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  • Rassemblement du FN du 1er mai

    À un an de l’élection présidentielle, le rassemblement organisé par Marine Le Pen à l’occasion du 1er Mai devra se poser en acte fondateur.
    À un an, presque jour pour jour, de l’élection présidentielle, le rassemblement organisé par Marine Le Pen à l’occasion du Premier Mai devra se poser en acte fondateur. Bien entendu, dans les mois à venir, d’autres réunions suivront, mais celle-là, par son caractère symbolique et mobilisateur, ne ressemblera à aucune autre. Pour cela, elle revêt une importance primordiale. Elle sera observée et analysée sous tous ses aspects et dans toutes ses conséquences. Et les conditions de sa réussite, réunies ou pas, seront d’une portée politique inestimable.

    Adhérents et sympathisants du Front national seront au rendez-vous. Dans un contexte national délétère, ils seront particulièrement attentifs au discours, et surtout aux messages délivrés par la présidente du FN.

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  • La vérité si je mens

    C’était la bonne nouvelle que connaissait  François Hollande et son entourage, en phase officielle de reconquête et  de (re)mobilisation de la gauche avec la  première réunion publique de « Hé Oh la Gauche! », organisée par Stéphane Le Foll,  lundi dans un amphithéâtre de  la faculté de médecine René-Descartes, à Paris. Une information annoncée hier soir : les manipulations,  escamotages de différentes  catégories des demandeurs d’emploi  des statistiques a produit son effet. Ainsi le nombre des chômeurs de catégorie A ( sans aucune activité)  inscrits à Pôle emploi aurait  diminué de 60.000 au mois de mars par rapport au mois précédent, soit une baisse de 1,7%.  « Il s’agit de la première baisse trimestrielle significative depuis le dernier épisode de reprise de 2010/2011 » claironne le gouvernement. Aussitôt le patron du Medef, Pierre Gattaz a demandé à ce que « l’ambition de la loi El Kohmri », qui n’est rien d’autre que la réponse aux exigences de réformes  portées par l’Europe de Bruxelles, soit  « rétablie pour espérer recréer une dynamique positive de création d’emplois en CDI »… Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule,  la DCNS a remporté le « contrat du siècle »,  la vente de 12 douze sous-marins shortfire Barracuda  à l’Australie, pour un montant de 34 milliards de dollars. De quoi faire oublier la déconvenue (beaucoup moins médiatisée…)  de la vente annoncée  mais avortée  des avions  Rafale à l’Inde.

    Soyons juste, ce très beau succès  est avant tout le fruit  du très grand  savoir-faire, de  l’excellence des  ingénieurs, techniciens, ouvriers et dirigeants de la DCNS en particulier, de notre industrie de l’armement en général.  Mais aussi certainement en partie, le résultat du  travail de super VRP du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian qui a forcément « mouillé la chemise » pour accompagner cette issue heureuse.

    Dans Libération, Laurent Joffrin note le « paradoxe » (?) « à voir un gouvernement de gauche devenir le plus efficace vendeur d’armement parmi tous ceux qui se sont succédé ces derniers temps ».  A part les Verts et les sectes trotskistes, il est clair que ce paradoxe là ne sera pas mis par les Français au débit de ce gouvernement  dont l’impopularité, bien légitime, à bien d’autres raisons de s’exprimer !

    Impopularité qui colle encore et toujours au costume de Nicolas Sarkozy, qui, avec ce culot proverbial qui le caractérise, endosse de nouveau  le rôle du pourfendeur de la pensée dominante, du politiquement correct. Comme en 2007 , ce soixante-huitard libéral dénonce aujourd’hui l’idéologie progressiste, qui est pourtant le fond même de sa vision du monde.

    Le site d’Europe 1 cite ce mercredi  le président de LR qui était ne séance dédicaces  hier à Nice : « les candidats de l’establishment et des médias, les gens n’en veulent plus. Selon lui, quand la gauche et la droite disent la même chose, il en sort l’extrême droite. Et (M. Sarkozy)  de brandir l’exemple de l’Autriche, où le candidat du FPÖ (…), est arrivé dimanche dernier en tête du premier tour de l’élection présidentielle.  Les partis politiques traditionnels de gauche comme de droite ont été balayés. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient oublié l’exigence des électeurs pour s’en tenir à la pensée unique, à la lâcheté, à une forme de démission, martèle Nicolas Sarkozy. Je ne veux pas de ça en France. »

    « Nous gagnerons sur nos idées, insiste encore le président des Républicains, qui fixe une stratégie : tout dire avant, pour tout faire après. » En l’espèce exactement le code de bonne conduite qu’il a piétiné constate Bruno Gollnisch. Son quinquennat fut  placé justement sous le signe de l’abandon de  ses promesses, de  la soumission à la pensée unique euromondialiste,  atlantiste, immigrationnniste. Les Français seront-ils prêts à renouveler cette expérience malheureuse ?

    D’un  mauvais souvenir l’autre (les calamiteuses années Chirac, le blanc-seing donné à la catastrophique destruction de la Libye sous Sarkozy),  Alain Juppé   s’essaye lui aussi à   endiguer la montée en puissance du « populisme national ». Il a pour se faire un plan et se  dit  soucieux   de « couper les deux bouts de l’omelette »,  c’est à dire de   gérer demain le pays avec les progressistes européistes de bonne volonté,  socialistes, républicains et centristes, en rejetant dans les limbes  » les extrémistes de droite » (surtout)  et de gauche », tous  les réfractaires au catéchisme social-démocrate.

    ça ne mange pas de pain, un de ses soutiens apporte sa pierre à l’édifice de dénonciation du programme alternatif, patriotique du FN. Après les ouvrages sur ce thème parus ces dernières années, commis notamment  par  Laurence Parisot (ex patronne du Medef), NKM, le socialisteYann Galut, les tâcherons du Front de Gauche et apparentés, un soutien de M. Juppé se livre à l’exercice.

    Cela lui vaut un petit coup de pouce  de L’Express qui devrait lui permettre d’en vendre quelques dizaines d’exemplaires, même si le but de ce  type d’initiative ne réside que dans  l’écho médiatique qu’elle rencontre (éventuellement).  C’est cette fois, Maël de Calan « (qui) a pris son casque et son piolet » pour  affronter la Bête.  « Elu breton, engagé auprès d’Alain Juppé, cofondateur de la Boîte à idées, un groupe de réflexion au service du candidat à la primaire de la droite, le trentenaire publie La Vérité sur le programme du Front national » (sic). « Peut-être faut-il être jeune, culotté et un peu inconscient pour s’attaquer à cet objet à la fois massif et tortueux : le programme du Front National. » Bien sûr, « Le livre dont L’Express publie des extraits démontre, chiffres et faits à l’appui, qu’il conduirait la France au chaos. »  Si c’est L’Express qui le dit !

    Sur son blogue acteursdeleconomie,  hébergé sur le site de La tribune,  le sociologue de gauche  Alain Touraine, dit pour sa part  tout le bien qu’il pense de  l’ouvrage de « politique fiction » (« Le séisme Marine Le Pen présidente » ) de son ami, lui aussi sociologue proche du PS,  Michel Wieviorka. 

    Paru il  y a plusieurs mois, ce recueil de fantasmes, mal écrit, d’un niveau d’analyse  très médiocre,  a fait lui aussi un bide. Pourtant, assure M. Touraine, il s’agirait de le « prendre au sérieux, c‘est-à-dire comme une tentative d’évaluation honnête des risques que ferait courir à la France l’élection en mai 2017 de Marine Le Pen comme présidente de la République. »  Et le père de Marisol Touraine  d’affirmer encore , citant l’auteur,  cette antienne  souvent rabâchée selon laquelle    « le noyau idéologique central du Front National est bien un nationalisme chargé de xénophobie et même de racisme. Les musulmans, et non pas les capitalistes ou au contraire les communistes, sont donc sans surprise (dans le scénario imaginé par M. Wieworka, NDLR)  ceux qui subissent les premiers les foudres de la nouvelle présidente. Mais qui en doutait ? » (sic).

    Alain Touraine conclut sa fiche de lecture sur une note d’espoir pour rassurer sa paroisse : « on peut encore agir, pense ( Michel Wieviorka) ; il ne faut pas être paralysé par la peur du loup et se laisser dévorer alors qu’on peut encore agir. » Nos sociologues feignent de ne pas comprendre que le loup carnassier pour un nombre croissant de  Français, a le visage  les politiques menées depuis des décennies par ce Système faible avec les forts, durs avec les faibles.  Un Système qui nourrit et   promeut des dizaines d‘intellectuels engagés du calibre de nos deux sociologues, chargés de répandre la vulgate antinationale dans les « grands médias ». Mais la roue tourne, le principe de réalité reprend ses droits; leurs excommunications, leurs exorcismes maladroits apparaissent pour ce qu’ils sont réellement :  l’aveu d’échec et d’impuissance d’une Caste prête à tout pour se maintenir au pouvoir.

    http://gollnisch.com/2016/04/27/la-verite-si-je-mens/

  • Photographie truquée sur les migrants : de la pure propagande médiatique

    Photo de migrants :

    photo_migrants_truquee.jpg

    Cette photographie d’un naufrage en mer Egée qui remonte à décembre 2015 circule depuis des mois sur les réseaux sociaux. Un syndicat de police italien, Co.I.S.P, vient de lancer un pavé dans la mare de l’humanitarisme « radical chic ». Pour les policiers, il s’agit ni plus ni moins que d’une vulgaire « propagande médiatique ».

    En effet, pour qui regarde la photographie attentivement, sans des yeux larmoyants, il apparaît clairement qu’un des migrants est debout dans l’eau, pendant que les autres fatiguent à rester à flots.

    Aussi de trois choses l’une se demandent les policiers :

    • soit cet homme est haut de 7 mètres,
    • soit il marche sur l’eau comme Moïse,
    • soit on se moque de nous.

    A votre avis ?

    Francesca de Villasmundo

    http://www.ilgiornale.it/news/cronache/foto-dimostra-sui-migranti-ci-prendono-giro-bufera-sul-coisp-1251048.html

    http://www.medias-presse.info/photographie-truquee-sur-les-migrants-de-la-pure-propagande-mediatique/53496

  • Livre : Éléments grecs du christianisme

    Elements-grec-christ.2-e.jpgDe formation scientifique, l’auteur n’est pas historien par état, mais passionné par les études historiques, l’idée d’écrire ce livre lui a été donnée par les recherches entreprises pour vérifier le bien-fondé d’une thèse du grand historien Ernest Renan concernant la conversion au christianisme du peuple grec.
    Selon cette thèse, les Grecs étaient tellement attachés à leur religion ancestrale qu’ils ne sont jamais devenus véritablement chrétiens. Aussi, malgré ses efforts, l’Église n’a réussi qu’à appliquer sur eux une légère couche de peinture chrétienne.
    Ses recherches ont révélé que l’ancienne religion greco-latine n’avait aucun rapport avec les fables enseignées aux écoles grecques et lui ont fait découvrir l’insondable ineptie des textes hébraïques sur lesquels est censée être fondée la religion chrétienne.
    Il a en outre constaté que le christianisme – « religion de l’amour et la non-violence » – avait été imposé aux peuples par la force, au prix d’effroyables persécutions et d’un nombre incalculable de massacres, que son instauration avait entraîné une régression de la civilisation et que (pour complaire à l’Église) personne n’avait jamais tenté de faire connaître la vérité au grand public.

    Acheter l'ouvrage ici
    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuyEVZEEkAGTPKgSIn.shtml
  • Action française • Paris, week-end de Jeanne d'Arc : samedi 7 mai, colloque « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? »

     

    Rendez-vous le 7 MAI 2016 à 14h au forum de Grenelle, 5 rue de la Croix-Nivert - 75015 Paris. M° Cambronne

    Retrouvez toutes les informations sur le colloque du 7 mai sur le site internet de l’événement !

    Présentation, programme, plan d’accès, accès en streaming aux interventions, réservation de vos places...Vous n’avez aucune excuse !

    Pensez à acheter votre place pour le colloque ! 

     

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    Liste non-exhaustive des intervenants

    Pierre de Meuse  • Jean-Philippe Chauvin  • Robert Ménard  • Pierre-Yves Muller  • Benoît Dakin  • Yvan Rioufol  • Guillaume de Premare  •Frédéric Rouvillois  • Charles de Meyer  • Guillaume Bernard  • Paul-François Paoli  • Marion Maréchal - Le Pen  • Yves-Marie Adeline • Antoine de Crémiers  • Gérard Leclerc  • François Marcilhac
    Accès au site internet de l’événement !
    Cliquez sur l'image ci-dessous 

    Bande-annonce colloque

     

  • Le tardif mea culpa de Jean-Claude Juncker sur l’Union européenne

    Finalement, Jean-Claude Juncker, président de la Commission de Bruxelles, fait son mea culpa. Devant le Conseil de l’Europe, il a expliqué que la défiance des peuples à l’égard de l’Union européenne tient au fait qu’elle souffre d’un « vice de construction. » Bigre ! Ce n’est pas rien, un tel vice ! Cela fait une vingtaine d’années que Juncker gravite à des postes divers dans la machine bruxelloise et ce n’est que maintenant qu’il s’aperçoit que quelque chose ne tourne pas rond. C’est l’hostilité des citoyens dont chaque scrutin témoigne qui conduit à ce mea culpa, mais il arrive comme les carabiniers, le mal est fait et ce ne sont pas ceux qui ont conduit l’Europe à la faillite, tel le président de la Commission, qui peuvent l’en sortir.

    Quel est le vice ? « Nous interférons dans trop de domaines de la vie privée, nous ne respectons pas assez le principe de subsidiarité », confesse Jean-Claude Juncker. Excusez du peu ! Car, enfin, le principe de subsidiarité figure en préambule de tous les traités européens et ce n’est qu’à cette condition que les Etats ont accepté d’abandonner une part de leur souveraineté. Voilà qu’on nous dit que les eurocrates se sont assis dessus ! Et Juncker prend conscience maintenant de ce que l’homme de la rue constate avec colère tous les jours : Bruxelles se mêle de ce qui ne la regarde pas et témoigne de son impuissance pour ce qui en relève. Imbattables pour pondre des directives kilométriques sur le calibre des olives et la courbure optimale des cornichons, nos européistes, en revanche, sont incapables de protéger les frontières de l’Union.

    Ce que Juncker appelle le « désamour des citoyens européens pour le projet européen » ce n’est pas seulement ce qu’il reconnaît, c’est d’abord l’infidélité de l’Europe à ses promesses, celles de la droite libérale comme de la gauche socialiste, sacrifiant toutes deux au « projet européen ». Relisons aujourd’hui les engagements d’hier. Florilège. Rocard : « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » Giscard : « Si le Traité était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. »  Michel Sapin : « Le traité d’Union européenne se traduira par plus de croissance, plus d’emplois, plus de solidarité. »

    Le mea culpa de Juncker est non seulement tardif mais timide eu égard au gouffre qui sépare le mythe exalté par les politiques et la réalité subie par les peuples. Mais Juncker,au moment où il semble en prendre conscience, accentue ce gouffre, et gravement. Car il lance aussi : « Non aux attaques stupides contre l’islam qui fait partie du paysage européen. Ceux qui viennent de loin nous apportent leurs talents, leurs énergies, leurs savoirs, tout ce dont nous avons besoin dans l’Europe du XXIe siècle. » Qu’ils demandent donc aux centaines de femmes violées en Allemagne et ailleurs ce qu’elles pensent des « talents et énergies » de « ceux qui viennent de loin » !

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent n° 8596 daté du 27 avril 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Une supercherie toujours enseignée : la destruction de Guernica y Luno, le 27 avril 1937, par un bombardement nazi !

    Dr Bernard Plouvier

    Contrairement à ce que de nombreux historiens veulent nous faire croire, Adolf Hitler hésite beaucoup avant d’intervenir dans la guerre civile espagnole. Il n’aime guère les conservateurs espagnols (« Un parti de curés ») et n’aimera jamais le régime franquiste (« Un régime de profiteurs capitalistes, manœuvrés par la prêtraille »). C’est la même raison qui pousse Mussolini à refuser son aide le 21 juillet 1936, quatre jours après le début de l’insurrection des « nationalistes » menés par les généraux José Sanjurjo y Sacanell et Federico Franco y Bahamonde.

    Pour s’opposer au risque d’implantation d’un régime marxiste en Europe occidentale, le Führer cède le 25 juillet, son entrée en lice entraînant celle du Duce (et non l’inverse comme le braillent encore certains pitres). Quarante avions allemands de transport (des Junkers 52) font passer les Espagnols de la Bandera (des fantassins de la Légion étrangère) du Maroc espagnol à Séville.

    25 000 volontaires allemands, en congé de la Wehrmacht, serviront dans les rangs franquistes (mais il n’y aura jamais plus de 7000 Allemands à la fois sur le sol ibérique). Ils combattront aux côtés de 44 000 troupiers (dont un tiers de Maures) et phalangistes espagnols, 25 000 policiers « nationalistes », 20 000 volontaires portugais, enfin 80 000 volontaires italiens (jamais plus de 40 000 à la fois) et quelques centaines de volontaires internationaux.

    Ces forces antimarxistes sont opposées à 46 000 soldats, 42 000 policiers « rouges », qui sont bien plus composés de radicaux anticatholiques et d’anarchistes que de marxistes espagnols, renforcés de 60 000 « combattants de la liberté », tous marxistes (25 000 d’entre eux proviennent d’URSS, le reste est issu des Partis communistes d’Europe et des Amériques et des célèbres « compagnons de route » des marxistes).

    Adolf Hitler n’a expédié qu’un seul bataillon de chars légers (des Panzer I et II, très peu performants ; les Allemands utiliseront beaucoup de chars soviétiques capturés), quelques excellents canons à commande électrique (du type 88 – Flak) utilisés comme canons de DCA et antichars, ainsi qu’une centaine d’avions de combat.

    Les Français expédient illégalement aux forces rouges plus d’une cinquantaine d’avions de combat (le ministre de l’Air Pierre Cot couvrant son chef de cabinet Jean Moulin) et Staline envoie un millier de chars et autant d’avions de combat… se faisant payer l’équivalent de 450 millions de $ en or.

    Le 27 avril 1937, neuf Heinkel 111 jettent, de 2000 mètres d’altitude, 7,9 tonnes de bombes sur la cité basque de Guernica y Luno, qui compte environ 5500 habitants, vouée à l’industrie métallurgique. La charge totale de bombes des 9 appareils est inférieure à celle d’un seul bombardier britannique Lancaster (11 tonnes de bombes) ; elle équivaut à celle d’un B17 de l’Air Force Corps des USA (8 tonnes) de la Seconde Guerre mondiale.

    S’il fallait en croire la presse communiste et sympathisante, ce raid aurait tué 1500 civils et en aurait blessé un millier (alors que les statistiques des bombardements durant les années 1939-1945 font état de deux à trois fois plus de blessés que de morts)… soit un ratio tués/tonne de bombes 1000 fois supérieur à celui des bombardements de terreur des aviations britannique, canadienne et US au-dessus de l’Europe continentale quelques années plus tard, avec des avions nettement plus performants, mais aussi des populations plus avisées et mieux protégées.

    Ces curieuses statistiques ne pourraient que faire sourire, si l’on ne respectait la mémoire des victimes. En revanche, il est proprement scandaleux que de soi-disant universitaires utilisent encore, dans leur version politiquement correcte des faits, de telles inepties. Toute guerre est, pour paraphraser Shakespeare, « une histoire pleine de bruit et de fureur, racontée par un idiot », mais la guerre civile espagnole fut et demeure le triomphe de la désinformation de la part de ceux dont le métier est théoriquement d’approcher la vérité.  

    En réalité, le bombardement des Heinkel a tué 262 êtres humains, pour la majorité d’entre eux concentrés dans le même bâtiment, et n’a occasionné que de faibles dégâts, en revanche l’armée des « rouges », en retraite sur le front basque, a dynamité la cité quelques heures plus tard, permettant aux nombreux correspondants de presse de sensibilité marxiste de tirer des clichés dramatiques et de composer des articles emplis de lyrisme. Loin d’être une « ville ouverte », Guernica était une cité travaillant pour l’industrie de guerre du gouvernement « rouge » (on y recensait quatre fabriques de munitions).

    La cible visée par les aviateurs allemands n’était pas la ville, même pas ses usines que les nationalistes espéraient prendre les jours suivants, mais un pont enjambant le Rio Oca, de façon à freiner la retraite des « rouges » vers Bilbao, pour en capturer un maximum. La notion de « bombardement de précision » sera introduite par la propagande de guerre US, en 1943, pour calmer l’émotivité des chrétiens aux USA… et ce sera, bien sûr, un ignoble mensonge.

    À l’époque du bombardement de la ville basque, dans son atelier parisien, Pablo Picasso finissait de peindre, à sa façon géniale ou grotesque au gré du lecteur, une scène tauromachique. Il lui suffit de changer le titre de son œuvre pour que celle-ci devienne un symbole politique majeur du XXesiècle, puis les critiques d’art trouveront quantité d’interprétations symboliques, politiques et même psychanalytiques, à la présence d’un taureau dans cette composition.

    Mystification et désinformation furent de tout temps les méthodes de travail des propagandistes, mais les marxistes du XXe siècle furent des maîtres… déjà surpassés par nos glorieux fumistes globalo-mondialistes.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • 2017 n'est pas joué !

    Cela est presque passé inaperçu mais une élection législative partielle a eu lieu ces dernières semaines, et le second tour, dimanche 24 avril, a donné la victoire au Parti Socialiste, ce qui n'est pas totalement anodin et, en fait, très révélateur de l'état de la démocratie française. Car cette victoire s'accompagne d'un taux d'abstention comme on en a rarement vu sous la Cinquième République : 74 % des électeurs de la 3ème circonscription de Loire-Atlantique sont restés à la maison, comme indifférents à cet exercice démocratique du suffrage universel en cette période de troubles sociaux et de discrédit de la politique politicienne, voire de désintérêt pour le vote lui-même, et 12 % de ceux qui se sont déplacés ont voté blanc. Dans le même temps, la candidate socialiste, apparatchik locale, obtient environ 55 % des suffrages exprimés, ce qui lui assure une large victoire face à une droite parlementaire locale peu motivée et souvent déconsidérée, voire rejetée, y compris par un électorat qui pourrait être, pourtant, le sien...

    Dans cette élection, tout le monde (sauf peut-être les Verts locaux, hostiles au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, qui triplent leur score de 2102) semble avoir perdu (mais il y a toujours un vainqueur par le simple jeu électoral démocratique...) : les partis contestataires, parfois hauts dans les sondages nationaux (ou présidentiels...), végètent, y compris ceux qui paraissent d'ordinaire profiter d'une situation tendue, soit sur le plan migratoire soit sur le plan social ; la droite modérée, qui se croit certaine de l'emporter l'an prochain, ne mobilise pas vraiment les électeurs pourtant peu satisfaits de l'action gouvernementale ; quant au Parti Socialiste, s'il l'emporte en définitive, c'est plus par défaut et presque par habitude plutôt que par entrain ou conviction... Peut-on se réjouir d'une telle « fatigue démocratique » ? Je n'en suis pas vraiment certain. 

    Cette élection nous rappelle aussi que les sondages ne sont pas les élections si elles peuvent parfois les influencer, voire les faire en partie. Aujourd'hui, il est de bon ton d'enterrer M. Hollande avant même que l'on sache exactement quels seront ses adversaires réels : c'est une erreur, comme le souligne, dans Le Figaro de lundi 25 avril, le directeur général adjoint de l'institut de sondages Ifop, M. Frédéric Dabi : « Dire aujourd'hui que le président sortant a déjà perdu n'a pas de sens et ne serait pas sérieux de la part d'un politologue, d'un sondeur ou d'un commentateur de la vie politique s'exprimant sur le sujet. (…) La présidentielle a lieu dans un an. Elle reste une terra incognita. » Effectivement, et comme je le soulignais plus haut, « sondage n'est pas suffrage » et l'histoire de la Cinquième République nous le prouve à l'envi, de Barre à DSK, en passant par Rocard, Balladur ou Jospin, qui, d'une façon ou d'une autre, et parfois avant même l'épreuve des urnes, sont passés du statut de favori à celui, moins enviable, de triste perdant, éliminé avant l'heure de gloire promise et annoncée... 

    Qu'en sera-t-il dans un an ? Il peut se passer tant de choses, en bien comme en mal, et tant d'illusions envolées... Comme le dit M. Dabi, M. Hollande va, désormais, « gauchir » son message pour récupérer cette partie de la Gauche qui, aujourd'hui, lorgne vers Jean-Luc Mélenchon et qui, à l'heure du vote, préférera peut-être l'assurance de la victoire « modeste » plutôt que « l'aventure » : la crainte, dans la classe politique et de la part des féodalités économiques, d'un second tour présidentiel Le Pen-Mélenchon commence à poindre et pourrait bien servir d'argument aux partisans de François Hollande pour en appeler, dès le premier tour, à un « vote utile et républicain »... 

    D'autre part, M. Hollande pourra vanter son bilan « sociétal » avec l'adoption du « mariage pour tous » et, ainsi, gêner une Droite qui est fort divisée sur ce thème et dont les principaux ténors « valident » désormais cette mesure après avoir laissé une part de leur électorat de base s'engager fortement contre elle... Du coup, nombre de militants de cette droite modérée risquent de faire défaut aux candidats « ralliés » à la loi Taubira ! Sans négliger aussi le fait que la primaire des Républicains risque bien de creuser des fossés infranchissables entre certains candidats de celle-ci et que cela pourrait bien affaiblir le vainqueur plutôt que le porter vers les sommets. 

    A gauche, le souvenir du 21 avril 2002 peut habilement être utilisé par les partisans de M. Hollande qui, jusqu'à preuve du contraire, tiennent fermement l'appareil du Parti Socialiste sans lequel rien, en définitive, n'est possible face à la Droite.

    En cela, la victoire, même par défaut, de la candidate socialiste en Loire-Atlantique pourrait bien préfigurer celle, improbable aujourd'hui mais pas impossible, de l'actuel président Hollande... La République a plus d'un tour de malice dans son bonnet, disait un satiriste royaliste du XIXe siècle : mais ses petits jeux politiciens continuels et ses attrape-nigauds desservent le pays et l'intérêt commun ! Il serait temps de rendre à la magistrature suprême sa dignité et son indépendance, et renvoyer à leurs appareils partisans ceux qui, en un temps plus normal, n'en seraient que les bouffons et non les maîtres...

    http://nouvelle-chouannerie.com/