et au gouvernement de n’avoir « ni plan A, ni plan B » sur cette question. « Monsieur Hollande dit qu’il faut chercher des compromis. Certes, mais pas avec n’importe qui et pas n’importe quel compromis », a-t-il insisté.

    En poursuivant sur le même sujet, Nicolas Sarkozy a affirmé que le Premier ministre grec, Alexis Tsipras sera « obligé de partir » si le « oui » s’impose au référendum de dimanche. Et si les Grecs plébiscitent le non, Sarkozy redoute que Tsipras revienne « négocier avec ses partenaires européens avec un mandat encore plus dur que celui d’avant le référendum. (…) Voilà pourquoi je dis qu’aujourd’hui, la question est moins de savoir comment protéger la Grèce que comment on protège les 18 autres pays de la zone euro. »

    source : 20 Minutes avec AFP :: llien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFypuklZyzlerNgzM.shtml