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  • André Bercoff : « Donald Trump le pragmatique peut devenir président des États-Unis »

    Donald Trump remonte face à Hillary Clinton dans les sondages. André Bercoff, qui l'a rencontré il y a quelques mois à New York et qui publie un livre à son sujet, analyse le succès inattendu du candidat d'une Amérique en colère [entretien Figarovox du 8.09]. L'affaire intéresse évidemment les patriotes français. Qu'en penser ? Trump est un pragmatique, non idéologue. Il limitera donc l'interventionnisme américain, notamment en Europe, où se réduiront les risques de conflit qui menacent gravement les intérêts français et européens. Il s'entendra avec Poutine. Par là, il se différencie nettement, et pour nous positivement, de sa rivale Hilary Clinton. Bercoff rappelle par ailleurs, qu'il défendra bec et ongles, par tous les moyens les intérêts américains et ne fera à l'Europe aucun cadeau. Mais de cela, qui est d'ailleurs normal, on se serait douté et ce ne sera pas vraiment une innovation.  Lafautearousseau        

    Beaucoup d'observateurs ont enterré Donald Trump dans cette campagne américaine. Pourtant, les derniers sondages indiquent qu'il réduit l'écart avec son adversaire Hillary Clinton. Certains d'entre eux le donnent même devant. Donald Trump peut-il devenir président des Etats-Unis ?

    Oui, il le peut. Pas de quartiers, évidemment, dans ce combat entre la Vorace et le Coriace. En dépit de l'hostilité des Démocrates, du rejet de la part des minorités et de la véritable haine que lui porte l'establishment Républicain, Trump peut profiter des casseroles accrochées à la traine d'Hillary Clinton qui semblent se multiplier de jour en jour. En tout cas, le scrutin sera beaucoup plus serré qu'il n'y paraissait il y a encore un mois.

    À quoi, selon vous, ressemblerait une présidence Trump ?

    Je pense qu'il gérerait les USA peu ou prou, comme il gère son empire immobilier, avec une différence de taille : il ne s'agit plus de défendre à tout prix les intérêts de la marque Trump, mais ceux des États-Unis, ce qui nécessite un changement de paradigme. L'homme d'affaires délocalise pour le profit ; le président relocalise pour la patrie. Le négociateur cherche le meilleur deal pour son entreprise, y compris l'art et la manière de s'abriter dans les paradis fiscaux. Le chef de l'État, lui, taxera lourdement les sociétés qui réfugient leurs avoirs sous des cieux très cléments. Ne jamais oublier que Trump est beaucoup plus pragmatique qu'idéologue. Je le raconte dans mon livre : il défendra l'Amérique comme il défendait sa marque, bec et ongles, par tous les moyens.

    Personne ne pariait un dollar sur la victoire de Trump à la primaire. Comment les observateurs ont-ils pu se tromper à ce point ?

    Quand je suis allé le voir à New York il y a quelques mois, tous mes interlocuteurs, en France comme en Amérique, me conseillaient de publier très vite l'entretien, car le personnage allait disparaître dès le premier scrutin des primaires. Les commentaires affluaient tous dans le même sens : il fait ça pour sa pub ; un petit tour et puis s'en va ; c'est un gros plouc, milliardaire peut-être, mais inintéressant au possible ; il est inculte, il ne comprend rien à la politique, ne connaît rien aux affaires du monde, il ne pense qu'à sa pub, à son image et à faire parler de lui. Experts et commentateurs se sont, dans leur grande majorité, mis le doigt dans l'œil parce qu'ils pensent à l'intérieur du système. À Paris comme à Washington, on reste persuadé qu'un « outsider » n'a aucune chance face aux appareils des partis, des lobbies et des machines électorales. Que ce soit dans notre monarchie républicaine ou dans leur hiérarchie de Grands Électeurs, si l'on n'est pas un familier du sérail, on n'existe pas. Tout le dédain et la condescendance envers Trump, qui n'était jusqu'ici connu que par ses gratte-ciel et son émission de téléréalité, pouvaient donc s'afficher envers cette grosse brute qui ne sait pas rester à sa place. On connaît la suite. L'expertise, comme la prévision, sont des sciences molles. 

    Quel rôle ont joué les réseaux sociaux dans cette campagne ?

    Trump est l'un des premiers à avoir compris et utilisé la désintermédiation. Ce n'est pas vraiment l'ubérisation de la politique, mais ça y ressemble quelque peu. Quand je l'ai interrogé sur le mouvement qu'il suscitait dans la population américaine, il m'a répondu : Twitter, Facebook et Instagram. Avec ses 15 millions d'abonnés, il dispose d'une force de frappe avec laquelle il dialogue sans aucun intermédiaire. Il y a trente ans, il écrivait qu'aucun politique ne pouvait se passer d'un quotidien comme le New York Times. Aujourd'hui, il affirme que les réseaux sociaux sont beaucoup plus efficaces - et beaucoup moins onéreux - que la possession de ce journal.

    Est-ce une mauvaise nouvelle pour les journalistes ?

    C'est en tout cas une très vive incitation à changer la pratique journalistique. Contrairement à ceux qui proclament avec légèreté et simplisme, la fin du métier d'informer, on aura de plus en plus besoin de trier, hiérarchiser, et surtout de vérifier et de mettre en perspective. En revanche, l'on pourra de plus en plus difficilement cacher la francisque de Mitterrand ou le magot de Cahuzac, et qu'on le déplore ou pas, avec Wikileaks et autres révélations, il faudra dorénavant compter avec les millions de lanceurs d'alertes qui feront, pour le meilleur et pour le pire, œuvre d'information, à tous les niveaux. Le monde n'est pas devenu peuplé de milliards de journalistes, mais les journalistes doivent tenir compte de ce peuple qui clique et qui poste.

    Votre livre s'intitule Donald Trump, les raisons de la colère. Les Américains sont-ils en colère ?

    Ils le sont. Là-bas comme ici, l'avenir n'est plus ce qu'il était, la classe moyenne se désosse, la précarité est toujours prégnante, les attentats terroristes ne sont plus, depuis un certain 11 septembre, des images lointaines vues sur petit ou grand écran. Pearl Harbour est désormais dans leurs murs : c'est du moins ce qu'ils ressentent. Et la fureur s'explique par le décalage entre la ritournelle de « Nous sommes la plus grande puissance et le plus beau pays du monde » et le « Je n'arrive pas à finir le mois et payer les études de mes enfants et l'assurance médicale de mes parents ». Sans parler de l'écart toujours plus abyssal entre riches et modestes.

    Trump est-il le candidat de l'Amérique périphérique ? Peut-on le comparer à Marine Le Pen ?

    Il existe, depuis quelques années, un étonnant rapprochement entre les problématiques européennes et américaines. Qui aurait pu penser, dans ce pays d'accueil traditionnel, que l'immigration provoquerait une telle hostilité chez certains, qui peut permettre à Trump de percer dans les sondages en proclamant sa volonté de construire un grand mur ? Il y a certes des points communs avec Marine Le Pen, y compris dans la nécessité de relocaliser, de rebâtir des frontières et de proclamer la grandeur de son pays. Mais évidemment, Trump a d'autres moyens que la présidente du Front National… De plus, répétons-le, c'est d'abord un pragmatique et un négociateur. Je ne crois pas que ce soit les qualités les plus apparentes de Marine Le Pen…

    Comme elle, il dépasse le clivage droite/gauche...

    Absolument. Son programme économique le situe beaucoup plus à gauche que les caciques Républicains et les néo-conservateurs proches d'Hillary Clinton qui le haïssent, parce que lui croit, dans certains domaines, à l'intervention de l'État et aux limites nécessaires du laisser-faire, laisser-aller.

    N'est-il pas finalement beaucoup plus politiquement incorrect que Marine Le Pen ?

    Pour l'Amérique, certainement. Il ne ménage personne et peut aller beaucoup plus loin que Marine Le Pen, tout simplement parce qu'il n'a jamais eu à régler le problème du père fondateur et encore moins à porter le fardeau d'une étiquette tout de même controversée. Sa marque à lui, ce n'est pas la politique, mais le bâtiment et la réussite. Ça change pas mal de choses.

    « La France n'est plus la France », martèle Trump. Pourquoi ?

    Ici aussi, pas de malentendu. L'on a interprété cette phrase comme une attaque contre notre pays. C'est le contraire. Il me l'a dit et je le raconte plus amplement dans mon livre : il trouve insupportable que des villes comme Paris et Bruxelles, qu'il adore et a visitées maintes fois, deviennent des camps retranchés où l'on n'est même pas capable de répliquer à un massacre comme celui du Bataclan. On peut être vent debout contre le port d'arme, mais, dit-il, s'il y avait eu des vigiles armés boulevard Voltaire, il n'y aurait pas eu autant de victimes. Pour lui, un pays qui ne sait pas se défendre est un pays en danger de mort. 

    Son élection serait-elle une bonne nouvelle pour la France et pour l'Europe ?

    Difficile à dire. Il s'entendra assez bien avec Poutine pour le partage des zones d'influence, et même pour une collaboration active contre Daesh et autres menaces, mais, comme il le répète sur tous les tons, l'Amérique de Trump ne défendra que les pays qui paieront pour leur protection. Ça fait un peu Al Capone, mais ça a le mérite de la clarté. Si l'Europe n'a pas les moyens de protéger son identité, son mode de vie, ses valeurs et sa culture, alors, personne ne le fera à sa place. En résumé, pour Trump, la politique est une chose trop grave pour la laisser aux politiciens professionnels, et la liberté un état trop fragile pour la confier aux pacifistes de tout poil.  n 

    André Bercoff est journaliste et écrivain. Il vient de faire paraître Donald Trump, les raisons de la colère chez First. 

    Alexandre Devecchio

    Journaliste au Figaro et responsable du FigaroVox. Twitter :@AlexDevecchio

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Cycle : Le patriotisme pour sauver la France – Conférence n°1 – Ivan Blot

    AGIR POUR LA DÉMOCRATIE DIRECTE

    ET INSTITUT NÉO-SOCRATIQUE

     73 rue de la Faisanderie, 75116 PARIS

     Courriel : atheneion@free.fr

    site web : www.democratiedirecte.fr

    *

    Cycle : Le patriotisme pour sauver la France

    Conférence n°1 :

    LA FIGURE DE LA MERE PATRIE

    *

    Le lundi 19 septembre à 19h précises

     A l’association « Dialogue franco-russe » 

     120 Champs-Elysées, 75008 PARIS

     Chers amis,

    Le patriotisme n’est pas « une idéologie » comme le socialisme, par exemple. Il ne repose pas sur une analyse intellectuelle de la société dans la prétention de la réformer par le haut. Le patriotisme a un socle affectif, et c’est pourquoi il est un moteur, une source d’énergie primordiale.

    Depuis que les hommes existent, ils ont montré qu’ils étaient prêts à mourir pour leur famille, pour leur patrie ou pour leur dieu. Staline lui-même, communiste et athée, fit appel à l’amour de la mère patrie, la Sainte Russie, pour mieux lutter contre Hitler. Il n’a pas appelé, à l’heure d’un péril mortel, à combattre pour sauver le socialisme !

    Autre exemple, celui du général De Gaulle lorsqu’il fonde le mouvement de résistance à l’occupation allemande, « la France libre ». Il refuse de lui donner comme devise « Liberté, Egalité, Fraternité », devise trop politique et intellectuelle à son goût. Il choisit « Honneur et Patrie » et cette devise restera la devise officielle pendant un an.

    Aujourd’hui, devant le défi de l’islamisme révolutionnaire, se réclamer de la République, de la liberté ou de la sécurité sociale a un côté assez dérisoire. Face au fanatisme de soldats djihadistes qui ne craignent pas la mort au nom de leur dieu, il faut en appeler au Sacré. Les Soviétiques appelèrent la guerre contre Hitler « la guerre sacrée ». Le patriotisme comporte cette composante du Sacré. L’hymne de la République française comporte dans un de ses refrains les paroles : « amour sacré de la Patrie ». Le poète n’a pas écrit : « amour sacré des droits de l’homme » ! L’hymne de la Deuxième République (1848-1852) montre la valeur incarnée et non abstraite de la patrie : « Allons dit le soldat aux armes ! C’est ma mère, je la défends ! »

    On ne peut pas écrire : la Déclaration des droits de l’homme est ma mère, ou même la liberté est ma mère. L’abstraction reste l’abstraction et vouloir en faire un dieu mène au massacre, comme on l’a vu notamment avec les révolutions française et russe, ou plutôt jacobine et bolchevique ! Le grand poète romantique Friedrich von Schiller, auteur des tragédies La Pucelle d’Orléans et Guillaume Tell, a écrit que la barbarie se manifeste lorsque les principes abstraits ruinent les sentiments humains. C’est exactement ce que nous connaissons dans la France d’aujourd’hui.

    Un député veut interdire les crèches dans les mairies à Noël, une Cour de justice européenne veut interdire les crucifix dans les écoles, le mot « patrie » est banni du langage politique. Les sentiments traditionnels doivent céder la place à la froideur des seuls principes juridiques abstraits du style de l’interdiction de toute discrimination (sauf par l’argent, bien sûr). Notre société est froide, incapable de réchauffer les cœurs, même lorsqu’il s’agit de la défendre. Seule une compassion de façade est tolérée et il est bien vu de se comporter comme les pleureuses que l’on payait à Rome sur le passage d’un défunt !

    On retrouve ce contraste dans l’art officiel. On peut opposer les statues « charnelles », celle de la mère patrie (*) à Volgograd (Russie) ou celle de laMarseillaise de Rude sur l’Arc de Triomphe de Paris, aux statues idéologiques maçonniques : statue de la Liberté à New York ou de la République à Paris !

    La République porte un bonnet phrygien qui fut l’insigne principal de la République en 1793 et 1794 sous la Terreur !

    Les statues de l’Arc de Triomphe et de Volgograd sont en pleine action : elles appellent les citoyens au combat héroïque. Elles mobilisent les passions pour la défense de la patrie. Elles sont profondément humaines parce que profondément tragiques. Les statues de la Liberté et de la République sont figées, l’une avec un flambeau, l’autre avec un rameau d’olivier, symbole de paix et une Déclaration des droits de l’homme. On est dans l’abstraction. La Liberté est accompagnée d’un poème d’Emma Lazarus qui critique les « pompes » des vieilles civilisations et qui promet aux masses déracinées de s’enrichir au plus vite : « De mon flambeau j’éclaire la porte d’or ». D’un côté des promesses, de l’or, des droits et la paix. De l’autre, l’appel à l’héroïsme et au sacrifice.

    L’amour de la patrie, c’est l’amour de sa mère à qui l’on doit sa langue et sa civilisation. Ce n’est pas une idéologie. L’amour est en concurrence avec l’idéologie. L’amour de la patrie coexiste avec le christianisme, comme Jeanne d’Arc en donne l’exemple en France. Par contre, les idéologies supportent mal le christianisme car elles se prétendent, sans le dire, un succédané de religion. L’idéologie aujourd’hui tend à effacer l’amour de la patrie et aussi le christianisme. Pourtant, on a vu ce qu’ont fait les idéologies avec Robespierre, Hitler ou Pol Pot. Dans des circonstances tragiques toutefois, les idéologies froides reculent dans l’opinion et le patriotisme connaît une renaissance. C’est ce qui risque d’arriver dans un futur proche. D’un mal (le terrorisme, par exemple) peut naître un bien (le renouveau des valeurs traditionnelles) : Héraclite avait déjà découvert cela il y a 2600 ans !

    A bientôt.

    Ivan Blot
    1/09/2016

    (*) Note : Il s’agit d’une sculpture en béton que ses créateurs ont baptisée « L’Appel de la Mère-Patrie » ou encore « La Mère-Patrie appelle ! ». Elle est haute de 85 m et fut inaugurée le 15 octobre 1967 dans la ville de Volgograd en Russie.

    http://www.polemia.com/cycle-le-patriotisme-pour-sauver-la-france-conference-n1-ivan-blot/

  • Unités dédiées aux djihadistes ou Dame Guillotine ?

    Bernard Plouvier

    La nouvelle idée à la mode, en France hollando-vallso-cazeneuvienne ravagée par l’islam djihadiste, est de créer des « Unités dédiées à la cure de la radicalisation des musulmans »… c’est toujours mieux que la sottise cazeneuvienne : « Prôner le djihâd n’est pas un délit » !

    Certes, dans un pays à l’économie florissante, où les impôts rentreraient à foison et où le budget de l’État serait largement excédentaire, l’on pourrait, plutôt que de multiplier les écoles techniques et les centres de soins spécialisés (dont on a pourtant un urgent besoin), ouvrir de nouveaux centres pénitentiaires pour les candidats-assassins de l’islam. L’ennui est que l’État français est plus endetté qu’un psychopathe hédoniste et que la fraude fiscale est le jeu fort lucratif des multinationales et des « riches » en France.

    En outre, nos brillants « chefs » pourraient se documenter auprès des éthologues - les spécialistes du comportement animal - et auprès des comportementalistes criminologues. Ils apprendraient que les comportements humains sont génétiquement induits, donc exceptionnellement rééducables, et ce grâce à l’appel à la faculté humaine de transcendance… l’ennui est que, chez les mahométans, le livre réputé contenir « tout ce qui est utile aux hommes », puisque censé avoir été dicté par l’archange Gabriel à un halluciné illettré du VIIe siècle, exige la pratique du djihâd par tout fidèle d’allah (muslim) en bonne santé.

    Certes, pour les esthètes du soufisme, le djihâd représente en principe le combat de l’homme contre ses bas instincts. L’ennui est que les soufis ont très souvent été persécutés par les émirs et sultans, un peu comme l’étaient les pauvres volontaires et les prédicateurs pacifistes chrétiens du Moyen Âge. Surtout, la lecture du coran contredit cette interprétation irénique : c’est bien l’extermination physique des « infidèles » qui est exigée par une dizaine de sourates.

    Bref, comment rééduquer des fanatiques religieux, criminels par enthousiasme ? L’Europe a connu des monarques de « droit divin ». Elle connaît désormais des criminels de masse d’ordre divin. On n’arrête pas le progrès, même dans l’absurdité.

    Le meilleur exemple de l’inefficacité de cette « rééducation » nous vient d’Irak. Les autorités d’occupation US y ont arrêté, en 2004, Ibrahim Awad (en photo ci-dessus - NDLR), le théologien de la mouvance salafiste, né en 1971. Détenu quelques mois, il a été relâché après avoir promis de se calmer. En mai 2010, ce soi-disant « rééduqué » a succédé au premier émir du tout jeune État Islamique du Kurdistan irakien (ou Daesh), ordonnant de multiplier les attentats, à la fois contre les chrétiens et les Yézidis, lançant l’offensive qui a permis à l’État Islamique d’Irak et du Levant de contrôler le Nord de l’Irak, l’Est de la Syrie et la très riche zone pétrolifère de Mossoul.

    Le 29 juin 2014, Awad s’est proclamé calife sous le nom d’Abou Bakr II. Il a été intronisé le 5 juillet 2014, autorisant des femmes et des enfants à tuer au nom d’allah le miséricordieux. Comme « rééducation », on est servi !

    Pour revenir à l’État français, officiellement riche de 6 à 7 millions de musulmans immigrés (mais il faut également comptabiliser leurs rejetons nés en France et devenus citoyens français par l’effet du grotesque « Droit du sol », ce qui double ce chiffre), plutôt que de rééduquer, on pourrait renvoyer en terre d’islam, en pays de charî’a, tous les fidèles du prophète, en n’oubliant surtout pas de pratiquer le « regroupement familial ». Hélas, nos frontières européennes sont des passoires et les preneurs de décision n’osent utiliser les rares informations transmises par les services de renseignements français ou européens… sans « service action », un SR ne sert à rien (de Gaulle le savait bien, qui en a d’ailleurs abusé).

    Pour protéger efficacement les citoyens français, ce qui devrait être l’occupation primordiale de nos merveilleux « chefs », si dévoués à la Nation française, il reste la bonne vieille méthode : on tue le fou dangereux avant qu’il ne nous tue.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/09/12/unites-dediees-aux-djihadistes-ou-dame-guillotine-5846949.html

  • Marine Le Pen précise son positionnement sur l'avortement

    En marge de l'émission "Vie politique", Marine Le Pen répondait sur facebook aux questions des téléspectateurs.Voici ce qu'elle répond à une question sur le droit des femmes :

    Quelle est la position du FN quant au droit des femmes ?

    "Le Front national n’a jamais eu dans son programme l’intention de revenir sur le droit à l’avortement. Mais il faut mettre en place des politiques qui permettent aux jeunes filles d’avoir d’autres choix : un accès prioritaire à un logement, des allocations qui permettent de garder l’enfant."

    Dont acte. On a bien compris désormais le positionnement prudent de Marine Le Pen résumé dans cet interview donné à un journal polonais en 2015 et très intéressant d'ailleurs sur plusieurs points (euthanasie, avortement). Toutefois,pourquoi Marine Le Pen  ne reconnaît-elle pas que le programme du FN a évolué sur ce point précis comme le montrent clairement les extraits des différents programmes antérieurs du FN ci-dessous :

    Défendre les Français (Premier programme du FN - 1973) :

    « Nous voulons que les Français soient responsables de leur vie personnelle. En toute hypothèse, il s'agit d'une agression physiologique qui, même si elle est pratiquée dans les meilleures conditions médicales, laisse le plus souvent des séquelles morales ou corporelles.
 Nous désapprouvons l'avortement légal libre. Par contre, il serait souhaitable d'aménager la législation actuelle en confiant à une commission médico-sociale le soin de se prononcer sur les cas possibles de l’interruption de la grossesse ».

    Pour la France (livre programme de 1985 - page 133) :

    "L'Etat finance la mort. Il le fait doublement : d'abord, en remboursant l'avortement, ensuite en apportant des moyens de financement considérables aux associations malthusiennes comme le Planning familial qui donne une mauvaise image de la vie, de la naissance (...)  De même, l'Etat n'a pas à organiser ni à payer la mort : c'est pourquoi le Front National propose l'abrogation de la loi Veil du 17 janvier 1975 et, à fortiori, la prise n charge de l'avortement par la sécurité sociale."

    Passeport pour la Victoire (1988) :

    IVG (….) : « L’avortement a contribué à la diminution des naissances et à la décadence de notre pays (…). Michel de Rostolan, député du Front national – RN de l’Essone, co-président avec Christine Boutin, député UDF des Yvelines, et Hector Rolland, député RPR de l’Allier, du groupe d’étude pour l’accueil de la vie, a déposé plusieurs propositions de loi favorables à la vie et visant à supprimer le remboursement de l’avortement ».

    Pour un avenir Français (2002) :

    « Il découle du principe précédemment posé que l’avortement, mettant en cause un tiers, l’enfant à naître, ne peut être tenu pour légitime ; quant à la Nation, elle doit pourvoir à sa continuité dans le temps. Allant donc contre le Bien commun de notre pays, les lois sur l’IVG seront abrogées ».

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Devant le lobby LGBT, Hillary dévoile sa haine des vrais Américains

    Après le Brexit, nous devons appeler de nos vœux la victoire, aux États-Unis, de la vérité face à la haine et au mensonge.

    Hillary Clinton vient de commettre une erreur fatale qui devrait lui coûter sa victoire et assurer à Donald Trump son élection à la présidence des États-Unis si ce dernier sait habilement profiter de l’événement. En effet, cette dernière intervenait vendredi dernier devant le parterre LGBT à l’occasion du gala de son comité de soutien Lesbien, Gay, Bi et Trans. Montrant sa véritable nature hétérophobe, anti-familiale et xénophile, la candidate devait insulter copieusement l’électorat républicain de Donald Trump. Jugez-en.

    « En général, en gros, vous pouvez mettre la moitié des partisans de Trump dans ce que j’appelle le panier des déplorables », […] « Les racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes. Et j’en passe. » Pour elle, la seconde moitié des électeurs de Trump est constituée de personnes qui considèrent que le gouvernement les a laissés tomber et souhaitent juste, désespérément, le changement.

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  • L'islam est-il ou non compatible avec....?

    Variation sur un thème. Il est parfois difficile de suivre les raisonnements de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine sur ce sujet. Il s'avère qu'en fonction de la fin de la question, les réponses sont différentes.

    En 1989, Jean-Marie Le Pen considérait que l'islam était incompatible avec l'Europe :

    "Je crois profondément que, pour des raisons très profondes,l’islam est incompatible avec la culture européenne… cela ne dépend pas de nous, c’est la charia, c’est le fait qu’il n’y a pas de possibilité dans l’islam de séparer le laïc du sacré, la religion de la politique… et c’est pour cela que je suis un adversaire de la politique d’immigration, en particulier de ressortissants musulmans dans notre pays".

    En 2009, Jean-Marie Le Pen estimait au contraire qu'il n'y avait pas d'incompatibilité entre les cinq piliers de l’islam et le mode de vie français :

    "A mon sens, aucune. En principe, les religions chrétiennes étaient religions de paix, de fraternité et d’amour. Ça n’a pas empêché les catholiques et les protestants de s’égorger des siècles durant, tel qu’en Irlande aujourd’hui encore."

    Côté fille, Marine Le Pen considèrait en 2009 que l'islam n'était pas absolument compatible avec la laïcité :

    "Je pense que la France peut être laïque parce qu'elle est chrétienne de culture, et on s'aperçoit d'ailleurs que les pays musulmans ont les plus grandes difficultés à être laïcs. Les pays musulmans qui sont laïcs l'ont été en général par la force [...] La laïcité n'est pas absolument compatible... pas naturelle, avec l'islam, puisque l'islam confond le spirituel et le temporel".

    Mais en 2016, Marine Le Pen déclare sur TF1 le 11 septembre que l'islam "laïcisé" (sic) est compatible avec la république :

    "Depuis plus d'un siècle, nous vivons en France notre laïcité de manière tout à fait sereine. Ça n'était pas dans le débat public, parce que personne ne contestait que la France a des racines chrétiennes (...) laïcisées par le siècle des Lumières (...) C'est aux musulmans de répondre à cette question.Moi, je crois que oui. Un islam tel que nous l'avons connu, laïcisé par les Lumières comme les autres religions"

    Il faut avouer que tout cela n'est pas très clair et n'aide pas à discerner la réalité de l'islam. En avril 1990, le RPR-UMPtenait une plate-forme électorale dont voici une proposition d'alors sur l'islam. Mais ça, c'était vraiment avant...quand la droite était encore un peu de droite :

    "L’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français. Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois. C’est à l’islam et à lui seul de [s’adapter] afin d’être compatible avec nos règles."

    Avec plus de constance et de précisions, Jacques Bompard répondait en 2009 à Eric Besson qui déclarait l'islam compatible avec la république :

    "(...) Cette religion n’est pas compatible avec la démocratie, ni avec la laïcité, parce que c’est une doctrine à la fois politique, économique et même civilisationnelle. C’est donc un absolu, non seulement religieux, mais global, comme le montre l’évolution de la communauté musulmane en France, avec le voile, le haïk, les drapeaux exhibés lors des mariages, les prénoms donnés aux enfants : Oussama ou Djihad, par référence à Ben Laden et à la guerre sainte (...) Il suffit de lire le Coran pour s’en convaincre : à côté de sourates souples et tolérantes, y figurent des sourates autoritaires, un Coran totalitaire avec une clé de lecture que les lecteurs ne connaissent généralement pas : quand deux sourates se contredisent, c’est celle qui a été écrite en dernier qui a autorité sur la précédente. Or toutes les sourates autoritaires ont été écrites après les sourates complaisantes… Voilà pourquoi l’Islam n’est pas intégrable." 

    C'est sans doute pourquoi Eric Zemmour s'en est pris à nouveau à Marine Le Pen sur LCI. Car parmi les sujets sur lesquels il est en désaccord, il y a l'islam. Voici son positionnement très clair sur RTL où il déclare qu'il n'y a pas de différences entre islam et islamisme, sur Boulevard Voltaire et surtout dans l'émission C à vous, où ses propos ont fait polémique :

    "L’islam n’est pas une religion, c’est une loi, une nation (...) Le musulman modéré n’existe pas. Il y a simplement des gens qui appliquent à la lettre [le Coran] et d’autres qui n’appliquent pas à la lettre et savent qu’ils ne sont pas de bons musulmans (...) S’ils sont français, ils doivent se détacher de ce qu’est leur religion"

    Et qu'en pensent les Français ? 74% pensent que l'islam n'est pas compatible avec les valeurs de la société française et parmi eux, 94% des électeurs du FNpensent de même et ne seraient donc pas en phase avec Marine Le Pen... 

     CsF2Th5WgAA9hGV

    L'islam est un vrai sujet désormais incontournable et déterminant pour l'avenir de la France. Il s'agit donc désormais de se former, de lire le coran et de se faire sa propre idée et surtout d'éviter toute tentation conformiste, électoraliste ou consensuelle. Pour vous faire une idée, nous vous renvoyons sur ce post de 2014 Ne parlez pas du Coran, lisez-le ! ou sur cette analyse d'Hilaire de Crémiers ou encore vers les interventions toujours pertinentes de Bernard Antony ici, ici, ici ou ici.

    Philippe Carhon