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I-Média#175 : Jeuxvidéo.com méga troll ou catharsis ?
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Du « Bon Peuple » à la notion de crétins manipulés
Bernard Plouvier
Dans la vie quotidienne, s’il est un peu abusif de prétendre que « le client est roi », il est évident que celui qui paie dirige, que ce soit sa famille ou son entreprise, la conception et la réalisation de travaux ou l’exécution de commandes.
Il en va tout autrement dans la vie publique, en dépit des Lois fondamentales de presque tous les États de la planète, ces Constitutions si changeantes sauf sur un point toujours placé en exergue : la Nation est le seul souverain légitime de l’État. L’application de ce fort beau et bon principe a de quoi faire hurler de rire… jaune, bien sûr.
Si l’on se réfère à l’exemple français contemporain, l’on est édifié. Selon les données du ministère des Finances, les recettes de l’État, pour l’année 2014, ont été apportées à 56% par les taxes à la consommation, à 25% par les impôts perçus auprès des particuliers, à 13% par les impôts sur les sociétés, à 6% par les bénéfices d’exploitation des régies et Domaines.
Étant donné que, par les taxes à la consommation, les impôts sur les revenus et les successions, le bon peuple règle une énorme part de la dépense collective (81%, en 2014, dans l’exemple choisi), il serait logique de prendre son avis, par voie référendaire, pour tous les choix de société grevant les finances publiques : immigration, dépenses de santé pour les idiots et les déments, aide aux peuples attardés, entretien des ex-colonies qui continuent à être des boulets économiques pour la métropole sous l’appellation de départements d’Outre-mer, engagement de nouveaux fonctionnaires, dépenses à prétentions culturelles. Le bon peuple devrait également se prononcer sur les priorités budgétaires.
On ne méconnaît pas le rapport de l’impôt sur les sociétés, mais leurs dirigeants sont, eux, très largement écoutés des politiciens et des hauts-fonctionnaires, contrairement au « bon peuple » consulté en pratique tous les 4 ou 5 ans et sur des programmes plus mensongers que la déclaration d’amour d’un Don Juan de banlieue.
Pour reprendre l’exemple français, en 2014, les dépenses ont été réparties à hauteur de 25% en allocations diverses (aux associations et aux particuliers), de 12% pour le service de la Dette, de 21% pour la Défense et la sécurité publique, de 20% pour l’enseignement et la recherche, de 22% pour les autres ministères. Les dépenses ont très largement excédé les recettes, d’où un accroissement de la Dette. Les politiciens démagogues sont d’abominables gestionnaires, irresponsables légalement autant que moralement.
Un État qui emprunte pour créer des infrastructures utiles (autoroutes, ports et aéroports, télécommunications, production d’énergie au meilleur rapport quantité fournie/coût), pour mieux protéger la population et mieux instruire la jeunesse, pour mieux soigner est bienfaisant. Un État qui emprunte pour nourrir le parasitisme social (immigrés sans travail légal, associations) ou accroître le cheptel des fonctionnaires pour mieux caser les clients politiques et syndicaux est, par essence, un État démagogique et corrompu, appelé à disparaître.
Chacun sait que les sommes prêtées par les banques centrales ou supranationales ne sont que de l’argent fictif, alors que le remboursement de la Dette (principal et intérêts) n’est nullement fictif : chaque contribuable voit ainsi détourné, au profit des requins de la finance cosmopolite, une part de plus en plus considérable de l’argent qu’on lui soutire, alors même qu’un peu partout, les États réduisent les infrastructures en milieu rural ou dans les petites villes.
Il existe au moins deux monstrueux exemples assez scandaleux de détournements de fonds publics : l’entretien d’immigrés, officiels et clandestins, inutilement importés en une période de chômage massif des autochtones et le Charity business.
Il y a peu, la République d’Allemagne a reconnu qu’en 2016, son million de réfugiés accueilli en 2015, lui avait coûté 9 milliards d’euros. On peut saluer l’effort d’honnête information envers les contribuables allemands, en espérant que les princes qui nous gouvernent agiront de même en France.
Depuis le début de l’ère mondialiste, divers prédateurs ont inventé une nouvelle forme de racket légal : le Charity business. De 1980 à 2003, 900 000 associations légalement reconnues par l’État français ont tiré 308 milliards de Francs de la charité publique (ce qui ne regarde que les généreux donateurs), mais aussi engrangé 166 milliards F. de subventions publiques (soit un total équivalant à 72,25 milliards d’euros, dont 25 tirés de l’argent public). Nul ne connaît le montant exact des sommes dépensées en coût de fonctionnement ni celui des détournements à des fins d’enrichissement personnel.
N’y aurait-il pas des dépenses plus urgentes que de nourrir le parasitisme exotique ou cossu, ne serait-ce qu’en matière de formation de la jeunesse, la préparant à un métier utile à la collectivité ?
Ce n’est pas à une classe politicienne corrompue et dont l’inefficacité est largement démontrée qu’il revient de prendre les grandes orientations de politique générale, donc la répartition des fonds publics. C’est aux contribuables, dont le groupe forme le seul légitime souverain-maître de l’État.
Cela fait des millénaires que l’humanité se déchire sur la forme idéale de gouvernement ou à propos d’une économie politique qui dépend de tant de facteurs qu’elle en restera toujours mystérieuse au profane comme aux spécialistes, qui n’ont jamais su prévenir la moindre crise et encore moins la résoudre (on ne les résout que par des innovations techniques).
On ferait beaucoup mieux de prendre l’avis de la part active de la Nation pour les grandes options politiques, économiques et sociales. Des « spécialistes » seront peut-être placés en situation de non-activité, mais au moins le « bon peuple » aura l’impression de ne plus payer en vain ses impôts et taxes. C’est l’une des applications pratiques du mot Démocratie et de la notion de populisme.
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Impôts et totalitarisme
D'Anne Merlin-Chazelas :
"S’il est une faute morale qui semble impardonnable au microcosme politico-médiatique c’est bien, pour un contribuable effectivement imposé (C’est-à-dire, en France et par les temps qui courent, une personne qualifiée de « riche » sans l’être suffisamment pour aller établir ses pénates dans un pays moins spoliateur, ou une entreprise qualifiée de « grande » ou de « multinationale »), de souhaiter payer moins d’impôts. Et le plus grand crime possible c’est d’y parvenir en n’employant que des moyens légaux.
Afin de pouvoir poursuivre et condamner ces criminels aujourd’hui intouchables, il convient, évidemment, de modifier les législations pour que ces moyens légaux deviennent illégaux, notamment en transformant les pays qui pratiquent une politique fiscale plus modérée (c’est-à-dire presque tous) en « paradis fiscaux » sanctionnés dès lors qu’ils accueillent de tels criminels.
Aucun des scribouillards et des bredouillants qui peuplent les médias en diffusant cette doxa ne songe que, s’il n’y avait pas d’enfers fiscaux, il n’y aurait pas de paradis fiscaux.
Aucun non plus ne s’interroge sur la nature et la légitimité de l’impôt : à leurs yeux, tout impôt, dès lors qu’il est décidé par le pouvoir en place, est légitime.
Ce n’est pourtant pas ce que pensent la plupart des philosophes et des économistes.
En effet, pour qu’un impôt soit légitime, il faut
- Que les contribuables aient réellement besoin des services qui sont financés par l’impôt et que, en ayant conscience, ils y consentent.
- Que l’impôt soit réparti équitablement, au prorata de l’utilisation qui est faite des services rendus.
Or c’est loin d’être le cas dans la majorité des pays et ce ne l’est certainement pas en France.
Jamais les contribuables ne sont consultés pour s’assurer de leur consentement à l’impôt qui leur est prélevé, pas même par l’intermédiaire de leurs représentants élus : d’une part ceux-ci se voient dans l’obligation de reconduire sans modification les « services votés » précédemment et qui concernent notamment les salaires des fonctionnaires et les frais de fonctionnement de l’État, soit grosso modo 80% du total ; en second lieu, ils ont tout intérêt à créer des dépenses nouvelles (et donc des impôts nouveaux pour les financer) au profit de telle ou telle partie de l’électorat qui assurera leur réélection.
Jamais non plus, depuis longtemps, il n’a été recherché quels étaient les services dont les habitants ont un réel besoin et qu’en conséquence ils consentiront à financer par l’impôt.
Pourtant, il existe – depuis des siècles – un consensus sur un point : ce dont les habitants (citoyens et étrangers domiciliés dans le pays) ont besoin, qu’ils souhaitent avant tout et que seul l’État peut leur assurer : c’est d’une part la sécurité intérieure (par prévention et punition des comportements délinquants et criminels) et extérieure (par l’existence de moyens de défense suffisants contre tout autre État ou organisation qui voudrait s’en emparer), et d’autre part la justice, assurant par un contrôle a posteriori que les forts n’abusent pas des faibles.
Les contribuables qui se déroberaient au paiement de l’impôt destiné à financer les moyens de défense contre l’insécurité intérieure et extérieure et ceux de la justice, ainsi que le fonctionnement des rouages essentiels de l’État, seraient évidemment coupables.
En revanche, les contribuables sont en droit de ne pas accepter que l’État use de l’impôt comme d’un moyen d’imposer l’idéologie régnant au sein de la majorité politique ou l’idée que se fait le pouvoir en place du bien des habitants, qu’il s’agisse de « réduire les inégalités », de favoriser la « diversité » ethnique, linguistique ou religieuse, d’améliorer la santé publique, d’éduquer les enfants, etc. … Ils peuvent consentir à ce que l’État organise et finance, au moyen de leurs impôts, telle ou telle partie d’un programme annoncé par le pouvoir exécutif en place, mais l’État ne peut légitimement l’imposer du seul fait qu’il en a le pouvoir.
D’autre part, la répartition de l’impôt doit être équitable et correspondre, peu ou prou, aux services rendus par l’État. Rien, si ce n’est la volonté d’imposer la volonté du pouvoir en place de « réduire les inégalités », ne peut justifier qu’il soit progressif, même si l’équité exige que les plus pauvres (Mais rien ne justifie non plus que ceux-ci représentent plus de la moitié des habitants, faisant reposer l’impôt sur une minorité de contribuables. Les plus pauvres, ce sont évidemment ceux qui, trop âgés ou trop jeunes, personnes seules ayant la charge de petits enfants, malades, infirmes, etc. ne peuvent subvenir à leurs besoins par leur travail et aussi ceux qui en tirent des ressources insuffisantes, et non les bénéficiaires d’une assistance aveugle) soient exemptés de verser leur quote-part et que celle-ci, par le fait même, soit répartie sur les plus aisés. Inutile de rappeler que cette règle n’est plus respectée depuis un bon siècle par les gouvernements successifs.
Le « politiquement correct » de la classe politico-médiatique conduit, de fait, à un totalitarisme où ceux qui ont réussi à obtenir le pouvoir imposent leur idéologie à une population à qui ils contestent même le droit de protester."
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LE RETOUR DES DJIHADISTES EST UNE HÉRÉSIE QUI POURRAIT NOUS COÛTER CHER
Sur les 178 hommes revenus, 120 d’entre eux ont été écroués, et sur les 66 femmes, 14 d’entre elles.
Imaginons un instant que Salah Abdeslam soit jugé en Arabie saoudite ou en Afghanistan. Admettrions-nous cette aberration sans broncher ? Sans doute pas. Aussi, cette question de plus en plus prégnante du retour des djihadistes sur le sol national n’a pas lieu d’être : ils doivent être jugés dans les pays où ils ont commis leurs atrocités, à savoir la Syrie et l’Irak ; peu importe le sort qui leur sera réservé.
« Interrogé à ce sujet par France 2 mercredi 8 novembre, puis par des journalistes lors d’une conférence de presse ce jeudi 9 novembre à Dubaï (Émirats arabes unis) sur [leur] sort » (Valeurs actuelles), Emmanuel Macron a eu une réponse pour le moins laconique : « Il y en a qui peuvent revenir sans qu’ils soient rapatriés, il y en a qui peuvent être rapatriés, et il y en a qui seront jugés avec leurs familles, dans certaines circonstances, dans les pays où ils sont, en particulier l’Irak. »
Quant aux femmes – nombre d’entre elles ayant volontairement rejoint les rangs de Daech – et leur progéniture, chaque situation sera examinée « au cas par cas en fonction de la situation », a encore déclaré le Président français, ajoutant que « tout ce qui a été commis fera l’objet d’un jugement », nettement plus clément chez nous, où la peine de mort est abolie.
L’autre avantage, pour les djihadistes combattants qui ont – et auront, d’ici là – réussi à rentrer en France, c’est que notre pays n’extrade pas ses ressortissants. D’où, certainement, le vœu de ces fanatiques – entraînés à se battre et à haïr notre mode de vie occidental – d’être jugés par des tribunaux français car, au bout du chemin, ce sera la perpétuité toute relative, dans le pire des cas, et l’assurance d’être traités avec humanité dans les prisons françaises.
Mais ça, c’est en théorie puisque, « selon les chiffres du gouvernement datant de fin octobre, tous les djihadistes revenus en France n’auraient pas été mis en prison » (op. cit.). Pire : sur les 178 hommes revenus, 120 d’entre eux ont été écroués, et sur les 66 femmes, 14 d’entre elles. Et là, on ne parle pas de ceux qui pourraient être rapatriés ou qui seraient passés en dessous des radars des services concernés.
Ces « citoyens » ne vont certainement pas abandonner leurs convictions par magie et l’on peut craindre qu’ils exporteront le djihad ici-même, sans compter les disciples qu’ils rallieront à leur cause.
Dans ce cas précis, ne pourrait-on pas nous asseoir sur notre bienveillance niaise, remettre ces assassins de masse aux autorités irakiennes et syriennes et les abandonner à leur sort ?
En ce qui concerne les enfants (une fois n’est pas coutume), j’abonde dans le sens d’Emmanuel Macron : « Ils font l’objet, d’ores et déjà pour ceux qui sont revenus et ceux qui reviendront, d’une procédure toute particulière et d’un suivi très particulier, en particulier sur le plan médical et psychiatrique. » À condition que leur garde soit définitivement retirée à des parents aussi mortifères.
http://www.bvoltaire.fr/retour-djihadistes-heresie-pourrait-couter-cher/
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Horemheb [2000 ans d'histoire]