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  • Immigration clandestine : « Si le bateau arrive en Espagne, ils sont chanceux, sinon ils perdent l’argent et recommencent »

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    2000 euros, c’est le prix minimum pour atteindre l’Europe clandestinement depuis l’Afrique du Nord à bord de petits bateaux.

    Malgré une surveillance accrue, les filières de passeurs se multiplient et peuvent rapporter gros.

    Un passeur a accepté de témoigner et livre plus de détails.

  • Des gilets jaunes devant la villa d’Emmanuel Macron

    Des gilets jaunes devant la villa d’Emmanuel Macron

    Une centaine de GiletsJaunes sont postés devant la villa d’Emmanuel Macron, au Touquet. L’opération a été tenue secrète jusqu’au dernier moment pour l’effet de surprise. Les policiers qui étaient peu nombreux ont rapidement demandé des renforts.

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  • En catimini, le Parlement européen poursuit son œuvre fédéraliste

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    Alors que les citoyens de l’Union européenne sont en pleine campagne électorale, en vue du suffrage qui aura lieu le 26 mai prochain pour désigner les députés européens, le Parlement de Strasbourg poursuit, en catimini, son œuvre fédéraliste.

    C’est ainsi que, le jeudi 4 avril dernier, l’instance européenne a voté un « règlement carte d’identité » instaurant le principe d’un document officiel porteur d’un symbole européen, d’un format et d’une couleur identique dans les différents pays de l’Union. Il est également prévu que ces différentes caractéristiques communes devront, peu à peu, compléter les documents que chaque État continuera à émettre, tout en gardant la possibilité (mais pour combien de temps ?) de maintenir des éléments spécifiquement nationaux.

    Pourtant, interrogé sur l’instauration de ce nouveau titre officiel, qui a tout d’une pièce d’identité européenne, le rapporteur du projet, le Belge Gérard Deprez, membre du groupe des libéraux et démocrates, déclare sans ambages : « Il n’est pas question de remplacer les cartes nationales d’identité par une carte européenne ; ni d’obliger les États membres qui n’en délivrent pas à en délivrer une ; ni de créer une banque de données européenne des empreintes digitales ; ni de constituer une base légale pour en créer une au niveau national comme se plaisent à le proclamer certains, au mépris de la vérité ! »

    Alors, à quoi va-t-elle servir ? Toujours selon l’eurodéputé belge, ce nouveau document serait simplement destiné à faciliter la circulation des personnes au sein de l’Union européenne. Mais n’est-ce pas, déjà, le but assigné d’une carte d’identité nationale ? Par ailleurs, les passeports actuellement délivrés par les États membres ne portent-ils pas, déjà, la mention « Union européenne » ? Quant à la bannière étoilée, ne figure-t-elle pas, par exemple, sur les nouveaux permis de conduire ? Autant dire que les explications avancées par l’élu européen ne sont pas très convaincantes. En réalité, avant même le choix des peuples qui aura lieu dans quelques semaines, et vraisemblablement inquiets du progrès des votes observés ces derniers mois dans plusieurs pays de l’Union, le Parlement de Strasbourg, encore majoritairement occupé par des fédéralistes, tente de poser quelques repères forts de dernière minute.

    Sans doute les élus concernés, savamment encouragés par une Commission apeurée, espèrent-ils faire émerger dans l’urgence et la précipitation cette notion de citoyenneté européenne après laquelle ils courent désespérément mais qui semble s’éloigner au gré des élections nationales. Citoyen européen « par les papiers » à défaut de l’être de cœur, c’est le message que porte cette nouvelle tentative de forcer l’avenir et le destin de peuples décidément récalcitrants. Comme si la distribution, sous un prétexte fallacieux, d’un documents officiel venu d’ailleurs pouvait, à elle seule, forger un sentiment d’appartenance à une entité supranationale dans laquelle de moins en moins de citoyens européens se reconnaissent.

    C’est dire la déconnexion totale qu’il existe désormais entre l’Europe fédéraliste et ultralibérale voulue par Bruxelles et les peuples qui subissent, au quotidien, la pression et les diktats de cette institution hors-sol. Le 26 mai prochain, sans doute pour la dernière fois, les citoyens qui composent les 27 pays de l’Union européenne (les Britanniques ayant déjà choisi) auront la possibilité de reprendre leur destin en main. Ce projet de carte d’identité européenne fixe l’objectif poursuivi par les fédéralistes : la fin des nations. ce funeste projet, il est encore possible de répondre par le choix d’une Europe des peuples libres et des grands projets. Ni plus ni moins que celle voulue par le général de Gaulle.

    Olivier Damien

    https://www.bvoltaire.fr/en-catimini-le-parlement-europeen-poursuit-son-oeuvre-federaliste/

  • LES DICTATEURS SOUS LA LOUPE

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    En 1935, l'historien Jacques Bainville publiait son dernier livre, consacré à une étude comparée des dictatures à travers les siècles. Magistral.

    En 1918, le président américain, Woodrow Wilson, rêvait de « rendre le monde plus sûr grâce à la démocratie ».

    Cette perspective pétrie de bons sentiments marquera les traités de paix de 1919-1920, qui seront imprégnés d'une morale contrastant avec le froid réalisme du système d'alliances conclu lors du traité de Vienne (1815), au sortir de trente ans de guerres révolutionnaires et napoléoniennes. Ces traités scellant la fin de la Première Guerre mondiale, spécialement le traité de Versailles, Jacques Bainville en avait fait une critique aiguë. Dans Les Conséquences politiques de la paix, en 1920, il avait prédit le scénario qui se déroulerait quinze ans plus tard : avènement d'une dictature à Berlin, réarmement allemand, remilitarisation de la Rhénanie, annexion de l'Autriche, invasion de la Tchécoslovaquie, pacte germano-soviétique, invasion de la Pologne. Si Bainville, journaliste qui était aussi un historien, s'était montré prophète, c'est en appliquant sa méthode qui consistait, expliquait-il, à « penser historiquement ».

    En 1935, déjà atteint par le cancer qui lui serait fatal un an plus tard, il avait entrepris d'écrire Les Dictateurs, ouvrage que réédite la collection Tempus.

    Sous ce titre, l'auteur évoque pourtant, de l'Antiquité au XXe siècle, des figures qui ont exercé un pouvoir personnel, monocratique, mais pas toujours dictatorial : de Périclès à César, de Cromwell à Richelieu, de Robespierre à Napoléon III, de Lénine à Atatürk et de Mussolini à Hitler, la variété des personnages est grande.

    A travers cette galerie de portraits, Bainville cherche moins à décrire des systèmes politiques, dont il n'ignore pas les différences, qu'à dépeindre, fût-ce en quelques lignes, des « caractères », au sens où l'employait La Bruyère. Il veut surtout illustrer une loi que l'observation du passé lui a apprise : les dictatures naissent de circonstances imprévisibles qui ouvrent sur l'inconnu. Bainville, qui était monarchiste, n'aimait ni l'imprévisible, ni l'inconnu, ce qui ne le portait pas à l'indulgence envers les dictateurs. Il savait néanmoins, souligne l'historien Christophe Dickès, que la dictature fait partie des « permanences de l'histoire de l'humanité ». La preuve : l'Europe de l'entre-deux-guerres, démentant l'optimisme wilsonien, avait accouché d'une série de dictateurs. 

    Par Jean Sévillia

    82520764.jpgLes Dictateurs, de Jacques Bainville, présenté par Christophe Dickès, Tempus, 262 p.,9€.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Débats, remaniement et autres enfumages

  • Jean Messiha : “A Bruxelles, nous formerons une grande alliance des souverainistes et des patriotes”

    Jean Messiha s’exprime sur la notion d’identité nationale, selon lui en “menace d’extinction en France“.

    Pour Boulevard Voltaire, il revient également sur les enjeux des prochaines élections européennes pour les partis patriotes de chaque pays.

  • Débat saboté, cacophonie programmée ?

    6a00d8341c715453ef0240a49d1fab200b-320wi.pngLamentables choix, ce 4 avril, que ceux de l'Émission politique sur la chaîne étatique France 2. On la supposait devoir lancer la campagne des élections au Parlement européen. Assisté d'Alexandra Bensaïd, qu'on a connue meilleure, Thomas Sotto, responsable du plateau, confirma pendant toute la soirée, de manière impressionnante, le soupçon qui nous suggérait de le considérer comme un souriant crétin. Totalement au-dessous de son rôle. Un cavalier incapable de monter son cheval.

    On semble dès lors fondé à se demander si tant de médiocrité n'était pas voulue. Cette prestation misérable n'était-elle pas destinée à flatter la comparaison avec cet interminable monologue présidentiel des semaines précédentes baptisé grand débat national ?

    Mais peut-être une telle question, quelque peu complotiste, surestime-t-elle à son tour les princes qui nous gouvernent…

    En tout état de cause, la gestion d'une pareille apparence de controverse, sur un sujet aussi important, que celui de la future gouvernance de l'Union européenne, dépassait les moyens mis en œuvre.

    Ça commençait par une pitrerie, chaque intervenant étant prié d'apporter un objet symbolique, qui une paire de menottes, qui un morceau, vrai ou faux, du mur de Berlin, etc. Et ça tourna très vite en un brouhaha, sans que le maître des horloges, trop poli pour être honnête, parvînt jamais à calmer le chahut.

    Chacun voyant midi à sa porte, les avis se partageront quant à déterminer le meilleur, ou le moins exécrable, des participants. Je vote pour mon papa, le plus fort du monde. Hélas, on doit en convenir, avec le grand Galabru, qui le disait déjà en son temps : c'est très dur d'être bon dans un mauvais film.

    Les commentaires divergeront donc totalement.

    Si telle collaboratrice ou tel lecteur du Monde semble trouver que François-Xavier Bellamy à droite, et Ian Brossat, du PCF, à gauche, émergeaient au-dessus de la moyenne, si la plupart jugent le jeune Glucksmann hors sujet, d'autres ont pu apprécier en Madame Loiseau, vêtue de rose, dans un environnement de vestes masculines bleues un amusant paradoxe ; presque seule à défendre l'acquis communautaire, elle représentait l'unique parti qui n'a jamais siégé à Strasbourg.

    Élections européennes dites-vous ? Mais on a surtout entendu parler de petits intérêts, en général imaginaires, de l'Hexagone, dans un contexte mal compris, aussi bien par les trois quarts des débatteurs que par la majorité de leurs électeurs.

    Certes on s'est chamaillé autour de la question migratoire, préoccupation légitime de ceux qu'on stigmatise avec beaucoup de mépris comme des populistes. Elle exaspère les tenants du politiquement correct ; elle fracture l'opinion européenne en deux blocs antagonistes ; et elle amène, avec beaucoup de retard, les partis du centre droit à se rapprocher des différents partis qui se sont développés, depuis 40 ans, sur cet unique mécontentement. Regrettons simplement que les solutions proposées concrètement n'aient pas pu se voir développées. Au moins avons-nous entendu une tirade éloquente, et sans doute sincère, du représentant communiste. Il y réaffirma son option en faveur d'un accueil, encore plus large et généreux, des derniers futurs électeurs d'une gauche décidément en perdition. Merci camarade stalinien pour cette piqûre de rappel.

    Au lendemain de ce pseudo-débat cacophonique, avouons quand même que nous eussions préféré l'évocation prioritaire des vrais problèmes européens. Aucune des questions régaliennes qui se posent à l'ensemble du Vieux Continent, n'a été abordée : ni la justice, ni la police, ni la défense. Encore moins celles de la recherche, de la cybersécurité, qui nous concerne tous, de l'Estonie au Portugal, ni, globalement, de nos moyens militaires insuffisants ou de notre industrie de défense.

    Tous semblaient déplorer le manque d'emplois. Hélas, on n'a guère perdu son temps de parole pour défendre l'entreprise, l'apprentissage, l'investissement ou l'épargne.

    Avec beaucoup de sincérité l'authentique écolo de service nous a parlé du bonheur. Au moins ne l'a-t-il pas promis.

    Pour le débat comme pour l'amour, comme aussi bien pour la guerre, il vaut toujours mieux n'être, ni un tout seul, ni douze, mais deux. Ceci disqualifie aussi bien le solo jupitérien du mois précédent, que cet inaudible et inutile tumulte dodécaphonique d'un soir.

    JG Malliarakis 

    https://www.insolent.fr/