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anti-national - Page 653

  • Nous ne voulons pas de leurs « valeurs », qu’ils ne cessent eux-mêmes de bafouer

    Chronique de Paysan Savoyard (n°199 – mai 2018)

    Les dirigeants du Système et leurs principaux serviteurs et obligés, politiciens, journalistes, intellectuels, juges et hauts-fonctionnaires, brandissent à tout propos les valeurs dont ils se réclament et dont ils proclament l’universalité : démocratie, liberté, égalité, laïcité… C’est sur ces valeurs qu’ils fondent leur légitimité : ils se présentent comme leurs défenseurs, leurs hérauts, leurs boucliers face à tous ceux, réactionnaires, populistes et nostalgiques de l’identité rancie, qui veulent « ressusciter les vieux démons ».

    Dans la réalité les tenants du Système violent au quotidien ces « valeurs républicaines » qu’ils portent en étendard. Jamais depuis la révolution française le pouvoir n’avait à ce point mis en avant les principes et les valeurs. Jamais depuis cette même période il ne les avait à ce point piétinées.

    • Ils glorifient la démocratie et organisent l’invasion de l’Europe sans avoir jamais demandé l’avis de la population

    Le Système se revendique hautement de la démocratie. Il se comporte dans la réalité de façon parfaitement tyrannique.

    C’est ainsi que les gouvernements successifs, réputés démocratiques, se gardent bien de consulter le peuple sur les sujets cruciaux, refusant toute démocratie directe. Lorsqu’en 2005 ils ont par exception organisé un référendum sur l’Europe et que contrairement à leurs prévisions leur projet a été repoussé, ils sont passés outre et ont appliqué tout de même les dispositions qui venaient d’être rejetées.

    Ces gouvernements soi-disant démocratiques ainsi engagé la politique d’immigration massive, décisive pourtant quant à ses conséquences à court et long terme, sans consulter la population. Mieux, ils la poursuivent et l’accentuent alors qu’ils savent parfaitement, au vu des études d’opinion unanimes depuis plus de vingt ans, que la population y ait majoritairement opposée.

    Les élites européennes veulent aujourd’hui contraindre et punir des dirigeants librement et largement élus, tels les gouvernements hongrois et polonais, accusés de ne pas respecter « les valeurs européennes et l’Etat de droit ».

    C’est là également l’un des aspects du comportement antidémocratique des élites Systémiques : des instances non élues, les juges d’une part, les organes de l’Union européenne d’autre part, viennent borner et réduire les marges de manœuvre des pouvoirs issus de l’élection. Il est piquant de remarquer que ces instances non élues s’appuient elles-mêmes sur les « valeurs », qu’elles dénomment « Etat de droit », pour limiter et encadrer la démocratie. 

    • Ils célèbrent la liberté et font taire les dissidents

    Les porte-paroles du Système affirment défendre et promouvoir la valeur fondamentale de la liberté. Le Système ne cesse pourtant de restreindre la liberté d’expression et de durcir les lois destinées à réduire les dissidents au silence, au nom de la lutte contre la haine. On enregistre par exemple ces jours-ci une nouvelle condamnation d’E. Zemmour ou encore la fermeture du compte Facebook du mouvement Génération identitaire (voir cette chronique).

    De même le Système met en place différents mécanismes autoritaires et de coercition visant à imposer sa vision du monde (les quotas, la discrimination positive…). Les lois anti-discrimination interdisent ainsi désormais de choisir librement son employé, son collaborateur, son locataire ou l’acheteur du logement que l’on met en vente. Avec des dispositifs comme celui de loi SRU ou de la politique de « mixité scolaire », le Système cherche en particulier à imposer à tout le monde la cohabitation avec les immigrés.

    Surtout le Système fait entrer par millions des immigrés qui viennent ruiner la première des libertés dont les Français de souche disposaient jusque-là : la liberté de vivre en sécurité et d’aller et venir en toute sérénité.

    • Ils promeuvent l’égalité et enrichissent les riches comme jamais

    Les partisans du Système mettent en avant l’égalité, leur valeur républicaine la plus cardinale. Dans la pratique, les politiques mises en œuvre par le Système depuis plus de quatre décennies (mondialisation, délocalisations, travail détaché, immigration, dumping fiscal…) ont pour objectif et pour effet d’enrichir la classe dirigeante comme jamais dans l’Histoire. Dès lors les écarts ne cessent de se creuser avec la majorité de la population, classe moyenne et salariés de souche, en voie de précarisation et de déclassement.

    Remarquons que les tenants du Système anonnent sans relâche le mot d’égalité tout en affichant à l’égard des électeurs « populistes » et « extrémistes », qui appartiennent majoritairement aux couches populaires, le mépris le plus ostensible.

    Les tenants du Système, cela va sans dire, s’arrangent pour se tenir eux-mêmes à l’écart de l’immigration qu’ils organisent. Celle-ci introduit dès lors une nouvelle source d’inégalités majeures entre ceux qui disposent des moyens financiers permettant de s’en protéger et ceux qui n’ont d’autre choix que de la subir.

    • Ils révèrent la laïcité et installent l’islam en France

    Les tenants du Système célèbrent et révèrent la laïcité, condition disent-ils de la liberté d’opinion et de la paix civile.

    Ils font pourtant entrer en Europe par millions des immigrés, pour la plupart musulmans, à qui la notion de laïcité est radicalement étrangère. Envers ces immigrés une fois installés et envers leur religion, le Système multiplie les concessions et les « accommodements raisonnables » en contravention avec son principe de laïcité (construction de mosquées, halal, tenue vestimentaire…). Dans un registre comparable, on notera que le Système ne cesse de brandir les droits des femmes comme ceux des homosexuels, tout en important en masse des immigrés qui, lorsqu’ils auront le pouvoir, voileront les femmes et tabasseront les homos.

    Le concept de laïcité est en réalité depuis deux-cents ans un prétexte et un paravent pour la politique républicaine d’hostilité à la religion catholique. Pour les laïcs militants, la montée en puissance de l’islam a l’intérêt de damer définitivement le pion du catholicisme. Quant à l’Eglise, les laïcs la tolèrent désormais, dès lors qu’elle est devenue insignifiante et qu’elle s’est alignée en tout point sur les dogmes républicains, à commencer par l’immigrationnisme.

    **

    Les « valeurs républicaines », qui au demeurant n’ont rien d’universel, ne sont selon nous rien d’autre que des illusions, des leurres, des fausses pistes : nous y reviendrons (voir déjà cette chronique).

    Les valeurs morales véritables ne sont pas là où la république les désigne : parmi les principales citons l’honnêteté, le souci de la vérité, la volonté de ne pas nuire à autrui, le respect des générations qui ont précédé et de celles qui suivront…. Ces valeurs fondamentales, les tenants du Système les violent sans relâche. Ils mentent. Ils sont hypocrites. Ils sont amoraux. Ils sont nihilistes. Ils sont d’un égoïsme absolu. Et surtout ce sont des traîtres.

    Ils trahissent tout. Leurs promesses. Leur parole. Leurs électeurs naïfs. Ils trahissent les peuples européens. Ils trahissent le passé et ils trahissent l’avenir. Comme nous avons voulu ici le montrer, ils ne cessent même de trahir leurs propres « valeurs ».

    Terminons sur cette remarque. Ces valeurs républicaines, ils les piétinent sans chercher à le dissimuler. En se réclamant sans cesse de principes qu’il viole grossièrement, le Système procède de façon provocatrice. Ce n’est pas par hasard. Cette attitude de provocation a un but : elle est un élément de son pouvoir. Abasourdi par tant d’impudeur, le peuple prend conscience de ce que le pouvoir qui le domine est arbitraire et qu’il ne reculera devant rien pour rester en place et parvenir à ses fins : le Système parvient ainsi à susciter la crainte et la résignation. Le viol de ses propres valeurs est pour le Système un instrument de son pouvoir totalitaire.

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • Agression contre Robert Ménard : le portrait d'une gauche agonisante dont le seul argument est la violence

    De Jean-Jacques Edard, président du mouvement "Pour la France", qui avait invité Robert Ménard à St André :

    "Quand il n'y a plus rien à prouver, qu'il n'y a plus d'intelligence, alors surgissent l'insulte, le mensonge, la violence et la brutalité, de véritables animaux sauvages en meute hurlante pour s'attaquer à un homme petit par sa taille mais grand par son parcours, son charisme et ses analyses.

    A St André de Cubzac c'est avec une grande tristesse que j'ai vu des élus et non des moindres haranguer quelques excités venus d'on ne sait d'où... Elu local moi-même, je pensais que notre rôle était avant tout de rechercher l'apaisement , la conciliation, la qualité de vie dans cette mosaïque que composent nos villages, nos hameaux, notre territoire. Nous ne pensons pas tous pareil mais nous sommes voisins et vivons côte à côte.

    Ce samedi 5 mai à 14h, quelle stupéfaction de voir un directeur de CFM (centre de formation multimétiers) participer physiquement à l'agression de Robert Ménard. Je pensais que cet homme chargé d'accompagner la formation de nombreux adolescents avait un devoir d'exemplarité... que nenni... il était parmi les plus virulents, les plus violents promoteurs de haine. Que doit-on penser de son rôle dans cet établissement ?

    Un ancien député... contesté par ses anciens amis... était-il là par amertume de voir que son parti se déchire et perd pied... peut être pensait-il que cette violence referait l'union qu'il n'a pas su préserver... ? Des maires et des adjoints restés passifs devant la violence sans comprendre que ces actes ne pourraient que noircir l'image qu'ils ont dans ce territoire. Heureusement, ils ne portaient pas l'écharpe tricolore... ils l'auraient déshonorée. Voilà le portrait d'une gauche agonisante dont les seuls arguments aujourd'hui sont, la violence et le coup de poing mais surtout en meute contre un homme seul... quel courage... ! Quel avilissement … ! Sont-ils seulement venu écouter Robert Ménard une fois... ? non..., ils l'ont désigné comme ennemi à abattre pour focaliser l'attention des quelques sympathisants qui leur restent afin de ne pas exposer le vide sidéral de leur programme.

    Ce 5 mai Robert Ménard n'était pas accompagné de gardes du corps, contrairement à ce qu'écrit une certaine presse, car parmi nous, personne n'imaginait que malgré quelques articles de journaux agressifs, les responsables locaux, élus et forces de l'ordre pouvaient laisser une telle situation dégénérer ainsi. Ancien militant LCR, (Ligue Communiste Révolutionnaire) et P.S. (Parti Socialiste), Président de Reporter sans Frontières, Robert Ménard nous confiait alors que c'était la première fois qu'il subissait une telle agression physique … triste spectacle d'un lynchage..., quelle image accueillante de la Haute Gironde, quelle promotion pour notre territoire à ajouter maintenant au tableau avec les évènements de Tolbiac, du premier mai, de la zad de n.d.l., etc..., magnifique promotion...

    DSA (Demain St André) avait invité ses sympathisants dont nombres de retraités bien loin d'arriver en treillis mais seulement venus pour écouter et débattre démocratiquement de sujets d'actualité. Ce fut une superbe conférence. Robert Ménard nous a confirmé qu'il reviendrait quand nous l'inviterons car c'est avant tout la démocratie qui doit dominer et non la sauvagerie, la dictature de gauche comme elle a déjà existé dans de nombreux pays. D'autres intervenants viendront en haute Gironde dans les semaines et les mois à venir car l'expérience initiée localement redonne aux électeurs le pouvoir de s'exprimer au delà des partis et montre qu'elle suscite beaucoup d'intérêt, il est de notre devoir de ne pas laisser cette gauche sectaire et violente étouffer la libre expression de chacune et chacun d'entre nous."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un CRS qui a témoigné contre le Système serait interné administrativement d’office dans un hôpital psychiatrique ?

    Ce qui justifie principalement la présentation de ces vidéos sur MPI, c’est l’internement de M. Granié. S’agit-il réellement d’un internement politique et donc abusif ainsi que l’annonce M. Fiorile ? l’hôpital psychiatrique où il est détenu est-il bouclé et pourquoi ? S’il s’avérait qu’un homme se retrouvait interné par mesure administrative à la soviétique, cela serait très grave et confirmerait la dérive autoritaire du régime d’Emmanuel Macron… Même si tout est possible dans cette République issue de la Révolution de 1789, cela ne signifie pas que cela ne soit pas plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord, cette information n’est donc transmise qu’à titre de renseignement, ne pouvant être corroborée, en l’état. En effet, nous ne disposons pas d’autres renseignements que ceux transmis par le Conseil National de Transition et par Eric Fiorile (ci-dessus à côté du CRS Marc Granié), son chef de file, qui se définit comme son porte-parole. Celui-ci dit citer des articles qui seraient parus dans la plupart des pays du monde à propos de la manifestation du CNT d’hier à Paris, -qui n’a, semble-t-il, été mentionnée nulle part dans les gros médias- mais il ne présente aucun document concret pour établir la réalité de tels articles. Néanmoins, il y a matière à s’interroger alors qu’une dérive de la liberté d’opinion semble s’accentuer. Voir également les deux vidéos de la manifestation du 5 mai 2018 ci-après.

    Le témoignage de ce CRS est toujours en ligne sur youtube, alors que son auteur aurait été interné brutalement à la soviétique, tel qu’expliqué par Eric Fiorile qui s’exprime dans la vidéo ci-dessus.

    Ce qui ne manque pas de donner à réfléchir ce sont les tentatives de museler de puissants médias comme  Russia Today et Sputnik, ces médias russes qui ne versent pas dans la Macrolâtrie propre aux autres médias du Système. On sait par ailleurs que certains médias français ou américains ont été écartés pour n’avoir pas voulu modifier des interviews d’Emmanuel Macron à la demande de son cabinet, on sait aussi que les autorités françaises ont décidé de s’attaquer aux « fake news » (fausses nouvelles) par voie législative,  mais si on en juge par les faits, seules les nouvelles qui ne font pas l’affaire du gouvernement seraient pourchassées, tandis que les gros médias n’ont jamais autant menti en toute impunité ainsi que le dénonçait il y a quelques jours seulement Marine Le Pen… L’affaire du bombardement de la Syrie sous prétexte d’attaques chimiques sans attendre les résultats de l’enquête de l’IOAC (ONU) est éloquente à ce sujet.

    Étrangement, le site du Conseil National de Transitionne s’ouvre plus ce matin sur Google ? Ce dont la capture d’écran ci-dessous témoigne. Voire plus bas les deux vidéos de la manifestation du 5 mai.

    Voici, pour compléter le peu d’informations contradictoires que j’ai pu trouver sur le sujet, comment en juillet 2015, ce mouvement était présenté par un article du Figaro. Le Monde fait écho au Figaro en ce mois de juillet 2015 avec pour titre: Le 14 juillet, nouveau grand soir des complotistes.

    Depuis ce 14 juillet 2015, je n’ai trouvé aucun article de gros médias, dédié à ce mouvement qui, semble-t-il, n’a pourtant cessé de grossir.

    Ci-dessous deux vidéos enregistrées au cours de la manifestation du CNT du 5 mai 2018, une manifestation qui, apparemment, n’a été couverte par aucun gros médias, alors que celle de la Fête à Macron de Mélenchon était dans toutes les télévisions mainstream et répercutée à grand renfort d’annonces télévisuelles et autres, le franc-maçon Mélenchon qui bénéficie de toute l’attention des médias de grand chemin, étant intronisé comme l’opposant principal à Emmanuel Macron alors que les sondages le placent loin derrière Marine Le Pen …

    La manifestation était-elle non autorisée ainsi qu’il a été dit ? Mais les zadistes ne se gênent pas pour manifester et tout casser, y compris du policier, et cela n’a jamais arrêté la presse… Des positions carrément insurrectionnelles ont été tenues par les blak blocks, avec menaces de mort contre les autorités, sans qu’à notre connaissance personne n’ait été interné d’office en hôpital psychiatrique… Une manifestation de personnes courageusement non masquées, contrairement à d’autres…

    Cette affaire est donc soumise à votre sagacité, telle qu’elle, sans prétendre faire le tour de la question qui est impossible à vérifier en l’état, n’ayant pas d’autres renseignements que ceux transmis par le CNT lui-même. Dans l’attente de plus amples données, cette information n’est donc transmise qu’à titre de renseignement et n’engage qu’Éric Fiorile [et le CNT] qui prend la parole dans les deux vidéos ci-dessous. La seule information parfaitement établie est la manifestation du 5 mai du CNT qui a rassemblé quand même pas mal de monde au vue des vidéos (quelques centaines ? Voire quelques milliers?) et qui a mobilisé beaucoup de policiers.

    Cela ne signifie pas non plus que MPI s’associe aux opinions exprimées, ni d’ailleurs qu’elle les réfute.

    Ainsi que l’a fait Marc Granié, je m’étais interrogée en janvier 2015 sur Le curieux suicide d’un commissaire chargé de l’affaire Charlie Hebdo (Attentat islamique du Bataclan)– Dossier classé et inaccessible à sa famille !

    http://www.medias-presse.info/un-crs-qui-a-temoigne-publiquement-serait-interne-administrativement-doffice-dans-un-hopital-psychiatrique/91350/

  • Condamnation d’Eric Zemmour : Le Monde invente un délit d’islamophobie

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le journaliste et polémiste Eric Zemmour a été condamné par la Cour d’appel de Paris à une amende de 5000 euros pour provocation à la haine religieuse.

    L’article du Monde titre lui sur une condamnation en « islamophobie ».

    Il n’existe pourtant aucun délit d’islamophobie dans le Code pénal, on n’est jamais condamné pour une peur, mais pour un acte ou une exhortation. Sur le fond, cette affaire concerne des propos tenus en 2016 sur le plateau d’une émission de télévision qui selon la Cour justifient des discriminations et prennent les musulmans dans leur globalité. Il y évoquait notamment une « invasion » des musulmans, et la nécessité pour ceux-ci de faire un choix entre leur religion et la France. On lui reproche également d’avoir évoqué une islamisation de certains territoires de banlieue, en prenant pour exemple la pratique massive du port du voile.

    En revanche, la cour a jugé que des propos qui lui avaient valu une condamnation en première instance ne tombaient pas sous le coup de la loi.

    Notamment celui portant sur l’idée que « tous les musulmans » considèrent les terroristes comme de « bons musulmans ». Selon les juges, il n’y a pas dans ces propos d’incitation à la haine. Or, l’élément qui constitue le délit doit être clairement un appel ou une exhortation. Les poursuites contre Zemmour avaient été engagées par l’association EuroPalestine, à qui Eric Zemmour devra verser un euro symbolique, en plus de s’acquitter des frais de justice.

    La Cour de cassation a récemment annulé une autre condamnation du polémiste pour le même motif.

    Dans un journal italien en 2014, Eric Zemmour avait effectivement déclaré que le Coran était le « code civil des musulmans ». Selon la Cour, cette décision était insuffisamment justifiée, et a renvoyé l’affaire devant les premiers juges.

    Si la liberté d’expression paraît de plus en plus corsetée, il n’existe toujours pas pour le moment de délit d’islamophobie, sauf dans les rédactions de certains médias.

    https://fr.novopress.info/

  • DE L’EUROPE FÉDÉRALE AU GOUVERNEMENT MONDIAL (Jean Goychman)

    Emmanuel Macron ne nous dit pas tout. Il borne volontairement l’horizon de ces discours à celui de l’Union Européenne. C’est dans la logique des choses. L’Europe s’est construite depuis le départ sur du « non-dit ». On nous a vendu le produit sans nous dire à quoi, dans la réalité, il allait servir. C’est ce manque de transparence qui est un des facteurs principaux de la désaffection des peuples envers cette entité qui leur inspire une certaine méfiance. À la longue, elle se transforme en défiance. Bien sûr, c’était difficile de dire de-but-en-blanc que la construction européenne visait à la création d’une Europe intégrée dans laquelle les peuples allaient perdre leur souveraineté et voir disparaître les États-Nation qu’ils avaient souvent mis plusieurs siècles à construire.

    La destination doit rester secrète

    Ne pouvant affronter, il a fallu « contourner ». C’est ce qui explique les différentes phases du discours de propagande dans lequel les arguments se sont succédé au fil du temps. Néanmoins, le petit peuple a fini par s’apercevoir que quelque chose ne « tournait pas rond » dans cette mécanique qu’on voulait leur imposer par petites touches successives. Car l’ambiguïté s’était généralisée comme mode de communication. Bref, on nous faisait de la réclame pour l’Europe sans nous dire à quoi elle allait servir. La conclusion est toujours la même : quelle que soit la raison invoquée, nous devons nous unir. Pris indépendamment, nous sommes trop petits, nous ne comptons pas, seule la masse compte…

    Si on n’est pas « pour », on est « contre »

    Et ce discours est le même depuis plus de quarante ans. Vous remarquerez que personne ne s’aventure dans le fédéralisme où l’intégration, termes considérés non-politiquement-corrects en ce sens évident que les peuples risqueraient de comprendre. On nous dit simplement « il faut plus d’Europe », ce qui ne veut strictement rien dire. Et pour cause ! Cela laisse une porte ouverte à des interprétations différentes, voire divergentes… Encore la technique du contournement !

    Plus vicieux encore est le manichéisme des partisans de l’Europe fédérale. Si vous n’êtes pas pour l’Europe (la leur) vous êtes donc contre l’Europe.

    C’est de la manipulation mentale.

    « L’Europe des Nations » : tabou

    Tout le monde sait, au moins depuis de Gaulle : il existe deux façons totalement différentes de construire l’Europe (tout comme il existe toujours plusieurs façons de s’associer pour réaliser un projet).

    Les différents pays constituant l’Union Européenne sont tous des « États-Nation ». À la base, il y a unpeuple avec un territoire et un système qui s’appelle l’État chargé d’administrer les gens à l’intérieur de ce territoire. C’est par la volonté de ce peuple souverain qu’est né cet État, du moins dans la plupart des cas.

    La première question à laquelle les peuples européens auraient dû répondre est : « voulez-vous, dans le cadre d’une Union avec vos voisins européens, conserver votre souveraineté ou bien préférez-vous un État supranational qui exercerait une partie de cette souveraineté à votre place ? »

    N’éclairons que ce qui doit être vu

    Or, cela ne doit rien au hasard.

    L’Europe devait être construite d’une façon telle que, le moment venu, son extension puisse se faire sans limite aucune. Une Europe « confédérale », dans laquelle chaque État (et surtout chaque Peuple) aurait conservé sa souveraineté, aurait condamné le projet que les banquiers internationaux avaient la ferme intention d’imposer depuis des décennies. De Gaulle, dans une conférence de presse de 1962, émettait l’hypothèse que le « fédérateur » du projet de l’« Europe intégrée et supranationale » ne soit pas lui-même européen…

    Lire la suite sur Minurne Résistance

  • Robert Ménard agressé par des gauchistes dans la Gironde

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  • CHRISTOPHE CASTANER REFUSE DE DÉBATTRE AVEC MÉLENCHON, WAUQUIEZ ET LE PEN : BURN OUT ?

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    Les titres vont dans tous dans le même sens : « “L’Émission politique” : quand Castaner se débine » (Le Parisien), « Christophe Castaner boude le plateau de “L’Émission politique” » (Le Point). Et ils ne sont pas à la gloire du secrétaire d’État et délégué général du parti présidentiel : ce Christophe Castaner que l’on voyait si à l’aise devant les journalistes quand il était porte-parole du gouvernement a donc refusé d’aller porter la bonne parole sur le plateau de Léa Salamé pour la dernière de « L’Émission politique ». L’affiche était pourtant belle car il aurait affronté les leaders des trois autres grands partis : Jean-Luc Mélenchon, Laurent Wauquiez et Marine Le Pen.

    À vrai dire, on ne comprend pas bien cette dérobade. Surtout quand on a pour modèle un Emmanuel Macron qui ne cherche rien tant que d’aller au-devant des critiques et surtout les plus virulentes. C’est, en effet, une constante de la stratégie du Président que d’avoir systématiquement recherché le dialogue avec ses opposants les plus remontés, en campagne comme au pouvoir : souvenons-nous de ce jeune syndicaliste, durant l’été 2016, mais aussi du débat face à Marine Le Pen dont il avait d’emblée accepté le principe, et plus récemment encore de son grand oral face à Edwy Plenel, dont il est sorti vainqueur. Aller au-devant de ses plus virulents détracteurs, s’imposer à eux, en prenant les Français à témoin, est l’une des plus éclatantes réussites de communication du Président Macron.

    On comprend donc difficilement que M. Castaner ait refusé l’occasion qui lui était donnée d’affronter ses trois opposants. En digne émule de Jupiter, il aurait été un splendide Horace terrassant successivement ces trois Curiaces lancés à ses trousses.

    Et ce, d’autant plus que les trois opposants du moment ne sont pas vraiment des Curiaces impressionnants. Commençons par le plus bas dans les sondages : M. Wauquiez, ou M. 8 %… Comme il aurait été facile de lui opposer la sagesse et la cohérence de MM. Philippe et Le Maire, ses anciens amis, qui appliquent intelligemment le programme économique de la droite alors que M. Wauquiez sombre dans une critique facile. Quant à M. Mélenchon, il se discrédite tous les jours un peu plus en voyant de l’extrême droite partout quand ce sont zadistes, Black Blocs et autres enragés de SUD Rail qui créent blocages, occupations et violences. D’ailleurs, M. Darmanin a dénoncé la dérive d’extrême droite de M. Mélenchon. Quant à Mme Le Pen, il eût suffi de rappeler le débat d’il y a un an qui la disqualifia.

    Non, pas besoin de longues soirées de coaching face à ces trois-là : il suffit de les « extrême-droitiser » et le tour est joué. LREM, c’est ça, c’est tout ce qui n’est pas l’extrême droite ! Or, comme même l’extrême droite n’a jamais voulu en être, En marche !, c’est tout, c’est vous ! Ce débat à quatre était une nouvelle occasion de recruter encore pour M. Macron. Comment, adepte d’un si courageux Président et face à des opposants si peu consistants, M. Castaner a-t-il pu se dérober pour faire cette démonstration d’éclatante lumière jupitérienne : vous ne pouvez pas être avec eux, donc vous êtes En Marche !

    Il paraît que, dans l’entourage du Président, on n’aimait pas trop le relatif retrait du Premier ministre ces dernières semaines, qui ne jouait pas assez son rôle de fusible, comme c’est l’usage dans la Ve République. M. Castaner, qui n’a visiblement pas le courage d’un Horace, ne s’est pas trouvé non plus une tête de fusible. Il pourra toujours prétexter un burn out en faisant signer son mot d’excuse à l’Élysée et chez Léa Salamé. En effet, la même bonne presse qui nous apprenait qu’il « se débinait » nous révèle aussi que « l’équipe est au bord du burn out » (Le Parisien), « sur les genoux » devant le « tourbillon » imposé par M. Macron. Une chose est sûre : le storytelling continue et ne connaît pas de burn out, lui.

    http://www.bvoltaire.fr/christophe-castaner-refuse-de-debattre-melenchon-wauquiez-pen-burn-out/

  • Black Blocs, Antifas, No Borders… L’extrême-gauche violente au service du Système

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦

    Black Blocs, Antifas , Zadistes et No Borders rythment désormais notre quotidien. Ils sont partout : dans les rues, dans les facs, à Notre-Dame-des-Landes ou à Calais. A Paris à Rome ou à Berlin. Dans les manifs aussi. Le 1er mai dernier, Paris a ainsi été le théâtre de violents affrontements à l’initiative des Black Blocs. Des incidents à replacer dans la longue cohorte des violences et intimidations en tous genres auxquelles se livrent ces individus depuis des années au su et au vu de tout le monde et qui ne semblent guère émouvoir les pouvoirs publics.
    Pourquoi donc ? Parce que ces violents groupuscules servent la Davocratie triomphante, tout simplement.

    Pour ce qui est contre

    Les revendications et prises de position de ces extrémistes sont des plus floues, d’autant que leur production intellectuelle se réduit à quasiment rien.

    Héritiers des autonomes et de ceux qui prônaient l’action directe et immédiate dans les années 60, ils semblent a priori contre tout : contre le capitalisme, le fâââchisme, le racisme, le nucléaire, les Mac Dos, les Forums internationaux, les voitures Mercedes, les abribus, les frontières ou contre les aéroports. Et surtout contre la police qu’ils appellent à affronter partout et si possible violemment.

    Leur mode d’action repose principalement sur l’utilisation des réseaux sociaux transfrontières qui permettent de mobiliser très rapidement les individus tentés par la castagne partout en Europe. Tentés aussi par la constitution de zones autonomes où ils peuvent se rassembler pour essayer de donner un contenu à leurs rêveries.

    Une masse de manœuvre pour le Système

    L’absence de ligne politique et d’organisation qui les caractérise constitue évidemment une incitation pour tous les services spéciaux à les manipuler à des fins très différentes de celles qu’affichent ces mouvances.
    Car, si on quitte la morale des intentions pour celle des résultats, force est de constater que toutes ces mouvances roulent avant tout pour l’oligarchie.

    Historiquement d’ailleurs, l’extrême-gauche fut encouragée par la classe politique occidentale à partir des années 60, comme moyen de réduire l’influence des partis communistes en Europe principalement auprès de la jeunesse. Car tous ces « gauchistes » imprégnés de trotskisme libertaire, vomissaient les partis communistes autant et sinon plus que le capitalisme. Aujourd’hui que le communisme a disparu, ils continuent de servir l’oligarchie, mais de façon différente.

    Les Blacks Blocs et les Antifas constituent en effet le « service action » de l’oligarchie. Ils roulent pour elle et non pas pour la cause de la révolution anticapitaliste. Au contraire, ils servent en France la cause du néo-capitalisme mondialiste.

    Les chiens de garde de l’antiracisme

    Les Antifas sont avant tout les chiens de garde de l’antiracisme officiel c’est-à-dire qu’ils luttent en priorité et souvent violemment contre tous ceux qui refusent le Grand Remplacement européen, le sans-frontiérisme de nos élites et la déconstruction de notre civilisation. Leur cible principale reste par un heureux hasard chez nous le Front national, c’est-à-dire le seul parti politique paraissant en mesure de menacer l’hégémonie de la Davocratie jusqu’en 2017.

    Les techniques d’action des Antifas sont variées mais reposent en général sur la violence et l’intimidation vis-à-vis des militants et sympathisants des mouvement identitaires et nationaux. Leur arme préférée est la menace de contre-manifestation violente qui sert alors de prétexte aux autorités préfectorales, afin de prévenir des « troubles à l’ordre public », pour interdire ou tout le moins restreindre fortement la liberté de réunion.
    On a d’ailleurs vu lors des violences du 1er mai à Paris des manifestants arborer ironiquement un calicot sur lequel on pouvait lire « risque de trouble à l’ordre public », écrit en lettres d’or sur fond noir !

    Les chasseurs de dissidents

    Les Antifas aiment aussi beaucoup la chasse à l’homme dissident : le dénoncer et le harceler sur les réseaux sociaux ou jusque chez lui, voire essayer d’obtenir à son encontre une mesure de licenciement, comme cela se pratique déjà aux Etats-Unis ou en Allemagne [1].
    Les Antifas jouent donc le rôle des rabatteurs dans la chasse au gibier patriote, identitaire et européen qu’organise de plus en plus la Davocratie en Europe. Ils désignent les nouvelles sorcières avant de les remettre dans les mains du pouvoir temporel.

    Le but de ces opérations est bien sûr d’intimider et si possible de casser la dynamique de la dissidence identitaire et nationale en Europe et notamment dans notre pays, qui reste la clef de l’Europe pour la Davocratie.

    Diaboliser l’opposition de Gauche

    L’action des Blacks Blocs vise une manœuvre différente mais symétrique dans sa finalité : il s’agit cette fois de diaboliser l’opposition de gauche aux projets macroniens de déconstruction néo-libérale.

    Par un heureux hasard, les autonomes se sont mis à saccager les universités qu’ils occupaient au moment où s’engageait la réforme de la SNCF. Et par ce même hasard fait décidément bien les choses, voilà que des « incidents » se mettent à émailler les manifestations des syndicats contre la réforme, incidents culminant avec les violences Black Bloc du traditionnel défilé du 1er mai. Sans oublier le fait que le gouvernement décide justement d’évacuer au même moment les zadistes de Notre Dame des Landes.

    Tout cela n’est peut-être qu’un pur hasard.

    Divertir et contaminer

    Il semble pourtant difficile de ne pas voir que ces violences remplissent une double fonction au profit du Pouvoir :

    • Une fonction de divertissement de l’opinion d’abord,  puisque la mise en scène des violences permet de masquer en partie la grogne sociale qui s’installe dans notre pays. Pendant que les médias s’étendent à l’envi sur les Blacks Blocs , ils parlent moins des syndicats et de leurs revendications.
    • Ensuite ces violences ont une fonction de contamination : elles visent à assimiler l’opposition sociale et syndicale aux projets du gouvernement, à l’agitation violente de l’extrême gauche radicale par un effet d’amalgame. Vous êtes contre la réforme de la SNCF ? N’êtes-vous finalement pas du côté des casseurs ?

    Certains sondages semblent montrer que cette manœuvre remplit son office pour une partie de la vieille droite [2] : Macron doit avoir raison puisque les Blacks Blocs cassent contre lui !

    Une étonnante passivité des pouvoirs publics vis-à-vis des casseurs autonomes

    Il est également frappant de constater combien ces casseurs antifas, blackblocs ou autres noms d’oiseaux exotiques, bénéficient d’une étonnante passivité des pouvoirs publics, pour ne pas dire plus.

    A la différence de ce qui s’est passé lors des Manifs pour Tous par exemple, on n’a pas connaissance d’interpellations préalables de jeunes casseurs par les services de police.

    Ce qui est d’autant plus curieux que ces agitateurs, dont beaucoup utilisent les réseaux sociaux pour communiquer entre eux, ont souvent déjà eu maille à partir avec les forces de l’ordre de différents pays et que la perspective d’une action des Black Blocs semblait connue des services de renseignement [3]. Et qu’ils sont souvent reconnaissables à leur accoutrement.

    Les arrestations et garde à vue restent aussi en nombre limité et de toute façon elles ne se traduisent pas forcément par l’ouverture de procédures judiciaires. Un traitement par conséquent très différent de celui qui est infligé par exemple aux militants de Génération Identitaire dont les actions n’ont en outre rien de violent la plupart du temps.

    La voix de son maître

    Ces mêmes casseurs bénéficient en outre de la complaisance des médias mainstream qui ne voient en eux la plupart du temps que des « militants » de la noble cause « antiraciste », « antifasciste », « écolo », « altermondialiste » ou « antinucléaire ». On ne les traite pas de hooligans ! Non on réserve ce terme aux manifestants identitaires…

    Une complaisance pour le moins significative puisque ces mêmes médias sont la voix de la super classe mondiale.

    Des « révolutionnaires »… financés par les oligarques

    Non seulement il ne semble pas que ces extrémistes violents soient particulièrement pourchassés par les forces de l’ordre, y compris à l’heure de la menace terroriste, mais ils sont en outre souvent financés et aidés par certains oligarques. Ce qui n’est certainement pas innocent.

    On sait par exemple depuis les « sorosleaks », que les fondations mondialistes de George Soros financent par exemple les No Borders. Le député Bernard Carayon a pour sa part relevé des financements par l’Union Européenne via le relais d’ONG immigrationnistes [4].

    Certaines collectivités locales ne sont pas en reste. On apprend ainsi par exemple que la ville d’Angers louerait un local à une association qui répond au doux nom de « L’Etincelle » et qui correspond en réalité à des antifas. Des « révolutionnaires » financés… par le contribuable en quelque sorte. Il est probable que cette initiative étrange n’est pas la seule de son genre et un examen attentif des subventions publiques révélerait sans doute bien des surprises.

    Il se peut bien sûr que certains adolescents des Blacks Blocs ou des Antifas qui jettent des pavés contre la police croient œuvrer ainsi pour l’avènement prochain de la société sans classe et du bonheur libertaire. Mais cela ne change rien au fond.

    La Davocratie sait aussi se servir des idiots utiles pour faire avancer son projet mondialiste.

    Michel Geoffroy 06/05/2018

    [1] Voir par exemple l’action conduite récemment contre Romain Espino, de Génération Identitaire auprès de son employeur , le Crédit Agricole

    [2] Voir sur ce plan  lebaromètre Kantar Sofres OnePoint du mois de mai pour Le Figaro Magazine.

    [3] Cf article du Figaro.fr du 2 mai 2018 :« 1er Mai : les services de renseignement avaient anticipé la venue des Black blocs »

    [4] Atlantico du 12 mai 2016

    Crédit photo : FEDRA Studio [CC BY 2.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/black-blocs-antifas-no-borders-extreme-gauche-violente-systeme/

  • Emmanuel Macron face à l’immigration : l’esbroufe pour masquer le vide [Partie 3]

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    Par Robert Martin ♦ Un de nos lecteurs nous a récemment contactés. Fonctionnaire retraité ayant assuré un rôle important au sein du dispositif judiciaire entourant la demande d’asile en France, il est théoriquement soumis à un devoir de réserve, nous avons donc respecté son anonymat en modifiant son nom. Néanmoins, face aux actions d’Emmanuel Macron et notamment à sa loi Asile et Immigration, il a décidé de nous communiquer plusieurs textes. Nous avons décidé de publier en 5 parties un grand texte solidement documenté sur le projet de loi d’Emmanuel Macron et, plus globalement, sur les mesures qu’il faudrait adopter pour gérer efficacement la crise migratoire.
    Après une première partie dédiée à l’analyse globale du texte Asile et Immigration, et un commentaire détaillé du rapport du Conseil d’Etat sur ce projet de loi, Robert Martin analysera ici le manque de sérieux du projet de loi.
    Polémia

    Le projet de loi, dans son état actuel, n’aborde aucun des problèmes fondamentaux qui bloquent l’action gouvernementale en matière de contrôle de mouvements migratoires :

    Un décalage majeure entre la Constitution et la réalité

    Décalage majeur entre le droit d’asile tel qu’il est prévu dans la constitution française…
    Le droit d’asile découle du préambule de la Constitution qui affirme que « tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République ». Il a été consacré par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 13 août 1993 : « Considérant que le respect du droit d’asile, principe de valeur constitutionnelle, implique d’une manière générale que l’étranger qui se réclame de ce droit soit autorisé à demeurer provisoirement sur le territoire jusqu’à ce qu’il ait été statué sur sa demande ».

    … et ce qu’il est progressivement devenu :
    Une personne qui sollicite l’asile en France peut obtenir l’une ou l’autre des deux formes de protection suivantes.

    A. Le statut de réfugié
    Il est reconnu :
    • en application de la convention de Genève du 28 juillet 1951 sur le statut des réfugiés qui définit le réfugié comme « toute personne (…) qui (…) craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays… » ; à noter une évolution sur la notion d’appartenance à un groupe social « à risques » qui inclut maintenant les préférences sexuelles (LGBT) dans les pays où ces pratiques sexuelles peuvent donner lieu à des poursuites pénales (dans 76 pays essentiellement musulmans) ;
    • en application du préambule de la Constitution, « à toute personne persécutée en raison de son action en faveur de la liberté » ;
    • à toute personne sur laquelle le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) exerce son mandat aux termes des articles 6 et 7 de son statut (« mandat strict »).

    B. La protection subsidiaire
    Elle est octroyée à la personne qui ne remplit pas les critères ci-dessus mais qui établit « qu’elle est exposée dans son pays à la peine de mort, à la torture ou à des peines ou traitements inhumains ou dégradants, ou, s’agissant d’un civil, à une menace grave, directe et individuelle contre sa vie ou sa personne en raison d’une violence généralisée résultant d’une situation de conflit armé interne ou international ».
    La qualité de réfugié et le bénéfice de la protection subsidiaire sont reconnus sans considération de l’auteur des persécutions ou des mauvais traitements qui peut donc être un acteur non étatique, dès lors que les autorités ne sont pas en mesure d’apporter une protection.
    Là encore, on constate une extension très nette de cette protection subsidiaire qui visait à l’origine des situations du type de l’Algérie dans les années 90 ou de l’Irak et de l’Afghanistan d’aujourd’hui (paragraphe 1) à des relations de mauvais voisinage envenimées par des traditions anciennes (loi du sang appelée kanun en Albanie) et une certaine inefficacité des forces de l’ordre et de la justice (paragraphe 2). On arrive donc à ce cas paradoxal où les ressortissants albanais ont constitué le groupe le plus important des requérants ayant déposé en 2017 un recours devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) alors que l’Albanie est classée parmi les 16 pays considérés comme sûrs par Décision du 9 octobre 2015, du conseil d’administration de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).
    Ne serait-il pas nécessaire de modifier la Constitution préalablement à l’adoption de ce projet de loi ?

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  • Mai 68 : Ce menaçant Monsieur Cassin [3]

    De Gaule, conférence de presse du 27 novembre 1967

    Par Rémi Hugues 

    Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.

    Cassin et de Gaulle : la rupture 

    En germe depuis la marginalisation de Cassin par de Gaulle au temps de l’exil londonien, la tension entre les deux hommes éclata au grand jour au moment de la guerre opposant Israël à l’Egypte de Nasser, en 1967. Celle-ci eut un effet retentissant dans la perception qu’avait la « communauté internationale »[1]de l’action du Général, au pouvoir depuis 1958 : « Ne jugeant pas les citoyens d’après leur religion, voyant en Israël ʽʽun État comme les autresʼʼ, le Général de Gaulle fut souvent perçu – à partir de 1967 – comme un adversaire déclaré du peuple juif. »[2] Alors que, contrairement à une légende abondamment diffusée, il n’y avait pas particulièrement de tropisme pro-arabe chez de Gaulle, comme en attestent ces lignes écrites de sa main : « Les Arabes ce n’est rien. Jamais on n’a vu des Arabes construire des routes, des barrages, des usines. Ce sont d’habiles politiques ; ils sont habiles comme des mendiants. »[3] 

    Dans un article publié le 3 juin 1967 par le journal Le Monde et intitulé « Qu’est-ce que l’agression ? », René Cassin s’en prend à de Gaulle, lui reprochant de considérer Israël comme l’agresseur alors qu’à ses yeux Israël est la victime. À cause de la guerre des Six-Jours, il devient un opposant virulent à la politique, et plus que cela, à la personne du général de Gaulle.

    U Thant, secrétaire général de l’ONU, décide au printemps 1967 de retirer les troupes de maintien de la paix qui s’interposent entre Israël et l’Egypte. Cet acte renforce la possibilité de l’éclatement d’une guerre entre les deux États. Le 22 mai, Nasser impose un blocus aux Israéliens dans le détroit de Tiran, ce qui isole le port dʼEilat, le privant de tout contact possible avec le trafic maritime mondial.

    Pour de Gaulle, ce blocus nʼest pas un casus belli. Le 24 mai puis le 2 mai il enjoint Israël à la retenue. Comme Israël choisit dʼignorer ses conseils en lançant lʼoffensive contre lʼÉgypte, de Gaulle condamne les agissements de lʼÉtat hébreu, se rapprochant de fait de Nasser. « Cette réorientation de la politique française envers Israël et le monde arabe fut le toile de fond sur laquelle sʼinscrivit une confrontation encore plus directe entre Cassin et de Gaulle. »[4] 

    Les circonstances amènent ce dernier à commenter le conflit israélo-arabe de 1967 lors d’une conférence de presse qui a lieu le 27 novembre 1967, ce qui le conduit à disserter sur la question juive : « Certains même redoutaient que les juifs, jusquʼalors dispersés, mais qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, n’en viennent, une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles. » Et, le moins que l’on puisse dire, ses propos ne passent pas inaperçus : « Les retombées de cette conférence de presse furent très lourdes. »[5] En vérité, elle provoqua un véritable tollé. 

    Du point de vue de Cassin, « de Gaulle était allé trop loin. Sa position était aussi injustifiée qu’immorale. Il avait grossièrement sous-estimé la menace pour l’existence de l’Etat d’Israël qu’impliquait la décision de Nasser. Il avait confondu l’agression avec la légitime défense, et ajouté l’insulte à l’injure en puisant dans le cloaque des stéréotypes antisémites pour caractériser ce qui relevait du débat politique et diplomatique. »[6] Au moment où l’Eglise elle-même, suite « au concile Vatican II et au retrait des termes ʽʽperfideʼʼ et ʽʽinfidèleʼʼ dans la prière pour les juifs de l’office du Vendredi saint »[7], renonçait à son antijudaïsme ancestral, il était pour lui inacceptable, quelques années seulement après les persécutions qu’avaient subis les juifs face à la barbarie nazie, qu’un chef d’Etat puisse se permettre d’adopter un tel langage.

    « Dans son discours de réception du Nobel, Cassin salua le pape comme son frère dans la défense des droits de lʼHomme et l’action pour faire passer le droit international avant la souveraineté des États. »[8] Le « vieux » Charles n’eut pas droit aux mêmes égards de la part de celui qui a été le « premier civil à répondre à l’appel du général de Gaulle »[9].

    1968 fut une année faste pour René Cassin : non seulement il fut récompensé du prix le prestigieux au monde – le Nobel de la Paix a la singularité d’être une distinction morale et pas seulement technique –, mais aussi son vœu formulé face à de Gaulle au tout début de l’année fut exaucé. Au printemps ce dernier avait vu son trône vaciller sous la pression d’une vaste foule en colère. Ce qui dut mettre Cassin en joie, une joie au moins égale à celle qu’il dut ressentir ce jour d’automne où il se vit décerner le prix Nobel de la Paix.   (Dossier à suivre) •  

    [1]  Antoine Prost, Jay Winter, op. cit., p. 383. 

    [2]  Daniel Amson, op. cit., p. 9. 

    [3]  Cité par Samy Cohen, De Gaulle, les gaullistes et Israël, Paris, Alain Moreau, 1974, p. 73. 

    [4]  Antoine Prost, Jay Winter, op. cit., p. 390. 

    [5]  Ibid., p. 391. 

    [6]  Ibid., p. 392. 

    [7]  Ibid., p. 401. 

    [8]  Idem. 

    [9]  Information juive, n° 186, octobre 1968.

    Retrouvez les articles de cette série en cliquant sur le lien suivant ... 

    Dossier spécial Mai 68

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/05/04/dossier-special-mai-68-ce-menacant-monsieur-cassin-3-6048744.html