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Le régiment ukrainien Kraken a fui ses positions à Tchassov Yar, selon un prisonnier de guerre
© SputnikLe régiment ukrainien Kraken était censé couvrir les unités régulières mais à Tchassov Yar, mais a fui ses positions, a déclaré un prisonnier de guerre à Sputnik. -
« Economie. Le programme LFI est anticonstitutionnel. Démonstration ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
La Constitution est nos institutions sont choses très sérieuses. Très importantes.
Alors il faut parfois faire des rappels à la loi… c’est essentiel.
Il faut avoir le courage de dire ce qui doit-être dit.
Si tout le monde connait l’article 1 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, pour les autres les connaissances de la population sont nettement plus nuageuses et brumeuses !
Article 1er
“Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune”.
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Victoire du RN : la méthode anti-crachats
Il fallait être solide pour voter RN le 30 juin. Avec la propagande qu'on s'est tapée pendant trois semaines, une certaine force de caractère était requise au moment de mettre le bulletin dans l'urne. Pas simple de donner sa voix au racisme et au fascisme ressuscité, arrosés de sauce nazie avec des rasades de Vichy. Le tout rabâché 24h sur 24, ad nauseam, par les médias aux ordres. Mais, ma bonne dame, puisqu’on vous dit que c’est pour la bonne cause !
Au vrai, l’opération a plutôt bien fonctionné. Partant d'un socle de 31 % aux Européennes, renforcé par LR-Ciotti (3 à 4%), bénéficiant de la quasi disparition de Reconquête (5 %), le RN était crédité logiquement de 36 à 38 % dans les sondages. Il a terminé à 33 %. Décevante victoire.
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Il faut entendre le peuple…
Les Français ont retrouvé massivement le chemin des urnes à l’occasion du premier tour des législatives. Le premier enseignement est bien celui-ci. Quand l’enjeu est important, les électeurs ne boudent pas, ce qui donne au résultat une valeur non plus symbolique, mais bien réelle de l’état du pays et de ses composantes. Il n’y a pas seulement un clivage droite/gauche, mais bel et bien des nuances complexes du paysage politique où deux forces s’opposent sans pouvoir décider seules. L’anachronisme de la situation vient de là, sans compromis, avec des mariages douteux entre gens qui soi-disant se détestent. Le principe même de la Vième République est donc fragilisé. Conçue pourtant pour trouver une stabilité avec une majorité claire, nous voilà replongés dans le doute et l’incertitude. La décision reviendra aux électeurs, au-delà des consignes de vote de formation qui sont devenues incapables de peser autrement que par du verbiage incantatoire sur la supposée nocivité du RN.
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Meaux : une lycéenne de 15 ans violée par un Tunisien sous OQTF
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L’aide financière étrangère à l’Ukraine atteint son plus bas niveau depuis février 2022
Ce montant est tombé à une moyenne mensuelle de 1,9 milliard d'euros (2 milliards de dollars) au premier semestre 2024, selon une analyse des données du ministère ukrainien des Finances réalisée par Sputnik, ajoutant que Kiev n'a reçu aucun fonds en mai.En 2022, l'Ukraine a reçu une moyenne de 2,9 milliards d'euros par mois en provenance de 17 pays et de l'UE:les États-Unis ont fourni la plus grosse enveloppe, soit 11,4 milliards d'euros; -
Face au péril d’extrême gauche, Ciotti met les LR devant leurs responsabilités
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MACRON S'APPRÊTE À TOUT CRAMER ?!
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Tragédie française
Alexis Brezet, directeur de la rédaction du Figaro
Lorsque les historiens se pencheront sur la dissolution, ils n’auront qu’un mot : désastre ! On ne saurait l’imaginer plus complet. Emmanuel Macron avait tout, ou presque : l’Élysée, et trois ans devant lui ; une majorité, relative, certes, mais une majorité tout de même ; un parti en ordre de marche ; un socle électoral étroit, mais étonnamment solide ; une image personnelle écornée, mais une autorité indiscutable. Il perd tout, fors l’Élysée. Il voulait unir le bloc central, diviser la gauche, isoler le RN : tous ses calculs se sont révélés faux. Au fond, son pari était que les Français, d’une élection à l’autre, changeraient d’avis : non seulement ils persistent, mais le niveau élevé atteint par la gauche LFI vient, si besoin était, ajouter une touche très inquiétante au tableau.
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La classe ouvrière dissoute ?
(suite de l'article "La profitabilité contre les travailleurs ?", publié en mai 2024)
Pourquoi cette impuissance ouvrière aujourd’hui, alors que la France compte, selon l’INSEE (2021), environ 5,3 millions d’ouvriers (qualifiés et spécialisés), ce qui représente tout de même pas loin de 20 % de la population active française ? Une réponse qui n’évoquerait qu’une unique cause serait réductrice et, partant, fausse : mais s’il y a une conjonction de causes, certaines pèsent plus lourd dans la balance que d’autres. L’une des plus importantes est plus encore civilisationnelle que simplement sociale : c’est la transformation du producteur conscient et fier en consommateur désirant et servile, passant ainsi de l’exploitation à l’aliénation ou à l’asservissement consenti. Dans les années 1930, alors que la société de consommation n’avait pas totalement envahi l’espace social et l’imaginaire des Français, le maurrassien Thierry Maulnier (5) avait bien perçu et décrit cette nouvelle « civilisation » (n’est-ce pas plutôt la décivilisation ?) qui commençait à s’affirmer et sera vraiment hégémonique dès les années 1970-80 en France : « L’individu humain, considéré comme un instrument à produire, puis, de plus en plus, comme un instrument à consommer, a vu ses nuits et ses jours, son corps et son âme utilisés pour assurer la vie d’organismes géants, qui demandent à consommer de façon ininterrompue leur ration humaine. (…) Pour lui faire accepter son sacrifice, on a pu lui promettre, comme compensation à sa déchéance, un bonheur matériel d’ailleurs illusoire (…). Dans les calculs des économistes et des politiques, l’homme n’est plus considéré comme existence concrète, comme valeur spirituelle irréductible, mais (…) comme agent de la vie collective, comme outil ».