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  • Présentation du livre de Carl Lang, "Un chemin de résistance" à Paris

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    Vendredi soir, Synthèse nationale organisait une réunion à Paris pour présenter le livre-entretien Un chemin de résistance que Carl Lang, Président du Parti de la France, vient de réaliser avec Jean-François Touzé, rédacteur en chef de la revue Confrontation.

    Ce livre tombe à pic pour faire connaître au grand public, au moment où l'on assiste à une redistribution des cartes dans la famille nationale, son auteur, Carl Lang, qui depuis dix ans à la tête du PdF a dénoncé sans relâche les dérives des mauvais bergers qui ont conduit le FN au fond du gouffre.

    Après la débâcle du printemps dernier, il est temps de proposer une nouvelle alternative aux patriotes. Cette alternative doit reposer sur les fondamentaux qui ont fait la spécificité et le succès de la Droite nationale depuis plus de trente ans. Le Parti de la France entend en être l'élément moteur. C'est ce que nous a expliqué avec conviction son Président lors de cette belle conférence qui enthousiasma les participants.

    Dans Un chemin de résistance Carl Lang revient sur les motivations de son engagement aux côtés de Jean-Marie Le Pen à la fin des années 1970, il raconte aussi son ascension au sein du FN dont il fut à deux reprises Secrétaire général. Il expose ses idées par rapport aux enjeux d'aujourd'hui et sa conception moderne et réaliste du combat politique. Il ne veut pas d'un Front dédiabolisé, honteux de son passé, il incarne tout simplement la Droite nationale décomplexée présente pour l'avenir.

    Pour la Droite nationale et identitaire, l'heure est venue de changer de cap. La période des illusions est révolue. Il est temps de revenir aux choses sérieuses...

    Un chemin de résistance, Carl Lang, entretien avec Jean-François Touzé, Les Bouquins de Synthèse nationale, 190 pages avec un cahier photos, 20 € cliquez ici

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  • Fabrice Hadjadj : Questions-Réponses essentielles et critiques sur notre époque [2]

    Fabrice Hadjadj publie un recueil de chroniques où il mêle des réflexions inspirées de la vie quotidienne sur le sexe, la religion, la technique et le travail. Entre Houellebecq et Chesterton, il nous livre une profonde critique de l'époque ... Ces réflexions sont importantes et ne sont pas à prendre à la légère. Elle traitent de l'essentiel, de l'avenir de notre société et des personnes qui leur appartiennent par la naissance et par la tradition. Nous publions ces réponses de Fabrice Hadjadj à Eugénie Bastié [Figarovox, 21.12.2017] comme une suite, en plusieurs journées. Lafautearousseau

    2043368945.jpgVous prônez le retour à une vie simple, le goût du foyer et de la décroissance. Que répondez-vous à ceux qui vous accusent de vouloir retourner à la bougie ou de vivre comme un amish ?

    J'aime bien les amish, je l'avoue. J'ai la naïveté de penser que cultiver la terre, se déplacer à cheval et lire la Bible en famille est tout de même mieux que de faire du trading haute fréquence, prendre le RER et consommer du . Cependant, je ne prône aucun « retour ». Je ne veux pas déserter mon poste. Si la providence m'a fait naître à cette époque, c'est pour faire avec. Marx a très bien montré que les « robinsonnades » étaient complices de la logique capitaliste : on prétend retourner à la nature, refaire le monde avec quelques vieux outils sur une île déserte, mais par là on ignore que l'homme est par nature l'héritier d'une histoire, et l'on renforce le fantasme du self-made-man.

    Alors la vie simple, oui, bien sûr, qui ne voudrait d'une vie simple, au fond ? Mais on n'y arrive pas sans drame. Ni sans composition - sans modus vivendi. Mon ton est d'ailleurs moins prescriptif que descriptif. Je ne crie pas : « Vive la décroissance ! »

    J'observe seulement que la consommation des marchandises nous a fait perdre la pratique des choses. S'il fallait me rapprocher de certains courants politiques, j'évoquerais le mouvement Arts and Crafts de William Morris, et plus encore le distributisme de Chesterton (tous deux admirés par Houellebecq, du reste). À égale distance du socialisme et du capitalisme, et de leurs monopoles d'État ou de multinationale, ils préconisaient non pas une meilleure répartition des revenus (laquelle ne conteste pas la suprématie monétaire et marchande), mais une juste distribution des moyens de production, dans un éloge de la petite propriété familiale.

    À vrai dire, c'est une vieille histoire. Elle se trouve déjà dans la Genèse. Quand Laban propose à Jacob un meilleur salaire, celui-ci lui répond : « Et moi, maintenant, quand vais-je travailler pour ma maison ? » (Gn, XXX, 30). •  A suivre ...

    Directeur de l'université Philantropos. Il publie « Dernières nouvelles de l'homme (et de la femme aussi) », Taillandier, 352 p., 18,90 €.

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    Eugénie Bastié

    Journaliste Débats et opinions

    Twitter : @EugenieBastie

    A lire dans Lafautearousseau ...

    Fabrice Hadjadj : Questions-Réponses essentielles et critiques sur notre époque [1]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/01/11/fabrice-hadjadj-questions-reponses-essentielles-et-critiques-6016238.html

  • Les droits de l’être humain s’acquièrent et se méritent

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    Bernard Plouvier

    Tous les hommes naissent inégaux. Quelques-uns naissent avec des droits, hérités du labeur, des efforts, des sacrifices de leurs ancêtres en faveur de la patrie. Les fameux droits de l’homme (comme ceux de la femme et de l’hybride inclassable) ne sont que l’apanage des seuls citoyens.

    Au XVIIIe siècle, lorsque Thomas Jefferson a lancé sa phrase qui a servi de fondement à l’Occident moderne : « Tous les hommes naissent libres et égaux en droits », n’importe qui comprenait qu’il ne pensait qu’aux seuls citoyens, nullement aux esclaves, parfois moins considérés que ne l’étaient les chevaux, et que la maxime n’avait de valeur que dans les pays où la majorité des humains ne vivait pas dans l’esclavage.

    En 1776, nul ne se serait avisé de parler des droits du moujik, du coolie chinois ou des sujets soumis aux caprices des rois africains et des sultans mahométans. De nos jours encore, un enfant de pauvre né en Amérique cocaïnée, en Afrique, au Moyen Orient, en Corée du Nord naît sans droit, étant exposé à quantité de risques, dont la mort violente prématurée n’est pas forcément le pire si l’on croit au mythique paradis.

    L’Isonomia, notion née en Grèce antique au 6e siècle avant JC - soit l’égalité de tous devant la Loi - ne fut jamais qu’une affaire de citoyens. Les étrangers ne jouissaient pas des mêmes droits que les citoyens. Quant aux esclaves, ils étaient des « choses », négociables, utilisables, voire périssables à volonté. Les Athéniens firent sensation dans le monde grec, au 5e siècle avant JC, quand, par une loi, ils interdirent aux maîtres de tuer un esclave par simple caprice.

    Il ne peut y avoir de droits sans devoirs, c’est ce qu’avaient compris les rédacteurs de la Constitution de 1795, en l’An III de la Ière République française. Et l’on mesure notre déchéance d’Occidentaux, lorsque l’on compare le bon sens d’hommes qui avaient survécu aux bacchanales révolutionnaires à notre veulerie d’individus repus, autant de biens que de propagande lénifiante.

    Pour accroître les bénéfices de la grande distribution, l’on importe une énorme quantité d’immigrés, assez peu pourvus de talents immédiatement utilisables, mais qui découvrent avec stupeur qu’ils peuvent, au moins dans un premier temps, consommer sans travailler. Car, de nos jours, tout immigré, même clandestin (variantes : irrégulier, sans papier) a des droits, du seul fait qu’il existe et qu’il s'installe dans un pays réputé riche et accueillant.

    Dans son pays d’origine, il n’était qu’un paria, voire une future victime (ou « dommage collatéral ») des guerres de gangs, des guerres religieuses ou des guerres néocoloniales, soit un pion minime et parfaitement négligeable dans le jeu d’impérialismes rivaux. Débarqué en Occident, il devient une personne nantie de droits : à la nourriture, au logement et au vêtement, avant même d’être astreint (et pas toujours) au travail.

    Ce n’est pas du tout ce qu’ont vécu nos ancêtres, ceux-là mêmes dont le travail accumulé durant des millénaires a produit notre civilisation, avec son bien-être, dont la Justice fait partie. Et Justice ne signifie nullement complaisance ou bêtise.

    C’est une dangereuse sottise que d’importer d’énormes cargaisons d’hommes jeunes, d’autant plus avides de jouissances qu’on leur répète qu’ils ont des droits par le simple fait qu’ils sont arrivés dans l’el Dorado.

    Il existe, dans notre Occident, quantité d’individus de tous sexes et genres qui se sentent sexuellement frustrés ou insatisfaits et favorisent l’immigration dans l’espoir de trouver, sinon « l’âme sœur », du moins un compagnon ou une compagne de jeux amoureux. De la même façon, quantité d’idéalistes irréfléchis se font une joie de transférer leur capacité de sympathie, autrefois dévolue aux bébés phoques, aux baleines, aux forêts, etc. à nos « frères et sœurs en humanité ».

    En une époque où les revendications syndicales ne font plus vraiment recette, où le mariage et l’adoption pour les couples les plus bizarres sont devenus des articles d’usage courant, l’accueil des immigrés peut sembler une autre façon de cultiver leur droit à la différence et de témoigner de leurs capacités de nuisance pour les agité(e)s du bocal.

    La Nation de chaque pays d’Europe occidentale et scandinave n’a toutefois pas à se suicider pour plaire aux frustrés, aux idiots généreux avec l’argent des autres, aux niais adeptes de croyances politiques ou religieuses destructrices de l’Ordre et du Bien commun, en résumé : les anarchistes avec ou sans paillettes métaphysiques, les postmarxistes en cours de recyclage, les psychopathes avides de sensations fortes perpétuellement renouvelées.

    S’il est de rares lois enseignées par l’histoire des civilisations, il en est d’évidentes : un Droit, cela se mérite ; il n’existe pas de Droit sans Devoir ; être venu au monde n’autorise pas à jouir de biens sans les avoir gagnés.                       

    Le sujet des Droits de l’Homme est le terrain d’affrontement idéal entre l’esprit voué à l’Ordre et au bons sens (en littérature, on parlerait de classicisme) et le libéral, qui généralement parle plus vite qu’il ne réfléchit, mais opine dans le sens d’une générosité instinctive, volontiers irrationnelle (un romantique, en quelle que sorte).

    Dans son ultime opus (verbeux, comme à l’accoutumée), Parier pour l’homme (écrit en 1972 et paru l’année suivante de façon posthume), Pierre-Henri Simon a donné une excellente définition des grands libéraux qui ont empoisonné notre monde contemporain par leurs excès : « Le romantique crie pour prolonger l’écho de son inquiétude et met son génie à étendre la pagaille ».

    Effectivement, par manque de réflexion sur les fondements de la vie en société, l’Occident s’est engagé, durant les années 1960 sq., dans un déclin durable. Il est temps de repenser les notions de Bien commun, de Devoir envers le pays et de Souveraineté de l’État qui ne peut être dévolue qu’à la Nation.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/01/13/les-droits-de-l-etre-humain-s-acquierent-et-se-meritent-6016624.html

  • L’INSÉCURITÉ GRANDIT EN FRANCE

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    Il y a quelque 48 heures, une fusillade à la kalachnikov, sur fond de trafic de stupéfiants, faisait un mort et un blessé grave dans un quartier animé du centre de Marseille. Dans le même temps, à Clermont-Ferrand, paisible ville de province, un jeune homme était sauvagement poignardé pour avoir voulu s’interposer dans une bagarre. Son pronostic vital était engagé. Au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, des surveillants de l’administration pénitentiaire, quant à eux, étaient agressés au couteau et blessés par un djihadiste fanatique, ancien dirigeant d’Al-Qaïda et coresponsable d’un attentat commis en Tunisie en 2002 qui avait fait 21 morts. Ces faits, survenus dans des endroits très différents, mais dans le même laps de temps, démontrent combien la sécurité se dégrade dans notre pays. En effet, sur fond d’augmentation du nombre des homicides survenus en 2016 – notamment du fait des attentats commis sur notre sol -, il apparaît que l’insécurité s’impose peu à peu dans nos villes, dans nos villages, dans nos commissariats et nos gendarmerie (cf. attaques de Limoges, Grenoble et Meylan) et même, aujourd’hui, dans nos prisons.

    À l’extérieur, la même violence touche nos soldats. Engagés sur différents fronts, trois de nos militaires viennent ainsi d’être blessés, dont un grièvement, au Mali. Ils vont s’ajouter à la déjà trop longue liste des 154 tués et des 620 blessés en opérations extérieures depuis 2007. Même le très prudent Haut Comité d’évaluation de la condition militaire, dans l’un de ses derniers rapports, jugeait ce nombre « élevé ».

    Et face à ce déferlement de violence et d’actes criminels, que font nos gouvernants ? Ils discutent, ils tergiversent, ils temporisent mais n’agissent pas. Ils ont laissé, au cours de ces dernières décennies, au nom d’un angélisme coupable, la situation sécuritaire de notre pays se détériorer comme jamais. Les effectifs dans la police, la gendarmerie et l’administration pénitentiaire ont fondu comme neige au soleil. Les matériels n’ont pas été remplacés, laissant nos forces de l’ordre et nos militaires intervenir dans les pires conditions. Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont sanctionné ceux qui, conscients de leurs responsabilités, tiraient la sonnette d’alarme. Le général Pierre de Villiers en est l’exemple le plus récent et le plus emblématique.

    Aujourd’hui, tous les Français sont gravement en danger. Nos banlieues sont sous pression, susceptibles d’exploser à la moindre étincelle. Nos prisons peuvent, à tout moment, connaître des émeutes. Nos militaires, nos policiers et, d’une façon plus générale, tous ceux qui, en uniforme ou non, représentent l’État peuvent être agressés et assassinés à tout moment au nom d’une idéologie mais aussi à cause d’un laxisme que l’on a laissés se développer sans aucun discernement.

    Ainsi, la seule question qui vaille, désormais, n’est pas de savoir où et comment interviendra l’événement qui mettra le feu aux poudres, mais bien de savoir quand. En effet, malgré l’engagement sans faille de celles et ceux qui assurent notre sécurité intérieure et extérieure, il est maintenant acquis qu’ils ne peuvent plus que contenir le vaste mouvement d’envahissement qui menace notre pays. Trop peu de personnels, trop peu de moyens, mais surtout trop peu d’envie et un manque de vision globale de la part de politiques qui ont eu, jusqu’ici, plus à cœur de préserver leurs positions et leurs mandats que de se battre pour rétablir la paix sur notre sol.

    Face à ce renoncement, c’est donc à nos forces de l’ordre de se faire entendre par tous les moyens légaux dont ils disposent. À eux d’exiger les moyens d’exercer leurs missions, et de mettre nos politiques au pied du mur.

    http://www.bvoltaire.fr/linsecurite-grandit-france/