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anti-national - Page 651

  • EMMANUELLE MÉNARD : JE SUIS SIDÉRÉE QUE PAS UN MEMBRE DU GOUVERNEMENT NE CONDAMNE L’AGRESSION !

    Après l’agression dont a été victime son époux Robert Ménard, maire de Béziers, la députée Emmanuelle Ménard a écrit au ministre de l’Intérieur. Elle est très choquée par le manque de réaction du gouvernement et s’étonne, pour le moins, de la passivité des forces de l’ordre au moment des faits.

    http://www.bvoltaire.fr/suis-sideree-membre-gouvernement-ne-condamne-lagression/

  • Mai 68 – Mai 2018

    4170074262.jpgPar Hilaire de Crémiers

    Dans la foule des 15 000 manifestants du défilé du 1er mai à Paris, la police a dénombré 1 200 « casseurs », venus dans l’unique intention d’en découdre, de régler leur compte avec la société et de causer le plus possible de dégâts. Les forces de l’ordre plus spécialement chargées de contenir et d’arrêter ces émeutiers ultra-violents se montaient à environ 1 200 hommes, des CRS, soit le même nombre que les « casseurs ». Pour le reste, en quelque sorte, la police habituelle suffisait. 

    Il n’est pas douteux que la Préfecture de police et le ministère de l’Intérieur ont donné des ordres pour éviter au mieux ce qu’il est convenu d’appeler « les dommages collatéraux ». C’est-à-dire des passants, autrement dit des manifestants « honnêtes » (!) ou des « curieux » se hasardant sur les lieux, qui pourraient être bousculés ou blessés à l’occasion de charges policières ou de heurts frontaux. Ce qui provoquerait aussitôt des hurlements d’indignation, l’indignation ne fonctionnant comme toujours qu’à sens unique ! La grande voix de Libération, entre autres, ne manquerait pas de se faire redoutable : le bourgeois anarchiste et gauchard adore le désordre, tant, bien sûr, que les coups ne l’atteignent pas.

    Donc, les cortèges se rassemblent librement. Il est connu d’avance par les réseaux sociaux et par les renseignements que l’ultra-gauche sera de la partie et mènera la danse. Le petit monde cagoulé du black bloc est au rendez-vous sans problème. Pas question de procéder à des arrestations préventives, contrairement à tous les usages de naguère. Et voitures de brûler, devantures d’exploser, magasins et établissements d’être saccagés, pillés, détruits. Et policiers et gendarmes d’être blessés : s’ils pouvaient être massacrés, ils le seraient.

    Le bon vieux défilé syndical, où le service d’ordre de la manifestation faisait lui-même la police, n’existe plus. C’est la raison pour laquelle, en dehors de la CGT et de Sud, il ne se pratique presque plus. Les risques de débordements sont trop importants. L’heure est à l’affrontement brutal. Des minorités s’essayent de plus en plus à créer soit des zones de non-droit, soit des journées insurrectionnelles. Jeux plus ou moins infantiles, plan concerté, excitation de l’imagination, désir d’un « jusqu’auboutisme » qu’on croit libérateur ; mélange de tout cela, sans doute. Jeunesse désœuvrée et livrée à toutes les propagandes ; société éclatée, privée d’autorités naturelles, toutes systématiquement détruites par la loi elle-même ; « communautarismes » flagrants qui s’étendent sur des villes entières et qui refusent la nation, qui récusent la France et tout ce qu’elle représente, et où l’islamisme règne en maître ; enseignement et médias qui ne cessent d’inspirer le mépris de l’histoire, de l’ordre, de la vraie famille, de la société traditionnelle…

    Bref, tous les fruits gâtés de mai 1968 s’accumulent en pourritures, du bas en haut de la société, en ce mois de mai 2018.

    Facultés, bientôt lycées, quartiers, villes – même avec leur maire et leur député de gauche, d’archi-gauche qui ont l’inconscient culot de s’en étonner ! –, maintenant zones entières de départements et de régions en sécession pratique où aucune police et aucun service d’Etat ne peut pénétrer. La aucun service d’État ne peut pénétrer. La situation est tenue en main, dit-on dans les hautes sphères pour se rassurer. Voire ! La fameuse convergence des luttes souhaitées par le bourgeois Mélenchon qui se fait plaisir à jouer le tribun de gauche, se feront tout autrement que ce que des imaginations politiciennes croient inventer. Qui, dans les banlieues, croit encore dans la République bourgeoise ?

    Pour le moment, Macron, en rappelant à l’ordre, pense ramasser une fois de plus la mise à son profit. C’est le calcul républicain. Mais chacun devine que tout peut échapper. A force de glorifier la révolution comme principe même de gouvernement, tous, de droite comme de gauche, ne font que rendre la France complice de sa propre destruction. Jusqu’où ?  

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Immigration – Pour une fois qu’un ministre dit une vérité, il crée le tollé au Sénat

    La vérité est parfois difficile à entendre. On vient encore d’en avoir un aperçu mercredi au Sénat. Au cours du débat sur l’Europe et la crise migratoire, Nathalie Loiseau, ministre des Affaires européennes, a dénoncé le « shopping de l’asile » de certains immigrés, qui refusent de déposer une demande d’asile dans le pays où ils arrivent, préférant les pays qui leur accorderont le plus d’avantages.

    Répliquant aux propos larmoyants d’une sénatrice écologiste, le ministre Nathalie Loiseau, peu suspect d’être réactionnaire, déclara :

    « Lorsqu’on arrive du Sud-Soudan, on peut décider de faire du shopping de l’asile et décider qu’on est mieux en Suède qu’en Italie »

    Que n’avait-elle dit là ? L’immigré étant une nouvelle vache sacrée, tout ce qui vient égratigner l’image du demandeur d’asile est devenu un tabou majeur pour la bien-pensance de gauche.

    Cette vérité qui blesse déclencha une « Envie de vomir » chez Sophie Taillé-Polian, sénatrice PS du Val-de-Marne, tandis que Bernard Jomier, sénateur PS de Paris, hurlait que c’était « Choquant et déplacé ».

    Mais pour beaucoup de Français, c’est l’incessante vague migratoire qui submerge la France qui est choquante et déplacée, et c’est la lâcheté et la complicité des politiciens qui donne envie de vomir.

  • Formation d'imams à Bruxelles avec des manuels antisémites et prônant le djihad

    Selon La Libre.be :

    6a00d83451619c69e20224df317ad2200b-250wi.jpg"La formation des imams délivrée en arabe au sein du Centre islamique et culturel de Belgique (CICB), qui abrite la Grande mosquée de Bruxelles, incite les fidèles à se lancer dans le djihad armé pour “se rapprocher de Dieu”, à “briser le cou” des minorités musulmanes comme les Druzes et les Alaouites, à jeter les homosexuels du haut des bâtiments et considère les juifs comme “un peuple corrompu, maléfique et perfide”. C’est un rapport confidentiel de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (Ocam) qui le dit – et que “La Libre Belgique” a pu lire. L’analyse date du 26 février. Elle couvre l’année académique 2016-2017 et a été remise récemment à la Commission parlementaire de suivi des attentats terroristes, qui en discutera ce mercredi à Bruxelles.

    En une quarantaine de pages, l’Ocam dresse un tableau effrayant des cours et manuels en vigueur dans ce CICB qui, jusqu’en mars 2019, dépend encore entièrement de l’Arabie saoudite (un financement de 4,5 millions d’euros ces quatre dernières années). On se souvient que sur la recommandation de la commission d’enquête parlementaire qui a planché sur les attentats du 22 mars à Bruxelles, le gouvernement a rompu, en mars, la concession de la Grande mosquée, avec un an de préavis, pour la confier à l’Exécutif des musulmans.

    Des ouvrages distribués surtout côté francophone

    Installée dans un des plus beaux parcs de Bruxelles, la Grande mosquée fait partie du réseau de la Ligue islamique mondiale. Depuis sa fondation, elle n’a cessé de diffuser en Belgique une pensée wahhabite salafiste. “Cet enseignement consiste en une transmission sans discernement des visions classiques de droit islamique et des doctrines telles qu’elles ont été observées du neuvième au douzième siècle de notre ère”, explique l’Ocam. [...]

    L’un des manuels utilisés à Bruxelles, en troisième année, est “Les grands principes de base du musulman sunnite”. Selon l’Ocam, “dans les années 80-90, ce cours faisait partie du matériel pédagogique des milieux djihadistes arabes au sein et aux alentours du leadership central d’Al-Qaïda”. Ce texte incite notamment les musulmans sunnites à mener “le combat armé aux côtés de leurs dirigeants, qu’ils soient bien guidés ou corrompus, afin d’instaurer les lois de l’islam”. Les Druzes et Alaouites, qu’on trouve en Syrie auprès du régime de Bachar Al-Assad mais aussi ailleurs, sont considérés comme des “polythéistes égarés”.

    Un autre manuel, “La voie du musulman”, vendu dans des librairies en Europe, stipule que “le djihad armé est l’une des formes les plus élevées de rapprochement de Dieu le Très haut et l’expression la plus noble de la pratique religieuse”. Pour les homosexuels, il suggère, comme le faisait Daech, de procéder à trois types d’exécution : la lapidation, le bûcher ou “trouver le bâtiment le plus haut du village (ou de la ville) et y jeter du toit l’homosexuel, la tête en bas, après quoi, il sera achevé par lapidation”.

    Un concentré d’antisémitisme

    Un troisième manuel, consacré aux autres confessions et rédigé par un savant saoudien contemporain, est un concentré d’antisémitisme. Il considère notamment que les juifs sont “des traîtres, des infidèles et des imposteurs”, “obscènes et grossiers”, “cruels et insensibles”, “cupides, avides et avares”. Selon ce théologien qui a pignon sur rue, “les juifs ont recours à la violence, au pouvoir et à la terreur afin de contrôler le monde”. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/formation-dimams-%C3%A0-bruxelles-avec-des-manuels-antis%C3%A9mites-et-pr%C3%B4nant-le-djihad.html

  • ACCORD NUCLÉAIRE IRANIEN : POURQUOI LA FRANCE ET L’EUROPE SE COUCHENT DEVANT LES AMÉRICAINS !

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    Avec Donald Trump qui se retire de l’accord sur le nucléaire iranien, est-ce la fin de nombre d’illusions trop longtemps entretenues ? En quelque sorte, oui.

    Fin de l’illusion d’un droit international – il vaut ce qu’il vaut, mais au moins a-t-il le mérite d’exister –, au profit de la primeur du seul droit américain. L’accord en question a pourtant été signé en 2015, par Barack Obama, prédécesseur de Donald Trump : cela signifie donc que les États-Unis sont incapables de tenir leur parole. On remarquera que, pour le savoir, il suffisait de faire appel aux souvenirs des descendants des chefs indiens de jadis, déjà victimes d’une immigration de masse et d’un Grand Remplacement pas tout à fait pacifique.

    Fin, encore, de l’illusion de la « guerre sainte » contre le terrorisme islamiste, du choc des civilisations censé opposer Orient musulman et Occident chrétien. Ceux qui se félicitent du retrait américain de cet accord ? L’Arabie saoudite et Israël. Riyad, capitale assez musulmane (ses états de service en témoignent), demeure le principal sponsor financier, diplomatique et religieux du terrorisme islamiste, tandis que Tel Aviv passe plus de temps et d’énergie à bombarder les nations (Iran et Syrie) qui combattent l’État islamique plutôt qu’à lutter contre ce même État islamique.

    Une fois l’effervescence anti-islamiste passée, c’est donc le retour du réel, de la bataille du leadership musulman entre sunnites et chiites, Arabes et Perses, avec un État hébreu jouant une mi-temps dans chaque camp au gré de ses seuls intérêts à court terme.

    Fin, encore et toujours, de l’illusion d’objectivité de nos médias dominants. En effet, c’est le très respectable Figaro, pas vraiment un organe complotiste, on en conviendra, qui dévoile le pot aux roses en révélant que le président américain « a engagé une agence israélienne pour discréditer l’accord sur le nucléaire iranien ». Cité par le même quotidien, Jack Straw, ancien ministre britannique des Affaires étrangères, assure quant à lui que ces méthodes « extraordinaires et consternantes montrent le niveau de désespoir de Trump et de Netanyahou pour discréditer l’accord ». Il est un fait que…

    La fin de ces illusions ne présente pourtant pas que des inconvénients, sachant que l’Europe en général et la France en particulier sont désormais au pied du mur. Ali Larijani, président du Parlement iranien, parle d’or en estimant que la situation nous offrira au moins l’occasion de savoir si nous avons « le poids nécessaire pour régler les problèmes internationaux ». Une fois traduit du langage diplomatique en langue vernaculaire, cela pose la véritable question : avons-nous encore les moyens de nos objectifs, en admettant toutefois que nos objectifs stratégiques ne se limitent pas à complaire à la Maison-Blanche ou à la Knesset ?

    Plus prosaïquement, et ce, au-delà des nobles considérations de politique étrangère, il y a aussi la trouille des représailles économiques américaines, élément à prendre en compte, surtout depuis ces amendes de plusieurs milliards de dollars infligées aux entreprises françaises sous les motifs les plus divers, punitions n’ayant entraîné que des protestations de pure forme de la part de nos autorités.

    Et c’est François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France à Téhéran, qui lâche le morceau dans un entretien accordé au Pointce mardi dernier : « Les Européens ont toujours été assez peureux et se sont alignés sur les Américains. […] Si Donald Trump tape trop fort au portefeuille européen, il pourrait y avoir un vent de révolte. Mais une chose est sûre, les Européens ne se brouilleront pas avec les États-Unis, uniquement pour les beaux yeux des Iraniens. »

    On ne leur en demande pas tant et les « beaux yeux » en question n’ont pas grand-chose à voir à l’affaire, s’agissant seulement de savoir si cette Europe, quelle que soit la forme qu’elle prendra à l’avenir, pense avoir encore un rôle politique à jouer ou si elle se considère juste comme une succursale de pays tiers. Là encore, une autre illusion pourrait bien s’effondrer. Et ce ne serait finalement qu’œuvre de salubrité publique.

    PS : quant à une certaine droite ayant si longtemps vu en Donald Trump l’horizon indépassable de la civilisation chrétienne, on préfère la laisser à ses illusions.

    http://www.bvoltaire.fr/accord-nucleaire-iranien-france-leurope-se-couchent-devant-americains/

  • Trump piétine l’accord sur le nucléaire iranien - Journal du Mercredi 09 Mai 2018

  • Pourquoi la censure française est un scandale, par Ivan Rioufol

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    Le scandale : dès qu’il s’agit d’immigration ou d’islam, la censure officielle veille et tranche. Dimanche, le préfet Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT a tweeté, amusé, en réaction à la suspension des comptes Facebook et Instagram du mouvement Génération Identitaire : “Je confirme, et ce n’est pas un incident technique…”. Il faut donc comprendre que cette sanction a été demandée par les pouvoirs publics. Il est reproché à Génération Identitaire de mener des campagnes contre l’immigration et l’islamisation, et ce faisant “d’attiser la haine”. Cette organisation, qui défend une Europe des nations, avait symboliquement bloqué dernièrement le col de l’Echelle (Hautes-Alpes), point de passage des clandestins.

    En réponse à l’opération “Defend Europe”, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb avait dépêché des renforts de police et de gendarmerie, prenant acte de la faiblesse des contrôles aux frontières alpines et donc de la justesse de la cause. A contrario, ni Potier ni les responsables de Facebook n’ont jugé utile de suspendre le compte des black-blocs, ce mouvement anarchiste et anticapitaliste qui a fait de la violence et de la haine des flic sa signature. L’autre jour, Libération a fait sa une sur un de ces petits néo-fascistes, en lui accordant un entretien complaisant. Samedi, le maire de Béziers, Robert Ménard, a été agressé physiquement, à Saint-André-de-Cubzac (Gironde) par des militants de gauche, sans que personne ne s’émeuve. Le tort de Ménard est de soulever les problèmes liés à l’immigration de masse et à l’islam politique. Sur ces sujets, la gauche a lâché les chiens.

    Dans son best-seller qui vient d’être traduit en français (1), le journaliste britannique Douglas Murray rappelle cette anecdote : nous sommes en 2015, et la chancelière allemande, Angela Merkel, cherche à étouffer les débats qui naissent de sa folle idée d’accueillir plus d’un million de réfugiés musulmans qui fuient les conflits régionaux ou la misère endémique. Murray raconte : “Merkel a demandé au fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, s’il était possible d’empêcher les citoyens européens de critiquer sa politique migratoire sur Facebook. “Allez-vous y travailler ?”, lui avait-elle demandé. Il lui avait assuré que oui (…)”.

    Et Murray de conclure : “Il est fascinant de voir à quel point nous avons été censurés, alors que nous étions en train d’ouvrir grand nos frontières”. C’est cette même intolérable atteinte à la liberté d’expression qui se poursuit en France dans l’indifférence générale. Quand ce n’est pas le pouvoir qui cherche à mettre l’internet sous surveillance, c’est la justice qui sort son gourdin. C’est ainsi qu’Eric Zemmour a été condamné jeudi par la cour d’appel de Paris à 5000 euros d’amende pour provocation à la haine religieuse pour avoir notamment estimé qu’il fallait donner aux musulmans “le choix entre l’islam et la France”. Mais Napoléon a dit la même chose aux Juifs quand, en 1807, il a convoqué le Grand Sanhédrin en le sommant de choisir entre les valeurs de la nation et celles du judaïsme. Ceux qui cherchent à museler l’esprit critique sur l’immigration et l’islam radical se rendent complices de bouleversements identitaires et culturels potentiellement considérables. Ceux-ci peuvent très légitimement être jugés dangereux et inacceptables.

    (1) L’étrange suicide de l’Europe (L’Artilleur)

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 2 mai 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Bruit de bottes, encore et toujours…

    durer.pngEmmanuel Macron espérait bien faire changer d’avis son homologue américain, peine perdue : Donald Trump a annoncé hier  «que les Etats-Unis vont se retirer de l’accord nucléaire iranien » et de lourdes sanctions contre Téhéran. Le  Plan d’action global commun, pour lequel Barack Obama avait beaucoup œuvré, avait été signé en juillet 2015 entre l’Iran d’un côté, et la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Allemagne de  l’autre. Il stipulait que  le gouvernement iranien s’engageait à réduire son enrichissement d’uranium et à limiter son programme nucléaire.  Les contrôles effectués sur place par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)  indiquent que Téhéran respecte les termes de cet accord. Le président américain l’avait dit au cours de se campagne  présidentielle et n’a cessé de le répéter depuis, il estime, comme le Premier ministre Benjamin Netanhayu a tenté d’en apporter la preuve sans convaincre les spécialistes, que l’Iran réchauffe en son sein l’arme atomique et développerait un programme de missiles balistiques qui menaceraient directement Israël et l’Arabie saoudite. Ou à tout le moins, l’arme nucléaire étant une arme de non - emploi, de dissuasion, Téhéran n’aurait pas renoncé à sanctuariser son territoire  en se dotant d’un arsenal-assurance-vie de ce type.

    En dehors de l’allié israélien - une annonce  «historique» et «courageuse» a déclaré Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu -  et des amis  saoudiens – « le royaume soutient et salue les démarches annoncées par le président américain en vue d’un retrait de l’accord nucléaire », ont déclaré   les autorités saoudiennes-, cette décision du président des Etats-Unis a été très sévèrement jugée.  La France,  la Grande-Bretagne et l’Allemagne ont  déclaré dans un  communiqué commun qu’ils entendaient poursuivre  «la mise en oeuvre de l’accord (sur le nucléaire iranien)  avec les autres parties qui resteront engagées», en phase avec  le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui s’est dit « profondément préoccupé par l’annonce du retrait des Etats-Unis de l’accord et de la reprise de sanctions américaines». Il  a demandé aux  signataires de l’accord de 2015 de «respecter pleinement leurs engagements ».

    Sans surprise,  le ministère russe des Affaires étrangères a réagi:  «Nous sommes profondément déçus par la décision du président américain de sortir unilatéralement (de l’accord et de) rétablir les sanctions américaines envers l’Iran. » « Nous sommes extrêmement inquiets que les Etats-Unis agissent contre l’avis de la plupart des Etats (…) en violant grossièrement les normes du droit international. »

    Damas et Ankara ont jugé eux aussi que ce retrait américain fragilisait  la cause de la paix. De son côté, rapporte RT,   le président iranien Hassan Rohani a déclaré  « que l’Iran avait toujours respecté ses engagements dans le cadre de l’accord, sous la supervision de l’AIEA : Nous disons et répétons depuis quarante ans (…) que l’Iran respecte ses engagements et que les Etats-Unis ne respectent jamais leurs engagements. L’histoire de ces quarante dernières années et même avant montre que les Etats-Unis ont toujours eu un comportement hostile à l’égard de l’Iran et des autres peuples de la région».« Il a par ailleurs affirmé que son pays resterait pour l’instant dans l’accord, sans les Etats-Unis, afin de laisser le temps à de nouvelles discussions avec les pays européens, la Chine et la RussieSi à la fin de cette courte période, nous concluons, avec la coopération (de ces pays), que les intérêts du peuple iranien sont assurés malgré les Etats-Unis et le régime sioniste (…)  l‘accord sera maintenu (…). »

    Bruno Gollnisch l’a  rappelé   et nous nous  en étions fait l’écho il y a tout juste un an, c’est «l’Europe qui a vendu cette technologie nucléaire à l’Iran » et si  « la communauté internationale doit être vigilante,  son désir de ne pas voir s’étendre les capacités nucléaires dans le monde, devrait pour le moins s’accompagner d’une réduction des armements nucléaires des pays qui en disposent. Mais il y a des principes qu’on ne peut pas transgresser,  l’indépendance des pays membres des Nations Unies en est un. Au nom de quels principes justement peut-on interdire à certains Etats de faire des recherches nucléaires, même en les supposant à vocation militaire, alors qu’on n’interdit pas à d’autres de les faire ? C’est le cas d’autres nations asiatiques  que l’Iran comme Israël, l’Inde, le Pakistan ou la Chine… »

    Nous le notions aussi en octobre 2011, peut-on pareillement reprocher à Téhéran  d’utiliser les moyens que la science met à sa disposition  pour éventuellement pallier à ces besoins,  pour rester « dans le coup » de la science mondiale ?  On sait que le nucléaire est un des leviers de la recherche scientifique dans le monde. Pourquoi ce grand pays scientifique, historique  serait, lui, condamné à ne pas pouvoir accéder à cette recherche ? Il y a peut être aussi dans le sentiment de l’hostilité musulmane à l’égard de l’Occident,  ce sentiment de frustration d’être   mis en état de subordination dans  un  certain nombre de domaine.

    Ce qui est certain, c’est que la  déclaration de Donald Trump  coïncide avec létat d’alerte élevé des forces armées israéliennes qui occupent le plateau du Golan appartenant à la Syrie  et qui disent avoir relevé des « activités inhabituelles » iraniennes sur le territoire syrien.  Mardi, de nouveaux tirs de missiles israéliens ont visé,  près de Damas, un dépôt d’arme appartenant aux Gardiens de la Révolution iraniens qui combattent aux côtés de la République arabe syrienne contre les  milices islamistes.  Une  unité distincte de l’armée régulière iranienne qui entend défendre partout où elles sont menacées les populations chiites et dont les membres obéissent au Guide Khamenei,  dont le poids politique est aussi important que celui du président Rohani. Une nervosité (agressivité) du gouvernement de M Netanyahu renforcée encore ce début de semaine par le résultat des élections législatives au Liban, pays particulièrement cher au cœur des Français (et de l’opposition nationale);  scrutin entaché d’ailleurs  par une forte abstention (un électeur sur deux) alors même que pour la première fois les Libanais vivant à l’étranger étaient autorisés à voter.

    France 24 l’indique, « le Hezbollah et ses alliés ont conforté leur influence sur la scène politique libanaise (…) , le Hezbollah et l’autre parti chiite Amal, présidé par le président du Parlement Nabih Berri, ont remporté la quasi-totalité des 27 sièges réservés à leur communauté, selon le système politique confessionnel libanais, grâce à la mobilisation et à la discipline de vote de leurs partisans respectifs (…).  Des figures pro-syriennes font également leur entrée au Parlement. Avec l’ensemble de ses alliés, en premier lieu Amal, le Hezbollah dispose déjà d’une minorité de blocage au Parlement et devrait pouvoir se forger plus facilement une majorité dans les jours à venir.»

    Du côté chrétien  nous retrouvons comme les années précédentes des personnalités, des partis qui ont apporté officiellement leur soutien à la structure politico-militaire chiite Hezbollah dirigée par Hassan Nasrallah et d’autres formations maronites  qui  y sont résolument  hostiles. France 24 souligne que  « le Courant patriotique libre (CPL) fondé par le président Michel Aoun, reste le parti le plus fourni en députés issu de cette communauté  (…),  allié à la fois au Hezbollah chiite et au Courant du Futur du Premier ministre sunnite Saad Hariri » -grand perdant de ce scrutin, son parti  a perdu un tiers de ses sièges au sein du Parlement. «  Le président libanais pourra jouer les arbitres (…).L’autre parti chrétien des Forces libanaises (FL), dirigé par l’ancien chef de la milice éponyme  Samir Geagea – proche ami  de notre camarade Thibaut de La Tocnaye, membre du Bureau Politique du FN, NDLR -  farouchement anti-Hezbollah et rival du CPL, a pratiquement doublé le nombre de ses députés, qui passent de 8 à 15. Les FL ont notamment remporté un siège dans le bastion électoral du Hezbollah dans la circonscription de Baalbek-Hermel.»

    Sur le site droitier et pro-israélien dreuz info,  a été publié peu avant ce scrutin un article (logiquement)  très hostile au Hezbollah. Il   reprend  les analyses du Washington Institute for Near East Policy(WINEP),  un cercle de réflexion proche de l’extrême droite israélienne,   fondé par  des proches du groupe de pression   pro-israélien aux États-Unis, l’Aipac. « Bien qu’il soit trop tard pour empêcher la victoire définitive du Hezbollah aux élections législatives, indique l’analyse du WINEP,  la communauté internationale aura, elle, néanmoins, le temps, après ces élections, pour entreprendre des mesures susceptibles de restreindre les activités de ce mouvement (…). Il ne faudrait pas baisser la pression sur le Hezbollah pour la seule raison qu’il a obtenu la majorité au sein du Parlement libanais.»

    Une pression, idéalement, qui doit aussi être maintenue sur les faucons qui, après avoir déclenché le chaos sanglant (et mal contrôlé)  que l’on sait  en Syrie ces dernières années, souhaite entrer en  conflit  armé  avec Téhéran et partant,  avec l’ensemble de  l’arc chiite. Une  guerre dont les conséquences pourraient être proprement  apocalyptiques  du fait des réactions en chaîne qu’elle induirait.

    https://gollnisch.com/2018/05/09/bruit-de-bottes-encore-et-toujours/

  • Facebook censure les Identitaires. La privatisation de la censure d’Etat est en marche

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    Par Jean-Yves Le Gallou 

    L’opération de communication réussie de Génération Identitaire dans les Alpes n’en finit pas de faire des remous. Ce deuxième volet de l’aventure « Defend Europe » a en effet provoqué d’innombrables réactions haineuses à l’encontre des Identitaires. Dernière actualité de cette affaire, la censure totalitaire de la page Facebook de Génération Identitaire. Une censure demandée par l’extrême-gauche et les identitaires africains, main dans la main avec la Licra et la Dilcrah, et appliquée par un ancien sarkozyste.

    L’Etat français souhaite la censure des identitaires

    « Contre les messages racistes et homophobes postés sur internet, vous travaillez directement avec les plateformes comme Google, Facebook… ?
    – Oui. On est passé d’une situation de déni des opérateurs […] à une prise de responsabilité assez nette. La difficulté, c’est qu’entre l’océan de haine qui se déverse et nos moyens, la réponse n’est pas à la hauteur. Il faut qu’on passe de l’artisanat à la phase industrielle. »

    Cette réponse de Frédéric Potier – préfet, délégué de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) – à un journaliste de Libération le 5 février dernier était un avertissement prémonitoire.

    Face à ce que la gauche appelle « les discours de haine », la réponse de l’Etat et des grands réseaux sociaux allaient s’avérer déterminée.
    Alors, quand Facebook a désactivé la page de Génération Identitaire et la page de Defend Europe, Frédéric Potier jubilait, avouant à demi-mot avoir contribué à cette censure.

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  • Pas d'augmentation d'impôts. Certes. Mais 9 milliards de taxes en plus… quand même.