Le dimanche 30 juin, les Français voteront pour élire leurs députés à l’Assemblée nationale. Le quinquennat avait réduit entre 2002 et 2022 ce scrutin à être une confirmation de l’élection présidentielle dans les semaines qui la suivaient. La dissolution décidée par Chirac en 1997 avait contrairement au souhait de Villepin et Juppé, qui l’avaient conseillée, renversé la majorité et conduit à une cohabitation calamiteuse. Elle empêcha le président de poursuivre sa politique et redonna le pouvoir à la gauche lors d’une embellie économique dont elle gâcha l’opportunité. Cette mésaventure conduisit au mandat de cinq ans comme pour l’Assemblée. L’accession de Macron à la présidence fut un malentendu et une grande illusion. On crut à un homme providentiel, une intelligence exceptionnelle et maîtresse d’elle-même pour corriger les insuffisances du pauvre Hollande qui ne fut à aucun moment à la hauteur de sa fonction. On crut à une grande lessive des hommes et des idées pour bâtir une France plus transparente et plus dynamique.
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Ils ont imposé Von-der-Leyen dont on ne veut plus
On nous avait promis Mario Draghi, c’est finalement Von-der-Leyen qui est reconduite dans ses fonctions. L’écran de fumée de la dissolution, les avatars de la politique intérieure du second contributeur européen étaient-ils nécessaires pour masquer cette nouvelle forfaiture ? Peut être les parti, trop préoccupés à se déchirer au niveau national, ont délaissé les affaires Européennes, ce qui a permis au PPE, par le jeu des alliances, de faire ce qu’il voulait. La précipitation de sa nomination sonne comme une urgence pour mettre la dame à l’abri des poursuites dans l’affaire des vaccins qui finira par la rattraper, compte tenu de ce qui se passe aux USA en ce moment. C’est donc la controversée Ursula qui va officier une fois de plus. Il faut croire que la flagellation est une discipline adorée dans certains milieux, ils en redemandent, ils vont être servis.
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Élection présidentielle américaine 2024 : Donald Trump remporte le 1er débat face à un Joe Biden sénile
Source Breizh info cliquez ici
Le premier débat entre Joe Biden et Donald Trump s’est déroulé dans la nuit de jeudi à vendredi dans les studios de CNN à Atlanta. Le président en exercice a paru en difficulté, ne parvenant pas à tirer profit de thématiques pourtant favorables, telles que l’avortement, en raison de réponses souvent floues et peu persuasives.
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“Ils viennent au domicile de personnes âgées pour soutirer des procurations” : des infirmiers et infirmières à domicile s’alarment de possibles tentatives d’abus de faiblesse
Alors qu’on dépasse largement le million de procurations en France pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, les infirmiers et infirmières à domicile s’alarment de possibles tentatives d’abus de faiblesse. Objectif, récupérer des procurations de vote auprès de personnes âgées dépendantes.
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Vers une crise de régime ? (1) : La Cinquième République fragilisée.
Les résultats des élections européennes ne sont pas vraiment une surprise, au contraire de la dissolution de l’Assemblée nationale décidée et annoncée au beau milieu d’une soirée électorale jusque-là aussi ennuyeuse que d’habitude : tout d’un coup, l’on basculait de l’évocation et valorisation (pour certains, peu nombreux en fait) d’un bilan à une entrée en campagne, cette fois pour les élections législatives. Par cette décision pour le moins inattendue, M. Macron espère rejouer les lendemains de Mai 68, mais n’est pas de Gaulle qui veut, et il n’est pas certain que le réflexe des électeurs de juin 68, scandalisés ou apeurés par les émeutes et l’apparent triomphe des extrémistes, puisse être le même. Certes, la crainte de l’arrivée du Rassemblement National au pouvoir peut mobiliser nombre de citoyens jusque-là discrets ou absents des dernières consultations électorales, et lui barrer la route de Matignon, et il n’est pas interdit de penser, à trois semaines du premier tour, que c’est le scénario le plus plausible sinon le plus probable. D’autant plus que certains électeurs du RN, plus occasionnels (1) que fidèles, sont eux-mêmes effrayés de cette possibilité d’un Premier ministre issu des rangs de l’ancien Front National, un peu comme ces communistes qui, à l’heure de gloire du PCF, avouaient dans les sondages ne pas souhaiter l’installation d’un régime collectiviste en France (2)…
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Au Moyen-Âge les cerveaux ne fuyaient pas la France, bien au contraire
De plus en plus de Français très diplômés quittent la France pour s’installer à l’étranger. Mais cette « fuite des cerveaux » n’a pas toujours existé. Au Moyen Âge, le flux était même inversé: les étudiants venaient de toute l’Europe pour étudier à Paris.
« L’Italie a le pape, l’Allemagne a l’empereur, la France a l’Université » : le proverbe, apparu vers 1220, souligne à quel point l’université de Paris, spécialisée en théologie, est prestigieuse. C’est une des premières d’Europe, et elle est toute récente à l’époque, née de la rencontre entre l’enseignement de clercs sur la montagne Sainte-Geneviève et le dynamisme de l’école cathédrale de Notre-Dame. Des lettrés de toute l’Europe accourent pour s’y former.
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Munich 1938 : la paix impossible, avec Maurizio Serra
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« Jeter Macron aux oubliettes, mais pas la “start-up Nation” et encore moins la Nation ! ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Jeter Macron aux oubliettes, mais pas la “start-up Nation” !
Dans cette atmosphère de dégagisme évident de la macronie que je comprends parfaitement tant j’en ai chroniqué les défauts, les excès et les méchancetés, rarement un secteur économique, en l’occurrence les “start-up” n’a été aussi lié à un dirigeant politique. Des Gilets Jaunes éborgnés aux non-vaccinés qu’ils voulaient emmerder, de ceux qui ne sont rien, à ceux qui ne comprennent rien, ce président ne restera dans l’histoire que comme un mozarillon de pacotille et un destructeur. Un fossoyeur. Un liquidateur d’une nation et d’une population qu’il déteste tant.
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Le droit d’inventaire en cas de cohabitation ?
par Gilbert Guingant
Abondances de procurations ? Droits pléniers retrouvés de l’Assemblée nationale ? Droits d’inventaires remis à jour ? Innover et inventer ? Pas de thèmes qui seront oubliés ici. Accompagnés de solides argumentaires. Et avec problématiques fermement recadrées. Genre ? Jamais le Privé peut endetter les pays. C’est même tout l’inverse : c’est ce privé qui est très très endetté envers le Public. Il a beaucoup trop reçu de l’argent qui ne lui est pas destiné. Le Public doit retrouver ses billes. Seul le Public peut décemment diriger le monde. Pour le privé leur échéance est enfin venue…
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La petite musique des peurs irrationnelles
Entre incompétence, puérilité et ridicule, la macronie s’affiche sans même se rendre compte de l’exaspérante image qu’elle renvoie, nonobstant la pure folie du maître, Macron lui-même. Le « soyez fiers de votre amateurisme » des débuts, a fait long feu. On a d’abord eu Attal, lors du débat télévisé, qui ne voit aucune contre-indication à donner des leçons d’économie avec un passif de 1000 milliards… L’indécence de son propos ne le choque pas, est-ce de la bêtise crasse, ou simplement la manifestation d’un état général, celui d’un enfant gâté, habitué à tout avoir, arrogant et mal élevé qui pense que tout lui est permis puisqu’il fait partie de l’autoproclamée « élite » ? Nous avons eu également la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, tristement célèbre pour son management, son comportement hautain et méprisant, ses coups de sang et ses insultes, qui ont eu raison de plusieurs de ses assistants. Interviewée sur qui détient la dette, elle n’a pu que répéter que ce n’était pas le sujet et devant l’insistance du journaliste, s’est contentée de répondre : « On verra ». Lunaire : on verra quoi ? Soit elle sait et elle le dit, soit elle avoue son ignorance. Mais qu’elle se rassure, on le découvrira avec l’audit prévu si le RN l’emporte. Y aurait-il des choses à cacher sur les détenteurs de notre dette ? Madame Pardo, candidate à Paris, s’est aussi distinguée face à Matthieu Valet. Lorsque ce dernier lui pose la question du comment la macronie va réduire la dette, Madame Pardo se contente de lui dire « qu’il y a de nombreuses propositions dans le programme » et quand il lui demande d’en citer une forte, elle balbutie, « le gouvernement est au travail, notamment pour baisser toute une série de choses » !