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  • Jean-Marie Le Pen - Invité du 7/9 avec Léa Salamé

  • A Budapest, les représentants du V4 prônent une voie alternative pour l’Europe

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    HONGRIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Réunis le 3 mars dernier, les représentants des parlements de Pologne, de Hongrie, de Tchéquie et de Slovaquie, ont réaffirmé un certain nombre de positions communes : développement de la coopération entre les parlements, respect des particularités nationales, défense des valeurs chrétiennes et de la natalité face à l’immigration.

    Souhaitant garder les meilleures relations possibles avec le Royaume Uni, dans le contexte du Brexit, ils militent en faveur d’un élargissement vers l’Est de l’Union Européenne.

    Se sentant boudés par le tandem franco-allemand, les pays du V4 font valoir leur poids économique croissant dans l’Union européenne : ainsi le commerce extérieur entre l’Allemagne et les pays de Visegrad est-il 45 % fois plus élevé qu’entre l’Allemagne et la France.

    Des réalités que les poids lourds de Bruxelles et les grands médias ont du mal à prendre en compte.

    https://fr.novopress.info/

  • Les médias à la source de la diabolisation

    Le FN est donc parti pour changer de nom et, pour les médias de propagande, c'est le grand jeu de rapprochement avec des mouvements d'il y a 70 ans.

    L'Obs :

    CaptureFrance Culture :

    0

     Évidemment, les médias n'avaient pas fait cet exercice très partisan lorsque Emmanuel Macron avait créé La France en Marche :

    F

    M

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • JEUDI 15 MARS, HUGUES BOUCHU, DÉLÉGUÉ DES AMIS FRANCILIENS DE SYNTHÈSE NATIONALE, SUR RADIO LIBERTÉS

    RL 62 2018 03 15 HUGUES BOUCHU.jpg

    ECOUTEZ RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI

    LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ LÀ

  • THIERRY MARIANI POSE ENFIN LA QUESTION DE L’ALLIANCE AVEC LE FRONT NATIONAL

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    Les élections italiennes ont constitué une démonstration grandeur nature : ni la droite traditionnelle ni la droite patriote ne peuvent accéder seules au pouvoir. Comparaison n’est pas raison, mais force est de constater que la situation politique transalpine ressemble, par bien des aspects, à la nôtre : une droite usée par les affaires et le pouvoir (Berlusconi) qui finit juste derrière une droite plus jeune et plus intransigeante sur les sujets non négociables (immigration, identité, insécurité, etc.). Et qui ont gagné en s’alliant. Ce fut aussi l’ordre d’arrivée en France, il y a un an : Marine Le Pen : 21 % ; Fillon : 20 %. Et le second tour, malgré la prestation déplorable de Marine Le Pen, rassembla tout de même près de 11 millions d’électeurs, 34 % des voix. Mais en France, il n’y avait pas d’alliance…

    Pour les deux droites françaises, désormais, la question de l’alliance est incontournable. Marine Le Pen, durant son année post-électorale où elle tente de refaire surface, l’a mise sur la table le 19 novembre dernier en demandant à Laurent Wauquiez de lui « proposer une alliance politique ». Et, aujourd’hui, c’est l’ancien ministre et ancien député LR Thierry Mariani qui aborde enfin le sujet dans Le Journal du dimanche. En plein congrès du Front national, il fait le constat que la droite a toujours eu besoin d’alliance pour gagner. Pendant quarante ans, ce fut avec la droite centriste. Or, celle-ci a disparu ou s’est fondue peu ou prou dans le macronisme, « à quelques exceptions près ».

    Thierry Mariani n’y va pas par quatre chemins et sa logique est imparable :

    « Peut-on arriver au pouvoir tout seuls ? Peut-on constituer une majorité sans alliés ? La réponse est non. Sans alliés, nous allons rester dans l’opposition pour longtemps. Il est temps de renverser la table. Le Front national a évolué. Regardons si un accord ou un rapprochement sont possibles. Si on veut des alliés, ils seront forcément de ce côté-là si on veut appliquer un programme de droite. »

    Enfin ! Car cette logique, cette réalité, les électeurs de base, le peuple de droite l’attendent depuis longtemps.

    Et il invite Laurent Wauquiez à aller au bout de sa stratégie chamboule-tout :

    « Pourquoi ne pourrait-on pas avoir au moins des discussions ? Le FN change de nom, ce qui est un signe. C’est le moment de réfléchir à autre chose. […] Il faut un accord entre tous ceux qui veulent qu’il y ait une politique différente en France, qui retrouve les valeurs de la nation. Le FN et Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan sont évidemment de ceux-là. »

    Thierry Mariani n’a certainement pas parlé sans l’aval de M. Wauquiez. Après ses sorties à l’EM de Lyon, c’est une nouvelle salve de la part du chef LR destinée à montrer qu’à droite, les lignes bougent.

    Les électeurs et les militants sont impatients de les voir bouger vraiment. Finis les ni-ni, les lignes rouges, les fronts républicains, les cordons sanitaires, les digues. À la base, tout cela est tombé depuis longtemps. Le peuple a une bonne longueur d’avance sur les élites et les chefs de la droite. Celui qui rattrapera ce retard et se mettra enfin en cohérence avec les attentes du peuple deviendra son prochain leader.

    http://www.bvoltaire.fr/thierry-mariani-pose-enfin-question-de-lalliance-front-national/

  • Une conférence exceptionnelle de Patrick Buisson à l'Action Française Paris

    Conférence de Patrick Buisson, vendredi dernier en soirée au Cercle de Flore. 

    Au Cercle de Flore, c'est à dire à l'Action Française, dans ces locaux du 10 rue Croix-des-Petits-Champs où l'AF a vécu vaille que vaille les soixante ou soixante-dix dernières années de son histoire. Donc la moitié. Pas toujours au niveau d'intelligence politique suffisant pour peser sur les esprits et sur les événements.  Toujours avec courage et fidélité. Et souvent de ces retours d'intérêt et de passion française que l'Action Française parvient régulièrement à éveiller parmi les jeunes de diverses époques. On sait que tel est le cas ces temps-ci, ce qui, par contrecoup, réveille les moins-jeunes. 

    Buisson sait de quoi il retourne : son père était Camelot du Roi. Il connaît la maison. Ecole de pensée et mouvement. Et il n'est pas homme à négliger les héritages. Familiaux, intellectuels et politiques. Si NKM a jamais dit une vérité, ce fut lorsqu'elle alerta bruyamment sur le fait que Buisson ne voulait pas faire gagner Sarkozy mais les idées de Charles Maurras. Si nous étions tentés d'y acquiescer, Buisson rectifierait à bon droit : Non ! Les idées de salut national. 

    Dans cette petite salle, l'une de celles où l'AF vit sa vie ordinaire, après une présentation à laquelle il trouvera des allures de casier judiciaire, Patrick Buisson, d'emblée, parle de grande politique, comme l'eussent fait Maurras, Bainville ou Boutang, mais avec toutes les ressources ajoutées de l'historiographie contemporaine, singulièrement enrichie au cours du demi-siècle écoulé. 

    D'emblée, il renvoie la République d'aujourd'hui à son origine - le populicide vendéen, la Terreur, la dictature totalitaire d'une oligarchie, le mépris du peuple - et cette origine - nécessaire, non pas contingente, fondement, non pas accident - à la République dans son incarnation présente. Car l'une et l'autre se répondent, se correspondent. Cette dialectique sans cesse activée, sans cesse appliquée à tous les aspects possibles de la question sociale et politique française, cette dialectique maintenue au long d'une conférence plutôt longue mais qui ne lasse jamais, apparaît à l'auditeur subjugué, d'une redoutable efficacité. D'un bout à l'autre de l'histoire, de l'origine à son aboutissement provisoire actuel, la République est un bloc. Sa nature est dans son origine comme dans ses avatars. Son origine détermine sa logique et la rend intelligible. 

    L'auditoire n'ignore rien de Patrick Buisson. L'on sait bien que cet homme qui analyse la République avec une telle sévérité, une telle radicalité, a été au cœur du pouvoir. Qu'il avait convaincu celui qui le convoitait puis l'avait emporté et le détenait, d'une stratégie de rupture et de salut. Laquelle n'a pu aboutir à cause de la faiblesse de caractère et de conviction du président de la République et sans-doute aussi à cause des pesanteurs du Système. De sa volonté de persévérer dans son être.  

    Après la conférence, repas à quelques-uns avec Buisson, où la conversation se prolonge. L'un des convives (le président de l'historique Union Royaliste Provençale) pose cette question : « si vous deviez conseiller les royalistes, que leur diriez-vous ? »

    Réponse de Buisson : « Macron a liquidé les partis ; il entend restituer au pouvoir sa verticalité ; il construit une monarchie républicaine. Fort bien. Nous voulons mener les choses à leur terme ; nous réclamons une monarchie véritable ». 

    Une stratégie Buissson pour les royalistes ?  Un vrai programme !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/03/11/une-conference-exceptionnelle-de-patrick-buisson-a-l-action-6033432.html