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  • La guerre est une chose trop sérieuse pour la confier à Hollande !

    La France a rarement eu un président et un gouvernement aussi belliqueux. Qui sait, puisque la presse du gouvernement bien dressée n’en parle pas, que des forces françaises interviennent actuellement en Libye ? Mieux vaut être discret, c’est entendu. La dramatique défaite de 2011 a certes permis l’élimination de Muhammar Kadhafi. Elle fut un succès militaire sur ce point, bien qu’obtenir le lynchage du chef ennemi n’ait rien de glorieux. Pour le reste, ce fut une catastrophe politique et diplomatique majeure. Elle a abouti à détruire un état stable qui bloquait la migration africaine vers l’Europe pour le remplacer par un foutoir innommable dominé par Al Qaïda et l’OEI (Organisation Etat Islamique), lesquelles ne cachent pas qu’elles organisent et favorisent le départ vers les côtes de l’Europe méditerranéenne de centaines de milliers de migrants. Est-ce ce que voulait le gouvernement français ?

    L’Italie intervient de son côté en Libye avec un intérêt économique évident : protéger les exploitations pétrolières de sa compagnie nationale, l’ENI, qui d’ailleurs fonctionnent toujours et que convoitent les troupes de l’Etat Islamique en manque d’argent du fait de ses défaites en Syrie face à l’armée syrienne soutenue par la Russie. La Grande Bretagne et les Etats-Unis interviennent aussi, de façon très discrète, avec officiellement l’objectif d’aider à la reconstitution d’un état libyen stable, en réalité surtout pour contrer l’action des Italiens avec l’espoir de récupérer à terme les champs pétroliers qu’ils exploitent.

    La France agit depuis le Tchad d’où partent ses avions, officiellement pour surveiller les dunes du Nord-Mali, en réalité pour mener des opérations de renseignement en Libye où il n’y a plus aucune couverture radar aérienne. Les avions agissent aussi en appui des forces spéciales françaises qui sont sur le terrain et ont notamment aidé les troupes du général Haftar à reprendre Benghazi et Derna. La France fournit aussi, très discrètement, des équipements et des éléments d’entrainement aux troupes libyennes.

    Elle ne peut agir ouvertement, aucune des conditions nécessaires n’étant réunies faute d’accord international et de la concurrence que se livrent les différents acteurs potentiels. L’ONU veut éviter une nouvelle action OTAN, l’Italie – ex-colonisateur – a toujours de gros intérêts en Libye et essaie de constituer une alliance militaire (la LIAM) avec divers pays arabes et la Grande-Bretagne, l’Union européenne cherche surtout à bloquer l’immigration avec EU NAVFOR (connu en France comme « opération Sophia ») dont Angela Merkel a récemment vanté l’efficacité à Barak Obama.

    La France a pour objectif principal de rétablir une situation stable en Libye qui permettrait un contrôle du Sud libyen, foyer et refuge de toutes sortes de milices djihadistes qui déstabilisent les pays africains de la région sahélienne sous contrôle français. Ce contrôle est militairement assuré sur 5 pays (1) par l’opération Barkhane. Grâce à l’expérience et à l’efficacité de nos armées, c’est un succès sur le plan militaire, mais qui n’est pas garanti dans le temps. Si les militaires partent, les djihadistes musulmans qu’ils combattent reviendront aussitôt depuis le Nord-Nigeria ou le Sud-Lybie sans que les armées nationales locales, pourtant en grande partie armées et entrainées par les soins de la France et de l’ONU, puisse s’y opposer, comme on l’a vu au Mali après la fin de l’opération Serval.

    En réalité, il est illusoire de compter sur des forces étrangères, françaises ou autres, pour restaurer la sécurité dans le Sahel. « S’il est une leçon à tirer du fiasco occidental en Afghanistan, c’est que tôt ou tard, des forces étrangères sont perçues comme des forces d’occupation. Le véritable enjeu n’est pas, comme l’annonçaient les Américains en Afghanistan, de « tuer les méchants », mais de répondre au désespoir d’une jeunesse sans capacité d’insertion économique ou sociale, travaillée par un islam rigoriste, et dont les meilleures perspectives se situent, objectivement, non dans une agriculture marginale, mais dans les trafics illicites contrôlés par des groupes armés » (Serge Michailof,Africanistan, Ed. Fayard 2015).

    La question que le gouvernement français devrait se poser est : La présence continue de soldats français au Sahel est-elle un facteur de stabilité ? « Le Sahel est constitué d’une série de poudrières autour desquelles circulent des groupes brandissant des torches enflammées. L’armée française tente d’éteindre ces torches avec les petits moyens qui sont les siens : 3 500 hommes sur une superficie correspondant à six ou sept fois celle de la France« .

    Seuls des Etats nationaux fonctionnels pourraient restaurer la sécurité.
    Cela impliquerait de consolider ou de reconstruire non seulement les armées nationales mais aussi les gendarmeries, les administrations territoriales, les systèmes judiciaires. Or ces pays n’en ont pas les moyens et rien n’indique que leurs élites politiques en aient l’envie : « souvent corrompues, gérant leurs ressources humaines en fonction de critères ethniques ou clientélistes, payant leurs soldats de manière épisodique« . Depuis les indépendances il y a soixante ans, elles vivent fort bien de la misère de leurs peuples.

    Sans oublier la question démographique que personne ne veut examiner et qui, affirme Serge Michailof, va avoir pour résultat que « l’Afrique va se retrouver dans nos banlieues« .

    La presse élyséenne (autrement dit la presque totalité de la presse française) ne parle quasiment plus de l’engagement militaire français en Syrie dans le cadre de la coalition américano-saoudienne. Elle ne parle que des « exactions » que commettrait l’armée syrienne dans sa reconquête. Si l’hôpital d’Alep saute ou si un camp de réfugiés est bombardé, c’est forcément l’armée syrienne. La presse française ignore-t-elle que dans toutes les villes reprises à l’EI, que ce soit par les Kurdes ou les Syriens, les hôpitaux ont été retrouvés piégés aux explosifs par les djihadistes avant leur fuite ? À Palmyre, par exemple, ce sont les Russes qui sont en pleine opération de déminage de l’hôpital. Ignore-t-elle aussi que les « alliés » ont déjà commis plusieurs erreurs dans leurs bombardements et que selon deux rapport successifs de l’ONU ce sont les djihadistes d’Al Nosra-Al Qaida et ceux de l’EI qui utilisent du gaz moutarde pour attaquer le Syriens ? Cela s’est encore produit récemment à Deir Ezzor.

    En Syrie, c’est l’échec total ! La presse française avait pourtant raconté que nos Rafales, Mirages, et le Charles de Gaulle allaient sceller le sort de ce salaud de Bachar el Assad en trois coups de cuiller à pot. Hollande, Fabius et aujourd’hui Ayrault sont dans une ignorance dramatique des questions arabes. Elle ne risque pas d’être sauvée par l’inculture abyssale du personnel diplomatique français (2) qui, même quand il est compétent (car heureusement ça arrive), se garde bien, par sécurité professionnelle, de démentir les élucubrations des conseillers énarques de l’Elysée et du Quai d’Orsay. Il leur raconte donc ce qu’ils souhaitent entendre.

    On a oublié la Syrie heureuse, prospère, multireligieuse et multiculturelle d’avant la grande déstabilisation lancée par le lobby américano-saoudien qui voulait y faire un « printemps arabe » selon les Américains, « printemps islamiste » selon les saoudiens.

    En matière arabe et musulmane, les Américains sont tout aussi niais que les socialistes français. Ils n’ont pas vu ni compris dans quel piège les entrainait l’Arabie saoudite qui a deux objectifs : préserver sa richesse colossale et son pétrole, et exporter son idéologie, le wahhabisme ou islam radical, en Europe.

    En Syrie c’est la Russie qui commence à apporter la bonne solution : rétablir Bachar el Assad et son pouvoir laïc et socialiste.
    Le problème n°1 est que Washington est incapable de repenser le cadre stratégique de ses relations avec la Russie. « La cohérence semble la grande absente de leur politique au Moyen-Orient. En Syrie, les États-Unis adoptent une approche au coup par coup. Après l’échec avéré de la coalition à éradiquer l’État islamique, le fiasco du programme d’entraînement des rebelles pour renforcer des groupes modérés au détriment de groupes jihadistes soutenus notamment par l’allié saoudien, un pari sur l’opposition kurde visée par l’allié turc et une convergence ponctuelle avec les Russes pour favoriser une issue politique à Genève, les Américains font finalement marche arrière » (Revue Défense).
    Le problème n°2 est que Hollande et Fabius, aujourd’hui Ayrault, sont incapables d’autre chose que d’un suivisme stupide de leurs « alliés » américains et saoudiens.

    Obnubilés par la Chine et inquiets du rapprochement stratégique entre Moscou et Pékin, les Américains croient pouvoir le gêner – à défaut de l’empêcher – en  contrant systématiquement les Russes dans toutes les crises. Une politique de puissance portée par une vision stratégique à long terme aurait dû pousser Washington à apaiser les tensions avec Moscou pour jouer des oppositions dans la relation sino-russe.
    La politique à courte vue du président Obama ne peut aboutir qu’à prolonger les crises.

    La France est absente des négociations en cours sur la Syrie et elle a abandonné les chrétiens de la région : aucun écho médiatique à l’explosion de la grande église de Mossoul dynamitée par les djihadistes de l’EI le 24 avril, l’une des dernières encore debout (il y  avait 40 églises à Mossoul du temps de Saddam Hussein).

    Alors que la France accueille toujours plus de musulmans, les chrétiens syriens qui souhaiteraient se réfugier en France ne le peuvent plus et sont les seuls à être refoulés. Les visas ne sont plus accordés aux chrétiens et Bernard Cazeneuve justifie ce comportement raciste (3) par « des raisons de sécurité« . Il était également difficile de ne pas être écœurés en voyant le pape François baiser les pieds de douze « réfugiés » musulmans de trois familles musulmanes et les ramener au Vatican, ne prenant pas dans son avion de familles chrétiennes parce qu’« elles n’avaient pas les papiers en règle ».

    Et quoi encore, les chrétiens avaient les pieds sales ?

    L’Imprécateur

    1 : L’opération Barkhane  a succédé le 1er août 2014 à l’opération Serval et mobilise quelque 3500 militaires en Mauritanie, au Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso. Dix soldats français avaient été tués lors de l’opération Serval, déployée de janvier 2013 à juillet 2014 au Mali, sept militaires français ont été tués depuis le lancement de l’opération Barkhane qui a succédé le 1er août 2014. À leur lancement, le président Hollande affirmait que ces opérations ne dureraient que « quelques mois » : 17 morts pour la France, un coût élevé, et c’est loin d’être fini.

    2 : Il fallait que le représentant de la France à l’ONU et le personnel diplomatique français soient sacrément ignorants de l’histoire du Moyen-Orient pour voter une résolution UNESCO décrétant que le Mur des Lamentation n’est pas juif et appartient au patrimoine culturel musulman. Comme si l’on disait que la Sainte chapelle était à l’origine une mosquée.

    3 : le refus ou la critique de l’islam étant considéré par la loi française comme un acte raciste, il va de soi que si cette religion est définie comme une race par la loi, les autres doivent l’être aussi. Refuser des chrétiens est les accuser d’être porteurs d’insécurité est donc également un acte raciste.

    http://www.minurne.org/?p=7360

  • Zoom : Marion Maréchal Le Pen triomphe au colloque de l'Action Française

  • « Casser les banques, mais pas les petits commerces »

    defend naoned

    Le Collectif Defend Naoned, dont les autocollants « action, rébellion » fleurissent sur la ville de Nantes depuis quelque temps, est constitué d’une vingtaine de personnes. Ces jeunes patriotes ont eu les honneurs de la presse locale à la suite de quelques échanges virils avec les activistes gauchistes.

    Lire l’article de Ouest-France

    Lire l’article de Breizh Info

    http://www.contre-info.com/

  • Une alternative aux valeurs républicaines bafouées : le royalisme ?

    Samedi 7 mai 2016, l’Action française tenait un colloque à Paris sur le thème "Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? " Parmi les intervenants, Marion Maréchal-Le Pen ou Robert Ménard. Loin d’être tous royalistes, mais un point commun les réunissait : leur amour de la France. Reportage.

    Boulevard Voltaire 

  • En attendant leur nouveau CD (avant l'été) et malgré une campagne de dénigrement lancée par l'extrême gauche, "Les Brigandes" font un tabac...

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    Un franc succès ! Depuis quinze jours, tous le monde le réclame. Il est à nouveau disponible, vous pouvez commander le CD des Brigandes en ligne cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/05/09/en-attendant-le-nouveau-cd-et-malgre-une-campagne-de-denigre-5799198.html

  • FÊTE NATIONALE DE JEANNE D’ARC

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    La Fête nationale de Jeanne d’Arc, fête nationale officielle en France, est célébrée chaque année lors du deuxième dimanche du mois de mai, jour anniversaire de la libération d’Orléans le 8 mai 1429 par l’armée française, sous le commandement de Jehanne d’Arc.

    Elle est instaurée par la loi du 10 juillet 1920, adoptée à l’unanimité par la Chambre des députés et le Sénat, sur proposition du député et écrivain Maurice Barrès, quelques semaines après la canonisation de Sainte Jeanne d’Arc.

    De nos jours, seuls,  l’Action française et le Parti Nationaliste Français forment des cortèges pour célébrer la patronne secondaire de la France.

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    Cette tradition est un héritage de la Ligue de la Rose-Blanche d’Achille Joinard, qui déposa dès 1907 des gerbes de roses blanches et de lys devant la statue.

    Cette statue a été réalisée par Emmanuel Fremiet, et fut inaugurée en 1874. Son emplacement se situe à l’endroit ou Jehanne d’Arc a  été blessée lors de sa tentative de prise de Paris.

    Il existe huit autre statue  de la Sainte dans Paris  dont trois équestres.

     
  • Qui sont les royalistes en France en 2016 ?

    L’Action française, groupe monarchiste, a organisé durant le week-end des 7 et 8 mai un événement sous le signe de la fleur de lys.

    Une personne porte le drapeau de l’Action française devant la statue de Jeanne D’arc, le 09 mai 2010 à Paris.

    Le weekend du 7 mai était un temps fort pour l’Action française. Samedi après-midi, l’association royaliste a organisé un colloque suivi d’un banquet. Parmi les invités, la député frontiste du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, a pris part au débat intitulé "Je suis royaliste, pourquoi pas vous ?" au côté, notamment, du maire de Béziers, Robert Ménard. Tout un programme, à décrypter à l’aune des sympathisants qui ont assisté à l’événement.

    Le lendemain, dimanche 8 mai, l’Action française a répondu présente, comme chaque année, au traditionnel défilé nationaliste. "C’est l’un des temps forts du mouvement avec la commémoration de la mort de Louis XVI (le 21 janvier, ndlr)", explique Antoine Berth, porte-parole de l’Action française, à RTL.fr. Parti de la France, Renouveau français, GUD... Depuis plusieurs années, le 8 mai est le rendez-vous des nationalistes radicaux. Une date immanquable pour l’Action française qui, si elle affirme ne pas avoir "plus d’accointances que cela" avec ces groupuscules, se dit "très contente que d’autres gens viennent défiler". [...]

    La suite sur rtl.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Qui-sont-les-royalistes-en-France

  • Lettre de Ludovine de la Rochère à Manuel Valls

    Monsieur le Premier Ministre,

    La France célébrera l’abolition de l’esclavage le mardi 10 mai à l’occasion de la « Journée des mémoires et de réflexion sur la traite, l’esclavage et leurs abolitions ».

    La Convention contre l’esclavage de 1926 indique que « l’esclavage est l’état ou condition d’un individu sur lequel s’exercent les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux ».

    L’esclavage n’a donc pas disparu puisqu’il se développe actuellement sous une nouvelle forme : celle de la gestation par autrui (GPA) qui consiste à louer des femmes et à vendre des enfants.

    A cela s’ajoute le fait que ces enfants font l’objet de contrats (alors qu’un contrat, légalement, ne peut concerner que des biens ou des services). De fait, et c’est un autre aspect important, la GPA entraîne untrafic d’enfants, activité dont le nom juridique est « la traite d’êtres humains ».

    Cette pratique des mères porteuses profite grassement à des intermédiaires sans scrupules – agences, commerciaux, biologistes, juristes, assureurs… – qui font des profits juteux en exploitant la détresse de femmes vulnérables.

    L’absence de réaction des Etats comme des institutions internationales a permis le développement d’unmarché transfrontalier. La France, notamment, participe à ce trafic à travers les clients français d’agences située à l’étranger.

    Ce marché a pris des proportions très importantes : il est estimé aujourd’hui à plus de 4 milliards de dollars, sachant qu’un enfant coûte de 30 à 100.000 $selon le pays d’origine et selon la prestation demandée par le ou les commanditaires (mère porteuse seule ou mère porteuse + donneuse d’ovocytes, par exemple).

    Le 3 avril 2014, dans une interview donnée au quotidien La Croix, vous avez publiquement pris position contre la GPA.

    Vous avez notamment déclaré que c’est « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes ». Vous avez également précisé que « le gouvernement exclut totalement d’autoriser la transcription automatique des actes étrangers ». Enfin, vous vous êtes engagé à promouvoir une initiative internationale.

    Force est de constater que 18 mois plus tard rien n’a changé, bien au contraire : les demandes de retranscription d’actes de naissance à l’état civil français sont validées les unes après les autres, ce qui revient, selon votre propre constat, « à accepter et normaliser la GPA ».

    Nous constatons aussi que les agences commerciales de GPA continuent de démarcher la clientèle potentielle française en toute impunité. On trouve même sur Google France des liens publicitaires pour ces agences !

    Cette complaisance est incompréhensible : cela signifie-t-il que la France admettrait l’exploitation de femmes dès lors qu’elles ne vivent pas en France et qu’elles sont pauvres ? Et qu’elle tolère cette violence majeure qui leur est faite ?

    Pour ces motifs, nous sollicitons un entretien avec vous : il nous permettra de vous exposer plus précisément les constats que nous faisons sur le développement de cette pratique, de présenter les actions qui peuvent et doivent être conduites pour faire respecter l’interdiction de la GPA et de connaître le calendrier des actions que vous aviez annoncées.

    En outre, le refus de reconnaître la filiation étant le seul moyen efficace pour les Etats de dissuader leurs ressortissants de recourir à des mères porteuses à l’étranger, nous souhaitons évoquer avec vous les laissez-passer délivrés par les consulats aux commanditaires d’enfants, ainsi que la circulaire Taubira : en effet, ce texte est à la fois inutile (l’article 21-12 du code civil permet de toute façon aux enfants vivant en France et élevés par des Français d’acquérir la nationalité française) et dangereux puisqu’il revient à faire savoir que les pouvoirs publics facilitent les aspects administratifs de la GPA malgré son interdiction !

    Les très nombreux Français qui nous suivent seraient rassurés de ce point de situation sur des enjeux qui leur tiennent à cœur et sur lesquels ils ne lâcheront rien : le respect de la dignité des femmes et des enfants !

    Dans l’attente de ce rendez-vous, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer l’expression de mes salutations distinguées,

    signature lulu

    Ludovine de La Rochère
    Présidente

    Source

    Michel Janva

  • De quoi Sadiq Khan est-il le nom ?

    Source : Boulevard Voltaire

    L’élection du nouveau maire travailliste de Londres n’a pas manqué de susciter les réactions les plus diverses. Sadiq Khan restera pour l’Histoire, quoi que puissent en dire les beaux esprits, le premier maire musulman d’une grande ville européenne, et pas des moindres. Londres bascule entre les mains des travaillistes après une longue période conservatrice, incarnée par le charismatique Boris Johnson, actuel meneur des partisans du « Brexit ».

    Néanmoins, si vous pensiez que Sadiq Khan appartenait à la faction islamo-gauchiste du grand parti de gauche britannique, vous vous trompiez. L’homme est plutôt considéré comme un bébé Tony Blair, héritier de la deuxième gauche parfois abusivement qualifiée de « libérale-libertaire » et partisan convaincu du maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne. Son modèle politique n’est autre que le baron Kinnock, chef de l’opposition travailliste de 1983 à 1992, membre de la Commission européenne de 1995 à 2004 et connu pour son engagement militant au sein de l’Association humaniste britannique (British Humanist Association). Sadiq Khan s’est aussi fait remarquer pour son zèle en faveur de l’immigration de masse, se laissant photographier muni d’une pancarte « Refugees Welcome » en plein cœur de la capitale anglaise.

    N’appartenant certes pas au courant islamo-gauchiste et antisioniste du Parti travailliste, Sadiq Khan a su se ménager cette faction importante de la formation politique, actuellement déchirée entre les partisans de Corbyn et les nostalgiques de Tony Blair. Comment ? D’abord pour ce qu’il est essentiellement, c’est-à-dire le fils d’un immigré pakistanais musulman. Même s’ils ne sont pas très exactement sur sa ligne politique, les gauchistes communautaristes savent que les symboles comptent plus que toute autre chose en politique. Sadiq Khan incarne, après Barack Obama, la revanche des anciens colonisés, des damnés de la Terre, sur ce « monde blanc » honni. Malin, il a d’ailleurs laissé les antisionistes du parti attaquer son adversaire conservateur Zac Goldsmith, milliardaire de confession juive, sans les appuyer ni les contredire.

    Quelques commentateurs informés ont jugé bon de préciser que Sadiq Khan n’était pas aimé des musulmans londoniens les plus radicaux, notamment les influents salafistes, en raison de certaines prises de position « progressistes » comme son vote en faveur du mariage homosexuel. Ce qui vaut pour des minorités agissantes ne vaut pas pour le petit peuple musulman de Londres. D’abord, une grande majorité n’était certainement pas au courant. Ensuite, ceux qui l’étaient ne pouvaient que s’en moquer car ces « choses-là » n’auront pas cours dans la « communauté ». Sadiq Khan n’a pas été élu maire de Londres uniquement en raison de ses origines ou de sa religion. Il serait faux de le dire. Il a été principalement élu maire de Londres parce que les électeurs en avaient assez d’une caste politique souvent interchangeable, mais aussi en raison d’un programme plus social dans une ville à deux vitesses.

    On aurait cependant tort de sous-estimer ce fait majeur de notre histoire contemporaine, témoignant des profonds changements démographiques à l’œuvre en Europe de l’Ouest. Ce n’est pas anodin. Sadiq Khan incarne physiquement la transformation de l’Europe par un phénomène que certains appellent le « Grand Remplacement ». Bientôt, les Européens natifs ne pourront plus gagner des élections dans les grands centres urbains. La gauche continentale l’a très bien assimilé. Pour que l’électorat issu de la « diversité », ou plus précisément extra-européen, ait envie de se déplacer, il faudra que les candidats lui ressemblent. Et c’est cet électorat-là qui fera pencher la balance en faveur de la gauche, quand la bobocratie locale lui est déjà acquise quoi qu’il advienne… Sadiq Khan est donc le nom d’un changement de paradigme : le vote ethnique dans l’Europe multiculturelle.

    Gabriel Robin

    http://fr.novopress.info/200888/sadiq-khan-il-nom/#more-200888