OPINION. L’idéologie de la cancel culture, qui a infiltré les universités et le mouvement écologiste, éradique toute opposition en s’imposant par la peur, ce qui rend très difficile sa contestation. La citadelle woke est-elle pour autant imprenable ?
Alors que l’on peut souhaiter un débat politique à propos des affres environnementales et climatiques (celles qui dominent les stratégies énergétiques, de décarbonisation ou de conservation de la nature), il faut constater qu’il est en train d’être dépassé avant même de ne pas avoir eu lieu. Ce courant dominant actuel est une combinaison astucieuse, quoique sans génie créateur, d’écologisme et d’altermondialisme anticapitaliste et anti-progrès, d’ores déjà dépassés par le wokisme de la cancel culture qui supplante et éradique tout, mêmes les plus extrêmes positions du gauchisme habituel. C’est une sorte de Maccarthysme à l’envers.