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  • Europe : la déception (2008) 1/4

    Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, «construire l'Europe» est l'objectif majeur des relations entre les principaux États-nations du continent. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Union européenne actuelle ne correspond pas aux nécessités de l'heure. Soumission aux États-Unis, incapacité d'une véritable décision politique, élargissement et non approfondissement, inspiration économique toujours prévalente... L'Union européenne a déçu les Européens.

    Quand on parle aujourd'hui de l'Europe, les termes qui reviennent le plus souvent sont ceux d'impuissance, de paralysie, de déficit démocratique, d'opacité, d'architecture institutionnelle incompréhensible. L'incapacité de l'Europe à empêcher la guerre dans l'ex-Yougoslavie, qui a finalement débouché sur le spectacle humiliant des premiers bombardements américains sur une capitale européenne depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, a été une illustration exemplaire de cette situation. Pendant des décennies, la construction européenne avait été présentée comme une solution; elle est devenue un problème que personne ne sait plus résoudre. Elle donnait hier des raisons d'espérer; aujourd'hui, elle fait peur. On en attendait un plus, on en redoute un moins. Le projet européen ne s'assortit d'aucune finalité précise. Il n'a ni contours géographiques ni formes politiques bien caractérisées. Il manifeste une incertitude existentielle aussi bien stratégique qu'identitaire, que les souverainistes et les eurosceptiques ont beau jeu d'exploiter.

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  • Jour de libération

    Jour de libération

    Les Français sont “libérés” fiscalement et socialement à compter de dimanche 19 juilletUn salarié célibataire doit travailler jusqu’à cette date pour financer la dépense publique, via le paiement des taxes, impôts et cotisations sociales.

    Cette date, révélée par l’étude annuelle de l’Institut économique Molinari (IEM), montre que la France reste championne d’Europe en matière de pression fiscale et sociale. Pour qu’un salarié bénéficie de 100 euros de pouvoir d’achat réel, son patron doit débourser 221 euros, dont 67 euros de charges patronales. Pour quels bénéfices ? Selon le patron de l’IEM,

    “si ces prélèvements bénéficient d’une manière ou d’une autre aux citoyens, il n’y a pas d’adéquation entre les dépenses et la qualité des services publics“.

    Selon l’indicateur du « vivre mieux » de l’OCDE, la France pointe à la 10e place sur les 20 pays européens analysés.

    En moyenne, chez nos voisin européens, cette date se situe autour du 14 juin pour cette année 2020. Toutefois, du côté de Chypre, le “jour de libération fiscale” est intervenu très tôt cette année : le 13 avril, devant Malte (19 avril). Les salariés du Royaume-Uni sont “libérés” depuis le 8 mai. Pour l’Espagne c’est depuis le 8 juin. Du côté de l’Allemagne, c’est depuis le 4 juillet alors que les salariés italiens et belges ont arrêté de payer la dépense publique depuis les 8 et 16 juillet.

    https://www.lesalonbeige.fr/jour-de-liberation/

  • Les temps barbares

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    Par Djordje Kuzmanovic*

    « Une partie de la gauche semble avoir oublié le concept de « lumpenprolétariat » développé par Karl Marx et qui caractérise bien ces criminels qui s’en  prennent d’abord aux travailleurs. Le "lumpenprolétariat" décrit cette frange du prolétariat qui a quitté les classes populaires par le bas et où on retrouve  les voyous, les petits criminels – tous ces gens qui n’ont plus de conscience de classe, qui sont immoraux, mal éduqués et individualistes. Ce sont des  alliés objectifs de l'oligarchie capitaliste car ils copient, à leur échelle, son ethos : la prédation violente, pour soi et contre les autres. C’est aussi s’occuper  des catégories populaires, tâche normalement dévolue à la gauche, que de la débarrasser de ce lumpenprolétariat. La gauche actuelle semble incapable  même de penser le sujet. [...] L’impunité de ce nouveau « lumpenprolétariat » fait d’ailleurs écho à l’impunité des plus puissants de notre société qui se délite  par ses deux bouts. Il y a dans notre République des zones de non-droit et il faudra un jour prendre le taureau par les cornes avant que cela ne dégénère  totalement – par le bas et par le haut. [...]

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  • « Pour Le Monde nous sommes entrés dans l’ère de l’argent gratuit ! » L’édito de Charles SANNAT

    Couverture-Le-grand-reset-cela-ressemblera-%C3%A0-quoi-376x600.jpgMes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Vous le saviez déjà et cette information ne va pas changer votre vie… au premier abord. Au second, c’est un véritable signal faible bruyant !

    En effet si vous êtes un lecteur régulier de ces chroniques quotidiennes que je partage avec vous, vous savez à quel point nous sommes dans un monde d’argent gratuit, vous savez que cet argent gratuit inonde toute l’économie.

    Vous savez que l’immobilier monte parce que l’argent coule à flots.

    Vous savez que le prix des actions ne veut, le plus souvent, plus dire grand-chose, car dans un monde de taux zéro ou négatifs, une action qui verse des dividendes supérieurs à zéro (ce qui est la définition des dividendes) sera toujours plus rentable même si son cours est multiplié par 10 qu’une obligation à taux négatifs !

    Vous savez tout cela.

    Là, ce qui doit nous interpeller c’est que le grand quotidien, Le Monde en personne vient de se rendre compte de la situation et titre :

    « Avec la crise sanitaire, le monde est entré dans l’ère de l’argent gratuit »

    « Face à l’explosion des dettes, les banques centrales ont baissé leur taux à des niveaux historiquement bas et ne pourront pas les remonter avant très longtemps. Les conséquences seront très profondes.

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  • Passé-Présent n°276 : Comment Trotski fut exécuté


    L’assassinat de Trotski

    L’exil mexicain sera fatal au théoricien de la révolution et fondateur de l’Armée Rouge : Léon Trotski qui, au mois d’août 1940, succombera au coup de piolet de Ramon Mercader. L’ordre de Joseph Staline sera ainsi exécuté après une première tentative d’attentat avortée. Les deux révolutionnaires soviétiques entrèrent en conflit idéologique dès 1923 et le futur maître du Kremlin exclura Trotski du parti communiste avant de le faire déporter, puis expulser de l’URSS en 1929. Philippe Conrad nous en explique les raisons.

    L’ombre de De Gaulle

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  • Je ne suis pas de gauche, mais je me soigne !

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    Si, si, je vous assure que je fais tous les efforts possibles pour devenir un vrai « mec » de gauche, mais je n’ai pas encore assimilé la logique nécessaire pour être diplômé.

    Il y a des choses qui mettent à mal mon pragmatisme. Je vous explique : l’autre jour, sur France Info, j’ai entendu un journaliste parler du chauffeur de bus tué par des « passagers ». J’ai trouvé cette délicatesse dans le vocabulaire plutôt surprenante, mais cela doit faire partie de la novlangue que je n’ai pas encore acquise. Donc, moi, si je dis que c’est un voyou multirécidiviste, c’est quoi, pour les gentils gens de gauche ? De la haine répréhensible ?

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  • Une dictature basée sur la peur

    Une dictature basée sur la peur

    “On” nous annonce que “le virus est toujours là”, qu’il a de nouveaux “clusters” et on nous impose la muselière. Si on observe les chiffres officiels du gouvernement, rien ne diffère de la normale, on rencontre toujours quelques cas résiduels de grippe à la belle saison.

    De nombreux médecins, un brin agacés, aux Etats-Unis notamment, se demandent pourquoi il n’y a plus de grippe, d’accidents cardiaques ni de pneumonie ! Désormais les seules décès qui existent sont dûs au Covid…


    Dans un article traduit par benoît-et-moi, le journaliste italien Aldo Maria Valli dénonce la mise en place d’un nouvel ordre mondial. Extrait :

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