anti-national - Page 652
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Pas d'augmentation d'impôts. Certes. Mais 9 milliards de taxes en plus… quand même.
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L'ONU sait que la plus grande partie du territoire syrien est sûre, mais malgré cela, elle ne souhaite pas le retour des déplacés
A la veille des élections législatives, le président libanais Michel Aoun a accordé un entretien à la BBC Arabic dans lequel il a évoqué le quasi-million de réfugiés syriens au Liban inscrits auprès de l'ONU :
"nous ne faisons pas pression sur les déplacés pour qu'ils quittent le Liban. Mais en même temps, nous n'acceptons pas qu'on mette des obstacles devant ceux qui désirent rentrer et qu'on fasse pression sur eux pour qu'ils restent chez nous. Nous nous interrogeons sur les intentions de ceux qui sont derrière le maintien des déplacés (syriens) au Liban. L'ONU sait très bien que la plus grande partie du territoire syrien est désormais sûre, mais malgré cela, elle ne souhaite pas le retour des déplacés".
Le Liban accueille près d'un million de réfugiés syriens enregistrés auprès de l'ONU. Le pays a officiellement rejeté le communiqué relatif de la conférence internationale d'aide aux réfugiés syriens, tenue à Bruxelles les 24 et 25 avril, et qui estimait qu'une solution politique en Syrie devait précéder leur retour dans leur pays. M. Aoun avait affirmé que le Liban réclamait "un retour sécurisé des déplacés, notamment dans les régions stables" tenues par le régime syrien, alors que la communauté internationale estime un tel retour prématuré.
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Israël fait pression pour que Trump dénonce l'accord sur le nucléaire iranien
D'Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :
"C’est le grand feuilleton que Donald Trump savoure depuis longtemps. Déjà, pendant sa campagne électorale, le futur président n’avait pas de mots assez durs pour dénoncer cet accord, « le pire » que l’Amérique ait signé. Il est vrai qu’avec lui, le pire est souvent atteint. Depuis son élection, le discours a certes connu des variations, mais la tendance générale est à la dénonciation et donc au retrait américain de ce traité qui fut signé par les cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU, plus l’Allemagne et l’Iran.
Appelé JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action), il avait été très complexe à mettre en œuvre. La France y était opposée malgré les pressions des milieux d’affaires qui rêvaient de s’implanter en Iran. Laurent Fabius, fit tout pour faire capoter les négociations. Israël également. Mais l’habileté de Lavrov, la détermination d’Obama et les concessions iraniennes aboutirent à une signature en juillet 2015.
Les fréquentes envolées de Trump sur le sujet laissaient penser que l’affaire était entendue et que le retrait américain était certain, comme pour le traité sur le climat. Mais la détermination européenne (on croit rêver en accolant ces mots) a fini par peser sur l’obstination de Trump. La France et l’Allemagne lui ont rappelé qu’un accord, même imparfait, était préférable à l’absence d’accord. Macron a donc proposé de le renégocier pour y inclure des discussions sur les missiles balistiques et sur la présence iranienne en Syrie.
Les Russes ont doctement rappelé que l’accord était signé et qu’il n’y avait pas de raisons de revenir dessus. Quant aux Iraniens, furieux, ils déclarent qu’aucune nouvelle négociation n’aura lieu. Mais, en réalité, ils sont très inquiets et voient s’éloigner les levées définitives des sanctions qui empêchent le décollage économique du pays.
Israël, est à nouveau entré en scène. Tout en rappelant, comme d’habitude, que sa sécurité était en jeu, Benjamin Netanyahu a affirmé que l’Iran violait l’accord de 2015 et qu’il avait des preuves. Mais, comme pour l’attaque chimique en Syrie, on les attend toujours. Personne ne l’a cru, et son mensonge a été finalement contre-productif.
C’est le 12 mai que Trump annoncera sa décision. En attendant, il jubile : « Personne ne sait ce que je vais faire le 12 mai. Je pense que nous aurons une super occasion de faire un bien plus gros accord, peut-être. » Voilà qui n’est pas limpide, mais rappelons-nous que Trump a ses propres règles du jeu. En attendant le 12 mai, l’Iran ne se fait guère d’illusions et le Président Rohani s’est permis une sortie étonnante. A la télévision iranienne, il a ainsi interpellé Trump: « Vous n’avez aucune expérience en matière de traités internationaux. Comment un marchand, un constructeur de tours, peut-il émettre des jugements sur les affaires internationales ? ». Espérons que la raison l’emportera chez Trump et que l’on évitera le saut vers l’inconnu."
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Petit rappel de 2014 : Députés et sénateurs : des pensions à plus d'un milliard !
Juste avant le week-end du 1er mai, la Cour des comptes a publié ses rapports sur les comptes des deux assemblées concernant l'année passée. C'est une grande première. Deux conventions ont été signées le 23 juillet 2013 avec l'Assemblée nationale et le Sénat pour la certification des comptes annuels afin de "mieux répondre à l'exigence de clarté et de sincérité des comptes, dans le respect d'autonomie des assemblées".Le résultat relève d'une transparence toute relative. Pas question pour les magistrats de la rue Cambon, séparation des pouvoirs oblige, de commenter le train de vie de nos élus, les petits secrets de la Questure ou même l'utilisation de la fameuse réserve parlementaire. Non, les deux documents ressemblent à des rapports de commissaires aux comptes sans aucune fioriture.Pourtant, outre la valeur du patrimoine immobilier ou l'inflation des collaborateurs des députés (le nombre de contrats est passé de 2 055 en janvier à 2 246 en décembre), ils contiennent quelques perles instructives sur le régime de retraite des parlementaires.Très chères retraitesÀ l'Assemblée nationale, les salaires des députés se sont élevés à environ 50 millions d'euros pour l'année. Les pensions de retraite versées ont atteint, elles, 65,7 millions d'euros. Comment un régime par répartition peut-il verser des retraites supérieures au revenu global perçu par les actifs ? C'est très simple. Pour 7,5 millions de cotisations, les contributions et subventions versées par l'Assemblée ont atteint plus de 58 millions : près de huit fois plus ! Et les engagements de retraites futures sur les droits déjà acquis représentent près d'un milliard et demi d'euros.Au Sénat, les éléments fournis sont moins explicites. Il y avait en 2013 348 sénateurs en activité pour 641 en retraite. Comme la pension moyenne est de 4 342 euros par mois selon les derniers chiffres officiels, datant de février 2014, le régime a besoin d'un sérieux coup de pouce, fourni en partie par les produits des placements financiers réalisés par l'institution.On imagine un tel système appliqué à l'ensemble de la population, où les retraités bénéficieraient de pensions d'un montant huit fois supérieur aux cotisations. Députés et sénateurs ont certes rapproché leur régime de retraite de celui de la fonction publique en 2010, ils conservent néanmoins de nombreux avantages, justifiés selon la majorité d'entre eux par la rupture de leur activité professionnelle. Il s'agit, en l'espèce, d'une rupture avantageuse !
Source -
Déjà 7 blacks bocs ayant participé au saccage du 1er mai remis en liberté ! Bravo la justice !
1er Mai : 7 suspects d’extrême gauche mis en examen, mais remis en liberté
Intox : l’AFP et le service public veulent faire croire à la sanction des anti-républicains
Les groupes d’extrême gauche ne sont pas dissous« Sept personnes - sur 1.200 – soupçonnées d’avoir commis des dégradations après la manifestation du 1er-Mai à Paris ont été mises en examen et remises en liberté sous contrôle judiciaire, contre l’avis du Parquet qui avait demandé leur détention provisoire, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
La justice se rend coupable d’une inexactitude visant à masquer l’intention révolutionnaire des « suspects ». « Présentés à un juge d’instruction dans la soirée de vendredi, rapporte l’AFP, les suspects ont été mis en examen pour « dégradations en réunion » et « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences aux personnes ou des atteintes aux biens« , a détaillé la source judiciaire. En vérité, le groupement est pré-existant aux faits de violence.
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Mai 68 : La jeunesse en révolte [2]
Crédits : Diana Davies
Par Rémi Hugues
Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.
La jeunesse française à l’heure américaine
La Seconde Guerre mondiale eut également pour conséquence majeure la fin de l’hégémonie européenne sur le monde, qui fut actée par l’impuissance franco-britannique à mener à bien l’opération de Suez fin 1956-début 1957 contre Nasser et son projet de nationalisation du canal qui relie la mer Méditerranée à la mer Rouge.
Le Royaume-Uni, « dès 1954, sous la pression des États-Unis soucieux de ménager le colonel Nasser, nationaliste arabe et fraîchement arrivé au pouvoir, […] avait dû accepter de retirer, sous les deux ans, sa garnison. Et lorsque, pour répliquer à la nationalisation par celui-ci du canal de Suez, elle se lança avec la France (motivée, elle, par son soutien à Israël et son désir d’asphyxier la rébellion algérienne en la coupant de son grand allié égyptien), à l’automne 1956, dans une opération militaire pour mettre à la raison celui en qui Guy Mollet voyait un nouvel Hitler, [la Grande-Bretagne] fut, comme la France, priée de se retirer et d’accepter à son tour le nouvel ordre du monde. »[1]
En 1968 l’Europe est coupée en deux et sa partie occidentale est dominée par les États-Unis. Cette domination est d’ordre politique, économique et culturelle. « Le repli de l’Europe de l’Ouest sur son pré carré continental, avec la fin des empires, l’émancipation du tiers-monde, les reculs en Méditerranée, va de pair avec la confirmation de sa mise sous tutelle politico-militaire par les Etats-Unis. L’influence de ce pays, seul garant crédible de sa sécurité, commence à dépasser l’horizon géopolitique pour s’étendre aux sociétés avec l’adoption des modes venues d’outre-Atlantique. »[2]
Le fondement de cette influence nouvelle est militaire. L’organisation du Traité de l’Atlantique-Nord (OTAN) est instituée afin d’assurer la sécurité des pays d’Europe de l’Ouest – la République fédérale d’Allemagne en particulier – face au « péril rouge » que représente l’expansionnisme soviétique. Son existence « se manifestait par la présence d’imposants contingents de soldats avec leur matériel, une aide apportée au réarmement des armées nationales des pays membres et l’installation des organes de commandement, dont la SHAPE (Supreme Headquarters of the Allied Power in Europe) confié à un officier américain. Pour renforcer le dispositif, Washington avait obtenu le réarmement de l’Allemagne de l’Ouest, base avancée de la dissuasion face au pacte de Varsovie. »[3]
Les libérateurs de l’occupant nazi s’étaient transformés en gardiens de la paix prêts à intervenir en cas de déferlement de chars d’assaut venus de Moscou. Ceci n’allait pas sans susciter quelque opposition : des voix, dont surtout celle du Parti communiste français (PCF), s’élevèrent contre ce qu’ils qualifiaient de « néo-impérialisme ». D’où la réalisation d’un court-métrage par les communistes qui promouvait la consommation du vin français face au succès du Coca-cola.
Cet impérialisme ayant aussi une dimension culturelle, les coutumes et les traditions françaises se voyaient être concurrencées par le modèle américain. Si les plus âgés étaient peu enclins à céder aux sirènes de l’American way of life, il y avait parmi les jeunes un engouement incontestable pour cette modernité venue d’outre-Atlantique. La guerre froide culturelle battait son plein et dès les années 1960 les États-Unis commençaient à la gagner. Prise en étau, la France du général de Gaulle observait de nouvelles pratiques émerger, de nouvelles modes se répandre, un nouvel esprit se diffuser.
Des inventions américaines produisaient des usages nouveaux : l’ancienne génération avait vécu à l’heure allemande, la suivante, dont l’œil se tournait vers le monde entier, vers de nouveaux horizons (Chine, Cuba, Vietnam), vivait en définitive à l’heure américaine.
La nouvelle donne géopolitique explique cette américanisation de la jeunesse. Le génie des Américains fut de fournir un modèle, et le paradigme de contestation de ce modèle. Ils parvinrent à réduire l’antiaméricanisme à une forme américaine de protestation. À la culture de l’American way of life s’ajoutait la contre-culture de l’American way of life. « Initié par le modèle hippie, introduit en France par le canal principal de l’American Center, le tropisme vers l’An 01 aura tôt fait de trouver sa forme française, qu’il s’agisse de références nationales (Fourier) ou naturalisées (Kerouac le ʽʽBretonʼʼ), d’organisations nouvelles (écologistes et/ou régionalistes) et de lieux spécifiques (un magazine comme Actuel, un combat comme le Larzac). »[4]
Les jeunes Français, en Mai 68, étaient persuadés qu’en se révoltant ils s’opposaient aux États-Unis. En réalité plus ils s’opposaient, plus ils s’américanisaient. Plus ils s’engageaient dans la révolte, plus paradoxalement ils s’enfonçaient dans la soumission. Ils ne faisaient au fond que reproduire la geste des étudiants du campus de Berkeley, en Californie, d’où partit la « contre-culture », ce mouvement de contestation qui commença dans les « sixties ». Comme l’a si bien remarqué Régis Debray, « il fallut en 1968 aux branchés parisiens se rêver Chinois pour s’ouvrir à Manhattan »[5].
L’aide consentie par lʼOncle Sam à travers le plan Marshall n’avait pas été vaine. Les piétons de Mai furent guidés par des gens qui se présentaient à eux comme communistes et révolutionnaires, ils ne savaient pas qu’en fait ils étaient « les hommes d’affaires du génie de la bourgeoisie qui en avait besoin. […] Ils accomplirent donc le contraire de ce qu’ils croyaient réaliser. L’histoire n’est jamais si rusée que lorsqu’elle fait affaires avec des naïfs. »[6] À dire vrai, en Mai 68 la jeunesse fut autant naïve que révoltée. (Dossier à suivre)
[1] Jean-Michel Gaillard, Anthony Rowley, Histoire du continent européen (1850-2000), Paris, Seuil, 2001, p. 421-422.
[2] Ibid., p. 419.
[3] Ibid., p. 422.
[4] Pascal Ory, « Une ʽʽrévolution culturelle ?ʼʼ, in Dreyfus-Armand et alii, Les Anées 68. Le temps de la contestation, Bruxelles, Éditions Complexe, 2008, p. 222.
[5] Régis Debray, Mai 68 : une contre-révolution réussie, Paris, Mille et une nuits, 2008, p. 12.
[6] Ibid. p. 26.
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La politique macronienne veut des "cigales consommatrices" mobiles et individualistes
Lu ici :
"Le début d’année est plus que difficile pour le marché de la maison individuelle. De janvier à mars, les ventes ont reculé de 17% par rapport au premier trimestre 2017. En forme un an plus tôt, le marché de la maison individuelle a souffert début 2018 en raison de mauvaises conditions météo mais aussi selon les professionnels, d’une réduction des aides publiques à l’accession à la propriété. De janvier à mars, les ventes ont reculé de 17% par rapport au premier trimestre 2017, selon l’indicateur Markemétron publié par Caron Marketing et les Constructeurs et aménageurs de la Fédération française du Bâtiment (LCA-FFB).
Pour Patrick Vandromme, président de LCA-FFB, une base de comparaison défavorable – les ventes étaient élevées fin 2016 et début 2017 – et les conditions climatiques « désastreuses de début d’année (…) ne peuvent à elles seules expliquer ces mauvais chiffres ». Dans un communiqué, il y voit l’ébauche d’une « tendance lourde », les ménages candidats à l’accession à la propriété, « surtout les plus modestes », ayant été « touchés de plein fouet » par la suppression « totale et brutale » de l’APL accession et la réduction du Prêt à taux zéro (PTZ) en zones B2 et C. Ces zones rurales et villes moyennes sont les « terres d’élection » de la maison individuelle neuve, rappelle fréquemment LCA-FFB.
Après trois années de croissance, « tous les territoires sont concernés » par le recul des ventes au premier trimestre, « supérieures à 20% » en Auvergne-Rhône-Alpes, Centre Val de Loire, dans les Hauts-de-France, en Normandie, en Occitanie et dans les Pays de la Loire. En mars, cinquième mois de baisse d’affilée, la commercialisation des maisons individuelles neuves en secteur diffus (hors lotissement) est même en recul de 18,7% comparé au même mois un an plus tôt. Sur les 12 mois écoulés, le repli s’établit à 6,4%. « Ce constat est d’autant plus inquiétant que les conditions économiques globales sont plutôt favorables » estime Patrick Vandromme, pour qui ce recul « confirme la forte sensibilité aux aides publiques et à leur bon calibrage », des ménages souhaitant accéder à la propriété.
D’ordinaire favorable aux décisions d’achat de maisons individuelles, le deuxième trimestre « constituera un Test décisif » estime LCA-FFB, qui craint de voir le secteur connaître une « récession durable ». L’organisation, qui table déjà sur un recul des ventes de 8 à 10% cette année, rappelle que « la reconfiguration défavorable du prêt à taux zéro » avait provoqué un « effondrement du marché de 2011 à 2014 », amenant « le gouvernement suivant à réagir ».
Nous le savons tous, la propriété immobilière et en particulier la propriété d’une maison individuelle, a tendance a « stabiliser » les Français. Or, nous le savons aussi, l’Etat macronien ne veut pas que vous soyez stables. Au contraire, vous devez être « mobiles », vous ne devez avoir aucun « fil à la patte » susceptible de vous empêcher de vous déplacer au gré des besoins économiques. D’où les différentes mesures fiscales qui tendent vers l’individualisation (vous serez encore moins tentés de vous marier, il n’y aura bientôt plus aucun avantage fiscal), d’où les différentes mesures qui rendent plus difficile l’accession à la propriété. Si vous êtes locataires de tout (votre logement, votre véhicule, vos meubles…) vous serez plus « réactifs », plus « agiles », plus « souples », bref, vous vous adapterez mieux à l’évolution économique et sociale que le pouvoir politique vous prépare. C’est tout cela dont nous parle, mine de rien, ce chiffre à la baisse du marché de la maison individuelle…"
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IMMIGRATION ZÉRO ET RELANCE DE LA NATALITÉ EN EUROPE DE L’EST : MACRON, C’EST L’INVERSE !
La loi Collomb « anti-immigration » qui vient d’être votée en première lecture est de la poudre aux yeux « en même temps » pour naïfs ! C’est l’arbre qui cache la forêt de l’invasion migratoire, du remplacement de population en voie d’accélération rapide. Macron, dernier avatar de la gauche, suite au coup d’État médiatico-juridico-politique pour évincer Fillon, applique la politique droits-de-l’hommiste de destruction des peuples européens.
Le doublement de 45 à 90 jours de la durée de séjour maximal en centre de rétention administrative n’aura aucun effet car la décision finale est laissée au juge des libertés. Les quelques places supplémentaires pour les demandeurs d’asile et pour les centres provisoires d’hébergement de réfugiés ne vont diminuer en rien les arrivées migratoires en amont. Quant à l’idée de vérifier le statut des personnes dans les centres d’hébergement d’urgence par des « équipes mobiles », elle a déjà été vidée de sa substance, suite aux cris d’orfraie des associations.
En 2017, 120.000 immigrés clandestins, le plus souvent pour des seules raisons économiques, ont demandé un asile politique vide de sens qui ne signifie plus rien. Quant à la honteuse et folle immigration « régulière », elle a explosé, pour passer de 125.000, en 1995, à 262.000, en 2017 ! La France de Macron croule aussi sous le nombre des « dublinés » qui relèvent d’un autre pays européen mais qui s’installent en France en raison du laxisme de notre législation. Une loi votée sous Hollande annulant une rétention sur cinq n’a pas été abrogée par Collomb, pas plus que la circulaire Valls de 2012 contribuant à l’augmentation des régularisations d’étrangers en situation irrégulière de plus de 30 % en 5 ans. En 2017, le nombre d’éloignements des clandestins n’était que de 15.000, dont 6.600 seulement en dehors de l’Union européenne, soit quelques milliers d’expulsions de plus – une goutte d’eau ridicule en augmentation de 10 % par rapport à 2016, face au tsunami migratoire extra-européen !
En Europe de l’Est, c’est tout le contraire : immigration zéro et politique nataliste des Européens de souche. Viktor Orbán octroie des prêts et une TVA préférentielle pour l’achat d’une maison à toute famille s’engageant à avoir trois enfants en dix ans. En Pologne, la politique nataliste du parti Droit et Justice a relancé les naissances d’une façon significative depuis 2016. Poutine, lui, a prévu un budget d’aide à la famille de 7,2 milliards d’euros jusqu’en 2020 avec un « bonus bébé » de 150 euros par mois pour les parents modestes dès le premier enfant – à comparer avec le salaire moyen, en Russie, de 450 euros par mois.
Sous l’impulsion de l’Église orthodoxe, l’État russe combat avec succès l’avortement. Quand on en arrive, en France, à 220.000 avortements par an, soit une mortalité infantile peut-être comparable à celle que connaissait la France sous Louis XIV et un chiffre comparable à l’immigration régulière extra-européenne de 262.000 personnes par an, cela ne regarde plus seulement les femmes et leur vie personnelle, mais aussi la nation France et la civilisation européenne pour les question existentielles de leur survie, de leur renouvellement et de leur avenir.
Hollande et Macron ont pratiqué la démolition de la politique familiale en fiscalisant les majorations de retraite aux parents ayant eu au moins trois enfants, en s’attaquant au quotient familial, en modulant les allocations familiales en fonction des revenus, etc. Pas étonnant, dans ces conditions, qu’en 2017, seulement 767.000 bébés soient nés en France, troisième année de baisse consécutive. L’exception démographique française en Europe est en train de disparaître tandis que Macron préfère subir l’invasion migratoire de masse.
« La démographie est le destin », disait Auguste Comte.
http://www.bvoltaire.fr/immigration-zero-relance-de-natalite-europe-de-lest-macron-cest-linverse/
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L'héritage de Mai 68 : une révolution des relations hommes-femmes ?
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Et si le président des Français parlait en français?