
La presse aux ordres est une réalité. Cette déchéance démocratique est même revendiquée par certains médias, au prétexte de traquer des « fake news » qui ne sont, souvent, que des informations s’écartant du récit gouvernemental. Mardi, Libération a fait paraître un éditorial annonçant le lancement, par le quotidien, d’un observatoire « des radicalités en ligne ». Jonathan Bouchet-Petersen, rédacteur en chef-adjoint, y rappelle le contexte du « complotisme galopant » qui entretiendrait « un rapport malhonnête avec la réalité ».
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