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  • François Bousquet : "Faisons notre coming out!"

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    François Bousquet est rédacteur en chef d’Éléments, il publie, aux toutes nouvelles éditions de la Nouvelle Librairie, Courage ! Manuel de guérilla culturelle. Un livre coup de poing. À lire toutes affaires cessantes !

    Eléments : Pourquoi un livre sur le courage ? Serions-nous devenus lâches ?

    François Bousquet. C’est à se demander. Il n’y a jamais eu aussi peu de risques individuels et on n’a jamais été aussi peu courageux. Le courage serait-il indexé à la dangerosité de la vie ? Toutes nos Bastilles sont mentales, tous nos bourreaux sont dérisoires, ils sortent d’une chronique de Philippe Muray ou d’une fête d’Halloween. Leur Terreur s’appelle Tiédeur et cette Tiédeur est saturée d’édulcorants antiracistes, de niaiseries indigénistes, de sucre ajouté féministe. Mais de quoi avons-nous peur à la fin ? D’échanger nos assurances-vie contre une vie sans assurance ? De nous retrouver tout nu face à notre destin programmé de grands-remplacés ? Depuis trente ans, j’entends la même rengaine. Écris sous pseudonyme sans quoi tu vas perdre ton travail, ne fais pas de vagues sinon tu vas être placardisé. Chut ! Tais-toi ! Ferme ta gueule ! Résultat : nous nous sommes laissés enfermer dans une spirale du silence et de la mort sociale. Nos idées ont progressivement disparu de l’espace public, puis de l’espace privé. À ce rythme-là, elles finiront par s’effacer de la conscience du sujet. Moi, Européen de souche, mort de m’être tu ! Nous avons épousé sans demander notre reste la stratégie d’invisibilisation sociale voulue par nos adversaires. Dites-vous que c’est un fantôme identitaire qui vous parle !

    Eléments : Que faire ?

    François Bousquet. Faisons notre coming out ! On ne peut pas vivre à rebours de ses croyances, sauf à s’enfermer dans le mensonge. Vivre dans le mensonge nous oblige ou bien à changer de vie ou bien à changer d’idées. La seconde solution étant de loin la plus commode, c’est elle qui s’impose généralement. Redevenons visibles, cherchons la lumière, quittons les catacombes, fuyons les arrière-salles. Nos vies ne sont pas menacées, la protection de leur intégrité physique ne nécessite pas une clandestinité qui conforterait le zèle prophylactique de notre adversaire. Sans courir le risque d’avancer à découvert, il est vain d’espérer quoi que ce soit ; nous ne sortirons pas de cette condition spectrale qui nous condamne à mener des existences souterraines, parallèles, fuyantes, exilés en notre propre pays, ombres parmi les ombres. Inspirons-nous des homosexuels. Qui niera les extraordinaires profits qu’ils ont tirés de la pratique du coming out ? Or, qu’est-ce d’autre que le courage d’être soi ? Dès l’instant où les homosexuels sortent de leur clandestinité, ils ont gagné. Faut-il être fou pour s’imaginer gagner quoi que ce soit en se cachant ? C’est à notre tour de sortir du placard et on a autrement plus de légitimité à le faire que les homosexuels, lesquels ont introduit la sphère privée dans la sphère publique, alors qu’il s’agit pour nous de cesser de rabattre sur le privé des engagements qui ne prennent tout leur sens que dans l’espace public.

    A commander ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/04/francois-bousquet-faisons-notre-coming-out-6180414.html

  • GRANDS TEXTES XL : Maurrassisme et Catholicisme

    Maurras s'explique ici, avec une hauteur de vue incomparable et dans une langue superbe  sur le grand respect, la sourde tendresse, la profonde affection qu'il voue - et avec lui toute l'Action française, croyants ou non - à l'Eglise catholique. Au temps où Maurras publie ce vrai grand texte, comme au nôtre, cet attachement a toujours suscité une sorte de critique catholique venue de milieux bien déterminés - suspectant sa sincérité ou mettant en cause ses motivations supposées. Cette même mouvance s'employait par ailleurs, à combattre tout ce qui, dans l'Eglise pouvait relever de la Tradition. Nous partageons aujourd'hui encore les analyses et les sentiments de Maurras envers le Catholicisme - ce qui est pourtant devenu parfois fort difficile du fait de tels des revirements, évolutions, ou prises de position actuelles de l'Eglise. Mais nous n'ajouterons pas à la longueur de ce texte superbe. Lafautearousseau 

    I

    3350972466.pngOn se trompe souvent sur le sens et sur la nature des raisons pour lesquelles certains esprits irréligieux ou sans croyance religieuse ont voué au Catholicisme un grand respect mêlé d'une sourde tendresse et d'une profonde affection. — C'est de la politique, dit-on souvent. Et l'on ajoute : — Simple goût de l'autorité. On poursuit quelquefois : — Vous désirez une religion pour le peuple… Sans souscrire à d'aussi sommaires inepties, les plus modérés se souviennent d'un propos de M. Brunetière : « L'Église catholique est un gouvernement », et concluent : vous aimez ce gouvernement fort.

    Tout cela est frivole, pour ne pas dire plus. Quelque étendue que l'on accorde au terme de gouvernement, en quelque sens extrême qu'on le reçoive, il sera toujours débordé par la plénitude du grand être moral auquel s'élève la pensée quand la bouche prononce le nom de l'Église de Rome. Elle est sans doute un gouvernement, elle est aussi mille autres choses. Le vieillard en vêtements blancs qui siège au sommet du système catholique peut ressembler aux princes du sceptre et de l'épée quand il tranche et sépare, quand il rejette ou qu'il fulmine ; mais la plupart du temps son autorité participe de la fonction pacifique du chef de chœur quand il bat la mesure d'un chant que ses choristes conçoivent comme lui, en même temps que lui. La règle extérieure n'épuise pas la notion du Catholicisme, et c'est lui qui passe infiniment cette règle. Mais où la règle cesse, l'harmonie est loin de cesser. Elle s'amplifie au contraire. Sans consister toujours en une obédience, le Catholicisme est partout un ordre. C'est à la notion la plus générale de l'ordre que cette essence religieuse correspond pour ses admirateurs du dehors.

    Il ne faut donc pas s'arrêter à la seule hiérarchie visible des personnes et des fonctions. Ces gradins successifs sur lesquels s'échelonne la majestueuse série des juridictions font déjà pressentir les distinctions et les classements que le Catholicisme a su introduire ou raffermir dans la vie de l'esprit et l'intelligence du monde. Les constantes maximes qui distribuent les rangs dans sa propre organisation se retrouvent dans la rigueur des choix critiques, des préférences raisonnées que la logique de son dogme suggère aux plus libres fidèles. Tout ce que pense l'homme reçoit, du jugement et du sentiment de l'Église, place proportionnelle au degré d'importance, d'utilité ou de bonté. Le nombre de ces désignations électives est trop élevé, leur qualification est trop minutieuse, motivée trop subtilement, pour qu'il ne semble pas toujours assez facile d'y contester, avec une apparence de raison, quelque point de détail. Où l'Église prend sa revanche, où tous ses avantages reconquièrent leur force, c'est lorsqu'on en revient à considérer les ensembles. Rien au monde n'est comparable à ce corps de principes si généraux, de coutumes si souples, soumis à la même pensée, et tel enfin que ceux qui consentirent à l'admettre n'ont jamais pu se plaindre sérieusement d'avoir erré par ignorance et faute de savoir au juste ce qu'ils devaient. La conscience humaine, dont le plus grand malheur est peut-être l'incertitude, salue ici le temple des définitions du devoir.

    Cet ordre intellectuel n'a rien de stérile. Ses bienfaits rejoignent la vie pratique. Son génie prévoyant guide et soutient la volonté, l'ayant pressentie avant l'acte, dès l'intention en germe, et même au premier jet naissant du vœu et du désir. Par d'insinuantes manœuvres ou des exercices violents répétés d'âge en âge pour assouplir ou pour dompter, la vie morale est prise à sa source, captée, orientée et même conduite, comme par la main d'un artiste supérieur.

    Pareille discipline des puissances du cœur doit descendre au delà du cœur. Quiconque se prévaut de l'origine catholique en a gardé un corps ondoyé et trempé d'habitudes profondes qui sont symbolisées par l'action de l'encens, du sel ou du chrême sacrés, mais qui déterminent des influences et des modifications radicales. De là est née cette sensibilité catholique, la plus étendue et la plus vibrante du monde moderne, parce qu'elle provient de l'idée d'un ordre imposé à tout. Qui dit ordre dit accumulation et distribution de richesses : moralement, réserve de puissance et de sympathie.

    II

    On pourrait expliquer l'insigne merveille de la sensibilité catholique par les seules vertus d'une prédication de fraternité et d'amour, si la fraternité et l'amour n'avaient produit des résultats assez contraires quand on les a prêchés hors du catholicisme. N'oublions pas que plus d'une fois dans l'histoire il arriva de proposer « la fraternité ou la mort » et que le catholicisme a toujours imposé la fraternité sans l'armer de la plus légère menace : lorsqu'il s'est montré rigoureux ou sévère jusqu'à la mort, c'est de justice ou de salut social qu'il s'est prévalu, non d'amour. Le trait le plus marquant de la prédication catholique est d'avoir préservé la philanthropie de ses propres vertiges, et défendu l'amour contre la logique de son excès. Dans l'intérêt d'une passion qui tend bien au sublime, mais dont la nature est aussi de s'aigrir et de se tourner en haine aussitôt qu'on lui permet d'être la maîtresse, le catholicisme a forgé à l'amour les plus nobles freins, sans l'altérer ni l'opprimer.

    Par une opération comparable aux chefs-d'œuvre de la plus haute poésie, les sentiments furent pliés aux divisions et aux nombres de la Pensée ; ce qui était aveugle en reçut des yeux vigilants ; le cœur humain, qui est aussi prompt aux artifices du sophisme qu'à la brutalité du simple état sauvage, se trouva redressé en même temps qu'éclairé.

    Un pareil travail d'ennoblissement opéré sur l'âme sensible par l'âme raisonnable était d'une nécessité d'autant plus vive que la puissance de sentir semble avoir redoublé depuis l'ère moderne. « Dieu est tout amour », disait-on. Que serait devenu le monde si, retournant les termes de ce principe, on eût tiré de là que « tout amour est Dieu » ? Bien des âmes que la tendresse de l'évangile touche, inclinent à la flatteuse erreur de ce panthéisme qui, égalisant tous les actes, confondant tous les êtres, légitime et avilit tout. Si elle eût triomphé, un peu de temps aurait suffi pour détruire l'épargne des plus belles générations de l'humanité. Mais elle a été combattue par l'enseignement et l'éducation que donnait l'Église : — Tout amour n'est pas Dieu, tout amour est « DE DIEU ». Les croyants durent formuler, sous peine de retranchement, cette distinction vénérable, qui sauve encore l'Occident de ceux que Macaulay appelle les barbares d'en bas.

    Aux plus beaux mouvements de l'âme, l'Église répéta comme un dogme de foi : « Vous n'êtes pas des dieux ». À la plus belle âme elle-même : « Vous n'êtes pas un Dieu non plus ». En rappelant le membre à la notion du corps, la partie à l'idée et à l'observance du tout, les avis de l'Église éloignèrent l'individu de l'autel qu'un fol amour-propre lui proposait tout bas de s'édifier à lui-même ; ils lui représentèrent combien d'êtres et d'hommes, existant près de lui, méritaient d'être considérés avec lui : — n'étant pas seul au monde, tu ne fais pas la loi du monde, ni seulement ta propre loi. Ce sage et dur rappel à la vue des choses réelles ne fut tant écouté que parce qu'il venait de l'Église même. La meilleure amie de chaque homme, la bienfaitrice commune du genre humain, sans cesse inclinée sur les âmes pour les cultiver, les polir et les perfectionner, pouvait leur interdire de se choisir pour centre.

    Elle leur montrait ce point dangereux de tous les progrès obtenus ou désirés par elle. L'apothéose de l'individu abstrait se trouvait ainsi réprouvée par l'institution la plus secourable à tout individu vivant. L'individualisme était exclu au nom du plus large amour des personnes, et ceux-là mêmes qu'entre tous les hommes elle appelait, avec une dilection profonde, les humbles, recevaient d'elle un traitement de privilège, à la condition très précise de ne point tirer de leur humilité un orgueil, ni de la sujétion le principe de la révolte. 

    La douce main qu'elle leur tend n'est point destinée à leur bander les yeux. Elle peut s'efforcer de corriger l'effet d'une vérité âpre. Elle ne cherche pas à la nier ni à la remplacer par de vides fictions. Ce qui est : voilà le principe de toute charitable sagesse. On peut désirer autre chose. Il faut d'abord savoir cela. Puisque le système du monde veut que les plus sérieuses garanties de tous les « droits des humbles » ou leurs plus sûres chances de bien et de salut soient liées au salut et au bien des puissants, l'Église n'encombre pas cette vérité de contestations superflues. S'il y a des puissants féroces, elle les adoucit, pour que le bien de la puissance qui est en eux donne tous ses fruits ; s'ils sont bons, elle fortifie leur autorité en l'utilisant pour ses vues, loin d'en relâcher la précieuse consistance. Il faudrait se conduire tout autrement si notre univers était construit d'autre sorte et si l'on pouvait y obtenir des progrès d'une autre façon. Mais tel est l'ordre. Il faut le connaître si l'on veut utiliser un seul de ses éléments. Se conformer à l'ordre abrège et facilite l'œuvre. Contredire ou discuter l'ordre est perdre son temps. Le catholicisme n'a jamais usé ses puissances contre des statuts éternels ; il a renouvelé la face de la terre par un effort d'enthousiasme soutenu et mis en valeur au moyen d'un parfait bon sens. Les réformateurs radicaux et les amateurs de révolution n'ont pas manqué de lui conseiller une autre conduite, en le raillant amèrement de tant de précautions. Mais il les a tranquillement excommuniés un par un.

    III

    L'Église catholique, l'Église de l'Ordre, c'étaient pour beaucoup d'entre nous deux termes si évidemment synonymes qu'il arrivait de dire : « un livre catholique » pour désigner un beau livre, classique, composé en conformité avec la raison universelle et la coutume séculaire du monde civilisé ; au lieu qu'un « livre protestant » nous désignait tout au contraire des sauvageons sans race, dont les auteurs, non dépourvus de tout génie personnel, apparaissaient des révoltés ou des incultes. Un peu de réflexion nous avait aisément délivrés des contradictions possibles établies par l'histoire et la philosophie romantiques entre le catholicisme du Moyen-Âge et celui de la Renaissance. Nous cessions d'opposer ces deux périodes, ne pouvant raisonnablement reconnaître de différences bien profondes entre le génie religieux qui s'était montré accueillant pour Aristote et pour Virgile et celui qui reçut un peu plus tard, dans une mesure à peine plus forte, les influences d'Homère et de Phidias. Nous admirions quelle inimitié ardente, austère, implacable, ont montrée aux œuvres de l'art et aux signes de la beauté les plus résolus ennemis de l'organisation catholique. Luther est iconoclaste comme Tolstoï, comme Rousseau. Leur commun rêve est de briser les formes et de diviser les esprits. C'est un rêve anti-catholique. Au contraire, le rêve d'assembler et de composer, la volonté de réunir, sans être des aspirations nécessairement catholiques, sont nécessairement les amis du catholicisme. À tous les points de vue, dans tous les domaines et sous tous les rapports, ce qui construit est pour, ce qui détruit est contre ; quel esprit noble ou quel esprit juste peut hésiter ?

    Chez quelques-uns, que je connais, on n'hésita guère. Plus encore que par sa structure extérieure, d'ailleurs admirable, plus que par ses vertus politiques, d'ailleurs infiniment précieuses, le catholicisme faisait leur admiration pour sa nature intime, pour son esprit. Mais ce n'était pas l'offenser que de l'avoir considéré aussi comme l'arche du salut des sociétés. S'il inspire le respect de la propriété ou le culte de l'autorité paternelle ou l'amour de la concorde publique, comment ceux qui ont songé particulièrement à l'utilité de ces biens seraient-ils blâmables d'en avoir témoigné gratitude au catholicisme ? Il y a presque du courage à louer aujourd'hui une doctrine religieuse qui affaiblit la révolution et resserre le lien de discipline et de concorde publique, je l'avouerai sans embarras. Dans un milieu de politiques positivistes que je connais bien, c'est d'un Êtes vous catholiques ? que l'on a toujours salué les nouveaux arrivants qui témoignaient de quelque sentiment religieux. Une profession catholique rassurait instantanément et, bien qu'on n'ait jamais exclu personne pour ses croyances, la pleine confiance, l'entente parfaite n'a jamais existé qu'à titre exceptionnel hors de cette condition.

    La raison en est simple en effet, dès qu'on s'en tient à ce point de vue social. Le croyant qui n'est pas catholique dissimule dans les replis inaccessibles du for intérieur un monde obscur et vague de pensées ou de volontés que la moindre ébullition, morale ou immorale, peut lui présenter aisément comme la voix, l'inspiration et l'opération de Dieu même.

    Aucun contrôle extérieur de ce qui est ainsi cru le bien et le mal absolus. Point de juge, point de conseil à opposer au jugement et au conseil de ce divin arbitre intérieur. Les plus malfaisantes erreurs peuvent être affectées et multipliées, de ce fait, par un infini. Effrénée comme une passion et consacrée comme une idole, cette conscience privée peut se déclarer, s'il lui plaît, pour peu que l'illusion s'en mêle, maîtresse d'elle-même et loi plénière de tout : ce métaphysique instrument de révolte n'est pas un élément sociable, on en conviendra, mais un caprice et un mystère toujours menaçant pour autrui.

    Il faut définir les lois de la conscience pour poser la question des rapports de l'homme et de la société ; pour la résoudre, il faut constituer des autorités vivantes chargées d'interpréter les cas conformément aux lois. Ces deux conditions ne se trouvent réunies que dans le catholicisme. Là et là seulement, l'homme obtient ses garanties, mais la société conserve les siennes : l'homme n'ignore pas à quel tribunal ouvrir son cœur sur un scrupule ou se plaindre d'un froissement, et la société trouve devant elle un grand corps, une société complète avec qui régler les litiges survenus entre deux juridictions semblablement quoique inégalement compétentes. L'Église incarne, représente l'homme intérieur tout entier ; l'unité des personnes est rassemblée magiquement dans son unité organique. L'État, un lui aussi, peut conférer, traiter, discuter et négocier avec elle. Que peut-il contre une poussière de consciences individuelles, que les asservir à ses lois ou flotter à la merci de leur tourbillon ? 

    Charles MAURRAS

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/grands-textes/

  • Révélations : Les modérateurs des médias français sont des musulmans basés au Maroc et censurent toute critique de l’islam – Vidéo

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    On s’en doutait en lisant la complaisance des modérateurs des grands médias français vis à vis des propos antisémites et anti-israéliens et en constatant que toute critique de l’Islam était systématiquement supprimée, cette enquête le confirme.

    On ne s’étonnera donc pas que, au-delà de la bien-pensance, au-delà des règles de modération, des choix éthiques de chaque rédaction, toute phrase négative pour l’islam, toute présomption d’islamophobie soit éliminée systématiquement.

    La presse française ne voit aucun inconvénient à ce que des gens qui ne connaissent pas, ne reconnaissent pas, n’acceptent pas la loi des hommes gèrent la liberté d’expression dans les medias de notre pays et même sur le site de l’Elysée !

    On comprend mieux pourquoi même les paroles de la Marseillaise sont régulièrement censurées…

    On remarquera par ailleurs qu’il n’y a pas de petit profit. Alors que nous avons des millions de chômeurs, que notre pays est en crise, l’Elysée travaille avec une société qui ne fait pas travailler des Français.

    Témoignage d’un commentateur ayant fait l’objet de censure pour ses commentaires pro-israéliens:

    « Je peux témoigner sur la question car je suis intervenu, très régulièrement, par périodes de disponibilité, sur le Figaro, sous le nom de Happysurfer, et tout spécialement pour défendre mon pays, Israel, objet d’articles calomnieux et injustes.

    Je respectais la charte du figaro mais j’étais systématiquement censuré. Mon pseudonyme a été repéré par les soi disant « modérateurs » qui bloquent les commentaires qui ne leur plaisent pas. La presse française est gauchiste et censurée par des musulmans !»

    Source : L’Info National

    https://www.alterinfo.ch/2019/10/03/revelations-les-moderateurs-des-medias-francais-sont-des-musulmans-bases-au-maroc-et-censurent-toute-critique-de-lislam-video/

  • Ivan Rioufol : « Je suis accablé que des journalistes réclament la censure contre l’un des leurs ! »

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    Après la levée de boucliers par ses collègues journalistes, Éric Zemmour fait, à présent, l’objet d’une enquête judiciaire pour « injures publiques » et « provocation à la haine ». 

    Ivan Rioufol, qui était présent, samedi, à la Convention de la droite, prend sa défense. Sans partager pour autant son analyse, son pessimisme et son diagnostic.
    Eric Zemmour s’est fait reprocher ses propos tenus lors de la Convention de la droite à la fois par la justice et le syndicat des journalistes. Vous avez soutenu le polémiste. Que pensez-vous de cette polémique qui enfle ?
    Selon moi, les journalistes devraient par essence protéger la liberté d’expression. Je suis donc accablé que quelques-uns réclament la censure d’un journaliste simplement parce qu’il ne parle pas d’une manière agréée par le discours convenu. En même temps, je peux comprendre les reproches qui sont faits à Eric Zemmour. Je trouve moi-même ses propos parfois un peu outranciers. Il voit certes le monde d’une façon très pessimiste, mais ses propos peuvent être contredits. Ceux qui veulent le faire taire renoncent par là-même à la contradiction. Il renonce par là-même au dialogue. Nous sommes face à une incapacité de comprendre ce qu’est la liberté d’expression.
    Est-ce que vous-même, lorsque vous écoutiez le discours d’Eric Zemmour, vous êtes-vous dit qu’il était allé peut-être un peu trop loin ?
    Oui, j’ai trouvé qu’il était allé un peu trop loin. Je lui ai même dit le lendemain lorsque nous nous sommes croisés au Figaro. Je lui ai dit que je ne partageais pas sa vision pessimiste de la France. Je crois même que j’ai exprimé ce point de vue lors d’une courte prise de parole au cours de cette réunion. C’est néanmoins sa liberté que d’être à ce point collapsologue. On accepte bien les collapsologues lorsqu’ils décrivent la fin du monde en matière de climat, on peut bien les accepter lorsqu’ils décrivent la fin du monde pour des questions identitaires. Or, il y a en la matière deux poids deux mesures qui me paraissent indéfendables. Pour autant, cela ne m’empêche pas de penser que les propos d’Éric Zemmour auraient pu être un peu atténués, car ils me paraissaient excessifs, et même erronés sur une partie de son analyse.
    On présente souvent Bernard Henri Lévy comme l’épouventail de la droite. Eric Zemmour n’est-il pas en quelque sorte son alter ego pour la gauche ? N’est-il pas finalement son alter ego intellectuel ?
    Je ne sais pas. Je trouve que le parallèle est un peu désuet. Je trouve que Éric Zemmour force à réfléchir sur les questions qu’ils posent, même si elles ne sont pas toujours bien posées. Il oblige en tout cas à aller au-delà des conventions et à s’interroger pour savoir si la France est un pays fragile. Oui, la France est un pays fragile. Est-ce que pour autant c’est un pays détruit ? Il a dit dans son discours que tout a été détruit. Je ne suis pas d’accord sur ce diagnostic, la meilleure preuve en est le mouvement des gilets jaunes avec un peuple qui entend renaître, ou en tout cas qui n’entend pas succomber au suicide imposé. Quand il fait porter à l’islam la responsabilité de tous les maux, je ne suis pas d’accord non plus. Car les premiers qu’il faut tenir pour responsable de la désintégration de la France, ce n’est pas islam, mais ceux qui ont ouvert les portes à l’islam, ceux qui nous gouvernent, les traîtres d’aujourd’hui. Il se trompe entre les responsables et les boucs-émissaires. Sur ces deux analyses-là par exemple, je suis en désaccord avec lui. Ce sont cependant des désaccords intellectuels qui peuvent se régler par des discussions et non pas par des oukases et des interdits.
    Quoi qu’il en soit la justice s’est saisie de ce sujet pour incitation à la haine. Est-ce bien le rôle de la justice ?
    Je trouve que nous sommes dans une régression liberticide qui s’aggrave d’année en année. On oublie l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Il dit que la libre communication des pensées et des opinions est un droit fondamental. Tout citoyen peut donc parler, écrire et s’exprimer librement. Certes, cet article rajoute, sauf à abuser de cette liberté et dans les cas déterminés par la loi. Or, justement ces abus de liberté sont de plus en plus déterminés par la loi et se rétrécissent d’une année sur l’autre. Il faut prendre garde à un moment donné que la liberté d’expression ne soit pas un vain mot. Ce bien précieux devient de plus en plus malmené, y compris par les journalistes. Et c’est précisément ceci qui me révulse.
    Source :  bvoltaire.fr
  • Les manifs, c'est efficace : la preuve en deux minutes !

  • Après les réactions des « progressistes » suite à la Convention de la droite, je sais désormais qui sont les fanatiques

    Après les réactions des « progressistes » suite à la Convention de la droite, je sais désormais qui sont les fanatiques

    Fabrice Haccoun, entrepreneur du numérique, revient sur sa participation à la Convention de la droite :

    J’ai vu le vrai visage de l’intolérance…

    … et il ne ressemble pas à ce que j’imaginais. Depuis ma participation à la Convention de la Droite le 28 septembre dernier, je suis souvent questionné, de temps en temps critiqué et parfois même invectivé. J’ai tenté de répondre individuellement à chacun jusqu’à ce qu’un ami que je connais depuis vingt-cinq ans refuse de me serrer la main lors de la célébration religieuse du nouvel an Juif, au cri de « retourne chez Le Pen ». J’ai instantanément compris l’ampleur du lavage de cerveau qu’avaient subi nos concitoyens ces trente dernières années mais aussi l’hypocrisie dans laquelle certains se complaisaient. J’ai finalement décidé de répondre plus globalement à l’ensemble de mes détracteurs au travers de cas néanmoins personnels.

    Je commencerais par toi, mon ami, celui que j’appelle souvent mon frère. Tu n’as pas hésité à qualifier l’événement de phase préparatoire au 4ème Reich, rien de moins. Toi qui nous a abreuvés pendant des jours sur Facebook de ton pèlerinage à la Mecque, tu avais l’air de nager dans le bonheur en Arabie Saoudite. En même temps, on te comprend car, nos concitoyens de confession chrétienne comme les juifs comme moi, nous n’avons pas le droit de mettre un pied dans ce qui semble être un très joli lieu chargé d’histoire. Où est la cohérence dans tout cela ? Tu aurais souhaité que je boycotte un événement politique majeur au motif que s’y trouvaient quelques personnes que tu qualifies arbitrairement de racistes mais dans le même temps, tu foules le sol d’un pays qui me considère à moi, ton frère humain, comme un singe parce que juif. Tu as le droit d’être en colère mon ami, mais dans ce cas, viens te rendre compte par toi-même et t’exprimer à la tribune comme ont pu le faire Raphaël Enthoven ou Elisabeth Levy peu soupçonnables de cautionner une réunion de fascistes.

    Tu as préféré condamner avec beaucoup de véhémence et aussi un peu d’approximation une manifestation à laquelle tu n’as assisté qu’au travers de BFMTV ou de LCI, ces chaînes que tu accuses par ailleurs régulièrement de désinformation quand ellent traitent des sujets ayant trait à l’islam. Ta colère était telle que tu as d’ailleurs manqué à la plus élémentaire des prudences en appelant sur facebook, je cite, tes : « amis juifs et Franc-Maçons qui se reconnaîtront » à ne pas cautionner par leur présence un tel événement. N’importe quelle personne capable de résoudre une équation à une inconnue (niveau CM2) aura vite fait de comprendre de qui tu parlais.

    Je poursuivrai avec toi ma cousine. Toi qui ne parles jamais de politique, dimanche, tu étais sous le choc. De Tel Aviv, où tu viens de voter Benjamin Netanyahou, tu m’as sermonné pour ma présence dans la même salle que Marion Maréchal. A l’instar de l’ami cité précédemment, tu as condamné sans rien savoir de ce qu’était cette convention ni pourquoi j’y étais. Tu ne m’as pas questionné, tu m’as jugé sans chercher à comprendre tout comme l’idiot qui a refusé de me serrer la main. Oui, en fait, pour être précis, tu as suivi l’événement via les médias, ceux que tu vilipendes à longueur de temps pour la partialité dont ils font preuve lorsqu’ils traitent du conflit israélo-palestinien. Je ne me focalise pas sur toi ma cousine, mais je m’adresse à travers toi à certains de nos concitoyens dont le motif principal de leur Alya a été l’islamisation supposée de la France. C’est marrant mais j’ai déjà entendu ça quelque part, ah oui précisément dans la bouche de ceux qu’on me reproche d’avoir côtoyé l’espace d’un après-midi. Vous, mes amis français d’Israël, vous encensez Trump et Bolsonaro à longueur de posts, vous votez Netanyahou en hurlant aux orfraies quand la presse française le qualifie d’extrême droite mais perdez soudain toute forme de rigueur intellectuelle quand il s’agit de politique française. En France aussi, il existe comme chez vous maintenant, des gens qui souhaitent défendre leur territoire, leurs valeurs et leur identité pluriséculaire, cela ne vous rappelle rien ? Ils veulent défendre, certes parfois maladroitement, ce beau pays que vous avez choisi de quitter quand moi j’ai décidé de rester pour continuer à y construire. Je n’ai pas jugé votre choix, ne jugez pas le mien. Il est temps de remettre un peu de sérieux, de raison et de cohérence dans tout ça.

    Alors pourquoi j’y étais ? Afin d’être didactique, je répondrai, vous me le pardonnerez, de manière un peu mécanique :

    1. J’ai accepté l’invitation car j’appelle depuis des années de mes vœux à l’unité de la droite républicaine, du centre libéral à la droite nationale. Une droite décomplexée et assumée. Je dénonce depuis toujours l’hypocrisie et le cynisme que représente l’ostracisation du Front National par les autres partis politiques. Ce parti que j’ai toujours combattu par les idées a clairement été instrumentalisé, ce qui était facile au regard de la personnalité de son fondateur. Jamais je n’ai envisagé de le rejoindre, mais jamais non plus je n’ai adhéré à cet hypocrite cordon sanitaire.
      « Mettez-vous à la place du Français qui gagne avec son épouse quinze mille francs, qui habite à la goutte d’or où j’étais il y a quelques jours avec Alain Juppé et qui a en face de chez lui une famille africaine…., si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur »  Je vous épargne la totalité de la citation car vous l’aurez reconnu. Elle vient de celui qui a décidé de ce cordon sanitaire… Feu Jacques Chirac !
      Ces derniers jours, le Président Macron a lui-même repris la quasi-intégralité des thématiques développées depuis des années par la FN devenu RN, sentant que le sujet de l’immigration devenait plus que prégnant. Je citerais volontiers aussi François Hollande qui dans le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, « Un Président ne devrait pas dire ça », livre une vision de l’immigration, de l’islam et de l’identité que Le Pen père et grand-père ne renierait pas. Je cite : « …il y a des choses qui les (les Français) taraudent, ils arrivent dans un train, ils voient des barbus, des gens qui lisent le Coran, des femme voilées… » Il y parle aussi de « l’insécurité culturelle » qu’il affirme être une réalité. Il ajoute : « Je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là » etc… Un chapitre entier de propos pour lesquels un Le Pen ou un Hortefeux aurait été largement condamné.
      Alors oui je l’affirme, ce cordon sanitaire est une hypocrisie qui a morcelé la droite (c’était l’objectif et le piège) et radicalisé tous ceux qui, tout en étant sensibles aux thèses de la droite nationale, n’avaient aucune affinité avec le fascisme, le racisme et l’antisémitisme revendiqués et assumés de Jean-Marie Le Pen. Le vote FN a longtemps exprimé une souffrance qui, même si elle saute aux yeux de tous aujourd’hui, continue à être niée. Ce cordon sanitaire associé à un mode de scrutin brutal a été un pur déni de démocratie. A tel point que les communistes qui n’ont rien renié de l’idéologie aux cent millions de morts, celle de Mao, Staline et Pol Pot, ont eu pendant longtemps bien plus d’élus que le FN alors qu’ils ne représentaient plus rien électoralement. Ostracisés mais néanmoins jamais interdits, preuve si c’était nécessaire de l’immense hypocrisie qu’a représentée pendant des décennies cette politique à laquelle il est temps de mettre fin.
    2. Je m’y suis rendu car il n’est pas question que je laisse à des gens que je considère comme trop radicaux la main sur une telle initiative. Je ne crois pas du tout aux gesticulations verbales mais je pense que le meilleur moyen d’influencer un mouvement, c’est de l’intégrer. Oui cette convention était imparfaite car beaucoup trop orientée sur des thèmes identitaires et sur l’islam. Oui cette convention était imparfaite car Eric Zemmour aurait dû être déprogrammé après sa condamnation. C’eût été un beau signal envoyé aux Français. J’ai pour ma part boycotté l’intervention de celui que j’appelle désormais « le Dieudonné bis » tant son obsession de l’islam et des musulmans en devient maladive. D’autant plus dérangeante que s’il fait un constat par moment réaliste, il ne propose rien, aucune solution mis à part de nous promettre le chaos.
      Mais il y a eu tout le reste. Dans une totale liberté, à peine hué et beaucoup applaudi, Raphael Enthoven a étrillé ceux qui l’invitaient. Imaginez seulement si une personne de droite avait osé une telle impertinence à la fête de l’Huma. Il n’en serait pas ressorti entier, Jean-Paul Delevoye qui y a évoqué la réforme des retraites pourrait en témoigner.
      Je vous demande donc : de quel côté est l’intolérance ? Elisabeth Lévy, remarquable dans sa harangue contre les amalgames, Laurent Alexandre, Laurent Obertone et quelques autres encore, dont moi-même, sommes venus pour parler librement et avons pu le faire. Nous avons tous néanmoins un point commun. Nous avons perdu des amis de ce fait. Enthoven a même commencé son intervention en expliquant cela.  Alors je vous le demande une deuxième fois : dans quel camp est l’intolérance ?
    3. J’y suis allé ensuite car je crois profondément au dialogue et que je souhaitais me rendre compte par moi-même de ce qu’était cette Convention. La thématique sur laquelle je suis intervenu, « fiscalité française : un enfer pavé de bonnes intentions » était importante à porter. Je ne regrette rien. L’auditoire d’un excellent niveau a su apprécier la variété des intervenants. La presse a focalisé sur Zemmour occultant totalement tout le reste y compris les débats d’excellente facture.
    4. Et enfin car sur un plan plus philosophique, je pense que le refus des amalgames doit s’appliquer à tous. Un jour, pour condamner les odieux amalgames dont faisaient l’objet les musulmans, j’ai publié une tribune dans le nouvelobs.fr. Elle s’intitulait « pour sauver la République, cette focalisation sur l’islam doit cesser ». J’y ai écrit : « je refuse de condamner un homme pour les fautes d’un autre, fût-il son frère ». Eh bien de la même manière, je refuserai toujours de condamner une femme, pour les fautes d’un autre, fût-il son grand-père. Lors de cette convention, je suis arrivé volontairement tard pour ne pas assister à l’erreur de casting que représentait la présence d’Eric Zemmour, tout juste et légitimement condamné pour incitation à la haine religieuse. Mais concernant Marion Marechal, et même si je suis loin de partager toutes ses idées, au nom de quoi, la condamnerais-je ? Nos désaccords ? Quand on n’est pas d’accord, on ne condamne pas, on dialogue, certains semblent l’avoir largement oublié. J’ai pour ma part, très peu de respect et de considération pour ce que le regretté Pierre Desproges appelait « le petit tribunal du peuple ».
      « Quand l’homme montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ». Depuis près de quarante ans, les dirigeants successifs de ce pays l’ont laissé sombrer. Malgré un taux de prélèvements obligatoires parmi les plus hauts au monde, un taux confiscatoire, spoliateur, dissuasif et punitif, aucune des missions de l’Etat n’est correctement menée. Education Nationale en berne, hôpital public au bord de l’explosion, Défense Nationale incapable de mener correctement ses missions, Police et Justice dans un état misérable (dixit Corinne Lepage). Tout cela dans un climat sécuritaire et social délétère. Chômage de masse structurels, déficits des comptes publics, déficit des comptes sociaux, explosion de la pauvreté, je pourrais continuer cette liste presque à l’infini. Alors pour se dédouaner et plutôt que d’avoir enfin le courage politique d’agir, les gouvernements qui se sont succédés ont préféré stigmatiser ceux des Français qui souffraient le plus et le parti qui tente de les fédérer. Voilà pourquoi le FN a été pendant des années le chiffon rouge de l’incurie politique française.
      Alors oui, il y a en France une montée du racisme et de toutes les formes de rejet mais à qui la faute sinon à ceux qui ont mis par carriérisme, électoralisme et parfois incompétence le pays dans cet état ? Ils ont distribué sans compter des milliards d’argent public en menant une politique sociale de redistribution improductive. N’importe quel étudiant en première année d’économie aurait pu leur dire que mener une politique de soutien à la consommation quand on ne produit quasiment plus rien, c’est suicidaire. Suicidaire mais démagogique. Et ensuite ils osent accuser les autres de populistes. Mais ce sont eux les populistes.
      Aujourd’hui, la convention de la droite a vocation à se poursuivre comme un espace libre de dialogue à droite et demain peut-être un instrument de reconquête du pouvoir, une alternative destinée à permettre de remplacer les dogmatiques – populistes au pouvoir depuis des décennies par des réalistes – pragmatiques.
      Quant à l’intolérance donc nous sommes accusés, de quel camp vient-elle en réalité, je vous le demande encore ?

    Je reprendrai en conclusion cette citation de Roberto Benigni : « Pour le fanatique, il y a toujours deux opinions possibles, la sienne et la mauvaise, ceci est le point de vue du fanatique ». Après les réactions des « progressistes » suite à la Convention de la droite, je sais désormais qui sont les fanatiques, et ce ne sont pas ceux qu’on imagine.

    Son intervention à la Convention de la droite (durée 7mn37) :

    https://www.lesalonbeige.fr/apres-les-reactions-des-progressistes-suite-a-la-convention-de-la-droite-je-sais-desormais-qui-sont-les-fanatiques/

  • La capitaine du Sea Watch, Carola Rackete, a amené des meurtriers, des violeurs et des bourreaux en Italie

    Carola Rackete, l'infâme capitaine du navire de transport de migrants Sea-Watch 3, une ONG, a amené trois hommes qui dirigeaient un centre de détention pour migrants en Libye, où des migrants ont été violés, torturés et assassinés.Selon Il Giornale, trois des 40 migrants qui ont été accueillis par le bateau de Rackete sont des hommes accusés de viol, de torture et d’assassinat de personnes en Libye.
    Les suspects auraient été arrêtés au centre d'accueil de Messine, en Italie.
    La police avait initialement dissimulé les arrestations qui auraient eu lieu le jour même où les migrants ont débarqué du navire.
    «Le capitaine a transporté trois immigrés accusés d'avoir torturé Sea Watch», écrit Franco Grilli, de Il Giornale.
    "Nous ne pouvons pas l'exclure, mais nous n'avons aucune information précise", a déclaré le porte-parole de Sea Watch, Ruben Neugebauer, à l'agence de presse allemande DPA.
    Les trois hommes ont été officiellement accusés d ’« association de malfaiteurs dédiée à la gestion d’un centre pénitentiaire illégal », de torture, de viols, d’enlèvements et même de meurtres.
    En réponse à cette nouvelle, Matteo Salvini, homme politique et dirigeant du parti populiste national Lega en Italie, a écrit: «Non seulement elle a violé les lois et a percuté un bateau de patrouille de la Guardia di Finanza; le 29 juin, Carola Rackete du Sea Watch 3 aurait débarqué trois immigrants accusés de violence, de viol, d'enlèvement et de meurtre en Italie.
    Les parlementaires du Parti démocratique (PD) ont exigé le débarquement de tous les immigrants, y compris ceux qui sont maintenant soupçonnés d'être des criminels féroces.
    " Selon Chiara Giannini, qui cite des "sources fiables", la nouvelle ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, avait demandé que les nouvelles embarrassantes ne soient pas publiées. Mais au lieu de cela, des membres de la vraie presse ont rendu publiques les arrestations, ainsi que les noms des trois suspects - Mohammed Condè, 27 ans, Hameda Ahmed, 26 ans et Mahmoud Ashuia, 24 ans.voiceofeurope traduction Google

  • Les Éditions du Lore viennent de rééditer le livre de Horia Sima "L'épopée de la Garde de fer"

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    Communiqué des Editions du Lore ;

    De toutes les « aventures » fascistes européennes du XXe siècle, celle qui naquit en Roumanie sous l’égide de la Légion de l’Archange Michel et de son fondateur Corneliu Zelea Codreanu, demeure l’une des plus intéressantes à bien des égards.

    En effet, le Mouvement légionnaire roumain, plus connu en France sous le nom de Garde de Fer, mêla intimement des ambitions politiques à une véritable mystique orthodoxe, se traduisant par une éthique et une discipline rarement égalées.

    Horia Sima, successeur au « commandement » de la Garde de Fer après l’emprisonnement de Codreanu, nous livre dans cette histoire du Mouvement légionnaire roumain les luttes et le martyr de ses membres dans un souci de chronologie que le lecteur appréciera.

    La première version française de ce document parut à Rio de Janeiro en 1972 et son écho n’eut pas la résonnance escomptée ; c’est la raison pour laquelle une édition sur le sol français semble aujourd’hui toute légitime.

    Le commander cliquez ici

    Sur Codreanu et la Garde de fer lisez aussi cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/04/les-editions-du-lore-viennent-de-reediter-le-livre-de-horia-6180360.html

  • Marion Maréchal : « Le premier grand défi, le plus vital, est le Grand Remplacement ! »

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    Le discours de Marion Maréchal à la Convention de la Droite est un discours important. Un discours fondateur d’une génération politique en rupture avec le conformisme de ses aînés.
    Un discours qui remet les idées à l’endroit face au Gorafi quotidien servi par le médiatiquement correct alors que le réel revient au galop. Ce discours est tenu par quelqu’un qui sait que la réflexion précède l’action et que la reconstruction passe par la transgression.
    Le voici dans son intégralité.
    Polémia

    Bonjour à tous mes chers amis, français et de toute la droite ici rassemblée,

    Je suis très heureuse de participer à cette première édition de la Convention de la droite. Je suis convaincue que le basculement politique s’opérera par ce type d’initiative et parla multiplication des îlots de résistance au sein de la société civile.

    N’attendons pas une future victoire institutionnelle pour prendre nos responsabilités et nous engager, elle viendra, mais uniquement si nous l’avons préparée.

    N’attendons pas que l’Etat nous sauve, actuellement il est phagocyté par une idéologie et des intérêts contraires à l’intérêt national.

    N’attendons pas l’homme providentiel. L’homme et la femme providentiels, c’est chacun, chacune d’entre vous, là où vous êtes, pour agir dans le sens de vos convictions et des intérêts du pays. Comme le font aujourd’hui l’incorrect dans les médias, racines d’avenir en politique, et le cercle audace avec l’entreprise, en organisant cette convention.

    Comme nous le faisons mon équipe et moi-même, avec l’ISSEP, en contribuant à former une nouvelle génération de dirigeants au service de leur pays.

    N’attendons pas la rédemption des seuls partis politiques : créons des associations, montons des écoles, entreprenons français, consommons français, apprenons notre histoire, défendons notre langue, sauvons tout ce que nous pouvons sauver.

    La France c’est nous, elle vit en nous, elle existe par nous et elle existera demain par ce que nous aurons su recevoir et transmettre.

    Alors bien sûr, j’entends les impatiences et les frustrations, j’entends ceux qui veulent agir, pressés par le temps, angoissés par les maux qui nous frappent et s’accélèrent. Mais qui peut imaginer que nos idées arrivent au pouvoir sans avoir préalablement brisé les barrières partisanes d’hier ?

    Avons-nous d’autres solutions que de reconstruire et de réunir par une vision de l’Homme et de la société ? Existe-t-il vraiment une autre voie que de passer par les cœurs et les intelligences des hommes de bonne volonté ?

    Nous devons bâtir sur le roc, pas sur des coups médiatiques! Par les Idées, par les loyautés, les réseaux, des élus locaux, des soutiens financiers, culturels, intellectuels, par la confiance des entreprises, par l’appui de hauts fonctionnaires qui auront la capacité à faire bouger l’Etat et avec des alliés en Europe.

    Et pour y parvenir, il y a urgence à rompre avec la droite des experts comptables, ce champs de ruine idéologique qui n’a comme seul obsession que d’apparaître « moderne ». Ont-ils à ce point oublié les penseurs, dont ils sont censés être les héritiers, pour ne pas se remémorer la phrase de Thibon «  être dans le vent, voilà l’ambition d’une feuille morte ».

    Ici, nous portons de plus grandes ambitions. Et ce ne sont pas seulement des ambitions de droite. Ce sont des ambitions françaises.

    La première étant de ne pas se laisser intimider, au pays de la raison, par les délires médiatico-politiques du temps. Il n’est pas simple de faire preuve de bon sens, face à une actualité devenue un véritable Gorafi géant. J’exagère à peine. Voici une semaine que le chef d’Etat canadien s’excuse de s’être déguisé en Aladin il y a 20 ans, sous le regard jubilatoire des associations antiracistes ;

    les féministes, quant à elle, organisent un salon à Paris pour dénoncer l’hétérosexualité « comme régime politique » ;

    pendant ce temps, Agnès Buzyn, Ministre de la Santé, explique sur un plateau « qu’un père peut être une femme ou une même grand-mère » dans le cadre du débat sur la PMA. Ex Justice ? Et je ne vous ai servi que le menu de la semaine.

    Nous pouvons débattre éternellement sur les clivages les plus judicieux à investir politiquement, mais à la lumière de l’actualité, le plus évident est bien : idéologie contre réalisme.

    Face aux délires du camps progressiste, le camps des réalistes que nous sommes a le devoir de se concentrer sur les grands défis du siècle.

    5 grands défis sur lequel se jouera la place de la France au 21ème siècle : le grand remplacement, le grand déclassement, le grand épuisement écologique, le grand basculement anthropologique et le grand affrontement des puissances.

    Le premier grand défi, le plus vital, est le grand remplacement. Ce compte à rebours démographique qui nous fait déjà entrevoir la possibilité de devenir minoritaire sur la terre de nos ancêtres. Avec pour corollaire, le grand ensauvagement d’une société multiculturelle fracturée et violente. Je ne m’attarde pas sur ce sujet, largement évoqué aujourd’hui.

    Je me contenterai de dire que face aux droits des minorités, nous devons opposer fermement notre droit à la continuité historique, notre droit au primat de la culture française sur les cultures importées. Derrière ses mots fermes, le Président de la République ne peut être efficace sur ce sujet de l’immigration s’il ne conduit pas une réforme constitutionnelle, une refonte de notre code de la nationalité, une réforme de la politique sociale et la dénonciation d’un certain nombre de traités internationaux.  Le tout, en parallèle, de la mise en place d’une politique nataliste.

    Le deuxième défi, largement d’actualité : le grand déclassement. Celui que subit la France péri-urbaine et rurale mais aussi une partie des grandes villes, en proie à l’insécurité,  avec notamment des jeunes diplômés qui peinent à se loger ou à trouver un travail décemment rémunéré.

    Cette situation est le résultat d’un choix économique. La plupart des efforts ont été tendus ces dernières décennies vers la nouvelle économie: financière et de service, liées à la NBIC, concentrée dans les métropoles. Nos gouvernants ont renoncé à porter une stratégie pour l’économie plus traditionnelle, pourtant grande pourvoyeuse d’emplois : l’industrie, l’agriculture et l’artisanat.

    Trois axes sont à investir pour parer à l’installation durable d’une France à deux vitesses:

    • Baisser le poids de l’impôt et des taxes : mettre fin à une spoliation étatique qui freine et fragilise le tissu économique non délocalisable, ce qui impliquera nécessairement de recentrer l’Etat sur ses missions régaliennes,
    • Réguler la concurrence internationale, en imposant davantage la voix française dans les négociations commerciales de l’UE,
    • Et lancer une nouvelle politique d’aménagement du territoire : plutôt que de viser la France des 20 métropoles, nous devons avoir pour objectif la France des 100 villes : s’appuyer sur les villes intermédiaires pour remailler l’emploi sur le territoire et désengorger des métropoles devenues économiquement inaccessibles. Pour cela, nous devons mieux répartir les crédits publics sur l’ensemble du territoire, investir plus équitablement dans les infrastructures publiques, mieux répartir les crédits de soutien à l’innovation et à la culture, inciter l’installation des entreprises, assurer l’accès au numérique, maintenir les petites lignes ferroviaires.

    Le troisième défi est le plus omniprésent dans le débat public : il s’agit du grand épuisement écologique. Notre environnement est épuisé par un modèle productiviste, imposé par la pression de la concurrence mondiale et un modèle de consommation internationalisée. Des paysans qui se suicident, des champs devenus stériles à force de produire, des écosystèmes qui disparaissent saturés de déchets et de produits chimiques. Ce modèle  est un échec qui a sacrifié notre autonomie. Pour la première fois de son histoire, la France pourrait importer plus de produits agricoles qu’elle n’en exporte d’ici 2023 ! L’écologie est un conservatisme : préserver des paysages, des terroirs, un mode de vie alimentaire, c’est protéger une identité. C’est donc à nous de porter ce combat, loin des lobbys, des effets d’aubaine, des éclats médiatiques, des grandes messes internationales, d’une fiscalité punitive aussi inefficace qu’injuste. Ce ne sont pas les internationalistes libre-échangistes à la macron ou les zadistes anti-nucléaires qui pourront répondre de manière cohérente à ce problème. Nous sommes les plus légitimes à proposer des modèles économiques alternatifs qui encouragent à produire et consommer local. Permaculture, biomimétisme, recyclage, systèmes naturels de dépollution, création d’algoplastiques… je suis très optimiste sur ce sujet car la science et l’innovation nous promettent déjà des solutions révolutionnaires pour respecter la nature. Mais tout ceci ne peut fonctionner que dans une logique locale, fondée largement sur l’initiative entrepreneuriale et dans le cadre de frontières protectrices.

    L’actualité législative nous amène au 4ème défi : le grand basculement anthropologique, qui n’est pas sans lien d’ailleurs avec la question écologique. Je ne saurai dire mieux que Soljenitsyne et ce qu’il déclarait à ce sujet: « L’Homme tel que nous l’avons toujours connu était le sujet de l’histoire, aujourd’hui il se transforme en copeau du progrès technique. Le progrès technique a toujours eu tendance à entamer la nature, aujourd’hui il commence à entamer la culture et l’homme ».

    Ainsi le progressisme devient-il un anti-humanisme en transformant une économie de marché en société de marché. Dans ce temple de la consommation, les désirs deviennent des droits, tout s’achète et tout se vend, de l’utérus à l’enfant.

    L’eugénisme et l’intelligence artificielle sont les prochains terrains de compétition des grandes puissances. La France a longtemps et souvent inspiré le monde ; elle a encore un grand rôle à jouer dans ce domaine : en servant d’éclaireur, en portant une société qui respecte la dignité humaine, qui refuse la marchandisation de l’homme et de ses produits, qui préserve et développe le cerveau humain face à l’expertise des machines. Les robots ne seront jamais des concurrents si nous nous attachons à cultiver notre humanité : le libre-arbitre, l’intelligence transversale, l’empathie et l’éthique. La réponse se trouve dans l’éducation : l’éducation à l’esprit critique, au raisonnement, à la culture générale, à la mémorisation aujourd’hui malmenée dans notre modèle scolaire.  La France a toutes les ressources, intellectuelles, historiques, civilisationnelles, médicales, techniques pour relever ce défi qui n’est pas seulement éthique, mais anthropologique, social et éducatif. Nous avons rayonné pour l’égalité, pour la liberté, pour la démocratie, nous devons aujourd’hui rayonner pour le grand combat de la dignité humaine.

    Enfin, le dernier défi et non des moindres : le grand  affrontement des puissances. La fin de l’histoire n’a pas eu lieu. Des nations autrefois en sommeil réinvestissent le jeu mondial. La Chine et plus largement l’Asie mais aussi la Russie deviennent de plus en plus offensifs, tandis que les Etats-Unis défendent leur place bec et ongle.

    Le gouvernement  ne semble pas comprendre que l’économie est devenue le nouveau terrain d’affrontement des puissances. Comme les pacifistes en 40, il ne veut pas affronter l’adversité là où elle se trouve : augmentation démographique mondiale, espionnage industriel, captation des entreprises stratégiques par l’étranger, mutation de l’actionnariat et délocalisations massives, hégémonie des GAFA sur nos données,  nouvelle guerre du droit et du dollar, colonisation des terres agricoles et la captation de nos ressources.

    L’énarchie des années 2000 actuellement aux commandes, avec son logiciel des années 90,  n’a pas d’autres ambitions pour notre nous que devenir une nation de second rang, un protectorat américain, un musée à ciel ouvert pour tourisme de masse, cantonnée à une économie de service.

    Pourtant, avec un peu de méthode, de courage et de patriotisme, nous pouvons retrouver une ambition de puissance. Il suffit d’avoir la force de gouverner et de concentrer nos efforts sur ce qui garantit notre indépendance et notre influence. Pour atteindre cet objectif, nous devons notamment  miser sur trois choses :

    • Une armée de qualité. J’entends par là notre capacité de projection et notre industrie de défense si nous souhaitons avoir les moyens d’une diplomatie d’équilibre.
    • Notre présence sur les 5 continents qui nous offre des opportunités exceptionnelles en terme géostratégique et de ressources naturelles.
    • L’échelle européenne. La réforme de l’UE ne passera pas par la commission ou le Parlement européen mais par des stratégies d’alliance gouvernementales pour réequilibrer le rapport de force avec l’Allemagne. C’est bien la France qui a la clef du destin européen. Depuis que l’UE existe, la France n’a quasiment jamais été mise en minorité sur un texte qu’elle ne voulait pas : notre servitude a toujours été volontaire. Nous avons les moyens de renverser le système de l’intérieur : nous sommes membre fondateur, après le départ du Royaume-Uni nous avons la plus grande armée européenne, nous sommes le seul membre permanent de l’ONU, les seuls à avoir bombe nucléaire, nous sommes la deuxième économie, contributeur net, nous sommes une puissance universelle qui voit bien au-delà du projet européen.  Nous avons toutes les cartes pour ne plus être la victime mais le moteur de cette institution. Si nous exigeons demain que la commission se cantonne aux sujets communs stratégiques comme la souveraineté numérique ou la réciprocité dans les échanges internationaux, nous pouvons obtenir gain de cause. Encore faut-il être capable de défendre les intérêts français jusqu’au bout.

    Finalement, le principal obstacle se trouve dans cette petite musique du renoncement, cette tentation permanente du désespoir, ce sentiment de fatalité d’un combat déjà perdu. Ne soyons pas infidèle à notre Histoire en nous abandonnant à cette facilité. Notre Nation a souvent connu de terribles chutes, elle a aussi et surtout vécu de sublimes résurrections.

    Je comprends qu’il puisse y avoir du doute, je ne comprends pas qu’on puisse perdre espoir.

    Où serions-nous si les français avaient perdu espoir après le traumatisme de 1870, la saignée de 17 ou la défaite de 40. Sûrement ont-ils douté. Et pourtant chaque fois, ils ont démenti l’avenir sombre qui semblait se profiler. Nous, français, sommes d’une certaine manière, condamnés à l’espoir. Pas un espoir béat et attentiste mais un espoir d’action. Car les idées justes se renforcent à l’épreuve de l’action. Alors agissons, agissons au-delà de nos petits intérêts catégoriels, agissons chacun où nous sommes, selon nos talents et nos passions.

    Et demain, nous serons au pouvoir.

    Merci à tous.

    Marion Maréchal
    Discours du 28/02/2019

    Source : L’Incorrect