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  • Migrants – Marine Le Pen rappelle que “les ONG sont les complices des passeurs”

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    Marine Le Pen était l’invitée de RTL ce mardi 3 juillet 2018.

    Interrogée notamment sur la crise migratoire qui frappe l’Europe, Marine Le Pen a pointé du doigt la complicité des ONG dans ce drame humain :

    Il faut confisquer les bateaux des ONG qui sont clairement les complices des passeurs. Il faut arraisonner les bateaux de migrants qui partent, les mettre en sécurité et les ramener sur les rives de la Syrie ou de la Libye. De là où ils sont partis.

  • Conjoncture internationale brouillée, croissance en baisse, camouflage du chômage en hausse...

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    Jean-François Touzé 

    Membre du Bureau politique du Parti de la France

    Après la Banque de France, l’Insee vient de revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour 2018 : selon l’Institut d'études économiques, le ralentissement du PIB au 1er et 2e trimestre (- 0,2 et - 0,1 point) devrait conduire à une croissance de 1,7 % en fin d’année après 2,3 % en 2017. C’est 0,1 point de moins que les récentes prévisions de la Banque de France et - surtout - bien en deçà de celle du gouvernement (2 %) inscrite dans le programme de stabilité envoyé au printemps à la Commission européenne. Si les chiffres de l’Insee se confirment, c’est toute la trajectoire budgétaire de l’exécutif qui sera donc à revoir. On comprend mieux, dans ces conditions, la misérable volonté du pouvoir de trouver de nouvelles recettes en multipliant les taxes, et de faire des économies, non pas sur le train de vie de l’État comme il se devrait (hors devoirs régaliens et politique de santé), pas plus que sur les prestations indues accordées aux étrangers, mais en rognant sur les aides sociales légitimement accordées aux Français les plus modestes.

    Investissements des entreprises à l’arrêt, consommation des ménages « atones » (-0,6), repli des échanges extérieurs… Tous les moteurs de la croissance française semblent s’être mis à l’arrêt au premier semestre, dans un contexte économique mondial et européen qui, selon l’institut, se « voile ». « La forte remontée du prix du pétrole, alimentée entre autres par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, fait sans conteste partie de ces facteurs », note l’Insee qui cite aussi, comme causes de cette mauvaise passe, « la forte appréciation de l’euro », « les tensions protectionnistes [aux] États-Unis », ou encore « la crainte d’une remontée de l’inflation plus vive que prévu » sur fond de hausse mondiale des taux d’intérêt. Résultat, la croissance de la zone euro serait de 2,1 % en 2018 après 2,6 % l’an dernier.

    Si l’alignement des planètes a accompagné – sans qu'il sache, pour autant, en tirer profit  –, le quinquennat de François Hollande, un dangereux désalignement est en train de s’installer pour l’an II de Macron. Des signes de ralentissement et de fin de cycle semblent apparaître en Europe, tandis que le litre de gazole a grimpé, en France, en un an, de 1,16 euro à 1,48 euro, soit une hausse de 28 % (tendance lourde que ne viendra pas inverser la timide et modeste hausse de la production pétrolière décidée le 22 juin par les pays de l'OPEP), que les taux d’intérêt remontent, que les pays émergents sont frappés de plein fouet par la baisse des matières premières ou la remontée de l'inflation, et que les sanctions contre la Russie et l’Iran comme les débuts de guerre commerciale initiés par Trump ne peuvent que contribuer à la dégradation du climat économique mondial.

    La France est, une fois de plus davantage touchée que la plupart de ses voisins, du fait de ses archaïsmes structurels et de l'ampleur de ses déficits. Le gouvernement ne peut cependant pas mettre ce ralentissement sur le dos des cheminots. « Les grèves ôteraient ainsi tout au plus 0,1 point à la croissance trimestrielle du PIB, tout en sachant qu’un retour à la normale au troisième trimestre 2018 entraînerait alors un contrecoup positif du même ordre », estime l’Insee pour qui le calendrier « intermittent » de la grève a permis aux entreprises d’adapter leurs approvisionnements. Et si le secteur de l’hôtellerie et de la restauration a vu des touristes annuler leurs réservations, il connaît des difficultés depuis le mois de février, soit avant la grève.

    L’exécutif voudrait se consoler avec un indicateur : celui de la baisse du chômage. Malgré le ralentissement économique du premier semestre et une moindre création d’emplois  – 183.000 contre 340.000 en 2017 –, le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) devrait descendre à 8,8 % fin 2018, soit - 0,2 point par rapport à la fin 2017. Mais il ne s'agit là que d'une manipulation comptable, le « plan d’investissement dans les compétences », gadget gouvernemental visant au camouflage statistique entrera, en effet, en pleine activité au deuxième trimestre, avec pour conséquence de faire disparaître du nombre de chômeurs des dizaines de milliers de personnes toujours sans emploi mais entrées en « formation ». Sans parler des radiations de plus en plus nombreuses encouragées par le gouvernement. Avec à la clé une baisse mécanique mais de seule apparence du chômage.

    Rien de nouveau sous le ciel macronien.

    Parti de la France cliquez ici

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  • Bastion social : des militants inquiétés à Marseilles et un nouveau local à Clermont-Ferrand

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  • LA MANIPULATION MÉDIATIQUE SUR "LA CRISE DES MIGRANTS"

  • Petit rappel : Ces élus de Paris qui bénéficient de logements sociaux !

    "Je souhaite qu'aucun conseiller de Paris ne soit locataire d'un logement attribué par la Ville ou un de ses bailleurs", tweetait Anne Hidalgo en décembre 2013. Quelques heures plus tôt, Mediapart révélait que cinq adjoints de Bertrand Delanoë occupaient un logement socialSix mois plus tard, rien n'a changé ou presque. Des élus de Paris, à l'image d'Antoinette Guhl, adjointe EELV à l'économie solidaire, continuent de bénéficier des mêmes avantages. À une différence près : Anne Hidalgo a fait du logement sa grande priorité. Pas plus tard que lundi 23 juin, la maire présentait sa nouvelle politique du logement. Parmi les mesures phares ? Un nouveau système d'attribution des logements sociaux. Son but ? Rendre "plus fiable, juste, transparente et lisible" l'attribution des logements. 
    Obtenir un logement social à Paris relève de l'exploit. Et pour cause, il faut compter en moyenne 42 mois d'attente. En 2013, 148 000 Parisiens ont déposé un dossier en vue de l'attribution d'un logement socialselon la DRIHL (Direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement)Seuls 12 000 d'entre eux ont obtenu une réponse favorableUn faible taux qui n'empêche pas certains privilégiés de continuer à profiter de ces logements trop rares. Précision importante, à l'exception de Raphaëlle Primet, les élus incriminés sont tous locataires de logements sociaux financés par un prêt locatif intermédiaire, dit PLI. Une catégorie réservée aux familles dont le revenu annuel est compris entre 41 434 euros et 118 782 euros. 
    113 mètres carrés pour 1 900 euros, une affaire en or 
    Antoinette Guhl, adjointe à mairie de Paris et conseillère générale, occupe un appartement géré par la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) dans le 20e arrondissement. Dans cette résidence, calme et arborée, située à deux pas de Ménilmontant, elle bénéficie de l'un des plus grands appartements, à en croire ses voisins. Mais l'élue a bonne conscience. Selon les informations du Point.fr, c'est son mari qui a obtenu en 2001 ce logement en tant que fonctionnaire au ministère de l'Agriculture. L'appartement faisant partie du contingent préfectoral réservé à ces mêmes fonctionnaires. Le cumul des avantages ? Et des scandales... Contactée, Antoinette Guhl n'a pas donné suite à nos sollicitations. 
    Pas plus bavard, Didier Guillot, conseiller municipal PS du 18e arrondissement, n'a pas jugé utile de répondre à nos questions. Déjà épinglé par Mediapart (article payant) en 2013, cet élu vit depuis 2000 dans un appartement de 113 mètres carrés, géré par la RIVP, loué 1 900 eurosDans le privé, il lui en coûterait au minimum 2 500 euros. Chose aggravante, il s'agit là de son deuxième logement social. Didier Guillot avait obtenu le premier en 1997 alors qu'il était salarié du conseil régional d'Ile-de-France. 
    Conseillère de Paris déléguée à la petite enfance et à l'innovation citoyenne, Anne-Christine Lang bénéficie d'un logement social dans le 13e arrondissement parisien. Obtenu en 1999, lorsqu'elle n'exerçait aucun mandat, cet appartement de 110 mètres carrés serait là encore loué à un prix inférieur à celui du marché"Vous arrivez trop tard. Je suis déjà dans mes cartons", ironise-t-elle. Anne-Christine Lang a en effet prévu de quitter les lieux en juillet 2014. Une décision motivée par le départ du foyer familial de ses trois enfants et par sa nouvelle fonction de parlementaire. L'élue du 13e arrondissement ayant hérité en mai 2014 du siège de Jean-Marie Le Guen à l'Assemblée nationale, nommé dans le gouvernement de Manuel Valls. 
    La précarité d'un mandat politique 
    Mais tous ne sont pas aussi pressés de quitter leur logement. Conseillère Front de gauche de Paris et conseillère générale, Raphaëlle Primet occupe un appartement HLM "de base" dans le 20e arrondissement de Paris. Contactée par Le Point.fr, elle s'en défend : "Ma situation est très particulière. Mon mari est chômeur de longue durée. Je dois bientôt passer devant une commission. Il se peut que je sois contrainte de payer un surloyer", se justifie-t-elle. Mais Raphaëlle Primet n'est pas prête à quitter cet appartement obtenu au bout de dix longues années d'attente. Partir reviendrait à trahir ses électeurs"Cette mesure (voulue par Anne Hidalgo, NDLR) est injuste et populiste", conclut-elle. 
    Les élus de gauche ne sont pas les seuls à bénéficier de logements sociaux. Dans l'opposition municipale, Nathalie Fanfant, élue UMP du 20e arrondissement, bénéficie elle aussi d'un logement géré par la RIVP dans le 19e arrondissement. Jointe par Le Point.fr, elle indique être à la recherche d'un bien dans le privé. Mais pour l'heure, elle n'a pas dégoté la perle rare. La faute aux loyers prohibitifs. "Me priver de mon appartement reviendrait à interdire la politique à toutes les personnes gagnant moins de 10 000 euros par mois", réplique-t-elle. Avant de raccrocher, Nathalie Fanfant tient à rappeler "la précarité d'un élu pour qui une réélection n'est jamais assurée"Une précarité politique à 4 186 euros bruts par mois. 
    Du côté de l'Hôtel de Ville, tout est fait pour minimiser la situation : "Dès le premier conseil de Paris de cette mandature, nous avons fait voter une charte de déontologie très claire en la matière. Les élus ont quatre mois pour la signer. Dès l'été, une commission de déontologie va étudier au cas par cas les situations des conseillers de Paris. Elle sera saisie en priorité de la situation de ces élus. Nous leur demandons de lui fournir toutes les explications nécessaires. Si une irrégularité est constatée, il leur sera demandé de se mettre sans délai en conformité." Mais rien ne les obligera à faire leurs bagages. Ces élus ont obtenu leur appartement en toute légalité. Si bien qu'ils ne semblent pas réaliser l'ampleur du conflit d'intérêts dont ils se rendent coupables aux yeux des électeursC'est à croire que la Mairie de Paris est aveugle.
    Source

  • Chaque peuple porte une tradition…

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    Chaque peuple porte une tradition, un royaume intérieur, un murmure des temps anciens et du futur. La tradition est ce qui persévère et traverse le temps, ce qui reste immuable et qui toujours peut renaître en dépit des contours mouvants, des signes de reflux et de déclin.

    Réponse naturelle au nihilisme, la tradition ne postule pas le retour à un passé mort. Elle ne plaide pas pour les quenouilles ou les calèches. Elle ne postule pas une théorie politique ou sociale. Elle est ce qui donne un sens à la vie et l’oriente. Elle porte en elle la conscience du supérieur et de l’inférieur, du spirituel et du matériel.

    La tradition pérenne d’un peuple ne se confond pas avec les traditions, même si les coutumes portent parfois une part de l’authentique tradition. Celle-ci est l’expression la plus haute et quasi « divine » d’une grande communauté charnelle et historique. Elle est son être éternel. Elle lui donne ses principes, ses vérités permanentes, capables de traverser les fluctuations temporelles.

    Elle plonge dans l’histoire, mais elle est au-delà et en deçà. Elle n’est pas antérieure par la chronologie. Le primordial n’est pas le primitif. Il s’appréhende dans la durée. La tradition est une strate profonde, une assise spirituelle, un cadeau des dieux. Pas plus que le langage, elle n’est une création volontaire.

    Sans que nous le sachions, elle continue de vivre en nous. Comme un leitmotiv musical, elle est le thème conducteur. Elle est fondatrice. Elle est ce qu’il y a de plus ancien et de plus proche. Elle est la traduction d’une façon unique d’être des hommes et des femmes devant la vie, la mort, l’amour, le destin. Elle porte les principes qui transcendent la vie, les pensées et les actes.

    Dominique Venner

    Texte repris de dominiquevenner.fr

    https://fr.novopress.info/

  • Politique & Eco n°177 : les « cygnes noirs » de la finance et de la monnaie

    Henri Ford : «  Si les gens comprenaient réellement le système financier il y aurait la révolution ».
    Olivier Pichon reçoit Simone Wapler rédactrice en chef de la chronique Agora, économiste.

    1. L’Italie bien placée pour déclencher un Krach.
    – 500 milliards de dettes.
    – Les banques italiennes bourrées de créances douteuses.
    – L’état Italien émet de la dette.
    – L’Allemagne créditrice , l’Italie premier débiteur.
    – Si l’Italie était restée sur la Lire elle aurait pu limiter sa dette (comme la Grèce).
    – La BCE pour faire durer l’Euro par le QE.
    – La deutsche Bank un monstre de produits dérivés : 3 fois le Pib Allemand.
    – La cigale et la fourmi ne peuvent pas être solidaires.
    – Macron et sa chimère d’un budget commun .
    – Faire la charité à crédit ou avec l’argent des autres.
    – Extrême fragilité du système, les paramètres de 2008 reconduits en plus grand.
    – La dette mondiale 3 fois le PIB mondial.
    – Comment suivre la Chronique Agora ?

    2. La dette, les taux négatifs, l’Epargne.
    – Commencer par le crédit.
    – L’argent des banques c’est de la dette.
    – Petite histoire du crédit dans l’antiquité.
    – Aristote contre Platon sur la monnaie.
    – Il n’existe plus de limite à l’endettement.
    – La baisse des taux, un remède médiocre
    – Les taux négatifs un phénomène inédit.
    – Explication : les investisseurs institutionnels préfèrent prêter aux états plutôt qu’aux banques.
    – L’impôt comme garantie ?
    – Un système malade.
    – Le bilan de la BCE comblé par des non résidents : 350 milliards d’euros.
    – Provenance des pétro monarchies !
    – Les français doivent savoir à qui ils doivent de l’argent.

    3. La France dans la crise actuelle.
    – Allemagne solidaire.
    – La dette réelle de la France.
    – Avec Macron les promesses (de baisse de la fiscalité) n’engagent que ceux qui les reçoivent.
    – Les privatisations en question.
    – La loi pacte, le mythe de l’Etat stratège.
    – En quoi une loi peut-elle fabriquer de la croissance ?
    – Bruno Lemaire invente le capitalisme du XXI ° Siècle ?
    – Le meilleur et le pire de la mondialisation.
    – Taleb : «  jouer sa peau » jamais les peuples n’ont été gouvernés par ceux qui ne subissent pas les conséquences de leurs décisions.
    – Pour un gouvernement de proximité, une gouvernance mondiale c’est la bureaucratie de Bruxelles en pire parce qu’encore plus gros.
    – Auto portrait de S. Wapler.


  • Porter le destin collectif de la nation au-delà des droits et obligations des individus

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    Ligne Droite cliquez ici

    Contrairement à ce qu’on peut penser, la politique ne consiste pas à s’occuper prioritairement de la vie quotidienne des gens, à définir les avantages qu’on se propose de leur accorder et les obligations qu’on prévoit de leur imposer. Car la politique au sens noble du terme ne porte pas d’abord sur le sort des individus mais sur le destin de la communauté qu’ils forment. Aussi Ligne droite estime-t-elle essentiel de remettre la communauté nationale au cœur de la vie politique, qu’il s’agisse du comportement des dirigeants, des objectifs qu’ils poursuivent, des règles qu’ils appliquent à leur action ou de la vision qu’ils doivent porter.

    Des débats politiques tirés vers le bas par les médias

    Il est vrai qu’aujourd’hui l’image des membres de la classe politique étant de plus en plus dégradée par les affaires de corruption qui les frappent et par leur impuissance à résoudre les problèmes, beaucoup d’électeurs ramènent spontanément le débat public au rang trivial d’un échange de services teinté d’envie et de rancœur : « Une fois élu, vous vous servirez, alors si je vote pour vous, à quoi me servirez-vous ?»

    Quant aux médias, qui prétendent se faire les interprètes des électeurs et croient le faire en ramenant tout à des considérations pratiques, ils n’ont cessé de tirer les débats vers le bas. « Concrètement, que proposez-vous à ce monsieur ? » demandent-ils souvent en désignant sur leur plateau un invité quadragénaire qui vient de perdre son emploi à la suite d’une opération de délocalisation. La réalité est que l’homme politique interrogé ne peut rien faire qui change radicalement la situation de son interlocuteur. En revanche, s’il est au pouvoir, il peut s’opposer au libre-échangisme sauvage et instaurer une régulation des échanges commerciaux qui mettrait un terme aux délocalisations et au chômage de masse. En clair, il ne peut rien faire pour l’individu, mais il peut agir sur l’organisation de la société pour qu’elle assure un cadre qui lui soit plus profitable.

    La communauté nationale, une réalité dont les Français et leurs dirigeants doivent reprendre conscience

    Aujourd’hui, tout le monde paraît cependant avoir perdu de vue cette réalité essentielle. Les politiques, comme nos concitoyens, considèrent leur appartenance à la communauté nationale comme une donnée accessoire purement administrative et la plupart des Français vivent au sein de la nation un peu comme des locataires dans leur résidence immobilière. Aussi Ligne droite estime-t-elle primordial que nos compatriotes et leurs dirigeants se préoccupent à nouveau de la communauté qu’ils forment. Il est temps qu’ils reprennent conscience que la nation vient de loin et continuera après eux. Elle est porteuse de valeurs exceptionnelles qui transcendent le temps présent de même qu’elle existe à travers un patrimoine d’une grande richesse hérité de nos ancêtres. Si la France a une existence propre, elle doit continuer à tracer le chemin qui est le sien et c’est à cet impératif que les politiques doivent se consacrer prioritairement.

    Faire vivre la communauté nationale et celle de notre civilisation

    Afin de redonner corps à cette réalité, il faut que le comportement des responsables du pouvoir et tout particulièrement du président de la République soit à la hauteur de la mission qui est la leur d’incarner la communauté. La réserve, la hauteur de vue, la distance, devraient être de rigueur. De même que leurs paroles et leurs actions devraient amener les Français à s’intéresser, au-delà de leurs problèmes quotidiens, à la vie de la nation et de la civilisation auxquelles ils appartiennent. Pour cela, les manifestations publiques, les commémorations symboliques, les fêtes nationales, les discours et les inaugurations devraient être conçus comme des moments de communion collective permettant aux Français de se retrouver autour de leur même appartenance. L’art et l’architecture devraient aussi être mis à contribution pour inscrire la pérennité de la nation dans des œuvres capables de traverser les siècles à l’image de ce qu’ont fait nos prédécesseurs.

    Poursuivre des objectifs au service de la nation et non des individus

    Au-delà de cette dimension affective, ce sont par ailleurs les objectifs de l’action gouvernementale qui doivent être consacrés à la nation et à sa civilisation plus qu’à leurs membres. C’est en effet à ce niveau que les problèmes peuvent trouver des solutions, comme le montre l’exemple du chômeur victime des délocalisations. Vouloir améliorer la situation des Français par des mesures qui les visent directement revient à soigner les symptômes. Si l’on veut s’attaquer aux causes, ce sont des actions portant sur la nation qu’il faut entreprendre.

    Utiliser les règles qui régissent les nations et non celles qui concernent les individus

    Il convient ensuite de prendre conscience que les règles qui s’appliquent au niveau collectif ne sont pas les mêmes que celles qui prévalent à l’échelon individuel. Ainsi, en est-il par exemple de l’immigration. Vu sous l’angle des personnes, il peut paraître légitime au nom de la solidarité humaine d’être accueillant. Quel honnête homme au demeurant refuserait de venir en aide à une personne en difficulté fût-elle étrangère ? Pour autant, sous l’angle national, l’immigration constitue une menace à laquelle il faut faire face car, pour préserver la nation et assurer sa pérennité, il est essentiel de sauvegarder son identité et son intégrité et donc de stopper toute nouvelle immigration. Il y a les droits et les libertés des personnes mais il y a aussi les droits et les libertés des nations et des civilisations qui sont d’un autre ordre et qui doivent s’imposer à ceux qui gouvernent.

    Porter une vision pour notre nation et notre civilisation

    Les dirigeants du pays et plus particulièrement le chef de l’État doivent aussi être porteurs d’une vision pour la nation. Ce dernier doit ainsi expliciter à quel avenir elle peut prétendre et quel projet elle poursuit dans le monde d’aujourd’hui. La droite nouvelle est à cet égard porteuse d’une telle vision. Dans le monde multipolaire, face au choc des civilisations, elle propose d’ériger l’Europe en un pôle de puissance qui lui permette de se protéger à la fois de l’ultralibéralisme économique et du mondialisme migratoire et qui lui rende indépendance et souveraineté.

    Pour Ligne droite, c’est ce projet qui peut redonner sa place à la dimension communautaire de la politique. En rétablissant ainsi la réalité de notre existence collective, la droite nouvelle permettra à la France de retrouver une place et un rôle de tout premier plan et de nourrir de grandes ambitions dont les effets bénéfiques rejailliront sur tous les Français.

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