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De la lutte intestine à la Guerre civile
Le nouveau préfet de police de Paris, Didier Lallement. La mission est claire : casser la rue.
Les décisions macroniennes sont de plus en plus risquées. Jusqu’où ?
Macron joue au chef. Comme un adolescent à la tête d’une bande. Il fait tomber des têtes ; c’est sa méthode.
Le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, son directeur de cabinet, Pierre Gaudin, le directeur de la Sécurité de proximité de l’agglomération parisienne, Frédéric Dupuch, l’ont appris à leurs dépens. Motif invoqué de ces limogeages en série qui en annoncent d’autres plus discrets mais tout aussi violents : de graves dysfonctionnements dans la chaîne de commandement lors des manifestations du samedi 16 mars pour l’acte XVIII des Gilets jaunes. Ce discours aux « éléments de langage » convenus fut tenu dès le soir de ce même samedi, divulgué sur toutes les ondes et repris publiquement par le Premier ministre, Edouard Philippe, sur un ton sec et impérieux, officialisant les destitutions-sanctions, dès le lundi 18 mars. Sévérité foudroyante qui, devant les débris fumants des pillages qui avaient dévasté les Champs-Élysées, devait manifester clairement la droite et exigeante conscience des plus hautes autorités de l’État : l’ordre républicain n’était pas négociable.
Hypocrite explication
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner ne se serait rendu compte de la gravité des faits que le soir du même samedi 16 mars vers 17 heures passées, après le saccage du Fouquet’s. Eh oui, ce n’est qu’alors, qu’il aurait compris que « ses instructions de la plus grande fermeté » n’avaient pas été exécutées, obligeant le chef de l’État, son ami, son patron, pour ne pas dire son parrain, à revenir de toute urgence de la station de ski des Pyrénées où il pensait s’offrir en toute tranquillité avec Brigitte, loin des Gilets jaunes, deux jours de détente bien méritée. Un sabotage, quoi, et qui expliquait tout ! « Un échec », avouait devant micros et caméras, avec la modeste ingénuité d’un truand repenti, notre Castaner national, lui qui se sent – il l’a fait savoir solennellement – toujours en service de haute vigilance, même au-delà de minuit, même au plus profond des boîtes de nuit, même après moult verres de vodka, même dans les bras câlins d’une jeune collaboratrice de ses précédentes fonctions.
Se faire « avoir » comme ça, en pleine journée et dans l’exercice de ses fonctions ! Car il était bien à la manœuvre dès le matin place Beauvau avec son état-major, n’est-ce-pas ? Son propos mêlait l’indignation, l’amertume et le regret ; il sentait la plus scandalisée des sincérités ! Faut-il se souvenir que ce ministre hors norme, si avisé, a commencé sa carrière à 18 ans dans le poker-menteur, sa première spécialité et son premier gagne-pain, en même temps qu’au parti socialiste, ce qui s’accommode fort bien, y jouant comme dans un tripot avec ses petits camarades de la sociale ? Le PS du Midi de l’époque est un solide repaire…, tout comme celui du Nord, d’ailleurs : le truandage érigé en principe vital et en norme politique ! Faut-il aussi rappeler qu’il attrapa vite du galon dans le cours parallèle de ces deux genres d’activités avec leurs multiples ramifications qui se ressemblent tant, se recoupent et qui exigent le même talent, le même boniment et le même entrain ? Et, certes, notre Castaner n’en manquait pas.
D’un côté il était lié au caïd du grand banditisme Christian Oraison, de la redoutable Dream Team, dit « le Grand Blond », abattu pour règlement de compte en 2008 à Manosque, – « mon grand frère, mon protecteur », avait-il déclaré publiquement non sans émotion, avec cette pudeur d’un ancien enfant de chœur qui cherche à exprimer sa reconnaissance ; et l’envie ne manque pas de s’interroger en quoi pouvait se cultiver une telle intimité. De l’autre côté, simultanément, il s’inséra vite dans l’appareil du parti, en commençant par l’UNEF à l’imitation de tant d’anciens grands pontes de ce socialisme justicier qui ont su y commencer leur petite fortune avant de parvenir aux sommets de la République ; et, toujours comme eux, il accéda donc dans la foulée aux cabinets ministériels qui lui ouvrirent la voie électorale et politicienne à laquelle il aspirait de tout son être. Et voilà, depuis deux ans, qu’au bout de ces itinéraires prometteurs il débouche enfin, et comme de droit, dans la macronie qu’il va diriger dès 2017 avec toute la confiance du patron qui est aussi – ne l’oublions pas – celui de Benalla ; et c’est de là qu’il s’élance sur la trace des Defferre et des Pasqua, à l’instar d’un Vidocq, jusqu’au poste de premier flic de France. Chapeau !
Depuis le mois de novembre, Collomb s’étant judicieusement esbigné, c’est donc lui qui fait face à la révolte des Gilets jaunes. On sait suffisamment comment des groupes de casseurs s’en mêlèrent sans que jamais il ne fut apparemment possible de les cerner ni de les empêcher de nuire pour permettre aux Gilets jaunes de manifester selon le droit. Dès le mois de décembre, après les incidents de l’Arc de Triomphe, Castaner peut donc amalgamer dans son discours officiel casseurs et Gilets jaunes, prenant les dispositions en conséquence et justifiant la répression avec tous les moyens, dont les lanceurs de balles de défense (LBD 40) – il en a même expliqué l’usage aux enfants des écoles ! – et les grenades à effet de souffle, dites de désencerclement (GLI-F4). Le but politique était si évident que personne, ni à droite ni à gauche, ni surtout dans la police, n’en était dupe.
Vers la guerre contre le peuple
Que s’est-il passé le 16 mars ? Véritablement ? Laurent Nuñez, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, ancien préfet des Bouches-du-Rhône, ancien directeur général de la Sécurité intérieure (DGSI) qui, lui, est un professionnel de l’ordre public et placé, d’ailleurs, à cet effet à ce poste pour pallier les carences de Castaner, a prétendu fournir des explications, mais, à bien les écouter, c’était sans vraies précisions. Il paraît que l’enquête est en cours pour évaluer le niveau des défaillances. En fait, en bon fonctionnaire qui se veut efficace, il couvre son ministre, l’autorité politique et, au-dessus, Emmanuel Macron.
« Des instructions de retenue » auraient été données aux forces de l’ordre au rebours « des directives offensives » du ministre. Frédéric Dupuch a fait circuler une note – sans même en référer au préfet de police, précise-t-on – engageant à un usage plus modéré des LBD, ce qui, en soi, étant donné les risques graves encourus, les nombreuses blessures et plaintes ainsi que les condamnations sans appel des instances supranationales, se comprend parfaitement. Et d’autant plus que la direction de la Sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) avait créé après le 1er décembre les détachements d’action rapide (DAR) à qui revenaient les interpellations sur le tas et la sécurité des manifestations. Il y avait ainsi deux centres opérationnels. Soit. C’était une garantie de pondération ; et il y avait un commandement unique qui restait sous les ordres de Beauvau et de l’Élysée. Mais l’Élysée et Beauvau ne veulent plus qu’une seule machine unifiée de répression et il faut donc mettre au pas la grande maison de la Préfecture de Police qui a ses structures, ses habitudes et ses logiques qui lui viennent de son histoire et de sa connaissance des situations. La crise permet donc à Macron – et à Castaner sous ses ordres – de régler la question de la sécurité et de l’ordre public comme sont réglées toutes les autres questions de finances, de politique, de société : tout pouvoir entre les mains de l’exécutif en la personne du président de la République. C’est simple… et c’est fou.
La nomination de Didier Lallement, l’ancien préfet d’Aquitaine, comme préfet de police de Paris correspond exactement à cette politique. L’homme est connu pour son tempérament et son ambition. Ce sera le tout répressif. Et la mobilisation des soldats de l’opération Sentinelle – malgré les dénégations macroniennes – relève de la même conception, dans la grande tradition républicaine de la Révolution, des Cavaignac, des Thiers, des Clemenceau, ce dernier étant invoqué par Castaner et Macron comme le modèle. Pourquoi pas le 6 février 34 ?
La liquidation de Delpuech sans fioriture satisfait en outre l’assouvissement d’une vengeance froide de l’Élysée ; il était, en effet, l’un des rares témoins devant la commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla à n’avoir pas menti sous serment pour couvrir l’Élysée et à avoir dénoncé « des copinages malsains ». Une telle indépendance méritait sa sanction !
Et le samedi 16 mars ? Ceux qui ont observé la manifestation ont parfaitement remarqué dès le matin 11 heures les groupes de black blocs avec leurs accoutrements cagoulés caractéristiques, leurs drapeaux rouges et noirs, leurs slogans propres se revendiquant de l’anticapitalisme. À Saint-Lazare, à Saint-Augustin, rue La Boétie, à Saint-Philippe du Roule, ils étaient distincts de la foule des Gilets jaunes, en tête ou en queue. Ils n’étaient pas 1 800 comme l’affirme Castaner. Quelques centaines, tout au plus. Il fallait les arrêter, eux et eux seuls, à ce moment-là. Ce n’était rien du tout.
L’opération n’a pas été faite. Beauvau commandait. Une fois les Champs-Élysées gagnés, les black blocs étaient les maîtres. La préfecture n’y pouvait plus rien ; elle ne pouvait que chercher à limiter la casse dans Paris.
Il appartient au Sénat de poursuivre ses enquêtes. C’est pourquoi la Chambre haute est devenue l’ennemi N°1 de l’Élysée. Macron a réussi à instituer une violente lutte intestine, jusqu’au sein même des institutions. Gare à toutes les guerres civiles qui peuvent se déclencher dans le désordre généralisé qui s’installe. Ce n’est pas son grand débat ni sa lettre aux citoyens d’Europe, ni ses sermons indéfinis, y compris aux intellectuels, qui changeront quoi que ce soit à un mauvais rapport de force qu’il a érigé en système de gouvernement. Plus personne en Europe ne le prend au sérieux, pas même les Allemands qui l’ont clairement signifié ! Le peuple français dans ses profondeurs ne le supporte plus, dût-il gagner les élections européennes par subterfuge. Lui et son Castaner feraient bien d’y réfléchir à deux fois. Il serait temps de mettre fin à l’expérience avant le désastre.
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L’Etat protège les Black Blocs contre les doyens d’universités
Jean-Luc Coronel de Boissezon, agrégé des facultés de droit, historien réputé du droit et des institutions, est persécuté par l’Etat français pour avoir résisté aux black blocs. 408 universitaires appellent à le défendre.
Au début de l’année dernière, on se souvient que les groupuscules gauchistes avaient tenté de lancer un nouveau Mai 68. Des violences furent commises dans plusieurs universités, en particulier à Paris-Tolbiac, mais aussi en province, par exemple à la faculté de droit de Montpellier. De minuscules bandes, s’appuyant sur des milices black blocs, dont l’ultraviolence est à présent connue de tous, prirent en otages des milliers d’étudiants, et tentèrent un temps de faire revivre l’ambiance « tribunaux populaires » dont la classe politico-médiatique fêtait le 50e anniversaire, au nom de l’esprit soixante-huitard. […]
A Montpellier, le doyen Pétel et le professeur Jean-Luc Coronel de Boissezon, avec un groupe d’amis, étudiants ou universitaires, eurent la malencontreuse idée de vouloir s’opposer aux black blocs et autres groupuscules anarcho-trotskistes, à la suite de l’occupation illégale de la faculté de droit, une occupation et un blocage opérés contre la volonté de l’immense majorité des personnes concernées. Mais savez-vous ce qui arriva ? Ce sont eux qui furent sanctionnés, c’est le professeur Coronel de Boissezon qui fut véritablement lynché par l’éducation nationale, et de la plus lourde des façons : une décision disciplinaire prise en catimini le 11 janvier 2019 l’a en effet carrément révoqué de son poste de professeur des universités, et l’a frappé d’une « interdiction définitive d’exercer dans tout établissement public ». Décision rarissime, sanctionnant les plus grands criminels, mais évidemment pas – jusqu’à aujourd’hui – une légitime réaction de défense de son université. […]
Bien entendu le professeur a fait appel devant le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER). Mais l’appel n’est pas suspensif de cette décision inique. Qui plus est, les occupants illégaux du 22 mars 2018 ont obtenu qu’il soit poursuivi devant la juridiction pénale.
La situation est tellement scandaleuse que 408 universitaires sont montés au créneau pour défendre ce professeur courageux, ainsi que le doyen Pétel, victime lui aussi de cette chasse aux sorcières. Depuis deux mois l’enseignant n’est plus payé, et n’a même pas accès au chômage, ni n’a les moyens financiers de se défendre. […]
https://www.lesalonbeige.fr/letat-protege-les-black-blocs-contre-les-doyens-duniversites/
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L'émission "Synthèse" de cette semaine sur Radio Libertés avec Vincent Vauclin, Président de la Dissidence française
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CETTE EMISSION
Roland Hélie et Vincent Vauclin pendant l'émission
Pierre de Laubier, Roland Hélie, Vincent Vauclin et Philippe Randa à l'issue de l'enregistrement de l'émission
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Toute vérité n’est donc pas bonne à dire, en Macronie
« Qu’est-ce que la vérité ? » La question n’est pas d’hier. C’est celle que posa Ponce Pilate à Jésus-Christ. Pour dire. La vérité, c’est visiblement un truc qui travaille Emmanuel Macron et la Macronie. On se souvient des vœux du Président, le 31 décembre dernier : des vœux de « vérité », « dignité »et « espoir ». « Le vœu de vérité, c’est aussi celui qui doit nous conduire, afin de demeurer une démocratie robuste, à mieux nous protéger des fausses informations, des manipulations et des intoxications. »
Visiblement, en langage macronien, la définition de la fausse information s’étend aux analyses adverses qui ne rentrent pas dans le cadre de la vulgate officielle. Par exemple, estimer que le pacte de Marrakech est un encouragement pressant à accueillir toujours plus de migrants en Europe, et notamment en France, c’est une fausse information.
Dans un tout autre ordre d’idée, parler de violence policière au vu d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et même au journal télévisé de France 2, vidéo où l’on voit très nettement un policier assener un coup de matraque à un jeune homme, lors de la dispersion d’une manifestation à Besançon, la semaine dernière, c’est aussi, en quelque sorte, diffuser une fausse information, manipuler, intoxiquer l’opinion. D’ailleurs, que nous dit Christophe Castaner, interrogé mardi sur cet incident ? « Il n’y a pas d’image de violence policière. Il y a une scène où un policier dans l’action, au moment d’une charge, a effectivement poussé quelqu’un… » À la vérité, en écoutant le ministre, on sent tout de même qu’il a une petite hésitation avant de sortir le verbe « pousser ». Comme on dit : faut pas pousser ! Et Pilate de poser la question à Castaner : « Qu’est-ce que la vérité ? » Notion évolutive, on l’a vu avec l’affaire Benalla, véritable puits sans fond de mensonges, si l’on en croit certains.
Toujours sur ce rapport à la vérité, une question : est-ce mentir que de ne pas dire la vérité ? Toute la vérité, rien que la vérité ? Autour de la polémique sur les propos de Sibeth Ndiaye, qui aurait assumé de mentir pour protéger le Président – propos qu’elle dément désormais à grand coups de capillotracteur -, le député LREM de l’Hérault Patrick Vignal déclarait benoîtement, le 1er avril sur CNews : « On va être très clair, s’il faut dire la vérité aux Français, ça veut dire dix ans de sang et de larmes […] Vous voulez que je vous parle de dossiers de terrorisme ? Vous voulez dire la vérité aux gens sur ça ? Vous voulez dire sur le chômage aux gens ? Mais attendez, il faut donner une vision d’espérance, aussi, aux Français. » Certes, comme on dit, toute vérité n’est pas bonne à dire, mais là, subitement, on est pris comme d’un doute : la situation serait-elle donc plus grave qu’on l’imagine ? Et tous ces oiseaux de malheur, ces Cassandre, ces complotistes et autres populistes qui nous prédisent les pires choses pour notre pays, notamment la submersion migratoire, l’islamisation de la France, finalement, ne diraient-ils pas un peu la vérité ? Allez savoir.
Question hautement philosophique à laquelle l’auteur de ces lignes serait bien en peine de répondre : peut-on donner une vision d’espérance aux Français en ne leur disant pas la vérité ? « Qu’est-ce que la vérité ? » Pilate posa cette question après que Jésus-Christ lui avait déclaré : « Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. » Ceux qui ont accédé au pouvoir, il y a bientôt deux ans, ont donné la nette impression que la vérité leur appartenait, et parfois même qu’ils appartenaient à la vérité. Du reste, le député Vignal, qui reste tout de même un élu de terrain, n’évoque-t-il pas, dans son intervention sur CNews, ces « présomptueux » ? C’est peut-être pour cela qu’ils se sont fracassés contre le mur de la réalité. Qui rime avec vérité.
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Macron ne pourra pas faire interdire les manifestations à sa guise
Le Conseil constitutionnel censure l’article 3 du projet de loi dit “anti-casseurs” et qui auraient permis l’interdiction administrative (donc politique) d’une manifestation par les préfets (aux ordres du gouvernement) :
C’est l’article 3, le plus décrié de ce texte issu de l’opposition sénatoriale de droite auquel la majorité s’est ralliée, qui est censuré par les gardiens de la Constitution. Ils estiment qu’il porte atteinte au « droit d’expression collective des idées et des opinions ». Par cette disposition, le législateur permettait à l’autorité administrative, en l’occurrence les préfets, de prononcer des interdictions de manifester sur tout le territoire national pendant un mois à l’encontre d’individus représentant « une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public », sous peine de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende en cas d’infraction.
Alors que de nombreuses voix s’étaient élevées contre cette disposition jugée liberticide, y compris jusque dans les rangs des députés de la majorité La République en marche, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, et le gouvernement l’avaient maintenu au nom du maintien de l’ordre. C’est donc un camouflet que leur inflige l’institution présidée par Laurent Fabius.
https://www.lesalonbeige.fr/macron-ne-pourra-pas-faire-interdire-les-manifestations-a-sa-guise/
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20 ans après l’intervention de l’Otan en ex-Yougoslavie, quelles leçons pour aujourd’hui ?
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I-Média n°244 – Yes, la meuf est porte-parole
Yes, la meuf est porte-parole
Sibeth Ndiaye est le nouveau porte-parole du Gouvernement. Cette fille de la haute-bourgeoisie sénégalaise n’est devenue française qu’en 2016. Entre vulgarité et agressivité, voilà qui promet !
Zapping
Coup de chapeau à Sonia Mabrouk qui a tenu tête à Bernard-Henri Lévy en lui rappelant son soutien au criminel Battisti.
Agression « transphobe » : Padamalgam pour tous !
Même si une agression « transphobe » a lieu en plein milieu d’une manif d’Algériens, hors de question pour les journalistes de faire des amalgames.
Tweets
Et si la plus grande victime de la loi anti-fausses nouvelles était en fait… LREM ?
Le Pen face à Hanouna, papy sympa
Cyril Hanouna a interrogé Jean-Marie Le Pen. Pour de nombreux médias, l’animateur vedette a rendu l’homme politique trop sympathique.
https://www.tvlibertes.com/i-media-n244-yes-la-meuf-est-porte-parole
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Gilets jaunes ep.3 pour mars 2019 – Revue Militant
#GiletsJaunes #Nationalisme #Militant – XXII ème entretien-vidéo de la Revue Militant réalisé pour fin mars 2019 avec André Gandillon assisté de F. Rouanet (https://francenationaliste.wordpress.com) et de J. Lamour.
Sommaire séquentiel :
0:43 Introduction des sujets.
1:56 Mépris de la classe dirigeante contre la population.
27:31 Sociologie de la révolte populaire.
1:06:18 Proposition et récuperation des Gilets Jaunes.
1:21:14 Crise et réaction. Conclusions nationalistes à tirer des évènements.
1:36:43 Critiques constructives de nos internautes.
1:41:20 Suivez et soutenez la Revue Militant !Le montage a été renouvelé légèrement depuis ces quelques années de production sans changement. Deux caméras sont rivées sur l’élément principal pour une première, agrémenté également de quelques images.
https://florianrouanet.wordpress.com/2019/03/26/gilets-jaunes-ep-3-pour-mars-2019-revue-militant/
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Super-Flic de Grand Président est-il un menteur ou un délirant ?
Bernard Plouvier
L’excellent site Breizh Info (cliquez ici), dans l’édition du soir du mercredi 3 avril, nous informe de la dernière prestation théâtrale de notre distingué ministre de l’Intérieur et des Cultes : selon cet homme, en principe bien informé de toutes les questions touchant à l’ordre public, le Gilet Jaune agressé à Besançon « a été poussé »... et rien de plus !
Après tout pourquoi pas ? D’autant que 20 épisodes pour accoucher de la souris « Grand Débat » et de cadeaux fiscaux, illusoires car temporaires, ça suffit !
Objectivement, il est temps de passer aux choses sérieuses : la lutte contre l’immigration incontrôlée et l’insécurité subséquente, la lutte active contre la désertification industrielle de la France et l’inefficacité du système d’Instruction Publique, qui génèrent un chômage massif de longue durée... bref, tout ce qui empoisonne la vie des Français honnêtes.
L’ennui, c’est que Grand et Génial Président a remplacé un ministre de l’Intérieur un peu usagé par un joueur de poker et que même s’il n’est de sot métier, l’on voit parfois de sottes gens.
De fait et tout bien considéré, on ne sait plus trop si son excellence Castaner joue au poker menteur ou s’il délire totalement... en clair, s’il se moque de nous ou s’il a pleinement « perdu les pédales », comme d’autres membres de l’entourage présidentiel.
En effet, notre ministre faisait référence à ce qui s’était passé le samedi 30 mars, au Quai Veïl-Picard de Besançon. Or, un honnête citoyen avait filmé l’agression du dit GJ par un « policier » fou de rage et l’argumentation du Grand Ministre ne tient plus, mais alors plus du tout !
Le GJ regarde des policiers charger ses co-manifestants et se présente dos tourné à son flic-agresseur. Il regarde et ne fait strictement RIEN, ni jet de pierre, ni hurlement : il contemple médusé les violences policières et se fait agresser d’un violent coup de matraque par un fou en uniforme (car ce lâche cogneur, on ne peut le désigner comme étant un policier, un homme « des forces de l’ordre »). Il s’agit d’un acte de pure brutalité d’un voyou sur un manifestant CALME.
Il en est résulté un traumatisme crânio-facial... que notre Castaner des familles réduit à un simple effet de poussée.
Ou bien Castaner nous prend pour des abrutis incapables d’aller consulter les vidéos qui circulent sur le Net. Ou bien, assuré comme ses confrères ministres et députés macroniens, d’être en place pour longtemps et assurés d’une quasi-impunité, il a perdu tout bon sens et prend ses désirs pour des réalités.
Mensonge ou délire ? Dans les deux cas, cet homme n’est pas un démocrate et n’est en aucun cas apte à gérer le Bien Commun. Les prochaines élections doivent être un raz-de-marée démocratique contre Macron et ses collaborateurs au comportement de mafieux : brutalités gratuites, mensonge et omerta.
Que Macron et ses sbires aillent « administrer » ailleurs, mais pas la France, autrefois Terre des Lois... Au fait, va-t-on voir un honnête magistrat condamner le flic-voyou et sanctionner le ministre menteur ou délirant ? Bof, il ne faudrait pas trop y compter !