
A l’origine du 4 août de l’abolition des Privilèges au 14 juillet de la fête de la Fédération se trouve la même hypocrisie qui se perpétue de nos jours. L’abolition des privilèges fait suite à la Grande peur de l’été 1789 au cours de laquelle des rumeurs avaient enflé pour annoncer que des brigands soudoyés par l’aristocratie en perdition allaient attaquer les campagnes. Rumeurs qui eurent pour effet de lancer les villageois armés sur les routes pour refouler les prétendues bandes de brigands. Comme ces bruits étaient faux, les villageois ne voyant rien venir, vont par compensation en quelque sorte, en profiter pour s’en prendre aux châteaux, les piller, les brûler avec leurs « terriers » (documents qui établissaient les droits et privilèges des seigneurs) et parfois massacrer leurs occupants dans la foulée. Les ruines des châteaux deviendront ainsi des mines de pierres de construction…



