Jacques-Olivier Martin
La souveraineté et l’indépendance énergétique tiennent à peu de chose. Il aura suffi, il y a douze ans, d’un petit marchandage politique sur fond d’élection présidentielle pour briser quatre décennies d’une stratégie nucléaire qui ont permis à la France, pays sans gaz ni pétrole, de se doter d’une électricité abondante et décarbonnée. Quel gâchis ! En s’engageant à réduire la part du nucléaire de 75% à 50% de la production d’électricité d’ici à 2025, François Hollande, otage des Verts, a préféré la lutte des classes écolo au pragmatisme énergétique, quitte à sacrifier cette filière d’excellence.