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  • Laurence Rossignol invente "l'idéologie de la famille"

    Du Député Jacques Bompard :

    "Laurence Rossignol était sur BFMTV hier. Comme à l’habitude, ce passage n’a pas marqué les esprits. Ce qui est parfaitement malheureux tant la gravité des propos mérite d’être relevée. Pour la ministre, « l’aide médicale à la procréation ne pose plus aucun problème aujourd’hui », une nécessité au jour où il faudrait «  lutter contre l’idéologie de la famille », une idéologie inacceptable puisqu’il faudrait accepter toutes les situations au moment «  de toutes façons les femmes le font quand même ».

    Rappelons que cet entretien fait suite à de nombreuses provocations de ce parangon de l’idéologie libertaire : elle veut que l’Etat « redéfinisse le cadre de l’exercice de l’autorité parentale », qu’un statut du beau parent soit imposé, mais aussiqu’une lutte soit menée contre «  les forces conservatrices et ultra réactionnaires ». Un combat qui s’est très dangereusement accentué avec la loi Egalité et Citoyenneté qui revient sur les libertés scolaires. Il faut dire que ces militants du désordre reçoivent le soutien de certains Républicains, telle NKM qui voulait la veille lutter contre l’hypocrisie des défenseurs de la vie.

    Encore une fois, l’idéologie emporte tout sur son passage. Jusqu’aux avis du Comité consultatif national d’éthique, pourtant loin d’être un vaillant défenseur de l’ordre naturel, et qui s’opposait à l’ouverture de la PMA pour les couples de lesbiennes. La ligue du Sud s’indigne donc de cette nouvelle atteinte faite à l’Homme et sur ces nouveaux crimes qui seront commis contre des enfants.

    Cet Etat intrusif et corrompu cherche à accentuer sa violente politique antifamiliale avec le soutien silencieux de la direction du Front National et de la majeure partie de la rue de Vaugirard. A quand un retour aux fondamentaux de la politique ?"

    Michel Janva

  • Mort d’une maman française abandonnée par la CAF

    Une maman française est morte. Morte après que la CAF l’a abandonnée. Le 3 juillet, à cinq jours de son 32e anniversaire, Emilie a mis fin à ses jours. Elle sera inhumée demain à Armentières, dans le Nord, sa ville natale. Le mois dernier, sur un réseau social, elle avait posté ce message : « Je veux juste être tranquille ». Emile avait deux enfants en bas âge, dont une petite fille de six ans, atteinte de trisomie.

    Début mai, elle avait contacté La Voix du Nord qui lui avait consacré un article : « Privée de RSA parce qu’elle touche une allocation belge pour sa fille handicapée. » A la naissance de sa fille, Emilie avait dû arrêter de travailler et avait pu percevoir le RSA. « Je suis disponible entre 9 h et 16 h, pas plus. Elle est scolarisée en Belgique. Elle va bien mais il faut constamment la booster. C’est difficile avec la prise en charge qu’elle demande d’avoir une activité. »

    Un jour, la CAF, la Caisse d’allocation familiale, l’a contactée. Pour lui dire que c’est la Belgique qui devait lui verser l’allocation d’enfant handicapé. Ça a été fait. Mais ce que la CAF ne lui avait pas dit, c’est que le versement de cette prestation entraînerait l’arrêt de toutes les aides versées par la France. Début mai, elle a raconté à La Voix du Nord ce qui lui est arrivé : « On m’a coupé le RSA. Je suis passée de 1 125 euros d’allocations à 690. Je ne m’en sors plus du tout. En plus, ils me demandent de rembourser ce que j’ai perçu au RSA depuis deux ans. C’est dingue. »

    « On examine ce qui peut lui être proposé », avait juste indiqué la CAF au quotidien régional, s’appuyant sur la législation et ajoutant, dans la mesure où Emilie était séparée du père de ses enfants et que celui-ci était installé en Belgique : « Nous lui avons conseillé de faire valoir ses droits à une pension alimentaire. »

    En juin, les revenus d’Emilie avaient encore baissé. A La Voix du Nord, qui l’avait rappelée, elle avait confiée, très lasse : « À part me dire que je dois demander une pension alimentaire au papa de mes enfants, je n’ai rien de plus. La CAF m’a même supprimé mon APL. » Elle n’avait plus vivre et élever ses deux enfants que le montant de l’allocation belge, soit 398 euros par mois…

    Après la mort d’Emilie, La Voix du Nord a rappelé la CAF : « Nous avons contacté ce matin le service communication de la CAF pour les avertir du décès d’Émilie, dont ils n’avaient pas connaissance, et leur proposer de réagir dans cette affaire délicate.Nous aurions souhaité connaître les actions qui avaient été menées par leurs services, au-delà de l’arrêt des allocations, pour l’aider. Étant bien entendu qu’un acte désespéré résulte rarement d’un seul problème. Nous n’avons pas eu de retour. »

    La CAF n’a plus qu’à chercher dans la législation : il doit bien exister une prestation orphelins. 

    La CAF, qui aide le monde entier, est incapable d'aider une mère et son enfant trisomique. Elle s'est suicidé. http://m.lavoixdunord.fr/region/emilie-maman-privee-d-allocations-et-desemparee-a-ia11b49726n3619290#.V37qXc0QR-0.twitter 

    Photo published for Émilie, maman privée d’allocations et désemparée, a mis fin à ses jours

    Émilie, maman privée d’allocations et désemparée, a mis fin à ses jours

    Début mai, Émilie Loridan avait sollicité «La Voix du Nord» d’Armentières pour parler de ses problèmes financiers. - Armentières (59280, Nord) - La Voix du Nord

    m.lavoixdunord.fr

    http://fr.novopress.info/

     
  • 2632 postes devraient être créés dans la fonction publique l'an prochain

    À ce geste en faveur des créations de poste s'ajoute le dégel du point d'indice qui devrait entraîner une hausse de la masse salariale publique de 600 millions en 2016, puis de 1,7 milliard en 2017. Sans oublier les nouvelles grilles salariales des agents publics.

    François Hollande prépare sa réélection.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Inde et le Pakistan entrent dans le Groupe de Shanghai le jour du Brexit

    Pour le professeur Alfredo Jalife-Rahme, le principal géopoliticien latino-américain, la concomitance de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne et de l’entrée de l’Inde et du Pakistan dans l’Organisation de coopération de Shanghai marque le basculement du monde. Désormais, la déglobalisation est en marche.

    L’Organisation de coopération de Shanghai représente désormais les deux tiers de la population mondiale. Elle comprend la première économie mondiale (la Chine) et la première puissance militaire conventionnelle (la Russie).

    La chute du Mur de Berlin en 1989 avait imposé l’unipolarité stratégique des États-Unis, et la globalisation financière toxique, ce qui a répandu une inégalité monstrueuse, aux niveaux local, régional et global, assortie de chômage massif et d’une austérité asphyxiante. 

    Le Brexit, un demi-siècle après l’étape pernicieuse de dérégulation thatchériste, et vingt-sept ans après la chute du Mur de Berlin, ouvre le chemin à une douloureuse déglobalisation  [1] ; cela implique des changements géostratégiques, et accentue le dynamisme de la multipolarité.

    Le Brexit constitue la plaque tectonique en mouvement : et cet ébranlement aura des conséquences profondes pour le nouvel ordre global que je qualifie de tripolaire : États-Unis, Russie et Chine.

    À court et moyen terme, le Brexit équivaut à la chute du Mur de Berlin.

    À plus long terme, à l’échelle du temps long de Fernand Braudel, c’est un anti-Waterloo : c’est un renversement de tendance par rapport à la trajectoire ascendante de la Grande-Bretagne depuis sa victoire militaire décisive, il y a 201 ans, dans l’ancienne Belgique, devenue précisément siège d’une Union Européenne en voie de dislocation.

    Pour l’éditorialiste du Global Times chinois, « le futur paysage de la politique globale va probablement conduire des changements d’envergure, comparables à ceux dont on a la trace dans l’histoire géologique avec la fracture de l’ancien super-continent Gondwana il y a 180 millions d’années » [2].

    Les pions dispersés de l’UE vont se partager entre la Russie et les États-Unis, la Chine restant à l’arrière-plan.

    Dans la façon dont les trois super-puissances racontent la chose, se dessine peut-être le noyau du nouvel ordre global qui va naître du Brexit : les États-Unis disent que c’est la Russie qui a gagné, la Chine assure que c’est le dollar qui a gagné et l’euro qui a perdu, tandis que la Russie assure que c’est la Chine qui a gagné.

    De façon prémonitoire, trois jours avant le Brexit, le diabolique méga-spéculateur George Soros —qui a sérieusement contribué au démantèlement de l’Union européenne et de l’euro, en maniant à sa guise migrants et capitaux mobiles—, entrevoyait déjà la Russie comme la puissance globale émergente, dans le mouvement même de la vaporisation de l’Union [3].

    Le Premier ministre de Hongrie, Victor Orban, avait déjà souligné la responsabilité de Soros, quand il a favorisé la crise migratoire du Proche-Orient afin de faire couler l’Europe [4].

    Ce n’est pas par hasard si Soros est déjà l’un des principaux bénéficiaires du tsunami financier causé par le Brexit, pour avoir misé sur l’effondrement de la Bourse et la hausse de l’or [5].

    Maintenant, Soros fait le pari d’anéantir la principale banque allemande/européenne, la Deutsche Bank, de façon à avantager les banksters de Wall Street et de la City [6].

    Mon article de l’année dernière aura été prémonitoire : « La Grande Bretagne quitte l’Europe pour la Chine : une alliance géofinancière avec hollandisation », tandis que la complémentarité des plus grandes réserves de devises de la Chine avec le savoir-faire financiériste de la City construit l’échafaudage multipolaire pour le nouvel ordre géofinancier du XXI° siècle [7].

    Proche de ma façon d’aborder le sujet, c’est Thierry Meyssan, directeur du Réseau Voltaire, qui ajoute que le Brexit, appuyé par la reine d’Angleterre et la réorientation de la Grande-Bretagne vers le yuan chinois, équivaut à la chute du Mur de Berlin et accélère la redistribution des cartes de la géopolitique mondiale [8].

    Dans mon article précédent [9], je soulignais la simultanéité géostratégique suivante : le jour même où l’UE commençait à imploser, le groupe de Shanghai (OSC) se réunissait, pour son seizième sommet, à Tachkent (Ouzbékistan), où se sont retrouvés le tsar Vladimir Poutine et le mandarin Xi, et ils approuvaient le protocole d’adhésion de deux grands poids lourds nucléaires : l’Inde et le Pakistan [10]. C’est bien la fin d’une ère [11].

    En fait il y a eu deux poussées géostratégiques dans la mesure où, le lendemain du Brexit et après avoir assisté au sommet du Groupe de Shanghai à Tachkent, Poutine a réalisé une visite de deux jours en Chine, pour y approfondir les liens stratégiques avec Xi.

    Et ces deux rencontres, celle de Tachkent et celle de Pékin, ont été escamotées par les médias désinformateurs de l’Occident angoissé.

    Avec son sarcasme légendaire, le tsar Poutine, sept jours avant le Brexit, admettait, lors de la réunion financière de Saint-Pétersbourg, que les États-Unis « sont encore probablement la seule superpuissance mondiale », au moment où il « se prépare à travailler avec celui qui héritera de la présidence à Washington, quel qu’il soit », sans pour autant « accepter que les États-uniens lui dictent la conduite à tenir » [12].

    Le jour même du Brexit, deux puissances nucléaires du sous-continent indien étaient admis dans le Groupe de Shanghai, ce qui veut dire : 110 à 120 ogives nucléaires pour l’Inde [13], et de 110 à 130 ogives pour le Pakistan [14].

    Le Daily Times en déduit que l’adhésion du Pakistan est fort significatif, sur la scène géopolitique en plein bouleversement [15].

    Avec moins d’enthousiasme cependant que le Pakistan, The Hindu exulte à l’idée que l’Inde et le Pakistan vont être des membres de plein droit de l’OSC ; on peut supposer que la Chine parraine le Pakistan, et la Russie l’Inde [16].

    Or tout n’est pas rose dans le Groupe de Shanghai, car, selon Yang Jin, de l’Académie des Sciences sociales de Chine, la « crise financière globale, les prix en baisse des matières premières de première nécessité (staple commodities) et la détérioration des échanges qui découle des sanctions économiques appliquées à la Russie ont exercé des effets négatifs sur la stabilité (sic) et l’économie des membres de l’OCS », alors que « les grandes puissances (autrement dit les États-Unis, et plus précisément le « plan Brzezinki ») sont intervenus en profondeur dans les affaires régionales, perturbant les intérêts conjoints des membres de l’OCS », ce qui « a rendu difficile leur coopération circulaire » ; car à côté du binôme des superpuissances que sont la Chine et la Russie, quatre pays centre-asiatiques (Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan et Ouzbékistan) qui en sont membres, se disputent territoires, ressources en eau et ethnicité [17].

    L’adhésion de l’Inde et du Pakistan au Groupe de Shanghai va-t-il lui donner un nouvel élan, après seize sommets décevants ?

    Le problème de l’élargissement de l’OCS est qu’elle doit définir son objectif principal, la met face à un dilemme : constituer un bloc de sécurité militaire euro-asiatique pour contrecarrer l’Otan, ou intégrer sans plus un vulgaire bloc mercantiliste.

    Le rapprochement entre l’ours russe et le dragon chinois, voilà l’évènement. LePeople’s Daily affirme que l’association entre la Chine et la Russie sera un tournant implacable (sic) [18], tandis que Cao Siqi explique que la Chine et la Russie fortifient la stabilité globale et ont atteint un consensus contre l’hégémonie US [19].

    Dans le Global Times, un éditorialiste considère que la pression des États-Unis resserre les liens entre la Chine et la Russie, alors que Washington est incapable d’abattre le dragon chinois et l’ours russe en même temps [20].

    L’ancien régime est mort, vive la nouvelle ère !

    Traduction
    Maria Poumier

    Source
    La Jornada (Mexique)

    [3] “Soros sees Russia emerging as global power as EU fades”, Andy Bruce & Kit Rees, Reuters, June 20th, 2016.

    [4] “Hungarian Prime Minister accuses billionaire investor George Soros of trying to undermine Europe by supporting refugees travelling from the Middle East”, Jennifer Newton, Daily Mail, October 30th, 2015.

    [5] “Billionaire Soros Was ‘Long’ on Pound Before Vote on Brexit”, Francine Lacqua & Sree Vidya Bhaktavatsalam, Bloomberg, June 27th, 2016.

    [6] “Soros had Deutsche Bank ’short’ bet at time of Brexit fallout”, Arno Schuetze,Reuters, June 28th, 2016.

    [7] « Gran Bretaña abandona a EU por China : alianza geofinanciera con "holandización" », Alfredo jalife-Rahme, La Jornada, 25 de Octobre de 2015.

    [8] « Le Brexit redistribue la géopolitique mondiale », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 juin 2016.

    [9] “Brexit : ganó el nacionalismo británico/Perdió la globalización/Derrota de Obama/Triunfo de Putin”, Alfredo Jalife-Rahme, La Jornada, 26 de Junio de 2016.

    [10] « Ташкентская декларация », Сеть Вольтер, 24 июня 2016.

    [11] « "Un nuevo significado, un nuevo peso" : La organización que unirá casi a la mitad del planeta », Russia Today, 24 de Junio de 2016.

    [12] « Presidente ruso Putin dice acepta rol de superpotencia de EEUU, diluye elogios a Trump », Grigory Dukor, Reuters, 17 de Junio de 2016.

    [13] “Indian nuclear forces, 2015”, Hans M. Kristensen & Robert S. Norris, Bulletin of Atomic Scientists, September 1st, 2015.

    [14] “Pakistani nuclear forces, 2015”, Hans M. Kristensen & Robert S. Norris,Bulletin of Atomic Scientists, September 1st, 2015.

    [15] “Pakistan’s entry at SCO significant in changing geopolitical scenario”, Daily Times, June 26th, 2016.

    [16] “India, Pakistan become full SCO members”, The Hindu, July 11th, 2015.

    [17] “SCO needs to overcome diverse demands”, Yang Jin, Global Times, June 26th, 2016.

    [18] “China, Russia pledge "unswerving" partnership”, People’s Daily, June 27th, 2016.

    [19] “China, Russia to strengthen global stability”, Cao Siqi, Global Times, June 27th, 2016.

    [20] “US pressure spurs closer Sino-Russian ties”, Global Times, June 27th, 2016.

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