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  • Dans les profondeurs de la nation

    38072409_1853979441338383_3502969013015674880_n.jpg?w=300&h=200Depuis une dizaine d’année, l’enquête CEVIPOF sur la confiance des Français annuelle souligne une défiance ou un dégoût envers la chose politique qui touche environ les quatre cinquième des Français. 

    Or toutes les conditions sont réunies pour que cette défiance en la politique s’aggrave toujours davantage. Pendant les trois mois de la crise intense du covid 19 (mars, avril, mai) les plus hautes autorités ont martelé, de propagande en propagande, que le « masque » était strictement inutile. Aujourd’hui, ces mêmes autorités le rendent strictement obligatoire. La faute des experts scientifiques? Argument lâche et débile. Le responsable principal n’est jamais celui qui donne le conseil mais celui qui le suit et l’applique. Tout le monde peut se tromper, commettre des fautes qui seront fatales pour la santé collective et l’économie nationale. Mais il faut avoir le courage d’assumer ses responsabilités, voire de s’excuser. Cela ne sera jamais le cas. En apparence, la nation encaisse passivement. Mais qu’en est-il dans les profondeurs?

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  • Ce cynique libéralisme des affaires, soutien de la Chine communiste.

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    Le libéralisme économique n’est pas forcément corrélé au libéralisme politique compris dans son acception démocratique, et la liberté des affaires n’est pas, loin de là, la liberté des citoyens ou des travailleurs, selon le domaine considéré : les lois libérales de mars et de juin 1791, celles de d’Allarde et Le Chapelier, vantaient la « liberté du travail » tout en écrasant, concrètement, celles des ouvriers et des corps intermédiaires professionnels, les corporations. Mais, aujourd’hui, quelques partisans du libéralisme économique, qui ne jurent que par la liberté des affaires (ou par les affaires tout court), sacrifient purement et simplement l’idée politique de liberté sans que cela ne fasse réagir au-delà de quelques cercles politiques ou humanitaires. Ainsi, David Baverez, dans un article publié ce mercredi 22 juillet dans L’Opinion (journal libéral et européen, et qui s’affiche tel), n’hésite pas à se faire l’allié objectif de la Chine communiste contre les étudiants démocrates de Hong Kong, avec des arguments révélateurs et qui nous renvoient aux pires heures de la Révolution française, pas forcément celles de la Terreur, mais plutôt des lendemains du coup d’État antiroyaliste de Fructidor et de la nouvelle dictature républicaine qui se parait des attributs du plus grand libéralisme économique… (1)

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  • Le grand retour de Julien Freund 2/2

    Le réalisme de Freund contre l'universalisme

    Libéralisme et socialisme se présentent ainsi dialectiquement à l'intérieur d'un courant continu où l'on pouvait difficilement se passer de l'idée de planification économique (simple constructivisme ou planisme pour les libéraux à la Hayek). Comme aime à le rappeler un économiste à peine connu en France, Walter Eucken, l'économie ne devient d'ailleurs intelligible qu'à partir de l'idée de plan, même si celui-ci ne constitue qu'un élément résiduel de l'action économique. « Dans son effort pour trouver la solution des problèmes, écrivait Eucken, l’Économie [= la science économique] se heurte à ce fait d'importance capitale que, toujours et en tous lieux, les hommes agissent sur la base de plans économiques »(20).

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  • Partout, en Occident, « l’antiracisme » fait rage…

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    Le Parisien du 18 juillet signalait l’arrestation d’une équipe de « passeurs » transportant, moyennant 5.500 euros, des clandestins de la Grèce à l’Italie au moyen de yachts acquis à cet effet. À la fin de l’article est signalée une vidéo, illustrée par une photo représentant deux hommes à la pigmentation dite « noire » et incluant la légende suivante : « Paroles de réfugiés : “On cherche une vie libre et digne”. » Corollaire : dans leur pays d’origine, leur vie est donc « non libre et indigne ».

    Mais que cherchent donc tant de millions d’opprimés sur un continent européen où les nations – France en tête – sont « structurellement racistes » ? Ben, réfléchis ! Ils viennent s’abreuver à la liberté et la dignité que leur offrent des nations structurellement racistes : logique.

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  • Le grand retour de Julien Freund 1/2

    Appréhender la politique et le droit de la façon la plus « réaliste » qui soit. Voilà quelle était la perspective de Julien Freund. Face à cette pensée magistrale, peu se sont opposés en termes argumentâtes. Restaient l'anathème ou le silence, que vient de briser Pierre-André Taguieff avec son dernier ouvrage. Jerônimo Molina, spécialiste de Freund, est plutôt réservé...

    Le politologue Pierre-André Taguieff avait été chargé il y a cinq ans de rédiger l'épilogue d'une nouvelle édition de l’opera magna de Julien Freund, L'essence du politique(1). Qu'un auteur comme Taguieff ait signé la postface de la dernière grande phénoménologie européenne du politique, œuvre représentative, à l'époque, d'une école de pensée très maltraitée par la critique universitaire et académique, a pu faire penser qu'une nouvelle étape était en train de s'ouvrir dans la considération et le traitement de la pensée de Freund, plus particulièrement dans son pays. Freund, qui grâce à la traduction espagnole intégrale de L'essence du politique(2) avait atteint, dans les années 1970, la notoriété scientifique chez les professionnels hispaniques du droit politique et qui, depuis 1990, avait aussi attiré l'attention des spécialistes de la science et de la philosophie politiques en Espagne, en Italie et en Argentine(3) n'avait en effet pas reçu en France, au moins jusqu'en 2004, la considération dont son oeuvre était digne. Le mérite en revint à l'universitaire Sébastien de La Touanne, auteur de Julien Freund, penseur « machiavélien » de la politique(4).

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  • RAPPEL : du jeudi 23 au dimanche 26 juillet 2020, 5e rencontre estivale des Lansquenets d'Europe

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    La 5e réunion estivale des Lansquenets d'Europe se tiendra en Provence du jeudi 23 au dimanche 26 juillet. Le programme comprend des moments ludiques, sportifs, culturels, chantants et de camaraderie. Il y aura des moments organisationnels que nous résumons.

    THÈME
    On nous dit que tout va changer, la société et la politique. Les géographies nationales et relations internationales. Cela nécessite un saut en avant pour construire une véritable avant-garde. 
    Jeudi 23 à 20 h : Au-delà de la pandémie.
    Rapport sur l'état général de la politique et de l'économie, bilan des Lansquenets entre l'automne 2019 et aujourd'hui et préparation des travaux en Provence. (Gabriele Adinolfi).  
    Vendredi 24 à 16 h 30 : Transformer la crise en opportunité.
    Commissions de travail sur la société post-covid.
    Que prévoyons-nous pour l'avenir ? Comment agir sur le plan métapolitique ? Sur celui de l'engagement social ? Qu'attendre des forces politiques ? Comment faire face à la société mondialisée.
    Comment agir face à une nouvelle ingénierie sociale.
    Divisé par des commissions linguistiques (français, italien, anglais et espagnol).  

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  • Stéphane Ravier (RN) au sujet du meurtre d’Axelle Dorier : “Pour Emmanuel Macron, les abominations commises sont des incivilités”

    Au micro de Boulevard Voltaire, le sénateur Stéphane Ravier évoque le meurtre à Lyon de la jeune Axelle Dorier et y voit un “insupportable terrorisme au quotidien”.

  • L’homme qui accuse Adama Traoré de l’avoir violé en prison a été indemnisé

    Adama Traoré était visé par une plainte pour viol, deux mois avant son décès, déposée par son ancien codétenu de la prison d’Osny (95). Selon la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (CIVI), les faits seraient bien établis, l’ancien codétenu d’Adama Traoré ayant été indemnisé, rapporte notamment le Figaro:

    « Le 6 septembre 2016, deux mois après la mort d’Adama Traoré, son codétenu à la prison d’Osny avait dénoncé des faits d’agression sexuelle. Il avait confié aux enquêteurs avoir été contraint, plusieurs fois par jour, de lui pratiquer des fellations, alors que ce dernier le menaçait à l’aide d’une fourchette. Le 28 décembre 2018, le jeune homme avait finalement saisi la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi) de Pontoise pour obtenir l’indemnisation de son préjudice. Réunie en décembre 2019, la Civi a rendu sa décision le 12 mars 2020. Le codétenu d’Adama Traoré a été indemnisé, la Civi établissant les faits d’agression sexuelle. »

    Le Figaro / Boulevard Voltaire

    https://www.tvlibertes.com/actus/lhomme-qui-accuse-adama-traore-de-lavoir-viole-en-prison-a-ete-indemnise

  • Sur Sud Radio, doit-on soumettre les détenus terroristes à des mesures restrictives une fois sortis de prison ?

    On en débat avec :
    Adélaide Jacquin, avocate pénaliste au barreau de Paris et membre du réseau antiterrorisme, droit et liberté

    Philippe Rossi est accompagné par : Philippe Bilger, Sophie Darel, Jean Doridot


    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Indigénisme : comment la greffe US a pris en France

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    Par un mouvement de balancier, l’idéologie « antiraciste » indigéniste ne cesse de traverser l’ 'Atlantique. Les militants décoloniaux puisent leur idéologie dans les facs américaines et importent en France à la faveur de l’affaire Floyd l’affrontement racial.

    «Black lives matter», «Justice pour Adama». Malgré les faibles dénégations du comité Adama, l'amalgame était trop tentant pour être refusé. Profitant de la vague d'émotion planétaire suscitée par la mort de l'Afro-Américain George Floyd lors de son interpellation par un policier de Minneapolis, des activistes ont mis dans la rue et au centre du débat public la question du racisme et des violences policières. Mais pas n'importe lesquels le racisme est «systémique», le privilège est «blanc», les violences sont contre les noirs (et accessoirement, les autres «racisés»).

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